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Vivement l'Ecole!

HK et les Saltimbanks...

19 Juillet 2021 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... George Sand...

19 Juillet 2021 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

J'étais fortement constituée, et, durant toute mon enfance,
j'annonçais devoir être fort belle, promesse que je n'ai point
tenue. Il y eut peut−être de ma faute, car à l'âge où la beauté
fleurit, je passais déjà les nuits à lire et à écrire. étant fille de
deux êtres d'une beauté parfaite, j'aurais dû ne pas
dégénérer, et ma pauvre mère, qui estimait la beauté plus
que tout, m'en faisait souvent de naïfs reproches.

Pour moi, je ne pus jamais m'astreindre à soigner ma
personne. Autant j'aime l'extrême propreté, autant les
recherches de la mollesse m'ont toujours paru
insupportables.

Se priver de travail pour avoir l'oeil frais, ne pas courir au
soleil quand ce bon soleil de Dieu vous attire
irrésistiblement, ne point marcher dans de bons gros sabots
de peur de se déformer le cou−de−pied, porter des gants,
c'est−à−dire renoncer à l'adresse et à la force de ses mains,
se condamner à une éternelle gaucherie, à une éternelle
débilité, ne jamais se fatiguer quand tout nous commande de
ne point nous épargner, vivre enfin sous une cloche pour
n'être ni hâlée, ni gercée, ni flétrie avant l'âge, voilà ce qu'il
me fut toujours impossible d'observer. Ma grand'mère
renchérissait encore sur les réprimandes de ma mère, et le
chapitre des chapeaux et des gants fit le désespoir de mon
enfance ; mais, quoique je ne fusse pas volontairement
rebelle, la contrainte ne put m'atteindre. Je n'eus qu'un
instant de fraîcheur et jamais de beauté. Mes traits étaient
cependant assez bien formés, mais je ne songeai jamais à
leur donner la moindre expression.

L'habitude contractée, presque dès le berceau, d'une
rêverie dont il me serait impossible de me rendre compte à
moi−même, me donna de bonne heure l' air bête . Je dis le
mot tout net, parce que toute ma vie, dans l'enfance, au
couvent, dans l'intimité de la famille, on me l'a dit de même,
et qu'il faut bien que cela soit vrai.

Somme toute, avec des cheveux, des yeux, des dents et
aucune difformité, je ne fus ni laide ni belle dans ma
jeunesse, avantage que je considère comme sérieux à mon
point de vue, car la laideur inspire des préventions dans un
sens, la beauté dans un autre. On attend trop d'un extérieur
brillant, on se méfie trop d'un extérieur qui repousse. Il vaut
mieux avoir une bonne figure qui n'éblouit et n'effraye
personne, et je m'en suis bien trouvée avec mes amis des
deux sexes.

George Sand - Histoire de ma vie

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D'après JM Blanquer, le grand danger qui menace les écoles françaises. Le Covid ? Naaaaan!!!

19 Juillet 2021 , Rédigé par Liberation Publié dans #Education

What does 'woke' really mean and why is Tesla CEO Elon Musk mocking it? -  Deseret News

C'est le grand danger qui menace les écoles françaises. Le Covid ? Naaaaan.

L'idéologie woke évidemment, que peu savent vraiment définir mais Jean-Michel Blanquer est si content d'avoir trouvé un écran de fumée qu'il ne va pas s'en priver pour si peu. Le ministre de l'Education nationale entend ainsi créer à la rentrée un think tank autour de la défense des valeurs de la République, apprend-on ce matin dans le Figaro, afin de lutter, dit-il, contre cette «profonde vague déstabilisatrice pour la civilisation» que sont les woke et la cancel culture. Brrrr, ça fait peur.

D'après le quotidien, Jean-Pierre Chevènement et Manuel Valls ont été approchés pour participer à ce club de réflexion. Le deuxième nom ne vous est probablement pas inconnu : il s'agit de l'ancien Premier ministre français, ex-conseiller municipal de Barcelone, dont on a parlé ces derniers jours après que Libé a révélé que son gouvernement était au courant que le cimentier Lafarge versait de l'argent à Daesh.

Via Chez POL

@chez_pol

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« Le vaccin, ça va faire des zombies ! » : des ados déboussolés

19 Juillet 2021 , Rédigé par Le Point Publié dans #Education, #Jeunesse

Covid19 : la vaccination des 12-18 ans | Ministère de l'Education Nationale  de la Jeunesse et des Sports

EXTRAITS

Faut-il se vacciner ? « Le Point » est parti à la rencontre d’adolescents dont les avis divergent diamétralement, parfois même de leurs propres parents.

Le débat déchire la Toile et les rues depuis quelques jours : faut-il ou non se faire vacciner ? Les arguments divisent familles et amis, surtout à l’approche du mois d’août. Le Point est parti à la rencontre d’adolescents dont les avis divergent diamétralement, parfois même de leurs propres parents.

Pour Redouan et Lukas, 15 ans et résidant à Melun (77), leur choix fuse d’emblée : « Nous, on se fait pas vacciner, c’est mort. » Ces deux garçons affirment très vite avoir d’ailleurs pensé à tout : « En août, on part en vacances dans le Sud avec les parents d’un pote à nous, on leur a dit qu’on était vaccinés, mais on va se débrouiller pour trouver des QR codes », raconte Lukas, l’air goguenard. Opinant du chef, Redouan confirme : « Sur Snap, ça vend des QR codes, y a plein de pubs. » En effet, des business de pass sanitaires et QR codes fleurissent sur le réseau social Snapchat, proposant leurs services contre des sommes parfois astronomiques. « Au pire, on a des potes qui se sont fait vacciner qui vont nous filer leurs QR codes avec des photos de leurs cartes d’identité », ajoute Lukas, visiblement frileux à l’idée de débourser une grosse somme

(...)

Aïssatou, collégienne franco-sénégalaise de 14 ans, résidant à Montreuil (93), s’alarme elle aussi des réactions des antivaccins. Et pourtant, dans sa famille, personne n’est d’accord. « Ma mère s’est fait vacciner dès le début car elle est « personne à risque », mais mon père qui l’est aussi n’a pas voulu le faire. Il a peur que ça le tue dans quelques années alors qu’il va mieux depuis un an. C’est un complotiste, mon père ! » raconte-t-elle en levant les yeux au ciel. Les deux grands frères d’Aïssatou partagent l’avis de leur père et ne veulent pas se faire vacciner, au grand dam de leur mère. « Ma mère, qui a toute notre famille au Sénégal, sait que c’est dur en Afrique. Là-bas, on meurt du Covid et personne n’est vacciné, et la France nous donne cette chance et eux ils crachent dessus ! » Selon l’OMS, les morts du Covid en Afrique ont augmenté de 43 % la semaine dernière.

Nora Bussigny

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H Burns...

18 Juillet 2021 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Enrique Vila-Matas...

18 Juillet 2021 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Kafka parvient toujours à me surprendre. Aujourd'hui, en ce premier dimanche d'août, dimanche humide et silencieux, Kafka a encore réussi à m'inquiéter et en a impérieusement appelé à mon attention par ce texte, où il laisse entendre que de se marier comporte une condamnation au mutisme, à aller grossir les effectifs des Négatifs et, plus impressionnant encore, un risque de devenir chien.

Il m'a fallu interrompre il y a quelques instants mon journal en raison d'une forte migraine, un mal de Teste, comme dirait Valéry. L'irruption de cette douleur est très probablement due à 'l'exercice d'attention' auquel vient de me contraindre Kafka avec sa théorie inattendue de l'art négatif.

Il n'est pas inutile de rappeler ici, en effet, ce que suggérait Valéry, à savoir que le mal de Teste a, en quelque manière fort complexe, partie liée avec la faculté intellectuelle de l'attention. Il y a là une notable intuition.

Peut-être cet exercice d'attention m'a-t-il conduit à évoquer une figure de chien, peut-être a-t-il quelque chose à voir avec mon mal de Teste. Maintenant qu'il est passé, je pense à ma douleur vaincue, et je trouve extrêmement agréable cette sensation que nous éprouvons à la disparition du mal, parce que nous assistons là à une reprise de la représentation du jour où pour la première fois nous nous sommes sentis vivants, nous avons eu cette conscience d'être humain, né pour mourir mais vivant en cet instant.

Enrique Vila-Matas - Bartleby et compagnie

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La prépa littéraire, école des garçons

18 Juillet 2021 , Rédigé par Liberation Publié dans #Education

Bibliothèque ENS Ulm

Si les filles sont surreprésentées en khâgne, leurs homologues masculins, plus encouragés par les professeurs, raflent une bonne partie des places aux concours des prestigieuses ENS. D’anciens étudiants et étudiantes dénoncent la reproduction de ces mécanismes discriminatoires.

Les résultats du concours d’entrée à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Paris en filière littéraire A /L sont tombés il y a quelques jours : sur les 72 admises et admis, 35 sont des admis, soit 48,6% de la liste. Si toute école d’ingénieur pourrait se réjouir d’une telle parité, cette dernière devient crispante pour qui est passé par une classe préparatoire littéraire, où le pourcentage moyen de garçons avoisine généralement 25% (24,8% des effectifs en première année en 2019, 27,6% en deuxième année en 2020). Nous voudrions aujourd’hui alerter sur cet écart de chances et tenter d’en discerner les causes.

Si la classe préparatoire a fait l’objet d’études sociologiques et si la question du sexisme en CPGE scientifique a déjà été soulevée, la prépa littéraire, malgré ses mécanismes propres, reste à la marge des études menées sur l’enseignement supérieur. Les épreuves orales favorisent peut-être les garçons : ils sont 38,4% des admissibles et 48,6% des admis. Une étude rapporte cependant qu’aux épreuves orales, le sexe représenté en minorité est favorisé par compensation, et ce dans les deux sens – même si de fait les proportions sont bien moins flagrantes chez les filles scientifiques. Indépendamment de ce biais du concours, c’est pour nous en amont que la discrimination s’opère, durant les deux ou trois années de classe préparatoire. Elle parachève des différences de traitement entre les sexes qu’on observe déjà de la maternelle au secondaire.

Omniprésence vocale

On pourrait spontanément penser qu’une filière comprenant 75% de filles est à l’abri du sexisme. Bien au contraire, les classes préparatoires littéraires produisent des mécanismes discriminatoires qui leur sont propres. C’est précisément le statut minoritaire des garçons qui entraîne leur valorisation. Débordant du cadre quantitatif qui leur est alloué, en classe les 25% de garçons n’occupent ni 25% de la participation orale, ni 25% de l’attention des professeurs.

«Les garçons hésitent moins à interrompre la classe, à parler sans lever la main, à poser plus de questions. Ces comportements qui peuvent paraître anodins leur sont à terme très profitables : leur omniprésence vocale en classe les prépare pour les oraux, où l’aisance à communiquer avec un adulte, à formuler une pensée et à répondre aux objections sur l’instant sont des atouts indéniables», explique Jean* du lycée du Parc à Lyon.

Les garçons moins nombreux sont davantage individualisés par les professeurs dans des classes de 45 à 60 personnes : on apprend plus rapidement leurs prénoms, et au milieu de la masse des filles, on les reconnaît. La classe préparatoire est une épreuve de confiance en soi que les garçons, socialisés à être plus sûrs d’eux, réussissent plus aisément ; une mauvaise note les atteint moins personnellement, ils se pensent capables d’intégrer malgré un mauvais classement. Les garçons qui réussissent sont plus facilement qualifiés de génies, les filles de très bonnes élèves : «En deux années de prépa à Louis-le-Grand, je n’ai jamais entendu de professeur complimenter le génie d’élèves filles. Au contraire, les allusions à ces élèves masculins très intelligents”, “brillants”, qui “avaient intégré en carré” [intégrer l’école après deux ans de classe préparatoire sans redoubler, ndlr] étaient fréquentes», se rappelle Agathe, 21 ans, ancienne khâgneuse à Louis-le-Grand.

«Dans son histoire, la khâgne est masculine»

Les qualités requises à l’oral sont héritées d’une éloquence historiquement masculine : bien qu’en écrasante majorité, ce sont aux filles de s’intégrer à un système masculin. Il est en effet nécessaire de rappeler que le concours d’entrée à l’ENS Ulm est resté non-mixte jusqu’en 1985, ce qui correspond à la génération de nos enseignantes et enseignants les moins jeunes – d’autant plus nombreux dans les prépas les plus prestigieuses. Cela fait moins de quarante ans que les filles préparent l’école des garçons et elles y sont préparées majoritairement par des hommes, issus de la génération précédente de normaliens. Dans son histoire et ses attentes, la khâgne est masculine.

Le climat de favorisation se manifeste toutefois de manière plus pernicieuse encore que par cette adéquation entre des attentes masculines et des individus masculins : «Deux enseignantes d’âge mûr ont pris certains garçons sous leur aile : l’une les entourait simplement de sa bienveillance maternelle, l’autre les chaperonnait en leur consacrant individuellement beaucoup plus de temps (appels, longues conversations après les cours). Certains enseignants hommes ont créé des rapports encore plus ambigus : l’un invite à dîner son cercle de protégés garçons, l’autre prend des verres et va en soirée avec ses élèves en cachant à peine son intérêt pour certains, le dernier en drague franchement un par messages dès l’année finie. J’ai observé et appris tout cela au fur et à mesure ; c’était moins flagrant comme faits isolés pendant ma khâgne que ça l’est rétrospectivement comme dessin d’ensemble», témoigne Aude, 20 ans, ancienne khâgneuse dans un prestigieux lycée parisien.

Bienveillance de connivence

Le cas de cette classe préparatoire est à notre connaissance exceptionnel. Il est toutefois le symptôme exacerbé d’un phénomène qui se manifeste ailleurs de manière plus diffuse : ce sont bien plus souvent les garçons que l’on remarque, flatte et encourage comme êtres d’exception. Sous l’apparence d’un mentorat intellectuel, on les diagnostique comme brillants et on mise sur eux au concours. Quand cela ne relève pas de l’extase, même discrète, une bienveillance de connivence leur est bien plus aisément accordée. Autant d’outils leur permettent de se forger un aplomb qui est décisif dans la réussite de la classe préparatoire.

Nous ne témoignons ici que de l’échantillon de classes préparatoires représentées à l’ENS Ulm – qui reste toutefois pertinent dans le cadre d’un discours sur le concours d’entrée – en étant conscients du caractère marginal de la classe préparatoire littéraire dans le paysage universitaire français. Cette étude de cas permet néanmoins de relever les résistances des filières sélectives littéraires à une distribution égale des chances entre les filles, majoritaires, et les garçons, favorisés.

* Tous les prénoms ont été modifiés

Signataires : Mathias Abitbol, Rosanna Airiau, Laure Arcizet, Leïla Belhalfaoui, Louison Bernard, Elie Boisivon, Anaïs Calon, Ilaria Castagna, Emma Chiron, Mathieu Fantino, Sarah Fantino, Andreï Fedorovsky, Julien Gaffard, Héloïse Gambier, Elisabeth Ginot, Juliette Gouttière, Nisrine Hammani, Alice Helmreich, Charlotte Heyner, Anna Illes, Elena Isern, Rose-Salomé Lagaillarde, Titouan Lagrue, Sophie Lambert, Victoria Lavelle Girault, Madeleine Leidwanger, Quitterie Magnard, Ulysse Marquet, Océane Mascaro, Ciham Mesbah, Constance Mollet, Agnès Obrecht, Amandine Ougourlou-Oglou, Adèle Pauporté, Baptiste Perrault, Clémence Plantier, Mathilde Poquillon, Tara Pousse, Elie Pretot, Valentina Santamaria, Elsa Talina, Rachel Verdier-Riocreux, Hélie Vigor, Kenneth Zadji.

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Parcoursup : l’heure de la dernière chance pour trouver une formation

18 Juillet 2021 , Rédigé par Le Monde Publié dans #Education, #Université

Après le 19 mai, quelles sont les prochaines dates clés de Parcoursup ?

EXTRAITS

Au rectorat de Paris, la commission d’accès à l’enseignement supérieur passe au crible les dossiers des candidats sans proposition d’admission qui ont demandé un accompagnement.

Trouver une place dans l’enseignement supérieur en dépit d’un dossier scolaire fragile ou d’un choix de formations pas toujours approprié : c’est la mission de la dernière chance que s’emploie à remplir l’équipe de Virginie Cousin-Douel, chef du service d’information et d’orientation de l’académie de Paris. Sans interruption, vendredi 16 juillet, la conseillère du recteur a passé en revue la situation individuelle d’une centaine de lycéens, candidats malheureux à des BTS tertiaires et production, filières sélectives au seuil desquelles seuls les très bons dossiers ont une chance de passer sur Parcoursup.

Au total, en France, sur 66 800 bacheliers encore sans proposition, 4 979 ont sollicité l’accompagnement des commissions d’accès à l’enseignement supérieur (CAES) qui fonctionnent sous la houlette des recteurs d’académie jusqu’au mois de septembre. A Paris, Mme Cousin-Douel a enregistré 542 saisines, dont 370 de la part de bacheliers n’ayant reçu aucune proposition d’admission à l’issue de la phase principale, qui s’est achevée le 16 juillet.

Les deux années de crise sanitaire, alliées à l’enseignement à distance, ont compliqué la tâche des élèves de terminale pour construire un projet d’orientation solide, ce qui a pu amener certains à se fourvoyer en formulant trop de vœux pour des formations ultra-sélectives et/ou sans lien avec la nature de leur bac.

(...)

Le dossier suivant, celui d’un lycéen de la filière technologique, n’a pas reçu l’avis favorable du proviseur, lui non plus. « C’est étonnant, car il a de bons résultats en langue vivante, avec des capacités, mais un manque de régularité, observe Mme Pasco. Je m’interroge sur la cohérence entre sa mention bien au bac, les très bonnes appréciations tout au long de l’année, et cet avis finalement défavorable du proviseur… C’est un très bon dossier ! »

Entre les lignes, l’équipe perçoit un possible « problème de comportement » – qui ne peut être explicitement mentionné dans un dossier Parcoursup. « C’est une hypothèse que nous émettons et qui expliquerait cette pondération à la baisse de l’avis », indique Virginie Cousin-Douel, qui va proposer à ce jeune homme une place en BTS gestion de la petite et moyenne entreprise (GPME).

(...)

Quant à cet élève en bac professionnel gestion administration (GA), obtenu au rattrapage, son dossier aurait pu être désespéré ; 3 sur 20 en anglais, 6 en espagnol, 6 en français, 4 en histoire-géographie… « Il faut l’insérer très vite pour qu’il ne décroche pas », alerte l’inspectrice Corinne Pasco. Sa demande pour intégrer un BTS GPME est pourtant sans espoir, l’équipe pédagogique du lycée n’étant pas favorable à une quelconque poursuite d’études.

En fouillant dans son dossier, la CAES a trouvé la clé. « J’ai reçu ma carte d’électeur et je suis content de pouvoir voter aux élections régionales, d’exprimer ma voix. J’ai aussi fait du bénévolat pour les Restos du cœur en décembre 2019, porte de La Villette », a écrit le candidat qui se révèle sous un nouveau jour, celui de « l’engagement citoyen ». Virginie Cousin-Douel pense avoir pour lui une solution : la toute nouvelle formation d’initiative locale (FCIL) conçue avec la Ville de Paris pour permettre à des jeunes de passer le concours de gardien de la paix.

Soazig Le Nevé

Article complet à lire en cliquant ci-dessous

https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/07/17/parcoursup-l-heure-de-la-derniere-chance-pour-trouver-une-formation_6088583_3224.html?xtor=EPR-32280629-[a-la-une]-20210718-[zone_edito_2_titre_6]&M_BT=35093862765056

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Gaëtan Roussel...

17 Juillet 2021 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Aldous Huxley...

17 Juillet 2021 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Le monde est stable, à présent. Les gens sont heureux ; ils obtiennent ce qu'ils veulent, ils ne veulent jamais ce qu'ils ne peuvent obtenir. Ils sont à l'aise ; ils sont en sécurité ; ils ne sont jamais malades ; ils n'ont pas peur de la mort ; ils sont dans une sereine ignorance des passions et de la vieillesse ; ils ne sont encombrés de nuls pères ni mères ; ils n'ont pas d'épouses, pas d'enfants, pas d'amants, au sujet desquels ils pourraient éprouver des émotions violentes ; ils sont conditionnés de telle sorte que, pratiquement, ils ne peuvent s'empêcher de se conduire comme ils le doivent. Et si par hasard quelque chose allait de travers, il y a le soma.

Aldous Huxley - Le meilleur des mondes

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