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Vivement l'Ecole!

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Les évaluations du CP servent-elles vraiment à quelque chose?...

16 Septembre 2019 , Rédigé par RTL Publié dans #Education, #EvalCP

Les évaluations du CP servent-elles vraiment à quelque chose?...

Pour la deuxième année consécutive, les élèves de CP vont plancher sur les tests d'évaluation nationale. Ces derniers restent très contestés, notamment par les enseignants.

Deux semaines après la rentrée, les élèves du CP vont plancher dès ce lundi 16 septembre sur les tests d'évaluation nationale pour la deuxième année consécutive afin de savoir quels sont leurs acquis en français et en mathématiques. 

Ces évaluations sont toujours controversées, même si les syndicats ont obtenu quelques modifications. "Il y a eu des améliorations, pour autant ces évaluations perdurent. Les enseignants ont démontré qu'elles ne profitaient pas à leurs élèves et qu'elles ne profitent pas aux apprentissages. Quand on fait cela, on s'éloigne des besoins réels de l'élève", déclare Francette Popineau secrétaire générale du Snuipp FSP, qui représente les enseignants du primaire. 

Alors à quoi servent vraiment ces évaluations ? À tirer des enseignements et à influencer la politique du ministère de l'Éducation, d'après ce dernier. Ainsi, à la rentrée de septembre 2018, en CP, 23% des élèves avaient des difficultés avec la connaissance des lettres et des sons et l'utilisation des nombres. En janvier, un peu moins de 10% des enfants n'étaient pas du tout rentrés dans la lecture et n'arrivaient pas à résoudre des problèmes mathématiques. Enfin, à l'entrée en CP, les élèves en zone prioritaire avaient davantage de difficultés que les autres. En janvier, l'écart s'est réduit.

Remettre en cause le travail des enseignants

Les premières évaluations nationales ont permis un état des lieux sans qu'elles soient déroulées dans les mêmes conditions partout. Et quant à savoir si elle servent à faire progresser les élèves, il faudra attendre des éléments de comparaison. 

Les évaluations nationales sont en tout cas présentées par le ministère comme un outil pédagogique au bénéfice des élèves : les mêmes repères pour tout le monde, un diagnostic commun, détecter au plus tôt ceux qui vont rencontrer des difficultés... Mais les enseignants font savoir qu'ils n'ont jamais eu besoin d'évaluation nationale pour jauger les difficultés des élèves et adapter leur méthode. Chacun le fait dans sa classe, à son rythme. Alors ils se demandent au final si tout cela va servir à mesurer leur propre efficacité à faire progresser les élèves, et remettent donc en cause leur travail. 

Marie Guerrier

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Evaluations au CP... Que sont-elles devenues? Quels résultats?

21 Mai 2018 , Rédigé par Liberation Publié dans #Education, #EvalCP

D'autres oeuvres de Pawel Kuczynski en lien de bas de page

D'autres oeuvres de Pawel Kuczynski en lien de bas de page

25 septembre 2017... Que sont devenues ces évaluations?

EXTRAITS

Trop longs, mal adaptés, potentiellement sources de confusion ou de stress… Les exercices mis en place par le nouveau ministre de l’Education nationale afin d’évaluer le niveau des élèves entrant en primaire sont critiqués, davantage sur la forme que sur le principe, par les syndicats d’enseignants.

(...)

«Outil invalide»

Beaucoup d’enseignants interrogés par Libération expriment des critiques, d’abord sur la forme. «Les consignes de passation ne sont pas simples pour tous… Parfois les élèves confondent les exercices», déplore Anaïs, qui n’est pourtant pas opposée au principe : «Ça nous donne une base.» Il arrive aussi que l’on passe d’une consigne où il faut barrer les réponses à une autre où il est demandé de les entourer. Pas simple, quand on a tout juste deux semaines d’école élémentaire derrière soi. Selon Francette Popineau, la secrétaire générale du Syndicat national des instituteurs et professeurs des écoles (Snuipp-FSU), premier syndicat du primaire, «c’est assez peu adapté à un enfant de 6 ans. C’est présenté sur une grande page avec quatre exercices. Or, à cet âge, on a des problèmes de repérage et on a normalement deux exercices maximum par page. L’usage du crayon de papier n’est pas très adapté non plus».

Marion, elle, enseigne dans une école de la rive droite de Paris : «J’ai commencé à faire passer les évaluations en mathématiques, et c’est très compliqué pour eux de se repérer sur le fichier !» Même remarque du secrétaire général du Syndicat des enseignants (SE-Unsa), Stéphane Crochet : «Les exercices ne sont pas très solides, les dessins sont source d’erreur et d’interprétation… Les élèves ont plusieurs raisons de se tromper.» Sur la forme, donc, le scepticisme règne. Sur le fond aussi : le choix des compétences évaluées interroge Francette Popineau. «Il y a un problème sur la compréhension de l’écrit. Les exercices ne comprennent qu’un seul item : la compréhension de ce qu’on lit. Or c’est là qu’il y a le plus de difficultés», par rapport au «simple» déchiffrage. Dans une tribune publiée sur le site le Café pédagogique, le président du département de psychologie de l’université de Genève, Edouard Gentaz, et la directrice de recherche au CNRS Liliane Sprenger-Charolles partagent cette interrogation sur «la pertinence du contenu des épreuves». Et relèvent un problème méthodologique de ces évaluations, qu’ils qualifient d’«outil invalide» : sans «repère statistique» pour comparer les résultats de leurs élèves à la façon dont se comportent «"normalement" les enfants de ce niveau scolaire en France», difficile pour les enseignants, notamment les plus jeunes, de «repérer les capacités déficitaires qui doivent être travaillées en priorité». En d’autres termes, évaluer, d’accord, mais par rapport à quoi ? Selon l’historien de l’éducation Claude Lelièvre, les évaluations au début du CE1 et de la 6e, lancées par Lionel Jospin à la fin des années 80, permettaient effectivement aux enseignants d’estimer comment s’en sortaient leurs élèves «par rapport à la moyenne». Trente ans plus tard, les évaluations au CP n’incluent pas de tel outil.

(...)

«Peser sur la maternelle»

«Ces évaluations peuvent être prises comme une évaluation cachée de la maternelle, relève Claude Lelièvre. Avec tout le passé et le passif [de Blanquer, ancien directeur général de l’enseignement scolaire sous Xavier Darcos], il y a de quoi s’interroger. Sous prétexte d’évaluation et de diagnostic, on vise en réalité une sorte de bilan pour peser de façon indirecte et technocratique sur l’école maternelle.» Un soupçon partagé par l’Association française des enseignants de français (Afef), qui y voit une façon de renvoyer «les enseignants de maternelle à la responsabilité des difficultés des élèves : ils n’avaient qu’à appliquer la bonne méthode». «L’attaque est perfide face au programme [de maternelle] : en cibler et mettre en exergue quelques points dénie la validité d’ensemble d’un programme récent, appliqué depuis la rentrée 2015», écrivent ses dirigeantes dans une tribune.

Le ministère assure qu’aucune remontée nationale n’aura lieu. Il ne pourrait donc pas se servir des résultats pour remettre en cause les programmes de 2015. Mais les syndicats enseignants partagent une crainte : que la grande section de maternelle devienne l’antichambre du CP, où l’on ferait bachoter les élèves sur les points évalués à leur entrée à l’école élémentaire.

(1) Les prénoms des enseignantes que nous avons interrogées ont été modifiés.

Kim Hullot-Guiot

Article complet à lire ci-dessous

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Évaluations CP : soyons dans la co-construction...

21 Septembre 2017 , Rédigé par Se-Unsa Publié dans #Education, #EvalCP

Évaluations CP : soyons dans la co-construction...
Le ministre a concocté en catimini pendant les vacances des évaluations CP pour cette rentrée scolaire. Il a annoncé qu’il était pour une co-construction. Le SE-Unsa le prend au mot et vous propose un questionnaire rapide afin de recueillir vos avis d’experts.
 
Le questionnaire que nous vous proposons est établi en deux parties :
  • Une première, rapide, qui questionne les évaluations dans leur ensemble et vous permet de donner un avis global.
  • Une deuxième qui vous permettra de choisir plus précisément certains exercices que vous désirez commenter.

Lorsque nous aurons fait la synthèse de vos avis, nous pourrons nous adresser au ministre et lui montrer ce qu’en pensent les enseignants qui sont dans les classes avec les élèves.
Le SE-Unsa s’assurera que l’avis des experts que vous êtes soit pris en compte pour les années à venir.

Pour remplir le questionnaire, c'est ci-dessous
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Quand le Ministère de l'Education Nationale s'aperçoit que les évaluations CP peuvent poser problèmes...

20 Septembre 2017 , Rédigé par Se-Unsa Publié dans #Education, #EvalCP

Quand le Ministère de l'Education Nationale s'aperçoit que les évaluations CP peuvent poser problèmes...

DERNIERE MINUTE (20/09) :

La DGESCO vient d'envoyer aux écoles un courrier concernant ces évaluations (voir pièce jointe). Ce courrier conforte le positionnement du SE-Unsa :

• possibilité de ne passer que certains exercices

• consignes et temps de passation peuvent être adaptés

POUR LE SE-UNSA, LES ENSEIGNANTS SONT DES PROFESSIONNELS QUI DOIVENT S'AUTORISER À JUGER DE LA PERTINENCE DU PROTOCOLE !
 
COURRIER_DGESCO   
(364.4 ko)
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Évaluations CP : faisons confiance aux enseignants...

19 Septembre 2017 , Rédigé par SE-Unsa Publié dans #Education, #EvalCP

Évaluations CP : faisons confiance aux enseignants...
Pour le SE-Unsa, les enseignants doivent s’autoriser à faire leur propre choix pédagogique dans l’utilisation de ces évaluations. Il ne doit y avoir aucune pression exercée envers les équipes dans la mise en œuvre de ce dispositif. En effet, aucun texte règlementaire n’impose ce protocole d’évaluations.
 
Comment faire son propre choix ?
 
Juger la pertinence des exercices proposés
Le choix des exercices  ou encore les conditions de passation relèvent de la responsabilité pédagogique des enseignants : vous pouvez sélectionner les exercices qui vous paraissent pertinents et utiliser ainsi tout ou partie du dispositif.
 
Prendre son temps
Le timing prévu pour chaque exercice est sous-estimé. Ne pas hésiter à donner du temps, à reformuler, à donner des exemples, à passer par de la manipulation.
 
Ne pas stresser soi-même pour ne pas stresser les élèves
On a tout le mois de septembre pour faire passer ces évaluations. La présentation de cette évaluation aux élèves doit être dédramatisée au maximum, ne pas hésiter à leur dire qu’ils vont la tester, qu’il y a des choses faciles et d’autres difficiles, qu’on leur demande juste de faire de leur mieux, et que s’ils ne savent pas ou se trompent, c’est normal.

Se faire aider
La quasi totalité de la passation est prévue en collectif mais elle sera difficilement gérable seul en classe entière. Toute aide sera la bienvenue (enseignant de Rased ou PDMQDC “survivant”, remplaçant,...).
 
Faire remonter son avis
Les enseignants de CP sont les mieux placés pour déterminer comment une évaluation de début d’année peut leur être utile pédagogiquement. C’est pourquoi nous proposerons à ceux qui le souhaitent, enseignants de CP mais aussi d’autres niveaux, de nous faire remonter leur avis sur ces évaluations tant sur la forme que sur le fond via un questionnaire en ligne à venir.
 
D’où sortent ces évaluations ? 

Elles ont été faites par la DGESCO en urgence pendant l’été pour répondre à la commande ministérielle… le résultat est bâclé, et n’est pas validé sur le plan scientifique. On est loin de la qualité des anciennes évaluations, même si celles-ci interrogeaient déjà sur leurs objectifs.
Le ministère avoue lui-même qu’il s’agit d’une expérimentation “généralisée”, d’une version bêta en quelque sorte, et qu’il compte sur les retours des enseignants pour améliorer le protocole.
 
À quoi servent-elles ?

Officiellement ces évaluations doivent permettre à chaque enseignant de classe de CP d’avoir une connaissance précise des acquis des élèves. Elles ont vocation à compléter la synthèse établie en fin de GS.
On peut être surpris néanmoins que les objectifs indiqués pour chaque exercice ne le soient pas sous forme de compétences testées ni en accord avec les attendus de fin de cycle 1.
 
Par contre il est certain que les élèves habitués aux exercices sur fiches papier/crayon en grande section seront plus à l’aise. Il est pourtant clairement précisé dans les programmes de maternelle : “Dans tous les cas, les situations inscrites dans un vécu commun sont préférables aux exercices formels proposés sous forme de fiches.
 
Que dire aux parents ?

Il est essentiel de bien présenter aux parents cette évaluation pour ce qu’elle est, c’est-à-dire expérimentale et imparfaite. Elle n’apportera pas ou très peu d’éléments pertinents sur ce que leur enfant sait, elle sera bien sûr complétée par les observations de l’enseignant et ses propres évaluations au fil de la première période. Il nous semble préférable de ne surtout pas transmettre aux parents les résultats de ces évaluations sans les accompagner d’autres éléments plus parlants et pertinents concernant les compétences de leur enfant.
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Evaluations en CP: "Les résultats sont faussés, les exercices sont déjà disponibles sur internet"...

18 Septembre 2017 , Rédigé par BFMTV Publié dans #Education, #EvalCP

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Évaluations CP : là où ça coince...

18 Septembre 2017 , Rédigé par Snuipp Publié dans #Education, #EvalCP

Évaluations CP : là où ça coince...

Alors que les élèves de CP vont plancher, le SNUipp-FSU revient sur ce qui fait problème aussi bien sur la forme que sur le fond de ces évaluations. Il rappelle que les enseignants sont des professionnels et doivent donc rester maîtres du calendrier de passation, comme de l'analyse des résultats et pouvoir adapter ces évaluations à la réalité de la classe et de l’école . Il les invite à garder ces résultats au sein de l'école et à faire remonter aux IEN leurs besoins de remédiation issus de cette analyse (Rased, Plus de maîtres, formation...)

Dès leur rentrée au CP, les élèves vont donc plancher sur leurs premières évaluations nationales papier. Ils arrivent de la maternelle qui a banni toute primarisation de la grande section et c’est bien là le premier écueil. Elles sont denses et requièrent une méthodologie qui n’apparaît chez les élèves qu’après une longue ritualisation. L’obstacle de leur présentation ne permettra pas forcément de vérifier la maîtrise des compétences visées. Les évaluations risquent d’aboutir à un jugement hâtif sur les élèves.

Décryptage

D’une façon générale, l’absence de présentation de ces évaluations et de leurs objectifs n’aide pas les enseignantes et les enseignants à se les approprier. Comment dès lors en expliciter les attendus aux élèves et à leurs familles ? Des passations organisées très tôt dans l'année risquent fort également de pénaliser les élèves les plus éloignés de la culture scolaire. On peut aussi craindre que les différences en termes de développement ou d'âge réel se traduisent de façon abusive en un classement en « bons élèves » ou en « élèves en difficulté ». Enfin, la question des effectifs dans la classe n’est pas indifférente. Comment faire passer ces évaluations dans de bonnes conditions à 26 ou 27 enfants ?

Dans le détail
  • Des problèmes de repérage spatial sur la page : la présentation dense entraîne un détournement des compétences évaluées. L'élève doit en même temps se repérer sur la feuille, la ligne et sur la compréhension du codage utilisé ce qui représente une compétence de haut niveau. 
  • Trop de place au papier crayon au détriment des activités de manipulations. Une présentation qui n'est pas conforme aux pratiques préconisées en maternelle depuis 2015.
  • Un temps de passation à la fois trop long et trop réduit. En ce début d'année, les élèves de CP auront des difficultés à rester concentrés 20 minutes et ne pourront réaliser l'ensemble des tâches préconisées durant ce temps. De même, chaque item requiert des temps courts totalement inadaptés aux rythmes des élèves en début de CP.
  • La compréhension des consignes : pour beaucoup, cette évaluation relèvera d'une situation inédite, le repérage et l'organisation de la tâche seront alors coûteux. Ce biais important pour la réussite de la tâche sera difficile à isoler et à corriger.
  • Un seul exercice pour vérifier l'acquisition d'une compétence : pas de croisement entre les items pour vérifier par plusieurs entrées l’acquisition de la compétence.
  • La valeur des items est la même quelle que soit la difficulté de l'exercice
  • Une sur représentation de la grapho-phonologie. Le risque est réel d’à nouveau faire de la maternelle une antichambre du CP, avec des exercices renforcés dans ces domaines reléguant ainsi au second plan les expérimentations, manipulations et travaux sur le sens indispensables
  • La compréhension de l'écrit à la trappe. Aucun recueil des compétences des élèves pour identifier les personnages, le schéma narratif (élément déclencheur, suite d'actions, modification de l'état du personnage principal entre le début et la fin du récit, etc.) n'est proposé. Absence de la compréhension de l'implicite.
  • Une absence de référence à des écrits fonctionnels. La fréquentation et la connaissance de divers types d'écrits n'est pas prise en compte, l'acculturation à la littérature, pas davantage.
  • Pas de production d'écrit sous forme de dictée à l'adulte. La production d'écrits est réduite à une situation d'encodage basique, coupée d'un projet d'écriture qui lui donnerait du sens et d'un lien avec une œuvre de littérature connue (contexte motivant : imaginer la suite, construire une fin alternative). Aucune situation d’interaction langagière individualisée ou en petits groupes alors que ce type d’exercice témoignerait des apprentissages langagiers réels et des compétences acquises en maternelle.
  • En mathématiques, les compétences évaluées dans la construction du nombre sont plus conformes aux attendus de fin de cycle1, mais les exercices sont déconnectés d’activités de manipulation. La mise en forme des items reste par ailleurs complexe et peut à elle seule entraîner des non-réussites.
  • Un codage qui ne valorise pas les réussites. Lors de la correction, le codage requis 1, 9, ou 0 ne permet pas de repérer l'amplitude des réussites et de relever les réussites partielles. Le codage 9 conduira à un traitement indifférencié du groupe d'élèves n'ayant fourni aucune réponse exacte, de ceux ayant 75 % de réussite.
En conclusion

Ces évaluations sont d'évidence en rupture avec les prescriptions des programmes de maternelle : pas de lien avec le carnet de suivi qui va dans le sens d’une observation attentive, continue et qui met l’accent sur les progrès réalisés par l'élève. Une observation qui permet aux équipes d’identifier en temps réel les obstacles à l’apprentissage et d’intervenir rapidement pour aider les élèves à les lever. Ici, pas de phase de manipulation proposée alors qu’elle est privilégiée en maternelle, une évaluation sur fiches alors que les programmes de 2015 invitent à s’en affranchir. Pas de possibilité non plus d’adapter ces évaluations au vécu scolaire des élèves et donc d’y introduire des textes que les enfants sont à même de comprendre à l’issue de la maternelle.

En savoir plus en cliquant ci-dessous

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Londres met fin à son test en CP...

18 Septembre 2017 , Rédigé par La Croix Publié dans #Education, #EvalCP

Londres met fin à son test en CP...

En raison de son effet négatif sur la confiance et le moral des jeunes enfants, il sera remplacé par un contrôle continu.

L’an passé, 1 929 inspecteurs ont sillonné l’Angleterre pour évaluer les écoles du pays. Ils ne notent pas les professeurs, mais leurs établissements, qui reçoivent après leur visite une appréciation : « inadéquate », « à améliorer », « bonne » ou « excellente ». Plus mauvaise est l’appréciation, plus souvent l’établissement sera inspecté : d’une fois tous les 18 mois pour une école « inadéquate » à une fois tous les trois ans pour une école « bonne

Les écoles sont prévenues de deux jours à quinze minutes avant l’arrivée de l’inspecteur. Sans amélioration notable, un établissement « inadéquat » sera repris en main de force par un groupe spécialisé dans la gestion scolaire. L’évaluation prend principalement en compte l’efficacité de la direction et de la gestion des élèves, la qualité de l’enseignement produit, le développement personnel des élèves, leur comportement et leur bien-être, ainsi que leurs résultats.

Un effet négatif sur la confiance et le moral

Sur ce dernier point, l’évaluation du niveau des élèves faisait depuis les années 1990 l’objet de tests dans les classes équivalentes au CP et au CM2, dans trois matières : anglais, mathématiques et sciences. Le test de CP n’aura plus lieu, a annoncé le gouvernement cet été. L’évaluation se fera à la place par le contrôle continu, toute l’année. Plus de vingt ans d’expérience ont mis en évidence l’effet négatif de ces tests sur la confiance et le moral d’enfants de 5 à 7 ans.

Le test de CM2 est aussi très critiqué. En raison de son importance pour la réputation des écoles, celles-ci concentrent en effet l’année scolaire qui précède au bachotage, et écartent bien souvent du programme les matières non concernées par l’examen. Un appauvrissement critiqué tant par les parents que par les professeurs.

Tristan de Bourbon, à Londres
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