Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Vivement l'Ecole!

macron

Parler de “décivilisation” pour ne plus parler de retraites, par Cécile Alduy

25 Mai 2023 , Rédigé par Libération - Cécile Alduy Publié dans #Politique, #Macron, #Décivilisation

Insécurité : Macron veut se montrer « intraitable sur le fond » contre une  « décivilisation » de la société

Une fois de plus, le Président détourne l’agenda médiatique vers un objet sans fond et une polémique entre le RN qui se félicite qu’on adoube son idée d’ensauvagement et la gauche qui pourfend une référence d’extrême droite, analyse la sémiologue Cécile Alduy.

par Cécile Alduy, Sémiologue, professeure à l'université Stanford 

«Décivilisation» est une notion complexe, qui a une riche histoire en sciences sociales, en anthropologie et en ethnologie, mais a été aussi remaniée et politisée par Renaud Camus dans son ouvrage du même titre de 2011. On est donc typiquement dans un mot ambigu (typique du “en même temps”) dont on ne peut pas deviner le sens exact dans la bouche d’Emmanuel Macron. Sans doute à dessein : c’est un mot qui vaut essentiellement pour son effet choc, plutôt que sa vertu analytique. On l’a intentionnellement laissé fuiter pour provoquer une polémique qui va tourner toute seule puisqu’on ne sait pas de quoi parle le Président : du concept de Nobert Elias ? Des notions en ethnologie sur la destruction des civilisations pendant la colonisation ? Des violences éparses dans la société ?

Mais l’effet communicationnel est là : l’agenda médiatique est détourné vers un objet sans fond, et une polémique sans fin entre la droite et le Rassemblement national, qui se félicite qu’on adoube son idée d’ensauvagement, et la gauche qui pourfend une référence à l’extrême droite, et on ne parle plus retraites, des services publics, etc. Le mot provoque les violences verbales et l’impossibilité à sortir par le haut des désaccords qu’il prétend dénoncer.

Emmanuel Macron oblitère le rôle de l’Etat

Emmanuel Macron n’est pas sociologue, ni historien, et s’improvise interprète de phénomènes de société à partir de faits divers dramatiques, mais sans aucun lien entre eux, sans même qu’on y décèle un paradigme, une récurrence signifiante. Peut-être pourrait-il accroître, plutôt que de diminuer, les investissements dans la recherche en sciences humaines pour que des études sérieuses se penchent sur la question, avec un appareil de preuve scientifique adéquat ?

D’autre part Emmanuel Macron oblitère complètement le rôle de l’Etat – de ses lacunes dans la structuration du lien social et de la paix civile, et de ses excès dans la fabrication des violences physiques, économiques ou symboliques – dans le processus de “décivilisation”, si le mot est repris de Norbert Elias. Or la destruction des liens sociaux et les phénomènes de retour à des violences au sein d’un groupe sont décrits par les ethnologues et sociologues comme étroitement corrélés à la puissance ou au désengagement de l’Etat. Ce ne sont pas les individus qui se “décivilisent”, mais les structures sociales qui se fragilisent, notamment lorsque la loi de la jungle l’emporte dans le domaine économique.»

Cécile Alduy

Lire la suite

"Tous les matins à 5h il y a des hommes qui se font gazer, matraquer et chasser partout dans Paris" (Vidéo/A 18 minutes 12 secondes)

17 Mars 2019 , Rédigé par C Politique Publié dans #Politique, #Macron, #Refugies

"Tous les matins à 5h il y a des hommes qui se font gazer, matraquer et chasser partout dans Paris. Tous les matins il y a une chasse à l'homme qui est organisée par M. Macron" Marie-Laure du Collectif pour une Nation Refuge

Lire la suite

Jacques Weber... « Macron est un grand escroc, un mensonge permanent »...

25 Octobre 2018 , Rédigé par Regards.fr Publié dans #Macron

« Macron est un grand escroc, un mensonge permanent »

 

Sur l’importance de la soirée du 104 et de la mobilisation en faveur des migrants

« Il s’agit de sauver des vies humaines. »

« Fermer une porte n’a jamais été une solution dans quelque situation que ce soit. »

« Quand on nous dit qu’on en a besoin d’un point de vue économique, c’est tout aussi scandaleux de dire qu’il faut les refuser. »

« On est loin du compte quant à la réflexion nécessairement humaine qu’il faut porter sur la question. »

 

Sur les dangers auxquels est confrontée notre société

« Il faut que plus rien ne soit dicté par cette économie ravageuse qui ne sert que très peu de gens et en tuent des millions d’autres. »

« On est en train d’assister au grand naufrage de la démocratie. »

« L’ultralibéralisme triomphe : des milliardaires disent carrément “oui, nous avons gagné la guerre”. »

« Oui, les peuples se réveillent mais hélas, avec une urgence qui n’a pas le temps de réfléchir : le premier réflexe est donc de préservation. »

« Tout ce qui a été construit en Europe pendant la première moitié du XXè siècle et même pendant la seconde malgré les grandes crises économiques, est en train d’être complètement chamboulé. »

« Il faut rester coûte que coûte humain : on ne peut pas laisser dériver des bateaux avec des enfants qui sont en train de crever. »

 « La compétition est l’un des choses les plus connes qui aient été inventées dans le monde. »

 

Sur la notion de frontière

« Tout le monde nous casse les oreilles avec les grandes valeurs de la République : la fraternité, c’est quoi ? La fraternité n’a pas de frontières. »

« Oui, les flux migratoires vont augmenter, oui, il va y avoir des dépeuplements d’un côté dus à l’écologie, dus à l’économie, dus aux guerres effroyables qui perdurent donc il va falloir agir. »

« Vous pourrez mettre 150.000 policiers de plus, 50.000 km de barbelés de plus, à un moment, ça crève et ça explose. »

 

Sur l’engagement des artistes

« C’est la moindre des choses que les artistes s’engagent : ce sont des hommes et ce sont des citoyens, comme nous tous. »

« Laissons le cœur hurler. »

 

Sur Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise

« Je ne comprends pas la décision de Jean-Luc Mélenchon de ne pas s’associer au Manifeste. »

« Il y a pas mal d’endroits où la France insoumise me pose des questions. »

« Je suis très interloqué et je m’interroge sur les positions souvent prises par France insoumise : ça me pose problème. »

 

Sur les réponses à apporter aux questions sur les migrations

« Quand les gens disent qu’on ne peut pas accueillir toute la misère du monde, se sont-ils poser la question que l’on n’est pas toujours du côté du privilège… »

« La grande invention, c’est trier [les migrants] : mais de quels droits ? Qui est-on pour dire “je trie” ? On va trier des enfants ? »

 

Sur Emmanuel Macron et la politique du gouvernement actuel

« Macron est un grand escroc, un mensonge permanent, une dichotomie entre le discours et les actes. »

« Macron est ultralibéral au service de la grande droite et des grandes finances. »

« On dit au Français de se serrer la ceinture mais moi, si on m’augmente de 5 euros ma facture de gaz ou d’électricité, ça ne change pas ma vie : je vivrai toujours comme un privilégié et bourgeoisement. Donc moi, on ne me serre pas la ceinture ; par contre, il y a des infirmières qui continuent de faire 20 heures par jour. »

« Comment se serrent la ceinture Arnault, Pinault et toutes les grosses fortunes ? Quand est-ce que eux, dans leur vie privée et personnelle, font un effort qui leur coûte ? »

Lire la suite

Le macronisme, cette idéologie de l'individualisme béat et indigne qui ne dit pas son nom...

4 Mars 2018 , Rédigé par Huffington post Publié dans #Politique, #Macron

Prétendre ne véhiculer aucune idéologie et œuvrer au seul service de l'efficacité, voilà le mensonge qui participa à l'élection de Macron et qui contribue sans doute à sa chute dans les enquêtes d'opinion.

Le macronisme repose tout entier sur une mystification: il serait apolitique. Dans cette époque complexe et troublée, il faudrait abandonner toute idéologie, perçue comme une vieille querelle futile et absurde. Le choix politique ne serait plus un choix moral. Seuls l'efficacité, le pragmatisme et le bon sens auraient droit de cité.

Dire cela, c'est prétendre en creux qu'il n'est qu'une seule route possible, qu'en somme ceux qui gouvernent connaissent la vérité et qu'y opposer une pensée contraire relève par principe de l'erreur. Si la recherche de la vérité est louable, tout dirigeant qui prétendrait détenir la vérité et agir en son nom méconnaîtrait nos plus élémentaires principes démocratiques. Seuls les régimes totalitaires ne doutent jamais d'eux-mêmes et c'est pourquoi toute prétention à gouverner avec la vérité masque le début d'une dérive autoritaire. La démocratie est par essence et par vocation le régime du doute. De là vient sa faiblesse et sa grandeur.

(...)

Hadrien Bureau

Suite et fin à lire en cliquant ci-dessous

Lire la suite

"Souvent, je m’associe au ministre concerné, c’est essentiellement la santé, le handicap, l’éducation" - Brigitte Macron...

6 Février 2018 , Rédigé par Telerama Publié dans #Education, #Médias, #Macron, #Blanquer

"Souvent, je m’associe au ministre concerné, c’est essentiellement la santé, le handicap, l’éducation" - Brigitte Macron...

EXTRAIT

(...)

« Je voudrais qu’on parle de Brigitte Macron », enchaîne Apolline de Malherbe. Ça faisait longtemps. Depuis L’info du vrai, sur Canal+, où Yves Calvi demandait : « Brigitte, pourquoi on l’aime ? » « Brigitte Macron qui prend ses marques neuf mois après être arrivée elle aussi, au fond, en fonction… » Elle est co-présidente de la République ? Ça confirme ce que disait Colombe Pringle chez Calvi : « Brigitte a le job avec son mari, ils se le partagent. »

Apolline de Malherbe lance un extrait de l’interview exclusive accordée à BFMTV par Brigitte Macron lors du voyage du co-chef de l’Etat en Afrique. « Quand je suis interpellée sur des sujets, j’en discute avec mon mari et on voit comment faire au mieux. » C’est rassurant de savoir que le co-président est associé à ses décisions. « Souvent, je m’associe au ministre concerné, c’est essentiellement la santé, le handicap, l’éducation… »

« Elle a trouvé son rôle, un rôle très maternel, ça ne chamboule pas les relations hommes-femmes, juge Apolline de Malherbe. Finalement, c’est un couple assez moderne mais Brigitte Macron a une vision assez classique de l’épouse. » Assez moderne ou assez classique ? Il faudrait savoir. « Oui mais c'est compliqué pour elle, compatit Laurent Neumann. Elle ne doit pas gêner son mari ou les ministres. Son modèle c'est Michelle Obama, qui traitait des mêmes sujets, le care, l’humanitaire. Donc au fond c'est assez logique… » La logique du cantonnement des femmes à certains sujets est respectée. « Et ce qu'elle fait jusque-là, elle le fait plutôt bien. » Elle fait une excellente dame patronnesse avec ses œuvres de charité.

« Après une absence singulière de femme dans le quinquennat précédent, rappelle Eric Brunet, Brigitte Macron me fait penser à Carla Bruni. Ce sont deux femmes d’un classicisme absolu… Je ne sais pas si elle se connaissent bien… » Elles se connaissent depuis peu, l’informe Apolline de Malherbe, « elles se sont beaucoup appréciées et d’ailleurs Brigitte Macron aurait dit aux Sarkozy qu’elle avait voté Sarkozy… Femme de droite, donc ». « Tout cela est très classique », réagit Eric Brunet. Très classique de droite. Et aussi très moderne.

« Elle ne se revendique pas première dame, elle se revendique prof », reprend Apolline de Malherbe pour présenter un nouvel extrait de l’interview dans lequel Brigitte Macron déclare : « Je reste prof, fondamentalement. » « Elle dit quelque chose qui relève de l'évidence, estime Laurent Neumann. Quand on est prof un jour, on le reste toujours. » Voyez François Lenglet. « On sait qu’elle loue tous les jours l'action de Jean-Michel Blanquer et qu’au fond il mène au ministère de l’Education quelque chose qui ressemble à la vision qu’elle-même a de l’enseignement, de l’éducation, de la transmission. Donc tout ça est assez simple. » Et assez classique – et moderne, bien sûr.

« Elle est touchante quand elle dit qu’elle reste prof », s’attendrit Eric Brunet, interrompu par Apolline de Malherbe : « Mais elle est très populaire ! » A la télé, c’est certain. « Y a une vérité à laquelle personne ne pourra jamais toucher, c’est qu’elle a été une prof aimée, je dirais même adorée, assène Eric Brunet. Alors, ça fait un peu Corée du Nord de dire ça… » Mais non, pas du tout. C’est bizarre, ces scrupules, Yves Calvi a les mêmes : « Faut qu’on arrête le panégyrique », disait-il. Eric Brunet doit toutefois l’admettre, « ça a été une professeur aimée et adorée de ses élèves partout où elle est passée, d’Amiens jusqu’à Paris ». Et jusqu’au ministère de l’Education : Jean-Michel Blanquer a déclaré au JDD que Brigitte Macron était sa « prof idéale », en plus d’être celle d’Eric Brunet et d’Yves Calvi.

(...)

Samuel Gontier

L'article complet est à lire en cliquant ci-dessous

                                  ________________________________

Note: le surlignage couleur est effectué par le webmaster

Et maintenant, cela s'impose, la minute Closer.

Je vous  la recommande...

CC

Lire la suite

La France de Macron?... Vers une startup mondialisée...

23 Janvier 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Education, #Politique, #Macron, #Startup

"Bienvenue dans le nouveau monde - Comment j'ai survécu à la coolitude des startups"(Premier Parallèle)

Dans son livre, Mathilde Ramadier démonte de manière méthodique, argumentée et surtout vécue, le "monde neuf" des startup, monde que l'on nous vend depuis des années comme symbole idéal d'une forme de travail quasi paradisiaque, incontournable et quasiment obligatoire si l'on ne veut pas passer pour un passeiste ringard.

A ce titre, le macronisme n'est-il pas à lui seul une start up?...

Lorsqu'on on étudie de près la manière utilisée pour fabriquer - pas "construire" - le mouvement "EnMarche!" et ses "helpers", puis la politique menée, la manière de diriger un Conseil des ministres, celle de traiter les interlocuteurs lors d'une discussion, il est tout à fait pertinent de considérer l'Elysée comme le siège d'une startup dont le Président serait le "manager".

En poussant l'analyse plus avant, ne peut-on pas affirmer que la France de Macron pourrait, à terme, devenir une startup?

Avec tous les dangers que Mathilde Ramadier décrit très bien dans son livre et dans ses interviews:

anglicismes à tout-va, contrôle permanent (C'est d'actualité), évaluations à tous les étages (Cela commence par l'Ecole), culte de la flexibilité...

Question subsidiaire mais non des moindres:

quel serait le rôle l'éducation dans cette France macronienne startupisée?

Christophe Chartreux

Lire la suite

Bienvenue au pays des Droits de l'Homme...

10 Janvier 2018 , Rédigé par L'Obs Publié dans #Migrants, #Refugies, #Macron

Bienvenue au pays des Droits de l'Homme...

Sans commentaires...

CC

Lire la suite

Macron tient toutes ses promesses de campagne?... Que nenni... (Video)

9 Janvier 2018 , Rédigé par France 2 Publié dans #Politique, #Macron

Lire la suite

Immigration - "Aucun gouvernement depuis la Seconde Guerre mondiale n'avait osé aller jusque-là" - Europe 1/Vidéo

27 Décembre 2017 , Rédigé par Europe 1 Publié dans #Politique, #Sociologie, #Macron, #Immigration

Lire la suite

Souvenir... Macron écrit aux enseignants et oublie beaucoup de choses...(Qui avait lu cette lettre au fait?)

26 Décembre 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Education, #Politique, #Macron

Résultat de recherche d'images pour "oubli"

«Vous n'êtes plus suffisamment reconnus comme les artisans de la France de demain que vous êtes.»

nous dit M Macron dans une lettre à l'adresse des 850 000 enseignants

«Je veux vous dire toute la confiance que je place en vous»;

«Votre travail doit faire l'objet d'une plus grande reconnaissance de la nation».

Emmanuel Macron ne cite QUE les propositions s'inspirant plus ou moins du programme de gauche:

- trois jours de formation continue (avec ça on va loin);

- augmentation de salaire (bien moindre que celle promise par d'autres candidats);

- diviser par deux les effectifs en CP et CE1 en éducation prioritaire (sans dire comment il compte financer la création de milliers de salles équipées supplémentaires, sauf à demander aux communes de payer, celles-ci étant propriétaires des murs des écoles primaires).

Il oublie évidemment TOUT ce que la majorité écrasante des enseignants refuse:

l'autonomie de recrutement laissée à certains chefs d'établissement.

C Chartreux

Lire la suite
1 2 3 4 5 6 > >>