art
Coup de coeur... Philippe Sollers et Willy Ronis
Le nu, bien sûr, redoutable épreuve. Qu’attendait Ronis dans ces révélations? C’est son atelier secret de méditation, de poésie, de peinture, de sculpture. Il a travaillé clandestinement pendant des années et des années sur le motif qui, si on sait l’entendre sans le déformer, concentre et résume tous les autres, les nus de femmes. Et voilà le résultat: c’est très beau.
D’où vient cette étrange beauté? De la retenue, de la discrétion, du silence. Les femmes nues sont du silence qui fait trop parler. Taisons-nous et soyons présents. Voyez toutes ces photos envahissantes de nus bavards, au cinéma, en publicité, dans les magazines ou la marchandise porno. Elles sont laides, elles sont voulues laides. Photographier une femme nue, c’est le risque absolu. Soit le résultat est refoulant, pudibond, « éthéré », soit il est vulgaire comme le photographe lui-même qui introduit son sous-titrage sexuel là où il n’a que faire. Ce profanateur, employé du spectacle, force, se projette, ne tient pas la bonne distance, croit pénétrer ces corps faussement consentants, ne les laisse pas exister.
Les femmes de Ronis sont belles parce qu’il les laisse être. Il les aime pour ce qu’elles sont, ce dont elles-mêmes (obligées de se déguiser sans cesse) n’ont probablement qu’une vague idée. « Je suis belle, ô mortels, comme un rêve de pierre », fait dire Baudelaire à la Beauté. Ronis admire Rodin, on s’en doutait. Dans son salon de 1859, Baudelaire parle encore du « rôle divin de la sculpture », qu’il compare à la poésie lyrique. « La sculpture, la vraie, solennise tout, même le mouvement, elle donne à tout ce qui est humain quelque chose d’éternel. » Voici donc, ici, le calme, l’intimité, la tendresse, la sérénité où n’entre pas le profane. Les nus de Ronis, dans leur extraordinaire naturel, sont sacrés. Ce sont des déesses toutes simples de passage dans le vingtième siècle. Il fallait être là pour les voir, à contre-courant de la dévastation générale. La clé est la pudeur qui, dit Heidegger, « met la lenteur en chemin ». Même prises au vol, ces femmes sont d’une merveilleuse lenteur. On dirait qu’elles dorment. Elles dorment, et quelqu’un les voit au-delà du sommeil.
Prenons le célèbre Nu provençal, saisi pendant l’été torride de 1949, dans une maison en ruines, à Gordes. Ronis a décrit précisément ce qui s’est passé (et il s’agit bien d’un roman rapide) :
« Je bricole au grenier et il me manque une certaine truelle restée au rez-de-chaussée. Je descends l’escalier de pierre qui traverse notre chambre au premier. Sortie de sa sieste, Marie-Anne s’ébroue dans la cuvette (on va chercher l’eau à la fontaine). Je crie: « Reste comme tu es ! » Mon Rolleiflex est sur une chaise, tout près. Je remonte trois marches et fait quatre prises, les mains tachées de plâtre. C’est la deuxième que j’ai choisie. Le tout n’a pas duré deux minutes.
C’est ma photo fétiche, parue depuis lors sans discontinuer, ici et partout.
Le miracle existe. Je l’ai rencontré. »
La composition est magistrale, elle dit la vraie joie de vivre dont notre époque est si tragiquement et piteusement dépourvue. Là encore, musique: le miroir, la cuvette, le petit tapis, les craquelures du sol, voilà des cercles qui ne demandaient qu’à dialoguer. La fenêtre ouverte, le volet, le mortier, le pichet, la chaise se répondent dans la verticale (cette photo aurait ravi Cézanne). Tout vit, tout vibre doucement et veut être vu. Le corps nu est la résultante de cette magie matérielle. La lumière est là pour dire l’harmonie indestructible de l’ensemble (soleil sur les épaules, bénédiction du temps). On est tellement loin de l’imagerie exhibitionniste et grimaçante d’aujourd’hui qu’on se demande si ce conte de fées a pu exister. Ronis parle de « miracle ». Il a raison, c’en est un que seul celui qui en a vécu un semblable peut comprendre.
Et maintenant, c’est l’hiver, on est dans un château, Mouche a quinze ans, elle est assise devant un grand feu de bois dans une cheminée ancienne: les briques, les chenêts, le tisonnier sont ses instruments, elle se chauffe, elle entre dans le feu, Ronis est assis par terre derrière elle, juste où il faut pour faire éclater sa beauté. C’est une jeune sorcière, une magicienne, elle a des pouvoirs cachés. Comme toujours, Ronis trouve une courbe inattendue et puissante (l’arc de la cheminée, la colonne vertébrale éclairée). D’où sort cette beauté? Du Songe d’une nuit d’été de Shakespeare? Nous sommes en hiver? En été? Mais quand? Où ? Avec qui? Vous retrouvez Mouche l’enchantée, deux ans plus tard, en courbure ramassée, sculptée. Elle a dix-sept ans, elle est sauvée à jamais. Tout est parfait, la position du bras gauche, la main gauche sur la cuisse droite, la grande pensée du corps en lui-même, la trinité des pointes des seins et du nombril.
Et le roman continue: le Nu provençal se retrouve debout et dressé à Paris, le corps rayé par les reflets des volets (ici, dans les rayures, comme dans les maillots marins plus tard, apparaît la violence de Ronis, violence sublimée, mais violence quand même). On le retrouve encore dans le grand lit voluptueux de la chambre d’amour (regardez bien le bras au chat sur le traversin à droite et la diagonale formée par le miroir au mur et la sandale abandonnée sur le carrelage). La lampe à pétrole, l’éclairage du mur, tout fait penser à une chapelle désaffectée et ardente. Ce n’est pas fait exprès, c’est comme ça.
Parmi toutes ces Nues, je considère que dix-huit, au moins, sont des chefs d’œuvre: Dinah, de dos dans un fauteuil; la charmante petite journaliste brune, les jambes repliées, assise sur un lit, en train de lire; Dinah, de nouveau, impénétrable, « Égyptienne » sur un rebord de lit; la jeune déesse, dans une embrasure de porte; la première femme au maillot rayé se découvrant au milieu de plantes qu’on dirait carnivores; celle que j’appellerai « la sportive », brune, de dos, la main gauche sur la hanche, le bras droit au coude posé sur le genou droit, le pouce de la main droite frottant légèrement l’index, formidable figure géométrique en élan, mèches de cheveux comprises; la très étrange et magnifique blonde allongée sur un canapé à fleurs, la sérénité même; les grandes sculptures « grecques » de 1981 et 1989 (celle, de face, les cuisses écartées, très « Iris messagère des dieux », à moins que vous la préfériez en Origine du monde) ; les grandes réussites en studio (il faut décidément écrire le mot nu au féminin), sur le lit aux draps transformés en vagues (1990) ; encore un buste de splendeur; ou encore la lectrice supposée d’À la recherche du temps perdu (1999), tout l’effet portant sur les mains aux longs doigts, main gauche posée sur la couverture de l’édition Gallimard.
Il peut arriver, mais c’est rare, que le modèle résiste, ne comprenne pas bien l’objectif, reste « subjective », en fasse trop ou pas assez, mais même ces réticences saisies sont intéressantes. À ce moment-là, c’est comme si le modèle voulait faire obstacle au hasard.
Mais venons-en à la photo de couverture de ce livre, l’extraordinaire femme au maillot marin, qui n’est pas la même que celle dénudant son buste au milieu de la végétation. Ici, nous sommes nulle part et partout, fond blanc très légèrement ondulé, sable ou océan, sans limites. C’est la libération des seins, l’affirmation puissante, la négation de tous les voiles, volonté de la tête emmitouflée le temps d’enlever ce doux et confortable vêtement de coton (vous êtes forcé de toucher l’étoffe).
C’est la Victoire. Cette photo de Ronis devrait être l’emblème historique de la vraie libération des femmes. Elle ne bavarde pas, elle ne traîne pas dans l’idéologie, elle fonce comme un bateau vers l’avenir.
Philippe Sollers - Nues (Photographies de Willy Ronis)
Revoir Jean-Pierre Vincent... L'éducation par l'art...
Notre ami Jean-Pierre Vincent vient de nous quitter.
En guise d'hommage, l'occasion de réentendre son intervention en mai 2014 à l'ENSATT à Lyon, lors d'une rencontre organisée par notre collectif...
Voir ci-dessous
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Revoir Jean-Pierre Vincent - Pour l'éducation, par l'art
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Sortir... Matisse, comme un roman - Centre Pompidou/Paris...
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À l'occasion du cent-cinquantième anniversaire de la naissance d'Henri Matisse (1869-1954), le Centre Pompidou lui rend hommage au travers d'une exposition réunissant des œuvres incontournables...
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Chapitrée en neuf sections chronologiques, la riche rétrospective "Matisse, comme un roman" au centre Pompidou montre l'évolution de la grammaire picturale propre au maître éclairé par Aragon...
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Le peintre Henri Matisse a puisé dans la lumière éclatante des pays du Sud la source de sa recherche artistique. De fabuleux voyages qu'il effectua de Belle-Île-en-Mer à Ajaccio, de Tanger à ...
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A lire... "Peut-on parler des religions à l’école ? Plaidoyer pour l’approche des faits religieux par les arts" - Isabelle Saint-Martin
Peut-on parler des religions à l’école ? Plaidoyer pour l’approche des faits religieux par les arts (Albin Michel, 2019).
Isabelle Saint-Martin est historienne de l’art et spécialiste du fait religieux, directrice d’études à l’Ecole pratique des hautes études (Paris) et ancienne directrice de l’Institut européen en sciences des religions.
Pourquoi l'enseignement du fait religieux reste un sujet hypersensible
Spécialiste du fait religieux, Isabelle Saint-Martin dresse un état des lieux de ce débat crispé où rejaillit la crainte de mettre à mal la laïcité ou d'entrer en concurrence avec le minist...
Quand la science prouve que l’art fait du bien...
EXTRAITS
La vision d’une œuvre stimule les deux facultés de notre cerveau : le plaisir et la connaissance, explique Pierre Lemarquis, neurologue et auteur de « L’Art qui guérit », à paraître.
Qui a conscience du tumulte intérieur qui naît en nous et de l’explosion de substances qui nous percutent lorsqu’une œuvre d’art croise notre regard ? Semblable à une rencontre humaine, parfois capable de déclencher un sentiment presque amoureux, une œuvre agite quantité de neurotransmetteurs et d’antidouleurs dans notre cerveau. Oui, l’art fait du bien. Pierre Lemarquis, neurologue et diplômé de médecine chinoise, retrace dans L’Art qui guérit les arcanes ainsi que les détours, aujourd’hui avérés, d’un plaisir que l’on nomme l’« empathie esthétique ».
« Le cerveau a deux fonctions. Il nous permet de rester en vie et nous donne l’envie de vivre, pose le spécialiste en éthologie. Ces deux systèmes sont complémentaires et nécessaires. Jamais un ordinateur ne pourra s’y substituer. » On compare souvent la double aptitude du cerveau à un cavalier sur son cheval. Le premier représente le cerveau intellectuel tandis que le second symbolise celui du plaisir et de la récompense. « Mais, parfois, le cavalier s’évertue à diriger une monture qui n’entend pas lui obéir. Et, heureusement, c’est toujours le cheval qui l’emporte », résume-t-il. Ainsi naissent des erreurs, des fantaisies ou certains désirs qui nous écartent de la rationalité, mais aussi, nous définissent en tant qu’humains.
(...)
De l’intérêt de la beauté
Ces découvertes ont trouvé diverses applications. Outre la prescription de visites au musée – ce qui est pratiqué, par exemple, par certains médecins de l’Institut de cardiologie de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, qui peuvent prescrire, par ordonnance muséale, une visite au château de Compiègne, dans l’Oise –, nombre d’initiatives en France ont déjà porté leurs fruits. L’association L’Invitation à la beauté, fondée par la psychologue Laure Mayoud et présidée par Pierre Lemarquis, regroupant scientifiques, soignants et artistes, s’est vu accorder le patronage de l’Unesco pour ses recherches à l’échelle cellulaire, neurologique, psychologique et sociale.
Au service de médecine interne de l’hôpital Lyon-Sud, il est proposé aux patients qui le souhaitent de choisir une œuvre à accrocher dans leur chambre. « De la même manière qu’un livre peut faire autant de bien qu’un antidépresseur, une œuvre à laquelle on peut se raccrocher en période de souffrance apporte l’équilibre nécessaire à une guérison. A leur sortie de l’hôpital, les patients ont changé de rapport à l’art », insiste Pierre Lemarquis. Serait-ce grâce à l’effet de l’art sur l’homme que la beauté existe ? Platon, transporté par la sensation du beau, disait-il autre chose ?
(...)
« L’Art qui guérit », Pierre Lemarquis, Hazan, à paraître le 4 novembre 2020, 192 p., 25 €.
« L’Empathie esthétique. Entre Mozart et Michel-Ange », Pierre Lemarquis, Odile Jacob, 2015.
Retrouvez la collection « Le Musée idéal » publiée par « Le Monde » sur le site qui lui est consacré.
Christophe Averty
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Sortir... Exposition - Les Olmèques et les cultures du golfe du Mexique - Musée Quai Branly/Paris
Plein phare sur la civilisation olmèque et le monde méconnu des cultures précolombiennes du golfe du Mexique. Une plongée fascinante à travers plus de trois millénaires d’histoire, d’échanges et de traditions artistiques.
À propos de l'exposition
C’est au cœur des régions du golfe du Mexique, sur un terrain marécageux situé au sud des États actuels de Veracruz et de Tabasco, que s’est épanouie la culture olmèque – du mot Olmán, « pays du caoutchouc » – donnant naissance à l’une des plus importantes et mystérieuses civilisations mésoaméricaines. Une civilisation d’une profonde sensibilité artistique, restée méconnue jusqu’à la deuxième moitié du XIXe siècle, qui a pourtant joué un rôle éminent dans l’histoire du Mexique et de sa région. En témoigne la mise en place d’une pensée et de canons mésoaméricains (économiques, sociaux, politiques, intellectuels et artistiques) qui perdureront jusqu’à la conquête espagnole.
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Les Olmèques et les cultures du golfe du Mexique
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♦ Billetterie >> 1er volet de l'exposition : du 7 octobre au 28 novembre
♦ Modalités de visite liées au Covid-19
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(Suite et fin en cliquant ci-dessous)
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