education
Entrées à l'Université : De Gaulle et Macron, bis repetita?... Par Claude Lelièvre...
Les mesures gouvernementales envisagées seront dévoilées à tous ce lundi, mais sont passablement embrouillées selon la journaliste Christel Brigaudeau : «la copie que livre la ministre de l'Enseignement supérieur contourne l'obstacle en autorisant de manière ambigüe à la fois les facultés à sélectionner ... et les jeunes à en forcer la porte » ( in « Le Parisien » de dimanche).
Et cette même journaliste spécialisée dans le domaine de l'éducation au « Parisien » n'hésite pas à rappeler à ce sujet la consigne principale donnée il y tout juste cinquante ans par le Président de la République Charles de Gaulle à son ministre nouvellement nommé Alain Peyrefitte : « Faire passer l'orientation et la sélection ». Vieille (et brûlante) histoire à connaître effectivement. Pour s'y retrouver et comparer.
Le Conseil des ministres du 24 avril 1968 traite des mesures envisagées pour « contrôler et normaliser la croissance des effectifs des étudiants : pas de sélection malthusienne, mais orientation, grâce à la diversification des voies ». « L’inscription automatique interviendra, dans la voie choisie, pour la moitié environ ou les deux tiers des bacheliers, soit : ceux qui ont obtenu une mention ; plus ceux qui ont obtenu 12 sur 20 dans les disciplines fondamentales de la voie choisie. Pour les autres, le droit à l’inscription ne sera pas automatique. Le bachelier pourra se porter simultanément candidat à plusieurs établissements. Les candidatures seront examinées, sur présentation du dossier scolaire, par des jurys d’établissement, lesquels pourront accepter ou refuser l’admission. Le gouvernement prendra des dispositions pour que l’ensemble des enseignements supérieurs diversifiés permette d’absorber la totalité des bacheliers désireux de poursuivre leurs études ».
Son examen est inscrit au programme de l’Assemblée nationale pour les 14,15 et 16 mai. Mais les événements de Mai 68 (et ce projet n’a pas été pour rien dans la mobilisation étudiante et lycéenne) empêcheront l’ouverture des débats et leur conclusion.
La loi d’orientation promulguée le 12 novembre 1968 afin de refonder les universités après la tempête de Mai 68 ne reprend pas le projet, le Général de Gaulle ayant accepté une nette modification dans la façon de penser l’orientation sélective à l’Université. Et il soutient son ministre Edgar Faure face à certains membres de sa majorité gaulliste qui, en juillet 1968, voulaient reposer le principe d’une sélection administrative rigoureuse.
Lorsque Charles de Gaulle est devenu Président de la République en 1958, les circonstances appelaient à un effort particulier dans le domaine scolaire. Le traité de Rome, signé en 1957, venait d’instituer l’Europe communautaire. Le volontarisme gaullien prend cette situation comme un défi à relever. Selon le Général : « Puisque en notre temps la France doit se transformer pour survivre […] , il s’agit que l’enseignement qui soit donné aux jeunes, tout en développant comme naguère leur raison et leur réflexion, réponde aux conditions de l’époque qui sont utilitaires et techniques »
L'étudiant que j'étais dans la deuxième moitié des années 1960 a pris la volonté du président de la République Charles de Gaulle de promouvoir une '' orientation autoritaire'' pour une ''sélection malthusienne'' (globale). Mais il faut tenir compte que je cultivais des disciplines peu porteuses dans ce cadre (les lettres, l'histoire, la philosophie). Il n'en reste pas moins que l'historien des politiques scolaires que je suis devenu doit faire amende honorable à certains égards sur ce point précis.
Charles de Gaulle a mis en œuvre en effet une politique prioritaire en matière d’enseignement : le développement volontariste des enseignements supérieurs. Les éléments budgétaires rassemblés par l’économiste Jean-Claude Eicher ne permettent pas le doute. Durant la ''période gaullienne'', c'est-à-dire de la fin des années 50 à la fin des années 60, le nombre d’étudiants est multiplié par 2,5. Le budget du supérieur, en francs constants, fait plus que suivre puisqu’il a augmenté régulièrement et a été multiplié par 4. En francs constants, si l’on prend pour repère l’indice 100 en 1957, la dépense par étudiant croît jusqu’à l’indice 234 en 1969, pour retomber ensuite à 189 en 1973 (sous Georges Pompidou ) puis à 158 en 1978 (sous Valéry Giscard d’Estaing). A comparer avec Emmanuel Macron ?
Rétrospectivement, le général de Gaulle attribue en dernière analyse son échec final dans le domaine de l'orientation et de la sélection au refus massif du corps enseignant : «Ayant moi-même élargi l’enseignement public, je tiens à y faire s’instaurer, depuis le bas jusqu’en haut, l’orientation et la sélection. Mais le fait est qu’à cet égard mes invites, voire mes prescriptions, trouveront chez les intéressés une résistance sourde et passive […]. Diriger d’office des élèves dans tel ou tel sens, fermer proprio motu des portes à certains d’entre eux, engager délibérément une part de l’avenir des uns et des autres, c’est là quelque chose de discordant par rapport à leur état d’esprit et à leurs habitudes […]. Il me sera une fois de plus démontré qu’aucune institution ne peut être vraiment réformée si ses membres n’y consentent pas, à moins de faire table rase par la dictature ou la révolution » ( « Mémoires d'espoir », Plon, 1972, page 267)
Claude Lelièvre
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Entrées à l'Université : De Gaulle et Macron, bis repetita ?
Les mesures gouvernementales envisagée seront dévoilées à tous ce lundi, mais sont passablement embrouillées selon la journaliste Christel Brigaudeau : "la copie que livre la ministre de ...
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"Histoire dessinée de la France" : "Arrêtons de réciter le roman national comme un catéchisme"...
EXTRAIT
La Revue dessinée et les éditions La Découverte se lancent dans un défi fou: raconter une Histoire de France en 20 BD, réalisés par 20 tandems de dessinateurs et d’historiens.
Ces quelques mots, en exergue du premier tome de la série «Histoire dessinée de la France», inauguré en ce mois d’octobre, résume parfaitement le projet lancé par La Revue dessinée et les éditions La Découverte: proposer un regard nouveau, «à jour des connaissances et des débats historiographiques actuels, à rebours des légendes nationales comme des images d’Epinal» sur l’Histoire de France.
Les deux maisons sont réputées : la première pour ses reportages et enquêtes réalisés en bande dessinée, la seconde pour les essais qu’elle publie en sciences sociales et en histoire. Mais elles se sont lancé là un défi de taille. Parcourir notre histoire nationale en 20 albums de BD, réalisés par 20 tandems de dessinateurs et d’historiens, sur le même modèle que les reportages et enquête de la Revue dessinée, qui sont chaque fois confiés à un tandem dessinateur-journaliste. Chaque duo d’auteurs s’attaquera, ici, à une période historique précise.
(...)
Renaud Février
Suite et fin à lire en cliquant ci-dessous
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"Histoire dessinée de la France" : "Arrêtons de réciter le roman national comme un catéchisme"
En ces temps troublés, l'histoire de notre pays fait l'objet de fantasmes passéistes et de récupérations politiques. Très loin de ces tentative de réhabilitation du 'roman national', 'l'Histo...
Défendre l'Egalité est bien plus courageux que combattre l' "égalitarisme"...
Jean-Michel Blanquer, Catherine Kintzler. L’éducation à armes égales
(...)
Jean-Michel Blanquer
"C’est l’une des choses que je combats de manière frontale : l’édulcoration de l’éducation au nom de l’égalité, qui est, à mes yeux, l’une des grandes erreurs des temps passés. Et je ne le tire pas de mon chapeau, mais des expérimentations, de la comparaison internationale et de la science. Les recherches en sciences cognitives ont mis en lumière la plasticité du cerveau au cours des premières années de la vie et la précocité des compétences aussi bien linguistiques que mathématiques chez le jeune enfant. Selon le professeur au Collège de France Stanislas Dehaene, on peut parler d’un sens des probabilités chez l’enfant de quelques mois. Il serait criminel de ne pas tenir compte de cette plasticité pour donner à tous les enfants, dès le début de leur vie, les atouts qui vont leur être utiles toute leur existence. J’accorde une importance considérable à l’école maternelle, que je définis comme étant l’école du langage, non pas afin d’y apprendre de façon forcenée des choses, mais pour avoir une vraie stratégie pédagogique qui mène à l’acquisition du vocabulaire, première source d’inégalité. Les enfants arrivent à l’école à 3 ans en étant très inégaux sous l’angle du vocabulaire maîtrisé. L’école doit compenser cela par tous les moyens, ludiques et artistiques en particulier. Et le CP est fondamental. J’ai été très surpris de voir que certains en viennent même à contester cela ! Car c’est le moment clé de l’entrée dans la lecture, l’écriture et le calcul. Et, là aussi, on ne doit pas opposer, mais articuler le savoir et l’expérience. Exemple type : la mémoire et le sens. On doit apprendre des choses par cœur, c’est extrêmement important, cela a été démontré par les sciences cognitives. On installe ainsi une « mémoire socle » qui sera la base d’un exercice permanent de la mémoire. L’exemple type, c’est celui des tables de multiplication. Plus vous les apprenez tôt, plus elles seront bien charpentées en vous, et mieux elles vous serviront pour d’autres acquisitions mathématiques. C’est une fausse bienveillance que de dire : « Attendons, on verra bien en fin de CM2 si c’est le cas. » Et puis d’ailleurs, à la fin du CM2, ce n’est pas vraiment le cas, alors on passe en 6e sans avoir la maîtrise de connaissances mathématiques fondamentales, et c’est la même chose pour le français ! Aujourd’hui, le système reconduit les inégalités qui se présentent dès la maternelle. À l’inverse, on sait que les politiques actives dès la maternelle ont permis de diviser par trois le pourcentage des élèves les plus faibles à l’entrée au CP. Voilà sur quoi on peut fonder une lutte efficace contre les inégalités à l’école. Cela nécessite peut-être un peu plus de courage que d’aller sur une estrade en disant « égalité » toute la journée…"
(...)
Entretien avec Catherine Kintzler, à lire dans son intégralité - pour abonnés - en cliquant ci-dessous
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Jean-Michel Blanquer, Catherine Kintzler. L'éducation à armes égales
Jean-Michel Blanquer, Catherine Kintzler. L'éducation à armes égales Pour rompre avec un égalitarisme et un pédagogisme dévoyés, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer pr...
Commentaire:
"... l’édulcoration de l’éducation au nom de l’égalité, qui est, à mes yeux, l’une des grandes erreurs des temps passés"
Jamais l'éducation n'a été "édulcorée" au nom de l'égalité. Jamais! Sinon dans l'esprit ce ceux qui veulent à tout prix, et quel qu'en soit ce prix, caricaturer l'égalité pour en faire l' "égalitarisme" qu'ils reprochent à tous ceux qui ne "pensent pas comme eux".
C'est là une falsification de l'Histoire de l'éducation. D'ailleurs de quels "temps passés" s'agit-il exactement? Un peu plus de précision ne nuirait pas.
"... Selon le professeur au Collège de France Stanislas Dehaene, on peut parler d’un sens des probabilités chez l’enfant de quelques mois. Il serait criminel de ne pas tenir compte de cette plasticité pour donner à tous les enfants, dès le début de leur vie, les atouts qui vont leur être utiles toute leur existence."
Les professeurs des écoles, professeurs en écoles maternelles, vont être heureux d'apprendre qu'ils ne donnent pas à tous les enfants les atouts qui leur seront utiles tout au long de leur vie.
C'est évidemment le cas. Il serait préférable d'écouter et de rencontrer les acteurs anonymes du quotidien et du terrain plutôt que toujours se référer à tel ou tel chercheur en "sciences cognitives" dont bien des conclusions définitives restent en débat.
"On doit apprendre des choses par cœur, c’est extrêmement important, cela a été démontré par les sciences cognitives. On installe ainsi une « mémoire socle » qui sera la base d’un exercice permanent de la mémoire. L’exemple type, c’est celui des tables de multiplication. Plus vous les apprenez tôt, plus elles seront bien charpentées en vous, et mieux elles vous serviront pour d’autres acquisitions mathématiques."
Je ne connais en France - et j'en connais beaucoup - aucun enseignant qui ne fasse travailler la mémoire par le "par cœur". On apprend encore et toujours "par cœur" à l'école en France. Affirmer le contraire, c'est vouloir introduire dans l'esprit du grand public en général, et des parents en particulier, je-ne-sais quelle crainte d'un laisser-aller généralisé.
Il ne faut pas non plus laisser s'installer l'idée - fausse - d'un "par cœur" permettant aisément les acquisitions des savoirs à venir. Des générations d'enfants ont appris des tables de multiplication, des récitations, des leçons d'une longueur hallucinante sans que cela ait le moins du monde facilité les acquis en aval.
La "mémoire socle" est toujours enrichie dans les écoles de France.
"... Aujourd’hui, le système reconduit les inégalités qui se présentent dès la maternelle. À l’inverse, on sait que les politiques actives dès la maternelle ont permis de diviser par trois le pourcentage des élèves les plus faibles à l’entrée au CP"
(Il serait bon de sourcer cette "division par trois")
Le système ne reproduit pas les inégalités (que des politiques de droite ont maintenues et renforcées pendant des années. Celles de 2007/2012 furent un "modèle" du genre).
Il accroît les écarts entre "forts" et "faibles". Ce qui bien plus grave encore. Et ce n'est pas en faisant des "sciences cognitives" l'Alpha et l'Omega de l'éducation qu'on parviendra, tous ensemble, à enrayer le phénomène.
Il exclut également ceux qu'on appelle les "décrocheurs". Pour mémoire, entre 2012 et 2017, ils sont passés de 150 000 par an à moins de 100 000. C'est évidemment encore trop! Mais qu'on ne vienne pas dire que les politiques passées sont responsables de tous les maux quand elles ont obtenu des résultats d'ailleurs salués par l'OCDE qui ne passe pas pour être un repaire de "gauchistes égalitaristes et pédagogistes"!
"Cela nécessite peut-être un peu plus de courage que d’aller sur une estrade en disant « égalité » toute la journée…"
Il est bien plus courageux de tendre toujours à plus d'EGALITE (Liberté - Egalité - Fraternité) que répéter partout et toujours: l' "égalitarisme" ne mène à rien. Tout en "rétablissant" des classes à options qui, jusqu'à preuve du contraire, entretiennent de fait un inégalitarisme institutionnalisé. "Inégalitarisme" dont il serait peut-être temps de parler aussi.
Le mot "égalitarisme" semble n'être employé que pour éviter de soutenir les efforts déployés quotidiennement par les enseignants de ce pays et laisser croire à un "égalitarisme" source d'une "baisse de niveau".
C'est tout simplement faux.
Christophe Chartreux
La petite société des enfants...
Comment les enfants perçoivent-ils le monde qui les entoure, du plus proche – les parents, les amis – au plus lointain – le travail, la politique ? La sociologie dialogue ici avec la psychologie pour décrire les processus socialement différenciés par lesquels les enfants en viennent à penser et se penser.
Recensé : Wilfried Lignier et Julie Pagis, L’enfance de l’ordre. Comment les enfants perçoivent le monde social, Paris, Seuil, 2017, 320 p., 23 €.
Parce qu’ils seraient en voie de socialisation, les enfants ne seraient que des êtres sociaux en devenir — tout ne serait, au fond, qu’une question d’âge, et pour parler le langage de la psychologie, de « stade de développement ». En proposant une sociologie des perceptions enfantines du monde social, Wilfried Lignier et Julie Pagis mettent à l’épreuve cette idée commune. Ils montrent, à l’appui de nombreuses données empiriques, ce que ces perceptions doivent aux interactions que les enfants, depuis leurs premiers pas, entretiennent avec leur environnement social. En entrant dans le détail des opérations mentales constitutives des habitus enfantins, à tout le moins de leur part cognitive, ce livre révèle la portée heuristique d’un regard sociologique sur un objet — le développement de l’enfant — longtemps abandonné à la psychologie.
Wilfried Lignier et Julie Pagis ont enquêté durant deux années auprès des enfants de deux classes (CP-CM1 et CM1-CM2), dans deux établissements scolaires. Ils ont déployé un dispositif méthodologique élaboré au sein duquel le recueil de la parole, par la réalisation d’entretiens avec des duos d’enfants et l’animation de discussions en classe, se double de la passation d’exercices écrits — ils ont notamment demandé aux enfants de classer des métiers, ou encore, dans le volet de l’enquête consacré aux perceptions enfantines de la vie politique, d’expliciter ce qu’ils entendent par « la droite » et « la gauche ». Les analyses que font les auteurs de ces matériaux qualitatifs sont systématiquement rapportées aux caractéristiques sociales des enfants et de leur famille, ainsi qu’à la composition socio-démographique des classes au sein desquelles ils évoluent dans le cadre scolaire — et a fortiori, dans celui de l’enquête. Si les auteurs soulignent à quelques reprises les limites d’une enquête qui, fondée principalement sur la réalisation d’entretiens, laisse de côté l’usage des méthodes ethnographiques, l’observation n’est pas totalement absente de leur démonstration. De fait, les entretiens en duo ou les discussions collectives ont aussi été l’occasion, pour les chercheurs, d’observer les interactions entre enfants. Loin d’être considérées comme des « biais », ces interactions — au cours desquelles les enfants se jaugent et se jugent, s’imitent ou se distinguent — sont appréhendées comme l’un des moyens ordinaires par lesquels les enfants forgent leurs perceptions du monde social, et leur conscience de soi.
(...)
Nicolas Salée
Suite et fin en cliquant ci-dessous
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Recensé : Wilfried Lignier et Julie Pagis, L'enfance de l'ordre. Comment les enfants perçoivent le monde social, Paris, Seuil, 2017, 320 p., 23 €. Parce qu'ils seraient en voie de socialisation...
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L'écriture inclusive, hérésie ou évolution?...
C'est par un manuel pour les élèves de CE2 que la polémique est arrivée. En tête de chapitres, des mots nouveaux sont arrivés : "Artisan.e.s" ou "agriculteur.rice.s". À chaque fonction, les versions féminine et masculine sont écrites pour donner plus de place aux femmes. Cette écriture dite inclusive se répand. Par exemple, sur le site du Centre national des Arts et métiers, les ingénieurs sont aussi des ingénieures.
Une langue désunie et disparate
Une façon d'écrire qui fait bondir l'Académie française. Dans une déclaration, les Immortels mettent en garde contre l'écriture inclusive qu'ils comparent à un "péril mortel".
Pour eux, elle conduit à une langue désunie et disparate et crée une confusion qui confine à l'illisibilité. Les mots sont forts. Des académiciens contre l'écriture inclusive, rien d'étonnant pour une universitaire. Selon Éliane Viennot, ceux qui ne comptent "que 4% de femmes dans leurs rangs sont dans leur rôle, ils ont déjà refusé la féminisation de nombreux mots tels qu'autrice'".
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Ci-dessous liens et points de vue différents sur le sujet
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L'écriture inclusive, hérésie ou évolution ?
C'est par un manuel pour les élèves de CE2 que la polémique est arrivée. En tête de chapitres, des mots nouveaux sont arrivés : "Artisan.e.s" ou "agriculteur.rice.s". À chaque fonction, les ...
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Huit idées reçues ou crétineries sur l'écriture inclusive
Chez les défenseurs et défenseuses de l'écriture inclusive, tout le monde n'a pas le même ouvrage de référence. Pour nous, il s'agit du deuxième numéro de la revue lesbienne Well Well Well,...
http://www.slate.fr/story/151982/huit-idees-recues-cretineries-ecriture-inclusive
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L'écriture inclusive, ça marchera jamais (et tant mieux)
On pourrait quasiment en faire un théorème mathématique: la tonalité morale d'un discours est inversement proportionnelle à sa solidité factuelle. Avec comme corollaire immédiat: plus la dé...
http://www.slate.fr/story/152102/ecriture-inclusive-marchera-jamais
Quand les contempteurs de la réforme du collège oublient l'essentiel... Toujours!
Académie Française
RÉPONSE DE M. Pierre NORA AU DISCOURS DE M. Alain FINKIELKRAUT
Extrait
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"On devine aisément, devant cette « défaite de la pensée », ce qu’implique un réarmement intellectuel et moral de la France : la défense inconditionnelle de l’école républicaine, chargée de la transmission du patrimoine littéraire et creuset pour l’assimilation culturelle des enfants d’immigrés. Une école idéalisée où, dites-vous, « la communication n’aurait pas détrôné la transmission ; où l’émulation ne serait pas disqualifiée ; où l’idée de mérite serait considérée comme un acquis démocratique et non comme un scandale pour la démocratie ; où d’autres dimensions de la réalité seraient prises en compte que l’environnement social, et d’autres dimensions de temps que l’actualité ; où la différence entre information et connaissance ne serait pas tombée dans l’oubli ; où la laïcité n’aurait pas été vaincue par l’idolâtrie des consoles ». Cette profession de foi, que sur le fond, on ne peut que partager, vous allez inlassablement la défendre, contre les réformes du ministère Lang jusqu’à la récente réforme du collège, sans trop tenir compte des réalités du terrain ; en vous référant toujours à votre expérience personnelle d’enfant d’immigrés récents difficile à comparer à celle des enfants de récents immigrés ; en négligeant trop, surtout, que l’enseignement d’excellence dont vous avez encore bénéficié ne concernait que 20 % d’une classe d’âge au niveau du baccalauréat. Ce qui change tout."
(...)
Pierre Nora
(Les surlignages sont choisis par le webmaster)
Réponse au discours de M. Alain Finkielkraut
RÉPONSE DE M. Pierre NORA AU DISCOURS DE M. Alain FINKIELKRAUT --- Monsieur, Cher Alain Finkielkraut, Il y a tout à parier que ce jour restera marqué d'une croix blanche dans les annales de votr...
http://www.academie-francaise.fr/reponse-au-discours-de-m-alain-finkielkraut
Réforme du Bac: la concertation oubliée...
Illustration d'une lycéenne à Rennes, le jour des résultats du baccalauréat. — C. Allain / APEI / 20 Minutes
Réforme du lycée et du bac : une mission plutôt qu'une concertation
La réflexion autour de la réforme du lycée et du baccalauréat aura une forme différente de celle de l'entrée à l'université : pas de concertation mais une "mission", confiée à Pierre Mathiot. Elle devrait débuter dans la foulée des annonces sur l'entrée à l'université, le 30 octobre 2017.
On commence à y voir plus clair sur le processus qui mènera aux réformes du lycée et du baccalauréat. Alors qu'il était régulièrement imaginé une concertation à l'image de celle sur l'entrée à l'université, avec des groupes de travail thématiques, il s'agira plutôt d'une "mission", selon les informations d'EducPros. Autrement dit : pas de groupes de travail mais "des entretiens avec une remise de rapport", à l'image de l'action de Richard Descoings lorsqu'il menait la dernière réforme du lycée en date, en 2010.
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Suite et fin en cliquant ci-dessous
Erwin Canard
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Réforme du lycée et du bac : une mission plutôt qu'une concertation
La réflexion autour de la réforme du lycée et du baccalauréat aura une forme différente de celle de l'entrée à l'université : pas de concertation mais une 'mission', confiée à Pierre Math...
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Educpros : actualités et services pour les professionnels de l'éducation. - Educpros.fr
Retrouvez sur EducPros toute l'actualité du monde de l'éducation en temps réel, ainsi que des services spécialisés pour les professionnels et les décideurs de l'enseignement supérieur : arti...
Revue de Presse Education... Débats - Supérieur - Ressource...
Fin de semaine, des débats, des points de vue sur des sujets les plus divers pendant que dans le supérieur le remplacement d’APB se profile à l’horizon.
Débats
Isabelle Dignocourt : « L’éducation nationale applique un modèle unique » propos recueilli par Béatrice Bouniol. “L’école manque-t-elle de pragmatisme ? L’avis d’Isabelle Dignocourt, enseignante en collège.” Article réservé aux abonnés. *
Comment Blanquer compte s’inspirer de l’enseignement privé pour réformer.
Par Héloïse de Neuville. “Recrutement des profs, retour de la discipline, contrats d’établissement... A l’heure de la refondation, le ministre de l’Education nationale n’hésite pas à regarder ce qui marche du côté de l’enseignement privé. Un tabou pour un service public largement dominé par une organisation hyper-centralisée.”
"Le Bac S anticipé et assumé peut, en effet, ouvrir toutes les portes de l’enseignement supérieur". “Rencontre avec Yves Destribats, auteur de l’ouvrage "Que faire après un Bac S" paru aux éditions Studyrama.”
Pour l’Académie française, l’écriture inclusive est un “péril mortel”. “L’Académie française vient d’ajouter son grain de sel au débat autour de l’écriture inclusive, et ne fait pas dans la demie-mesure. Dans un communiqué publié ce jeudi 26 octobre, l’institution émet une « une solennelle mise en garde » contre l’écriture inclusive en soulignant « une confusion qui confine à l’illisibilité ». Évoquant un « péril mortel », l’Académie française ne donne toutefois aucun avis sur la représentation et la visibilité des femmes dans la langue.”
« Servons-nous du bac comme instrument de l’égalité républicaine ». “L’économiste Julien Picault explique, dans une tribune au « Monde », que la France souffre d’un manque d’apprentis. En cause, une voie directe et quasi garantie vers l’université. Il faut, selon lui, s’assurer de l’objectivité des notes du bac et ne surtout pas introduire de contrôle continu.”
Publicité #Suggardaddy : la ministre de l’Enseignement supérieur dénonce une "incitation à la prostitution étudiante". “La ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, dénonce les publicités ambulantes de RichMeetBeautiful.fr, un site proposant des "relations mutuellement avantageuses aussi bien pour l’un que l’autre". Avantageuses... financièrement.”
Supérieur
“La ministre de l’Enseignement supérieur a indiqué dans un entretien à "L’Obs" paru ce jeudi, que les nouvelles modalités d’entrée à l’université devraient inclure un accompagnement spécifique pour les bacheliers les plus fragiles.”
Sélection à l’université : l’opinion bouge, même chez les jeunes par Kim Hullot-Guiot “Alors qu’il y a trente ans, le ministre Devaquet avait dû retirer son projet d’introduire la sélection à l’entrée à l’université, un sondage Ipsos montre que l’opinion n’y est désormais plus si défavorable.”
Et puis LA question : Entrée à l’université : en quoi consistent les "prérequis" évoqués par le gouvernement ?
Et finalement, les modalités d’entrée à la fac dévoilées lundi. “Les candidats au bac 2018 vont enfin être fixés : la ministre de l’Enseignement supérieur dévoilera lundi les nouvelles modalités d’entrée à l’université. Le tirage au sort doit disparaître, a-t-elle promis, mais reste à trancher le caractère obligatoire de conditions d’intégration d’une filière.” Ce qui serait très surprenant ce serait la refonte de l’application APB en seulement quelques mois !
Enseignement numérique et formation par la recherche, un binôme pour innover en école de management. “Actuellement, on constate une tendance de certains discours à considérer l’innovation pédagogique et l’activité de recherche en école de management comme deux activités totalement déconnectées ou opposées en termes de résultats et de compétences. Certaines déclarations laissent à penser qu’un « bon chercheur » ne peut pas être un « bon pédagogue », l’activité de publication étoilée étant jugée comme trop chronophage pour consacrer du temps à l’innovation pédagogique ou aboutissant à des résultats intéressant la seule communauté académique.”
Ressources
Claude Lelièvre Un « Dictionnaire de pédagogie » ? “En ces temps d’incertitudes « républicaines » et « pédagogiques », la réédition (raccourcie) du célèbre « Dictionnaire de pédagogie » dont le maître d’œuvre a été Ferdinand Buisson est la bienvenue.”
Bernard Desclaux
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Revue de presse du vendredi 27 octobre 2017
Fin de semaine, des débats, des points de vue sur des sujets les plus divers pendant que dans le supérieur le remplacement d'APB se profile à l'horizon. Isabelle Dignocourt : " L'éducation nati...
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Revue-de-presse-du-vendredi-27-octobre-2017
* Isabelle Dignocourt donnait la réplique à un - toujours - brillant Michel Lussault sur France Culture.
A réécouter ci-dessous.
CC
Littérature : redécouvrir le conte...
EXTRAIT
Symbole de l'enfance, le conte n'en est pas moins hautement littéraire ou philosophique. Retrouvez un choix de contes à lire gratuitement sur notre site.
« Empr. au lat. class. computare compter (qui deviendra conter ndlr), est attesté en lat. médiév. au sens de narrer » indique le Trésor de la Langue Française sur le site du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales du CNRS.
Le conte, c’est donc avant tout une histoire que l’on raconte, une histoire qui n’est pas réelle, mais qui est fantastique ou merveilleuse.
Merveilleux et fantastique
Comment distinguer les deux notions ? Notre fiche de lecture « Le merveilleux et le fantastique en littérature » apporte la réponse :
« Le merveilleux littéraire caractérise donc un monde où le surnaturel est incontesté : personnages, comportements et événements obéissent à des lois insolites, généralement très éloignées de la logique ordinaire. C’est le monde de l’altérité absolue, où la raison ne s’aventure qu’en étrangère. Il n’y a pas d’obstacles à ce qu’une fée intervienne dans la vie du héros : c’est attendu. Ce personnage fait partie de l’univers merveilleux ; il y est à sa place. On est dans le monde du « Il était une fois… ». Le merveilleux construit un monde autonome, universel et intemporel, qui évacue le rapport à la réalité référentielle. »
« Les récits fantastiques sont des œuvres d’imagination qui restent ancrés dans la réalité (on parle de réel fictionnel). Ils opposent « l’ici » et « maintenant » à « l’ailleurs » et au « temps indéfini » des récits merveilleux. Ils se caractérisent par l’intrusion d’un phénomène dans la réalité de la fiction (monde similaire au nôtre). Celui-ci vient perturber un système établi par le récit et en bouleverse au moins une constance (même de façon minimale). Il ne touche pas à notre monde réel, mais il rompt avec la vision cohérente que nous en avons. Le fantastique met en scène deux logiques opposées : l’une rationnelle, l’autre irrationnelle. C’est là la grande différence avec le merveilleux : le phénomène fantastique demeure étranger, voire impossible dans la réalité de la fiction, alors que le phénomène merveilleux survient dans un monde imaginaire qui le permet et l’accepte sans problème. »
(...)
Sandra Ktourza
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Littérature : redécouvrir le conte
Symbole de l'enfance, le conte n'en est pas moins hautement littéraire ou philosophique. Retrouvez un choix de contes à lire gratuitement sur notre site. " Empr. au lat. class. computare compter ...
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Revue de Presse Education... Politique - Apprentissage - Eduquer...
Il s’agit d’abord de politique éducative en France comme en Belgique. L’apprentissage, notamment suisse fait parler de lui. On termine avec un peu d’éducation.
Politique
J-M Blanquer accompagne le président en Guyane. "Le ministre de l’Education fait partie de la délégation présidentielle qui arrive le 26 octobre. Il ne débarque pas en terrain inconnu. La Guyane a été la première affectation de Jean-Michel Blanquer nommé recteur de 2004 à 2006, avant de rejoindre le cabinet du ministre Gilles de Robien."
Enseignement supérieur : le discours d’Emmanuel Macron à Saclay.
"Emmanuel Macron a annoncé mercredi la constitution de deux ensembles universitaires sur le plateau de Saclay, actant l’impossibilité de réunir une vingtaine d’universités et de grandes écoles pour créer un pôle unique scientifique de rang mondial. Il s’est rendu dans l’après-midi sur le plateau de Saclay, au sud-ouest de Paris, où il a visité l’Institut de mathématiques d’Orsay, Polytechnique et CentraleSupélec, selon l’Élysée. Cette visite visait à « donner une nouvelle impulsion » à ce vaste campus qui regroupe 19 grandes écoles, universités et centres de recherche, soit 76 000 étudiants et 11 000 enseignants-chercheurs."
"Comment ne pas voir l’importance du changement introduit à cette rentrée ? Le Café mensuel n°178 revient sur la rupture que JM Blanquer puis le gouvernement tout entier ont impulsé aussi bien pour l’organisation des enseignements à l’école comme au collège que pour la rémunération des enseignants"
La Belgique francophone va repenser les programmes d’enseignement. Plus précis, les futurs référentiels qui déterminent les programmes des cours se rapprocheront du modèle flamand.
"On avait un peu oublié que les savoirs peuvent aider l’élève à comprendre le monde"
C’est le grand débat qui divise le monde de l’enseignement depuis vingt ans. Que faut-il favoriser : l’apprentissage de savoirs ? Ou celui des compétences, c’est-à-dire la capacité de réaliser certaines tâches comme la comparaison, la critique et la mise en perspective de documents historiques, par exemple ?
"Les futurs référentiels ne vont pas mettre en concurrence les savoirs et les compétences, répond la ministre. Ils revaloriseront néanmoins la présence des savoirs."
Apprentissage
Apprentissage : les secrets du modèle suisse
“En Suisse, deux lycéens sur trois optent pour l’apprentissage. Résultat, le chômage des jeunes y est trois fois moins élevé qu’en France.”
Pourquoi la Suisse « vend » son système d’apprentissage
“La ministre du travail Muriel Pénicaud se rend aujourd’hui en Suisse, dans le cadre de la réforme annoncée de l’apprentissage. La Suisse promeut activement son modèle, qui est cependant difficilement exportable.”
Réforme sociale : la feuille de route du Premier ministre notamment à propos de l’apprentissage.
“Le Premier ministre a présenté, ce mercredi, l’agenda du deuxième volet des réformes sociales sur la formation professionnelle, l’assurance-chômage et l’apprentissage. Le gouvernement souhaite que le texte soit adopté avant l’été.”
Le point de vue du MEDEF : "Chômage : accélérons les réformes sur l’apprentissage, la formation professionnelle et l’assurance chômage"
Eduquer
Violences sexuelles : l’école peine à imposer les cours d’éducation
"L’affaire Weinstein et la parole libérée sur les réseaux sociaux à propos des violences sexuelles posent la question de l’éducation à la sexualité des plus jeunes. Sur le terrain, elle reste un angle mort, faute de moyens dédiés, et ce au mépris de la loi qui oblige la tenue de trois séances annuelles sur le sujet dans les classes."
Aider chaque enfant à grandir. Comment aménager les temps de l’enfant.
Les documents de Claire Leconte, chronobiologiste. Très utiles dans les débats actuels.
Géraldine Duboz
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Revue de presse du jeudi 26 octobre 2017
Il s'agit d'abord de politique éducative en France comme en Belgique. L'apprentissage, notamment suisse fait parler de lui. On termine avec un peu d'éducation. J-M Blanquer accompagne le préside...
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Revue-de-presse-du-jeudi-26-octobre-2017