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Vivement l'Ecole!
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Adèle...

30 Avril 2022 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Edgar Allan Poe...

30 Avril 2022 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Aventures d'Arthur Gordon Pym - Livre - France Loisirs

Je tombai, malgré toute ma résistance, dans un profond sommeil ou plutôt dans une espèce de torpeur. Mes rêves étaient de la nature la plus terrible. Tous les genres de calamité et d’horreur s’abattirent sur moi. Entre autres misères, je me sentais étouffé jusqu’à la mort, sous d’énormes oreillers, par des démons de l’aspect le plus sinistre et le plus féroce. D’immenses serpents me tenaient dans leurs étreintes et me regardaient ardemment au visage avec des yeux affreusement brillants. Et puis des déserts sans limite et du caractère le plus désespéré, le plus chargé d’effroi, se projetaient devant moi. De gigantesques troncs d’arbres grisâtres, sans feuilles, se dressaient, comme une procession sans fin, aussi loin que mon œil pouvait atteindre. Leurs racines étaient noyées dans d’immenses marécages dont les eaux s’étalaient au loin, affreusement noires, sinistres et terribles dans leur immobilité. Et les étranges arbres semblaient doués d’une vitalité humaine, et, agitant çà et là leurs bras de squelettes, demandaient grâce aux eaux silencieuses et criaient miséricorde avec l’accent vibrant, perçant, du désespoir et de l’agonie la plus aiguë. 

Edgar Allan Poe - Aventures d'Arthur Gordon Pym

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Sortir... Machu Picchu et les trésors du Pérou - Cité de l'architecture et du patrimoine - Jusqu'au 4 septembre

30 Avril 2022 , Rédigé par France Inter Publié dans #Architecture, #Art, #Histoire

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Orville Peck...

29 Avril 2022 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Philippe Testa...

29 Avril 2022 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

L'obscur - Philippe Testa - Babelio

 

Je mène une vie très conforme, sans surprises et sans remous, même si – les news-break ne parlent que de ça – le monde semble de plus en plus agité. Les jours se ressemblent et ne laissent pas de traces, à peine l’attente du prochain day off. Ce sont les seuls moments où je peux sortir et m’arracher à l’immobilité qu’imposent mon job, le Global Screen, les stimulateurs, les socials. Le manque de mouvement transforme l’existence en une purée lisse, cireuse et indigeste. Bien sûr, les habitudes permettent un gain de temps et d’énergie en éloignant certaines questions inutiles. Elles évitent aussi certaines angoisses. Au cœur de la répétition se trouve une certaine forme d’apaisement et donc de stabilité émotionnelle. J’évolue en tout cas dans un univers bien défini : je me lève tous les matins à la même heure, j’effectue les mêmes trajets, je fais les courses dans les mêmes foodcourts, j’achète les mêmes produits agrémentés à l’occasion d’hydropos ou d’une de ces nouveautés que l’industrie agralim met sur le marché pour amener un peu de fantaisie dans nos existences de consommateur.

Pendant mes days off, je descends souvent au bord du lac Léman. La distance importe peu quand on veut aérer son quotidien. L’essentiel est de marcher. En avançant au rythme de ses pas, on effectue autant de voyages infimes, mais permettant une excellente oxygénation de la pensée. Evidemment, marcher est aussi très répétitif. C’est même une activité particulièrement monotone. Mais au moins on a une certaine impression de liberté. J’aime me promener au bord du lac, j’aime la surface toujours changeante de l’eau, l’espace vertical des montagnes. C’est un des seuls endroits où on peut profiter d’un peu de végétation, de fraîcheur et de ciel. En tout cas, j’éprouve souvent de vrais frissons, un plaisir difficile à définir, très physique, qui part de mon ventre, se répand dans mes membres et délivre ma tête. Dans ces moments, je me sens en phase avec l’instant, présent au monde, sensible à sa respiration. Je me rends compte à quel point nous vivons coupés du souffle de la nature ; nous sommes empêtrés dans un univers artificiel et toxique où tout est émoussé, y compris notre vie intérieure. Grâce aux médocs, nous évitons les flux et reflux de nos humeurs et nous sommes obligés d’avoir recours à des adjuvants pour nous souvenir que nous sommes vivants. Les socials ou les stimulateurs multi-sensoriels et leurs séquences d’émotions-types à downloader depuis le Global Screen ont fini par perturber notre sensibilité. Pour beaucoup, le bonheur se trouve dans les divertissements offerts par l’Unterhaltung Indus. Les gens se convainquent de la qualité des déjections dont ils sont gavés. Ils s’aveuglent, dans une quête effrénée de sensations et de sociabilité virtuelles, seules issues, désordonnées, chaotiques. Et certainement que le déni et la mauvaise foi maintiennent dans une ignorance qui peut paraître plaisante. On avale ce qu’on nous dit, on adhère à ce qui est proposé, on croit vivre des expériences inoubliables, on croit vivre tout court. De toute façon, je suis qui pour parler de ça ? Qu’est-ce que j’y connais ? Pas grand-chose, même si j’ai déjà été amoureux et que cette expérience m’a donné accès à un monde troublant, plus beau encore que tout ce que je peux éprouver pendant mes promenades. Avec Pia, j’ai vécu des moments infiniment doux : me réveiller à ses côtés, m’endormir près d’elle, rêver avec elle. Mais après sa requalification, Pia s’est mise à passer de plus en plus de temps sur les socials, ou à se laisser entraîner par les algorithmes des stimulateurs. Je n’ai rien pu faire pour la sortir de son apathie. Sans compter que de mon côté, rester immobile me donnait envie de me cogner la tête contre les murs. J’ai essayé de la convaincre d’essayer de retrouver un job, de faire quelque chose, de sortir, je lui ai dit que les médocs c’était bon pour ceux qui ne voulaient plus faire l’effort de bouger, que les socials ça nourrissait l’ego mais pas le cerveau. Ça a été peine perdue.

 

Philippe Testa - L'obscur

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Réforme du BAC : Jean-Michel Blanquer et Philippe Meirieu/2018 - Vidéo

29 Avril 2022 , Rédigé par France Culture Publié dans #Education

Je n'ai pas résisté au plaisir - mais aussi à la souffrance lorsque je réentends JM Blanquer - de vous (re)proposer cet échange Blanquer/Meirieu.

Beaucoup de propos prémonitoires... 

Ce fut le SEUL débat entre les deux hommes...

C Chartreux

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Emmanuel Macron aura des dossiers urgents à traiter : hôpitaux, Ehpad, tribunaux, enseignants…

29 Avril 2022 , Rédigé par Le Monde Publié dans #Education, #Université

État d'urgence pour les urgences

EXTRAIT

(...)

Education : revaloriser les enseignants

Reconnaissance. Si un seul mot devait résumer les attentes des enseignants pour le prochain quinquennat, ce serait celui-là. De l’avis de leurs syndicats, les personnels de l’éducation nationale sortent éreintés de ces cinq dernières années, entre les réformes menées tambour battant et les deux ans de pandémie émaillés d’incessants changements de protocole sanitaire. Seuls 27 % des personnels se sentent aujourd’hui reconnus et respectés, selon les premiers chiffres du baromètre 2022 des métiers de l’éducation de l’UNSA (42 800 répondants). Ils étaient 46 % en 2016. Le premier quinquennat Macron laisse un goût amer, voire une colère que la campagne n’a pas dissipée. « Le nouveau gouvernement devra écouter enfin une profession qui a été méprisée durant cinq ans », prévient le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.

Cette reconnaissance passe par une revalorisation des rémunérations. Un rattrapage, diront certains qui ne veulent pas le voir associé à une contrepartie. Le « nouveau pacte » proposé par le candidat Macron, qui prévoit de rémunérer davantage les enseignants qui acceptent de nouvelles missions, a crispé la profession, malgré les 6 milliards d’euros annuels prévus. Lors du débat d’entre-deux-tours, il a parlé en parallèle d’une revalorisation « inconditionnelle » des enseignants « d’environ 10 % ». Un « ordre de grandeur », qui concernera au premier chef les professeurs en début de carrière, a précisé son équipe de campagne, renvoyant pour le reste à la « grande concertation ».

Cette nouvelle méthode annoncée par le chef de l’Etat pour ce « chantier majeur » de son second quinquennat laisse la profession perplexe. La revalorisation doit aussi participer pour beaucoup à redorer le blason de métiers qui n’attirent plus.

Quid des réformes à engager ? L’idée même irrite les enseignants qui demandent du temps pour assimiler celles engagées et apprécier leurs effets. 

« Ces dernières années, elles se sont non seulement enchaînées mais, en plus, il y a eu constamment des réformes de la réforme, notamment au lycée », relate Catherine Nave-Bekhti, du SGEN-CFDT. Dans ce climat dégradé, les premières paroles du prochain ministre de l’éducation compteront autant que ses actes. Sophie Vénétitay, secrétaire général du SNES-FSU, le martèle : « Il devra jouer l’apaisement après le quinquennat brutal de Jean-Michel Blanquer. » Une reconnaissance aussi par les mots.

(...)

Etudiants : renouer le dialogue

Alors qu’il n’était pas encore candidat, M. Macron a résumé les enjeux qui l’attendent lors d’un discours à la Sorbonne, le 13 janvier : « Pour aider nos étudiants à réussir, il nous faudra aussi reprendre de fond en comble le chantier du soutien aux étudiants, qu’il s’agisse de bourses, de logement, des possibilités d’emplois compatibles avec des études réussies. » De la réalisation de ces vœux qui ne figurent pas dans son programme écrit dépendra sa réconciliation avec une grande partie de la jeunesse.

Les relations se sont distendues au cours du précédent quinquennat et plus encore avec la crise sanitaire, qui a révélé une situation de précarité avancée pour un grand nombre de jeunes, obligés de recourir à l’aide alimentaire. L’action du gouvernement a été jugée « décevante » par la Cour des comptes, qui, dans son rapport annuel, a dénoncé une prise en compte du problème tardive et mal ciblée. La précarité étudiante apparaît comme « une notion mal cernée », les publics fragiles n’étant pas nécessairement bénéficiaires des bourses sur critères sociaux.

Promise par le chef de l’Etat à trois reprises depuis 2017, la refonte de l’allocation des bourses sur critères sociaux – versées à 750 000 étudiants – est restée lettre morte, au motif qu’elle serait « trop complexe » à mettre en œuvre, selon la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal. Cette fois, le gouvernement ne pourra pas passer outre.

La crise sanitaire a aussi mis en lumière les questions de santé mentale, dans un contexte de saturation des services de santé universitaires. Isolement, précarité, cours à distance, perte de repères, la pandémie a agi comme un révélateur. Le « chèque psy » créé par le gouvernement en février 2021, donnant droit à huit séances gratuites, a permis à environ 25 000 étudiants de consulter un psychologue, selon le ministère. Trop peu selon le syndicat étudiant UNEF et la Cour des comptes. Selon une étude de l’association d’écoute pour étudiants Nightline, les universités sont très mal dotées, puisqu’elles comptent un psychologue en équivalent temps plein pour 30 000 étudiants.

(...)

Camille BordenetJean-Baptiste JacquinBéatrice JérômeSylvie LecherbonnierSoazig Le NevéMarine MillerIsabelle Rey-Lefebvre et Camille Stromboni

Article complet en cliquant ci-dessous

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"La méritocratie républicaine", controverse avec Michèle Haby, Patrick Rayou et Jean-Pierre Véran (Vidéo)

28 Avril 2022 , Rédigé par CUIP - Education & Formation Publié dans #Education

La Rencontre CICUR du 20 novembre 2021 vise à mettre le public en position de réflexion sur l’intérêt d’une approche curriculaire de l’Ecole et à susciter son concours à une démarche largement inédite en France. C’est pourquoi les organisateurs de la Rencontre ont souhaité aborder deux grandes controverses typiques de l’école française d’une façon originale.

La première controverse propose un débat documenté comme il en existe trop rarement à la télévision, avec Michèle Haby dans le rôle de la journaliste Michèle Lapique, Patrick Rayou dans le rôle de M. Salfaitpas et Jean-Pierre Véran dans le rôle de M. Jycrois. La controverse est introduite par Philippe Champy.

Pour voir la seconde controverse sur "la culture scolaire" :

https://youtu.be/WetD2n__KPE

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Julien Clerc...

28 Avril 2022 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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