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Des chercheurs retracent le " sauvetage " désastreux de 150 migrants en Méditerranée (Attention certaines images peuvent choquer)
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Opinion | 'It's an Act of Murder': How Europe Outsources Suffering as Migrants Drown
On Nov. 6, 2017, at least 20 people trying to reach Europe from Libya drowned in the Mediterranean, foundering next to a sinking raft. Not far from the raft was a ship belonging to Sea-Watch, a ...
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Des chercheurs retracent le " sauvetage " désastreux de 150 migrants en Méditerranée
En 2018, 2 262 migrants sont morts en tentant de traverser la Méditerranée, selon les derniers chiffres publiés, le 31 décembre, par le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies. Sur l...
Macron et la peur de l'étranger...
Emmanuel Macron et son gouvernement construisent, fabriquent un discours emprunté à la droite la plus décomplexée.
L'exemple des réfugiés et de ce navire humanitaire, l'Aquarius, abandonnés par la France et par son président pourtant généreux lorsqu'il était candidat, est particulièrement signifiant. "Accueillir des migrants en France créerait immanquablement un appel d'air". C'est absolument faux. Non seulement les pays qui accueillent bien davantage de réfugiés que la France (qui n'en accueille aucun des 9000 promis par le candidat Macron) n'ont jamais souffert de ce supposé "appel d'air", mais ils ont observé un ralentissement très sensible des arrivées "massives". En effet, depuis deux ans, les flux migratoires sont en baisse. Tous les organismes spécialisés dans l'observation de ces flux l'affirment, preuves chiffrées et statistiques à l'appui.
Mais le Président de la République et son gouvernement surfent sur les peurs ancestrales:
- peur de "l'autre qui n'est pas moi";
- peur de "l'étrange étranger".
Ces peurs se répandent jusque dans le "désert français" où aucun migrant n'a mis ni ne mettra jamais les pieds. N'ont-ils pas, notre président et notre gouvernement, le culot monstrueux d'affirmer : "Regardez tous ces bateaux qui convergent vers l'Europe!". Évitant, en même temps, de nous dire que si ces milliers de "migrants/réfugiés" arrivent effectivement, au péril de leur vie, par la mer, c'est parce que toutes les voies terrestres se ferment les unes après les autres. Comment s'étonner alors de voir les flux migratoires, pourtant ralentis à la source, se bousculer en Méditerranée provoquant des tragédies évitables? Évitables si le Président de la République prenait soin de ne pas regarder ailleurs quand la mer lui demande d'accorder aux malheureux qu'elle "transporte" quelque attention.
L'Histoire retiendra qu'un mois de juin 2018, puis en septembre de la même année, la France humaniste a, par son Président, assumé la honte du regard détourné. Pour le Président Macron et son gouvernement, la crise migratoire serait donc une crise des flux. Cela les arrange bien de tenir ce discours. Il évite la vérité: celle d'oser dire qu'il ne s'agit plus d'une crise des flux, mais bien d'une crise des états.
Où est donc aujourd'hui le candidat Macron? Que sont devenus ces discours européens enflammés? Où donc est son projet hurlé il y a un an? Sans doute se dissimule-t-il derrière ses discours désormais ancrés dans une tradition de droite à l'ancienne. Ces discours qui alimentent les peurs schizophréniques de nos concitoyens en agitant les chiffons noirs de l' "invasion" migratoire. Un sentiment utilisé pour plaire à la frange la plus réactionnaire de l'électorat d'Emmanuel Macron. Un calcul qui, peut-être, s'avèrera payant à court terme mais se retournera contre lui dès 2022. Pour quel résultat? Pour quelle aventure hasardeuse ? Pour quelle tragédie?
Nul ne peut répondre. Mais il convient urgemment de déconstruire les discours "macroniens" pour permettre à la France et à l'Union Européenne d'en finir avec les peurs entretenues, des peurs insensées qui ne peuvent nous conduire, toutes et tous, qu'à des catastrophes auprès desquelles les "dangers" des flux migratoires sembleront bien dérisoires.
Christophe Chartreux
Refugees Make Our Communities... (Video)
Coup de coeur... Raphaël Glucksmann...
Ce que notre indifférence face à la mort des migrants en Méditerranée et la peur du "grand remplacement" disent de ce que nous sommes devenus...
La France, son identité, sa culture, son histoire, ses modes de vie, sa langue ne peuvent être menacés par l'accueil de 50 000 réfugiés par an. Ou 100 000. Ou même 200 000. À quel point faut-il douter de son pays et de soi-même pour être gagnés par l'angoisse ou "l'insécurité culturelle" face aux 0,1% ou 0,2% (ou même 0.8% pour reprendre les chiffres les plus farfelus) de migrants venant d'horizons différents chaque année?
Non, ce qui menace des siècles d'héritages humanistes, le legs des Lumières et de la Révolution, la tradition républicaine - notre véritable identité nationale - c'est bien plutôt notre repli sur nous-même, notre indifférence face aux centaines d'être humains mourant chaque mois dans la Méditerranée, notre incapacité à nous mettre à la place des ombres de Calais, La Chapelle ou Vintimille, notre renoncement au message universel qui contribua à façonner la France pendant (au moins et bien plus en réalité) 250 ans.
Le mélange constamment répété entre réfugiés et immigrés, entre problèmes d'accueil des demandeurs d'asile et difficultés d'intégration de populations déjà là depuis longtemps (et parquées dans des ghettos) est le signe d'une confusion mentale générale. Cette confusion - savamment entretenue par des dirigeants politiques sans scrupules et des éditorialistes sans idées ni principes - vient du fait que nous ne savons plus qui nous sommes et ce que nous faisons ensemble. Des élites aphasiques et abouliques, incapables de définir un horizon commun, laissent les uns et les autres définir leur "être" et le nôtre par exclusion de l'autre, quand elles ne nous y poussent pas joyeusement.
S'il y a un "grand remplacement", c'est bien celui de nos principes humanistes par des valeurs d'exclusion et de repli, de siècles d'hégémonie culturelle progressiste par la doxa néo-réactionnaire, de la France ouverte qui nous a vus naître par une France fermée que notre apathie contribue à construire.
Raphaël Glucksmann
Macron et la peur de l'étranger - Déconstruire ce discours est une urgence!...
Emmanuel Macron et son gouvernement construisent, fabriquent un discours emprunté à la droite la plus décomplexée.
L'exemple des réfugiés et de ce navire humanitaire, l'Aquarius, abandonnés par la France et par son président pourtant généreux lorsqu'il était candidat, est particulièrement signifiant.
"Accueillir des migrants en France créerait immanquablement un appel d'air".
C'est absolument faux. Non seulement les pays qui accueillent bien davantage de réfugiés que la France (qui n'en accueille aucun des 9000 promis par le candidat Macron) n'ont jamais souffert de ce supposé "appel d'air", mais ils ont observé un ralentissement très sensible des arrivées "massives".
En effet, depuis deux ans, les flux migratoires sont en baisse. Tous les organismes spécialisés dans l'observation de ces flux l'affirment, preuves chiffrées et statistiques à l'appui.
Rappelons encore et toujours enfin que bien avant l'arrivée "sur zones" des navires humanitaires, des centaines de réfugiés tentaient la traversée et se noyaient déjà!
Mais le Président de la République et son gouvernement surfent sur les peurs ancestrales:
- peur de "l'autre qui n'est pas moi";
- peur de "l'étrange étranger".
Des peurs qui se répandent jusque dans le "désert français" où aucun migrant n'a mis ni ne mettra jamais les pieds. N'ont-ils pas, notre président et notre gouvernement, le culot monstrueux d'affirmer :
"Regardez tous ces bateaux qui convergent vers l'Europe!".
Évitant, en même temps, de nous dire que si ces milliers de "migrants/réfugiés" arrivent effectivement, au péril de leur vie, par la mer, c'est parce que toutes les voies terrestres se ferment les unes après les autres. Comment s'étonner alors de voir les flux migratoires, pourtant ralentis à la source, se bousculer en Méditerranée provoquant des tragédies évitables
Évitables si le Président de la République prenait soin de ne pas regarder ailleurs quand la mer lui demande d'accorder aux malheureux qu'elle "transporte" quelque attention.
Cessons d' accueillir"! "Portons secours"! C'est de cela et de cela seulement qu'il s'agit.
L'Histoire retiendra qu'un mois de juin 2018, puis d'août de la même année, la France humaniste a, par son Président, assumé la honte du regard détourné. Pour le Président Macron et son gouvernement, la crise migratoire serait donc une crise des flux. Cela les arrange bien de tenir ce discours. Il évite la vérité: celle d'oser dire qu'il ne s'agit plus d'une crise des flux, mais bien d'une crise des états. Ces états européens incapables de s'unir, abandonnant l'Italie pour le résultat politique récent que l'on sait.
Où est donc aujourd'hui le candidat Macron? Que sont devenus ces discours européens enflammés? Où donc est son projet hurlé il y a un an? Sans doute se dissimule-t-il derrière ses discours désormais ancrés dans une tradition de droite à l'ancienne. Ces discours qui alimentent les peurs schizophréniques de nos concitoyens en agitant les chiffons noirs de l' "invasion" migratoire. Un sentiment utilisé pour plaire à la frange la plus réactionnaire de l'électorat d'Emmanuel Macron. Un calcul qui, peut-être, s’avérera payant à court terme mais se retournera contre lui dès 2022.
Pour quel résultat? Pour quelle aventure hasardeuse ? Pour quelle tragédie?
Nul ne peut répondre. Mais il convient urgemment de déconstruire les discours "macroniens" pour permettre à la France et à l'Union Européenne d'en finir avec les peurs entretenues, des peurs insensées qui ne peuvent nous conduire, toutes et tous, qu'à des catastrophes auprès desquelles les "dangers" des flux migratoires sembleront bien dérisoires.
Christophe Chartreux
PS: ne pas porter assistance à une ou plusieurs personnes en danger de mort est de la non assistance à personnes en danger.
Aquarius : tout nous oblige...
C’était prévisible. Écrit. Cela a eu lieu. Le navire de sauvetage en mer Aquarius, affrété par les ONG « Sos Méditerranée » et « Médecins sans frontière », a dû à nouveau quémander auprès des Etats européens un port d’accueil pour les 141 réfugiés à son bord.
141 personnes, pour plus de la moitié des enfants, dont la majorité vient de Somalie et d’Erythrée faisant d’elles des réfugiés de guerre. 141 personnes qui ont fui la mort, qui ont tout risqué dans des embarcations de misère et qui, à peine sauvées par l’équipage de l’Aquarius, se sont vu errer aux frontières d’un continent de 500 millions d’habitants…
Quelle image l’Europe a-t-elle donnée d’elle même avec ses dirigeants fermant leurs ports et en même temps faisant assaut médiatique de leur humanité ? L’incurie des gouvernements et de l’Union européenne doit cesser.
Le Gouvernement français discute avec des Etats membres, nous a-t-on d’abord dit. Puis, après que Pedro Sanchez, à la tête d’un gouvernement progressiste en Espagne fort de son action de juin dernier, s’est employé à débloquer une situation qui était verrouillée, nous avons appris que la France accueillerait finalement 60 de ces réfugiés. Si c’est un soulagement, comment ne pas voir que le président de la République a, une nouvelle fois, refusé d’ouvrir nos ports ? Comment oublier qu’il y a quelques semaines, déjà confronté à la même tragique situation, le président de la République avait invoqué le droit maritime pour se défaire de ses responsabilités et refuser de venir en aide ? Comment ne pas être atterrés lorsqu’aujourd’hui ce sont la droite et l’extrême droite de notre pays qui, dans un mimétisme peu surprenant, reprennent ce faux argument du droit maritime pour justifier à leur tour leur refus d’accueillir ces réfugiés ? Ainsi, cela aurait été à la Tunisie de recevoir l’Aquarius alors que le pays des droits de l’Homme serait resté les bras ballants…
Ce n’est plus tolérable. Le gouvernement français, comme tous ceux qui choisissent l’inertie et la fermeture, qui multiplient les signaux contradictoires pour refuser d’assumer nos devoirs, qui nient la nécessité de s’organiser durablement, deviennent les complices tant de ces drames que des inacceptables discours nationaux populistes. Ceux-là mêmes qui fleurissent actuellement en Europe, ceux-là mêmes qui sont tenus en Italie et qui se nourrissent d’une absence d’accueil équitable, organisé, justement réparti. Pour tuer les fantasmes de submersion, de petits Calais qui se multiplieraient partout, il faut en finir avec les improvisations successives.
Ce que les tenants du refus veulent éviter à tout prix, c’est un précédent. Et bien justement, parce qu’il y aura d’autres Aquarius, nous, élus socialistes, nous entendons construire ce précédent. Sciemment. De façon réfléchie et organisée car c’est ce précédent qui ouvrira la route à une réponse pérenne. Nous n’acceptons pas de détourner le regard et de laisser les extrémistes et les populistes pérorer.
C’est désormais à l’Europe de se hisser à la hauteur des enjeux. C’est donc aux gouvernements qui entendent la défendre de prendre des initiatives. Il ne s’agit plus de trouver une solution à la crise du jour par une répartition aléatoire de l’accueil reposant sur le bon vouloir ponctuel de quelques Etats comme cela a été le cas. Il ne s’agit pas davantage de maintenir le système né de l’accord de Dublin qui fait reposer sur quelques pays une réponse qui doit être collective. Non.
Une liste de ports de destination, situés dans plusieurs pays du bassin méditerranéen et équipés à dessein, doit être arrêtée. Une proposition ambitieuse de répartition des demandeurs d’asile entre pays de l’Union doit enfin être lancée. Une réponse concertée, systémique et solidaire doit être mise en œuvre sans autre délai.
Dans cette réponse, l’ensemble des collectivités, les associations, les citoyens doivent prendre et prendront toute leur part. Aujourd’hui, nous appelons le chef de l’État à porter une voix forte et ambitieuse à l’échelle européenne, et le gouvernement à saisir enfin la main que nous lui tendons depuis des mois pour organiser dignement et efficacement la réponse à cette crise migratoire dans nos territoires.
Ce macabre feuilleton doit prendre fin. Responsabilités politiques, obligations légales, impératifs moraux, inaliénable fraternité, tout nous oblige.
Le temps est venu d’être à la hauteur.
Premiers signataires :
Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
Nathalie Appéré, maire de Rennes
Martine Aubry, maire de Lille
Michel Bisson, président délégué de Grand Paris Sud et maire de Lieusaint
Romain Colas, maire de Boussy-Saint-Antoine
François Cuillandre, maire de Brest
Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse
Carole Delga, présidente de la région Occitanie
Sylvie Guillaume, députée européenne
Anne Hidalgo, maire de Paris
Pierre Jouvet, président de Porte DrômeArdêche
Matthieu Klein, président du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle
Stéphane Le Foll, maire du Mans
François Rebsamen, maire de Dijon
Christine Revault d’Allonnes-Bonnefoy, présidente de la délégation socialiste française au Parlement européen
Johanna Rolland, maire de Nantes
Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis
Boris Vallaud, secrétaire national à l’Europe
Najat Vallaud-Belkacem, ancienne ministre
Sébastien Vincini, conseiller départemental de la Haute-Garonne
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Aquarius : tout nous oblige - Parti socialiste
C'était prévisible. Écrit. Cela a eu lieu. Le navire de sauvetage en mer Aquarius, affrété par les ONG " Sos Méditerranée " et " Médecins sans frontière ", a dû à nouveau quémander aupr...
"En France, en 2017, trois cent cinq enfants ont été placés en centre de rétention, soit sept fois plus qu’en 2013"
https://www.nouvelobs.com/monde/migrants/20180302.OBS2976/on-n-a-jamais-vu-autant-d-enfants-en-centre-de-retention.html
EXTRAITS
Migrants : « La place d’un enfant n’est pas derrière les grillages »
Dans une tribune au « Monde », le président de l’Unicef France, Jean-Marie Dru, s’indigne de l’enfermement dans des centres de rétention d’enfants de migrants en France et réclame des solutions alternatives.
L’opinion publique s’est à juste titre émue du sort réservé aux enfants migrants aux Etats-Unis. Traitements intolérables, contraires au respect de la dignité humaine. Mais l’opinion publique en France devrait tout autant s’élever contre l’enfermement des enfants dans des centres de rétention, qui se pratique dans notre pays.
Beaucoup pensent qu’il est impossible d’échapper à l’alternative : séparer les enfants de leurs parents ou les enfermer avec leurs parents. Comme si le seul moyen d’éviter la solution américaine, comme si la seule façon de garder des enfants auprès de leurs parents, consistait à les enfermer avec eux.
Or le droit français permet d’éviter cela, notamment à travers l’assignation à résidence. Depuis 2016, le pointage auprès des autorités locales est censé être la règle et la rétention l’exception. Nos voisins européens ont su s’adapter : l’Irlande et les pays nordiques ont renoncé à l’enfermement des enfants. La Finlande, le Danemark, le Royaume-Uni, l’Irlande, les Pays-Bas et la Bulgarie pratiquent déjà le pointage auprès des autorités. En Belgique, un programme pilote appliqué à des familles susceptibles d’être éloignées a montré que très peu d’entre elles se soustrayaient aux mesures d’éloignement.
Traumatisme
En France, en 2017, trois cent cinq enfants ont été placés en centre de rétention, soit sept fois plus qu’en 2013. Au gouvernement qui estime que c’est peu, nous répondons que c’est trop. Certaines préfectures ont recours au placement de familles en rétention, pensant que l’enfermement facilitera les formalités d’expulsion. Si ces enfermements peuvent durer moins de quarante-huit heures, ils se prolongent parfois au-delà d’une semaine. Au gouvernement qui considère que c’est peu, nous répondons que c’est trop.
L’aménagement des centres que promet le ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, n’y changera rien : la place d’un enfant n’est pas derrière des grillages. Et pourtant, le gouvernement s’obstine à leur appliquer les mêmes règles qu’aux adultes. Quand la droite sénatoriale évoque la possibilité d’enfermer une famille pendant cinq jours, nous répondons que c’est inadmissible.
(...)
Par Jean-Marie Drun Président de l'UNICEF-France
Suite et fin en cliquant ci-dessous
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Migrants : " La place d'un enfant n'est pas derrière les grillages "
Dans une tribune au " Monde ", le président de l'Unicef France, Jean-Marie Dru, s'indigne de l'enfermement dans des centres de rétention d'enfants de migrants en France et réclame des solutions ...
#Aquarius - Le "J'accuse" de Christiane Taubira...
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Aquarius : le "J'accuse" de Christiane Taubira
L'ancienne ministre de la Justice Christiane Taubira revient dans une longue tribune au JDD sur les désaccords entre pays européens autour de l'accueil des 629 migrants sauvés en mer Méditerran...
https://www.lejdd.fr/politique/aquarius-le-jaccuse-de-christiane-taubira-3684224
EXTRAIT
"... chez nous la parole officielle fait des gammes sur la misère du monde après des trémolos sur les personnes sans abri et les personnes réfugiées qui, en quelques mois, étaient censées ne plus se trouver à la rue. Chez nous encore, des porte-parole font dans le marketing de l'oxymore avec la "fermeté-humanité". Chez nous toujours, des ministres font dans l'anglicisme de l'indécence sur le shopping et le benchmarking. Quand ce n'est pas carrément le silence… Pendant ce temps, dans toute l'Europe, cette impuissance fait la courte échelle aux extrémistes irresponsables et fanfarons. Espagne, notre lueur…"
Christiane Taubira