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Vivement l'Ecole!

politique

"Les choses vont changer le jour où la campagne va commencer..." Najat Vallaud-Belkacem...

4 Novembre 2016 , Rédigé par Libération Publié dans #Politique

«Vous savez, il est dans une situation assez particulière. C’est-à-dire qu’il n’est pas encore candidat, il ne s’est pas encore déclaré candidat ; le temps de la campagne n’est pas venu. Et donc, il concentre les critiques sans toujours être en situation de répondre

[…]

Moi, j’estime que les choses vont changer le jour où la campagne va commencer, parce que ça permettra aux Français d’y voir très clair, tout simplement.»

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Les 4 vérités - Najat Vallaud-Belkacem... Vidéo

3 Novembre 2016 , Rédigé par France2 Publié dans #Education, #Politique

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Alors Monsieur Sarkozy, les enseignants?... Des feignants privilégiés?....

2 Novembre 2016 , Rédigé par christophe Publié dans #Education, #Politique

dieppe-navals.fr

dieppe-navals.fr

Ah les vacances ! Les enseignants ont tout entendu à ce sujet. Nous sommes des privilégiés paraît-il. Je ne dirais pas cela. Les vacances sont un privilège, c'est incontestable. Conquis par des luttes anciennes. De là à nous ranger parmi les privilégiés comme l'a laissé entendre Nicolas Sarkozy affirmant qu'enseigner, c'était être 180 jours par an devant élèves, il y a un grand pas... Grave méconnaissance du métier de la part d'un ex Président de la République, lequel il est vrai a supprimé 80 000 postes en un seul quinquennat. 80 000 "feignasses" en moins?...

J'ai rencontré, par hasard, Stéphanie en ville. Elle montait et remontait la rue principale. C'est l'activité quasiment unique des adolescents le samedi ou pendant leurs congés. Ils descendent des bourgs environnants et viennent respirer l'air marin, cet air que l'on sent avant même d' avoir aperçu la mer. Ils viennent aussi se montrer, attirer les regards... Parfois on les croise aussi dans la galerie marchande du supermarché Auchan, là-haut, au "Belvédère" battu par les vents....

« Oh Monsieur! Bonjour ! Vous profitez des vacances ? »

Oui je profite des derniers jours. Et toi Stéphanie, qu' as tu fait pendant cette Toussaint ? Elle n' a pas grand chose à me dire. Mes élèves sont des ruraux et le Pays de Caux n' offre pas beaucoup de distraction. Les villages sont éloignés les uns des autres. Les fermes isolées sont nombreuses. La vie, comme le climat, y est rude. Maupassant et Flaubert, nos célébrités, l'ont dit mieux que moi, ce Pays. Le horsain, celui qui n' est pas né ici, est encore regardé de travers. On soulève discrètement le rideau à carreaux pour observer l'étrange étranger. Et on laisse aboyer le chien longtemps dans la cour avant de répondre au coup de sonnette de l'importun. Forcément importun. Même s'il pleut... Surtout s'il pleut ! Le normand est taquin... On "dérange" toujours dans le Pays de Caux. Mais on sait aussi être solidaire. Tradition de marins. Les hommes y ont les doigts épais et crevassés de ceux qui remuent la terre ou qui remontent les filets. Ils ont les yeux bleus et fatigués des agriculteurs endettés jusqu' à la gorge, des pêcheurs qui voient le port se vider de tous les bateaux, remplacés par ces cochons de plaisanciers , les parisiens comme ils les appellent. Quand on n'est pas d' ici, on est de Paris... De nulle part ailleurs...

Je les aime ces hommes là ! Les vacances, eux, ils en entendent parler...

Et leurs enfants ne veulent pas poursuivre l'activité du père. Trop dure ! En trente-quatre ans de métier, mes principaux de collège ont souvent affiché une note qui annonçait la disparition d' un parent d' élève. Le suicide est fréquent en Pays de Caux. Mais l'enfant est là. La vie doit continuer, heureusement. Ils ont les ambitions de leurs parents, modestes. Même ceux qui sont doués ne veulent pas poursuivre des études trop longues. Il faut travailler, gagner un salaire, rapidement. Les filles veulent être coiffeuses, les garçons mécaniciens. Et on peut tout essayer, ils n'en démordent pas ! C' est qu'on est têtu en Normandie ! Les choses évoluent mais si lentement...

 « On commence la poésie alors, vous êtes sûr ? »

Oui Stéphanie, on commence la poésie. Tu verras, je vais te surprendre ! Il faut toujours les surprendre ! Chaque cours doit être un cadeau à leur faire. On n' y parvient pas à tout coup. Tout se joue dans les cinq premières minutes. Si vous parvenez à accrocher leur regard, leur attention et leur curiosité, alors c'est gagné. Ils vous suivront au bout du cours, au bout du monde, sur des bateaux imaginaires. Ils participeront... La classe sera l'île de Robinson, la scène du Bourgeois Gentilhomme, la Guerre de Troie y aura lieu et la conjugaison, la grammaire et l'orthographe prendront du sens. Eh oui, Monsieur Sarkozy, l'enseignement n' est pas qu'affaire d' experts ou de donneurs de leçons ! Il est aussi, surtout, affaire de passion et d' amour.

Je les aime ces enfants là ! Les vacances, ils les ont bien méritées.

«  A jeudi Stéphanie ! »

Le froid est vif. Mais il fait un soleil magnifique. Je me dirige vers le port pour aller regarder les hommes sur les quais, réparant un filet ou rangeant leurs casiers. J'irai peut être même boire un café avec eux. J'aime les entendre parler. Ils parlent si bien de leur vie et de leur bonheur. Jamais de la dureté de leur existence.

Et pourtant, ils en auraient des choses à dire, eux qui n'ont que très peu de privilèges!...

Christophe Chartreux

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Les sondages avant déclaration de candidature et avant résultats des primaires, ça ne veut pas dire grand chose...

31 Octobre 2016 , Rédigé par christophe Publié dans #Politique

Les sondages avant déclaration de candidature et avant résultats des primaires, ça ne veut pas dire grand chose...

Selon les sondages, si François Hollande se présentait aujourd'hui à l'élection présidentielle de 2017, il recueillerait environ 15% des voix, au coude à coude avec Jean-Luc Mélenchon.

Fin 1994, Jacques Chirac était donné à 14%.

Fin 2001, Lionel Jospin était donné à 23% et Jacques Chirac à 27 (ils ont fini tous les deux à moins de 20).

Fin 2007, Ségolène Royal était donnée à 35% (elle en a fait 26) tout comme Hollande en 2012.

On peut penser ce que l'on veut de François Hollande mais les sondages avant déclaration de candidature et avant résultats des primaires, ça ne veut pas dire grand chose...

Christophe Chartreux

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F Hollande: "un bilan pas si négatif qu’on le proclame, pourvu que l’on lise attentivement ses confidences récentes"...

30 Octobre 2016 , Rédigé par Le Monde - Syvia Ullmo Publié dans #Politique

F Hollande: "un bilan pas si négatif qu’on le proclame, pourvu que l’on lise attentivement ses confidences récentes"...

EXTRAITS

Le chef de l’Etat n’est pas pire que ses prédécesseurs et son bilan n’est pas si négatif qu’on le proclame, pourvu que l’on lise attentivement ses confidences récentes, explique l’historienne Sylvia Ullmo.
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Le Hollande bashing a parlé toutes les langues. La dernière est celle du Tweet : démolir en 140 signes. La parution du livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme « Un président ne devrait pas dire ça… » (Stock) en donne une triste illustration.

Réprobations et condamnations pleuvent sur François Hollande, accusé d’en avoir trop dit de mal des uns et des autres : Daniel Schneidermann y a lu la preuve de la « médiocrité de François Hollande ». Najat Vallaud-Belkacem serait vexée de s’entendre dire qu’elle n’est pas une intellectuelle ; Jean-Marc-Ayrault serait attristé d’avoir été jugé trop soumis ; et les magistrats ont protesté parce que le président aurait lâché des paroles peu flatteuses sur leurs corporations…

Qui de tous les commentateurs s’est vraiment donné la peine de lire ce gros ouvrage ? Trop fatigant sûrement ; un livre qui ne permet pas la lecture rapide parce qu’il a tenté de rendre compte de l’extrême complexité du parcours politique d’un homme qui a voulu en toutes circonstances garder la tête haute malgré les vicissitudes. Tout le tohu-bohu autour des « confidences imprudentes » du président tient à une pratique généralisée de la lecture tronquée.

Dans une phrase admirative

Ils n’ont pas lu le texte, et surtout ne connaissent pas son contexte. François Hollande a bien dit que ­Najat Vallaud-Belkacem n’était « pas une intellectuelle », mais dans une phrase admirative : « C’est quelqu’un d’extrêmement déterminé »… « Elle travaille, elle est claire, simple, solide ; rien ne l’arrête… elle me rappelle Ségolène dans les années 1980, avec plus de force… dans ce gouvernement, de sa génération, c’est elle qui a le plus de volonté » (p. 121-122).

(...)

Un tourbillon de critiques

Plus lamentable, plus désespérante est l’opinion d’un Daniel Schneidermann qui affirme que le livre de Gérard Davet et Fabrice Lhomme l’a convaincu de « l’immense médiocrité » de François Hollande. Médiocre, François Hollande ?

J’ai au contraire vu se dessiner le portrait d’un homme modestement exceptionnel (et exceptionnellement modeste !). Un homme-président profondément humain, qui a essayé de tenir son rôle en y maintenant à chaque pas le poids d’une méditation sur le sens des choses et des gens. Un sage plongé dans un tourbillon de haine et de critiques, à distance desquelles il a voulu se maintenir pour ne pas tomber dans l’excès ou la violence. Un homme qui, à chaque étape de son magistère, a tenté de ne pas agir et réagir avec médiocrité. Cela s’appelle de la secondarité – ou de la distanciation. Un homme aussi qui, disposant d’un éventail de pouvoirs mis à sa disposition par la Constitution, a voulu ne jamais se venger ou poursuivre ceux qui l’insultaient.

(...)

Attaqué par son camp

Je conseille la lecture du chapitre intitulé « Le pacificateur ». On lui reproche de n’avoir pas renégocié le pacte budgétaire européen ; mais, nous fait-on remarquer, « il parvint à faire adopter en contrepartie… un pacte de croissance européen… il a repris le projet d’union bancaire promu par Mario Monti. La finance a bien été, en partie, encadrée, à défaut d’être mise au pas » (p. 286).

François Hollande a essuyé les attaques de son camp : les ministres insoumis (Montebourg, Hamon, Filippetti), les frondeurs du PS… « Il n’a pas manqué de procureurs de son propre camp.Avec, à gauche, des amis pareils, Hollande n’avait pas besoin d’ennemis à droite. » Il lui a fallu être le « président-résilient ». Mais de cela nul ne lui en sait gré non plus.

(...)

Le destin de François Hollande me paraît illustrer l’histoire de la gauche la plus bête du monde : lorsqu’elle est aux affaires, la gauche française s’érige en armée de colonels, chacun se sentant autorisé à prétendre au plus haut des destins. Aucun ne s’est demandé « ce qu’il pouvait faire pour la gauche, mais s’est inquiété surtout de savoir ce que la gauche pouvait faire pour lui ».

Elle aura eu la peau d’un président de la gauche*, dont on peut voir qu’il n’est en rien moins bon que ses ­prédécesseurs, Chirac et Sarkozy. Demain, elle se prépare à voter pour Alain Juppé dont elle a oublié qu’il est de droite et qu’il administrera une politique de droite que les ­pe­tites réformes du travail de la loi El Khomry apparaîtront alors comme insignifiante. Ce n’est pas François Hollande qui est médiocre. C’est sa gauche ! Et demain elle va nous contraindre à faire des choix insupportables.

Par Sylvia Ullmo, professeure honoraire de civilisation américaine
 
Le billet complet est à retrouver (pour abonnés) ci-dessous

* Pas encore... :)

Christophe Chartreux

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Education: le temps des engagements est venu!....

27 Octobre 2016 , Rédigé par christophe Publié dans #Education, #Politique

Education: le temps des engagements est venu!....

Il va quand même falloir, et cela devient urgent car chaque jour qui passe nous rapproche de l'échéance présidentielle, faire des choix clairs en matière d'éducation, s'engager "pour" et non plus seulement être en permanence "contre".

Je ne comprends pas très bien, je l'avoue, le bénéfice qu'un certain nombre d' enseignants peut tirer d'un "bashing" permanent ayant l' unique objet de démolir le travail entrepris pour l'école depuis 2012.

Sauf évidemment à SOUHAITER la réalisation des projets de droite;

Sauf évidemment à SOUHAITER l'arrivée des Zemmour et Brighelli rue de Grenelle ou dans l'entourage proche;

Sauf évidemment à NIER tout ce qui a été entrepris pour l'école, au risque de permettre le pire pendant cinq longues années;

Sauf évidemment à VOULOIR le maintien d'une école qui poursuivra les objectifs existant avant 2012, amplifiés en pire par les candidats de droite et du FN:

- une école dépourvue de 50 000 enseignants (au "mieux", considérant la fourchette basse de 300 000 suppressions d'emplois dans la fonction publique, fourchette qui s'élargit chez certains candidats LR à des prévisions allant jusqu'à 600 000 suppressions!);

- une école niant le principe d'éducabilité en orientant des enfants dès l'entrée en... 6e!

- une école refusant de doter TOUS les élèves d'une culture commune;

- une école REFUSANT de donner à chaque enfant les moyens et droits de développer leur potentiel respectif;

- une école qui revient en arrière quand TOUS les pays d'Europe et du monde avancé (mais aussi bien des pays en développement) cessent de classer, de "moyenner" et d'organiser une compétition remportée toujours par les mêmes "héritiers dynastiques";

- une école reproduisant les inégalités, accentuant les écarts entre "bons" et "mauvais";

- une école d'évaluations sommatives bien plus que formatives;

- une école du doute, de l'incertitude, de l'angoisse, de la blouse grise et du garde-à-vous!

J'en passe et de bien pires!

Sans parler d'une université payante (TRES chère) et sélective (TRES sélective!).

La Ministre actuelle de l'Education Nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche est la cible récurrente de la droite et de l'extrême droite. Si ces attaques se limitaient à l'exercice démocratique du débat politique, personne ne trouverait à redire. Hélas le FN, certains magazines (Valeurs Actuelles entre autres), quelques chroniqueurs polémistes (Brighelli entre autres), certains humoristes vont bien au-delà, reprochant - souvent sous le masque d'un vocabulaire choisi - à Najat Vallaud-Belkacem, pèle-mêle ses actions, ses prises de parole quelles qu'elles soient, ses déplacements, sa communication, ses sourires, ses tenues vestimentaires et, cerise sur le gâteau infect cuisiné par les empoisonneurs habituels, ses origines!

Pour d'autres raisons, heureusement, la même subit les attaques d'une certaine gauche lui reprochant sa "proximité" avec la recherche pédagogique, ces "pédagogos assassins de l'école"!

Beaucoup aussi, mais rares sont les médias leur offrant autant de temps d'antenne qu'aux opposants, soutiennent les orientations prises depuis 2012 et portées par les ministres successifs.

Il serait TRES dommage, TRES dangereux même, de favoriser, par volonté ou par calcul politicien - certains à gauche semblant vouloir jouer 2022 en faisant l'impasse sur 2017 - l'arrivée de la droite au pouvoir.

Dangereux pour les enseignants mais SURTOUT pour les élèves et donc pour l'avenir de ce pays qui s'enfoncera alors dans les brumes d'une éducation " à la papa", distancée par TOUS les systèmes éducatifs se mettant en place partout au-delà de nos frontières et dont il serait suicidaire de ne pas s'inspirer lorsqu'ils réussissent bien mieux que nous ne l'avons jamais fait.

Dangereux car la droite, contrairement à tout ce qui a été entrepris depuis 2012, ne propose aucune alternative! Son programme n'est que la mise au pas des enseignants sous couvert d'"autonomie", autonomie illustrant la VOLONTE de se débarrasser de l'Education afin qu'à terme elle n'ait plus RIEN de "Nationale"!

Dangereux par l'abandon pur et simple:

- d'un accompagnement fort et de pédagogies adaptées pour amener tous les élèves à trouver du sens à ce qu’ils apprennent;

- du travail en équipe des enseignants;

- de  l’implication des parents;

- de la mise en lumière des efforts de TOUS les élèves;

-  d'une "autonomie accompagnée" des équipes pédagogiques appuyée sur une formation continue à co-construire et d'évaluations régulières et formatives.

Voilà pourquoi j'appelle chacune et chacun, quelle que soit sa "chapelle pédagogique" ou son appartenance syndicale (ainsi que sa non appartenance d'ailleurs) à bien choisir l'école qu'il souhaite en fonction, non pas de telle ou telle antipathie personnelle, mais du risque mortifère que NOUS ferions courir en oubliant les VALEURS qui ont toujours porté l'Ecole:

des valeurs républicaines, laïcs et, disons-le, des valeurs portées par la gauche que Najat Vallaud-Belkacem ne PEUT PAS être accusée d'avoir trahies!

Christophe Chartreux

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Comment l'extrême droite remporte la bataille du net...

24 Octobre 2016 , Rédigé par Fondation Jean Jaurès Publié dans #Politique, #FN

L’extrême droite progresse dans les urnes et dans les têtes. Serait-elle également en train de gagner la bataille sur Internet ? C'est ce que cherchent à comprendre Dominique Albertini et David Doucet, dans cette enquête passionnante - et glaçante - sur la "fachosphère". Retrouvez les auteurs en débat avec Sarah Proust.

De l’annulation du concert du rappeur Black M à Verdun à la défense acharnée de Donald Trump, il ne se passe plus une semaine sans que la "fachosphère" ne fasse, en France, parler d’elle. Depuis quelques années, ce mot s’est répandu dans les médias pour désigner une nébuleuse d’extrême droite omniprésente sur Internet. Mais jamais celle-ci n’avait fait l’objet d’une enquête approfondie. Qui la compose ? Quels sont son influence et ses moyens d’existence ? Comment ses militants voient-ils le monde et diffusent-ils leurs idées ?

(...)

La fachosphère. Comment l'extrême droite remporte la bataille du net, Flammarion, octobre 2016.

Présentation complète ci-dessous

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Plongée dans cette France inquiétante qui est la nôtre à la veille des élections présidentielles...

23 Octobre 2016 , Rédigé par Florent Marchet Publié dans #Musique, #Politique

Un album et un spectacle d’Arnaud Cathrine et Florent Marchet

Les deux « frères » se rencontrent en 2004. L’un – Florent Marchet – officie dans la chanson française mais il est également grand lecteur ; il rêve secrètement de défier les « formats » pop. Le second – Arnaud Cathrine – a plusieurs livres à son actif mais, ayant pratiqué la musique et le chant pendant son adolescence, il rêve de retrouver un clavier et l’usage de sa voix.

Le tandem est né : Arnaud Cathrine et Florent Marchet élaborent plusieurs lectures musicales ensemble en festivals puis Frère animal, un livre/album publié aux Éditions Verticales/Gallimard en 2008. Se joignent à eux Valérie Leulliot (leader du groupe Autour de Lucie) et Nicolas Martel (comédien, danseur et membre du groupe Las Ondas Marteles). Frère animal devient un spectacle et une tournée de trois ans.

Ce second volet reprend l’équipe initiale (à laquelle vient s'adjoindre François Morel pour l'album et le musicien Mathieu Gayout pour le live), de même que la forme du premier épisode : une fable ultra contemporaine entièrement en musique, parlé et chanté. C’est l’histoire de Thibaut, jeune homme défavorisé et à la dérive qui, à force de ressentiment et comme tant d’autres jeunes aujourd’hui, va s’engager dans un parti identitaire d’extrême droite… Frère animal (second tour) plonge dans cette France inquiétante qui est la nôtre à la veille des élections présidentielles.

Pour en savoir plus...

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"Putain, Marine Le Pen…"

23 Octobre 2016 , Rédigé par L'Obs Publié dans #Politique, #FN

EXTRAITS (14 mars 2011)

« Marine Le Pen est la zone érogène de la vie politique française», affirme le sondeur Jérôme Sainte-Marie. Comme les artistes vont plus loin en politologie que les politologues! Témoin Philippe Katerine et sa chanson sur Marine Le Pen, publiée en 2005.

Dans cette parabole, un homme marche dans la rue du côté de la Maison de la Radio, zone médiatique, zone stratégique, et aperçoit devant lui une femme aux grands cheveux blonds.

J'ai commencé à la suivre parce que j'sais pas,
j'avais envie d'baiser et puis,
tout d'un coup elle s'est retournée et là,
qu'est-ce que je vois?
Putain, Marine le Pen, oh nonMarine le Pen, non mais
Tu le crois pas
Tu le crois pas putain
Marine le Pen, oh nonMais Marine le Pen, non mais
Tu le crois pas
Tu le crois ça?»

(...)
Et puis là j'me retourne, puis j'la vois qui marche derrière moi, puis j'commence à flipper parce que j'me rends compte qu'elle me suit vraiment, dans les Jardins du Trocadéro, Place de Chaillot, tout ça, j'me rends compte qu'elle me suit vraiment, Métro Boissière, j'accélère, Métro Kléber et puis j'la vois elle est toujours derrière moi…Putain, Marine le Pen, oh nonMarine le Pen, non maisTu le crois pasTu le crois pas putain !»

Et voilà pourquoi on peut dire que l’UMP est la putain du FN.

Fabrice Pliskin

L'article complet à lire en cliquant ci-dessous

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