divers
A lundi...
Chers amis,
Très occupé ce week-end, le blog reprendra sa route lundi.
Portez-vous bien !
CC
Cher-e-s ami-e-s...
C'est la fin des vacances et je reprends la route demain pour retrouver la Normandie...
Le blog reprendra la sienne à partir de lundi.
D'ici-là portez-vous bien !
CC
En vacances...
Lac du Montagnon, Aydius, Haut-Béarn, Pyrénées Atlantiques, Nouvelle Aquitaine
© thieury/Adobe photo stoc
Chères et chers ami-e-s,
Le blog prend ses quartiers de vacances de printemps.
Il reviendra à partir de lundi matin.
A très vite !
CC
En pause...
Chers amis,
des petits soucis de santé - sans gravité aucune - m'obligent à mettre le blog en pause durant quelques jours.
Reprise lundi prochain.
A bientôt !
CC
Le chat... « En toi je vis, où que tu sois absente. En moi je meurs, où que je sois présent. » Maurice Scève
Le chat…
(A lire en écoutant la Chaconne de Bach et Busoni par Hélène Grimaud au piano)
Sous les tonnelles de bougainvilliers en fleurs, je regardais mon chat étendu à l’ombre. Il dormait comme dorment les félins, à l’affût du moindre bruit, de l’intrus possible, du parfum de la cuisine, oreilles et narines aux aguets. J’avais quatorze ans. Il en avait six. Peut-être était-ce sa quatrième ou cinquième vie. Je restais là des heures à observer cet animal immobile ou presque. Seule l’extrémité de sa queue, par d’imperceptibles ou plus amples mouvements, m’indiquait qu’il était en vie.
J’ai toujours été un enfant contemplatif. Mon chat, un insecte dans la poussière, une goutte d’eau glissant doucement sur le carreau de ma chambre me retenant enfermée par temps de pluie, le mouvement des feuilles d’eucalyptus bruissant sous le vent… Tout était spectacle pour moi. Plus tard, adolescent puis devenu homme, je passerai de longs moments, ou d’autres plus brefs mais les faisant durer par le souvenir, à regarder une femme surgissant devant moi, sculptée par la robe qu’un pas pressé animait sensuellement en courbes suspendues aux balancements discrets de ses hanches. Jamais je n’oserai lui adresser la parole. Rompre le silence, c’eût été rompre le charme du conte que j' « écrivais » en la suivant, immobile, jusqu’à la voir disparaître, là-bas, au bout de l'allée de cet immense jardin. Il en viendrait une autre, plus tard...
De retour de Paris pour retrouver Dieppe où je vis, je me suis souvenu d’un sourire croisé un jour, ou peut-être était-ce un soir, dans une salle à manger superbe au milieu de laquelle trônait une table immense. Nous étions une dizaine. Je mangeais, buvais mais n’ai rien conservé en mémoire des mets ni des vins offerts en cette occasion. Je n’ai gardé précieusement en souvenirs précieux que le sourire et l’attention bienveillante portée par notre hôtesse à chacune et chacun. Un merveilleux moment.
J’étais redevenu l’enfant observant son chat, admirant sa patience naturelle, subjugué par la grâce de ses mouvements, jaloux de son intelligence.
Aujourd’hui encore, cinquante ans après ces moments passés sous les bougainvilliers, j’ai un chat. Peut-être est-ce celui que j’observais à l'ombre de ma jeunesse.
Les chats, comme l’amour, ne meurent que pour renaître...
Christophe Chartreux
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« En toi je vis, où que tu sois absente
En moi je meurs, où que je sois présent. »
Maurice Scève
Chers amies et amis...
Chers amies et amis...
Quelques impératifs inattendus m'ont obligé à vous abandonner plus longtemps que prévu.
Mais le retour s'annonce. Demain si tout va bien...
A très vite !
CC