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Vivement l'Ecole!

Coup de coeur... Emmanuelle Pireyre...

1 Juin 2021 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Mon rêve américain se résume surtout à des jambes : on voit, comme dans une séance de cinéma de dix secondes, les jambes nues d'un homme et d'une femme marchant côte à côte ou légèrement décalés, en tout cas assez vite, les quatre pieds nus frappant le sol. Les deux personnages de mon rêve se nomment Charlotte et Wilbourne, ce sont les personnages des Palmiers sauvages de William Faulkner. J'ai commencé à faire ce rêve aussitôt après avoir lu le livre, il y a des années. Le reste du livre de Faulkner est passé en mode basse résolution, je n'en ai qu'un souvenir assez flou. Seule est restée intacte cette scène minuscule du milieu du livre, dans une maison isolée, en pleine nature américaine.

A ce moment du livre Charlotte et Wilbourne viennent de passer les mois d'été totalement coupés du monde dans cette maison prêtée par un ami. Comme Charlotte est mariée à un autre homme, leur histoire d'amour illégitime a valu à Wilbourne de perdre son emploi de médecin. La solitude ne les gêne pas, au contraire. Pour bien saisir l'atmosphère du rêve, il faut se représenter que la maison dans laquelle passent les jambes est située auprès d'un lac ; il faut prendre la mesure de l'épaisseur verte et silencieuse de la nature. Le séjour au bord du lac est une expérience d'amour adamique isolé dans la nature, sans rapport avec la société, sans rapport avec d'éventuels voisins tondant la pelouse qui feraient un petit coucou par-dessus la haie. Charlotte et Wilbourne ne veulent pas être des voisins, ni un couple respectable ; ils ne veulent pas être un mari, ni une épouse ; la respectabilité est pour eux le repoussoir, la figure du désastre bourgeois. On ne sait pas trop s'il y a du bonheur dans cette vie composée uniquement d'amour, sommeil et baignades, parce que les corps et les esprits sont rugueux, d'une brutalité solide qu'il est bizarre même d'appeler amour. Il y a en tout cas une forme d'intransigeance simple : n'être régi par aucune contrainte extérieure, être ensemble chaque jour, coucher ensemble chaque nuit, n'être soumis à aucune des obligations, aucun des rythmes du monde social.

Emmanuelle Pireyre - Féérie générale

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A voir... "Playlist", de Nine Antico avec Sara Forestier...

1 Juin 2021 , Rédigé par Le Cafe Pedagogique Publié dans #Cinéma

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Blanquer ou Valls, qui sera le Républicain préféré d’Emmanuel Macron ?

1 Juin 2021 , Rédigé par France Inter Publié dans #Education, #Politique

Blanquer ou Valls, qui sera le Républicain préféré d’Emmanuel Macron ?
Blanquer ou Valls, qui sera le Républicain préféré d’Emmanuel Macron ?

Jean-Michel Blanquer et Manuel Valls sont rivaux : ils espèrent chacun devenir le pivot républicain de la campagne d’Emmanuel Macron. Le Républicanisme est l’un des axes forts qu’essaie d’imprimer le chef de l’Etat dans la dernière partie de son quinquennat.

C’est le but de la loi contre le Séparatisme.

Mais ce sera aussi l’une des lignes de force de sa campagne pour sa réélection. Et en coulisses, deux hommes s’agitent pour pouvoir être son relai sur ces questions. D’un côté Jean-Michel Blanquer, 56 ans, ministre de l’Education nationale depuis quatre ans, c’est presque un record. 

De l’autre, un revenant qui n’est jamais parti très longtemps, Manuel Valls, 58 ans, ancien premier ministre. 

Ils caressent tous les deux un espoir de moins en moins secret : devenir l’architecte républicain de la campagne d’Emmanuel Macron pour 2022.  

Comment procèdent-ils ? 

On le sait, Jean-Michel Blanquer n’a pas voulu se lancer dans la bataille des régionales en Ile-de-France. Il prépare pour après ces élections une initiative pour fédérer les forces républicaines en particulier sur l’aspect régalien. 

Pas un parti politique, jure son entourage, mais plutôt une association. 

Ce n’est pas une commande du président, mais une petite machine qui pourrait se mettre à son service. 

De son côté, Manuel Valls qui vient de démissionner sous les quolibets de la mairie de Barcelone multiplie les signes en direction d’Emmanuel Macron. 

Selon ses amis, Il peut proposer au président à la fois un programme mais aussi une méthode. Elu pour la première fois en 1986 et déjà candidat deux fois à une primaire, il peut se targuer d’une expérience politique bien plus dense que celle de Jean-Michel Blanquer qui cherche en ce moment une circonscription pour les prochaines législatives. 

La compétition est donc lancée entre les deux hommes ? 

Ils s’entendent bien et se sont même rencontrés récemment, ça c’est pour la version officielle. 

Mais en off, on se pousse du col dans les deux camps. 

Les partisans du ministre de l’Education nationale soulignent qu’il défend la République dans son ensemble et pas seulement la laïcité. 

Du côté de l’ancien Premier ministre de François Hollande, on explique que Blanquer, c’est la République tout court alors que Manuel Valls représente un courant, la gauche républicaine qu’Emmanuel Macron a besoin de mettre en avant. 

A ce stade, les plus proches du chef de l’Etat lèvent à peine un sourcil à l’évocation de ces deux ambitions, persuadés qu’au fond, leur champion n’attend d’idées de personne.

Soazig Quéméner

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Jean-François Cerisier : « Les élèves n’ont jamais été très demandeurs de numérique à l’école »

1 Juin 2021 , Rédigé par Le Monde Publié dans #Education

Jean-François Cerisier : « Les élèves n’ont jamais été très demandeurs de numérique à l’école »

EXTRAITS

Pour Jean-François Cerisier, chercheur en sciences de l’information et de la communication, la crise sanitaire et l’enseignement à distance ont « accentué la concurrence entre le numérique scolaire et le numérique personnel » chez les jeunes.

La crise sanitaire et l’enseignement à distance ont bousculé les pratiques des enseignants. Mais qu’en est-il des élèves ? Quelle relation entretiennent-ils avec le numérique scolaire ? « On ne s’intéresse pas assez aux pratiques numériques des élèves », commente Jean-François Cerisier, professeur en sciences de l’information et de la communication, directeur du laboratoire Techné (Poitiers), et coauteur d’une récente étude sur les variations de la représentation des élèves sur le numérique à l’école.

Depuis mars 2020, on a beaucoup parlé des effets de l’enseignement à distance sur les pratiques pédagogiques et représentations des enseignants. Qu’en a-t-il été chez les élèves ?

Habituellement « accessoire » en classe, le numérique est devenu « essentiel » à la pédagogie et aux apprentissages durant cette crise, bouleversant les représentations que s’en font les enseignants, mais aussi les élèves. Mais on ne s’intéresse, en effet, pas assez aux pratiques numériques de ceux-ci. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les élèves n’ont jamais été très demandeurs de numérique à l’école. Les études montrent que leur satisfaction à utiliser un équipement numérique est en général assez éphémère. Ce n’est pas au numérique en tant que tel ni à la nouveauté technologique qu’ils sont sensibles, mais à l’activité qu’on leur propose de faire avec.

Mais chez les jeunes, cette crise a surtout accentué la concurrence entre le numérique scolaire et le numérique personnel. Or ce dernier constitue pour les ados un espace-temps qu’ils se sont approprié depuis une quinzaine d’années, une des rares zones d’émancipation et d’intimité entre pairs, moins contrôlée, que la société leur laisse, et dans laquelle ils n’ont pas franchement envie qu’on vienne les chercher ou leur dire quoi faire.

(...)

Comment ont évolué dans le temps l’usage et les représentations des élèves envers le numérique ?

Il faut se souvenir que c’est par l’école que les jeunes ont découvert le numérique dans les années 1980, souvent avant leurs parents [dans le cadre des premiers grands programmes nationaux d’équipement informatique des établissements]. A cette époque, le numérique pour eux était donc avant tout « scolaire ». La situation n’a plus rien à voir aujourd’hui, car c’est bien en dehors de l’école que les élèves s’approprient le numérique dès leur plus jeune âge. Il est d’ailleurs intéressant de noter que lorsqu’on demande aux élèves de se représenter la place que prend le numérique dans leur vie, celle-ci est moindre. Comme si à mesure que l’usage du numérique s’était généralisé pour eux, celui-ci avait perdu de son importance.

Cela est cohérent avec l’histoire des rapports de l’homme avec la technologie qui montre que plus une technologie est intégrée, plus elle disparaît des représentations. Les jeunes ne se disent pas « je fais cette activité avec le numérique », ils la font, point. Une représentation à mille lieux des débats récurrents au sein de l’école sur l’utilisation du numérique dans les apprentissages.

(...)

Séverin Graveleau

Article à lire en cliquant ci-dessous

https://www.lemonde.fr/campus/article/2021/06/01/jean-francois-cerisier-les-eleves-n-ont-jamais-ete-tres-demandeurs-de-numerique-a-l-ecole_6082306_4401467.html?xtor&&M_BT=35093862765056#x3D;EPR-33281056-[education]-20210601-[_titre_1]

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"Les langues régionales sont notre patrimoine, pas une menace" - Bertrand Gaufryau

1 Juin 2021 , Rédigé par Huffington Post Publié dans #Education

EXTRAIT

Elles sont un trait d’union d’un vivre-ensemble qui nous fait trop défaut ces temps-ci…
ÉDUCATION - Le débat sur les langues régionales et la censure par le Conseil constitutionnel de la loi Molac ont été vécus sur les territoires comme une violence faite à leur identité, leur culture, leur histoire.
Beaucoup a été dit, écrit à ce sujet. Mais quelle mouche a piqué cette poignée de députés ayant saisi les sages pour se prononcer sur ce que le peuple souverain souhaitait poursuivre avec sérénité? Quelle mouche a piqué ces députés pour faire censurer une démarche engagée depuis la loi Deixonne de janvier 1951 et achever un processus démocratique et législatif légitime?
Le Président Macron a beau jeu aujourd’hui avec son Premier ministre de vouloir ”éteindre” un feu qu’ils ont eux-mêmes laissé prendre… alertés, ils l’ont été! Des outils constitutionnels, ils en avaient entre les mains… ils ne les ont pas utilisés en temps et en heure! Alors la confiance des territoires est blessée, écornée. Le jacobinisme à bout de souffle a voulu mettre au pas la vitalité des territoires, mettre sous l’éteignoir leurs richesses. Ce jacobinisme à bout de souffle n’a même pas eu l’intuition que ce rendez-vous avec l’Histoire, avec le sens de l’Histoire pouvait lui redonner une forme de modernité.
(...)
Bertrand Gaufryau
Chef d'établissement de lycée agricole, économiste, militant de la pédagogie, citoyen engagé
Billet complet à lire en cliquant ci-dessous
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"Des lycéens attrapés par le col et les cheveux"

1 Juin 2021 , Rédigé par Liberation Publié dans #Education

A Nice, les interpellations violentes d’un commissaire «chien fou»

«Libération» a pu consulter des images de vidéosurveillance de la ville montrant un gradé de la police nationale se ruant sur des lycéens mobilisés en décembre 2018, les projetant violemment au sol. L’homme, identifié par des sources policières comme étant le commissaire Souchi, a déjà été mis en examen pour son implication dans l’affaire Geneviève Legay.

Troublant parallèle. Le 9 novembre, le commissaire Rabah Souchi était mis en examen pour «complicité de violences volontaires». Lors d’une manifestation interdite de gilets jaunes, le 23 mars 2019, la septuagénaire Geneviève Legay était bousculée par un agent et blessée à la tête. L’IGPN pointait une charge policière «disproportionnée». C’est Rabah Souchi qui l’avait ordonnée. Quatre mois plus tôt, le 6 décembre 2018, de sources concordantes, ce même commissaire était aux commandes du maintien de l’ordre d’une autre manifestation menée par des lycéens. Libération a pu visionner les images de vidéosurveillance du rassemblement. Une bande qui fait écho aux faits étudiés par la justice.

Jeudi 6 décembre 2018 à Nice, comme partout en France, des élèves bloquent leur lycée. Ils manifestent et s’opposent à la réforme du bac. Une mobilisation qui cristallise les tensions au moment de l’avènement des gilets jaunes. Certains jeunes ont d’ailleurs revêtu un gilet jaune, d’autres des capuches et casquettes. Une poignée d’entre eux dissimulent leur visage. Mais l’immense majorité sont des lycéens lambda, sac à dos et portable à la main. Ils se regroupent devant leur établissement et occupent la route, ils portent une banderole et filment pour un souvenir ou les réseaux sociaux. Les policiers sont postés devant, au milieu de la rue. Deux jours plus tôt, au même endroit, des jeunes avaient envahi le lycée et le principal adjoint avait reçu un coup de coude. D’où l’important déploiement des forces de l’ordre ce jour-là.

Des lycéens attrapés par le col et les cheveux

La caméra surplombe le lycée du Parc impérial de Nice. Elle filme l’entrée de l’établissement et la route qui le borde. Les images sont captées par le réseau de la ville et peuvent être saisies par la police nationale pour des enquêtes judiciaires. Il est 9h20 quand un feu se déclare sur la route. Sûrement une poubelle incendiée par certains participants au rassemblement, comme dans tant d’autres blocus. Les pompiers arrivent à 9h29, une voiture de policiers à 9h30. Ce sont eux qui feront évacuer le bout de la rue pour laisser les pompiers éteindre le feu. Les élèves courent : ils croisent le premier équipage, posté au milieu de la route.

Selon une source policière, Rabah Souchi est «formellement identifié sur la vidéo». Il porte une veste avec, dans le dos, l’inscription «Police», et un casque de moto – les autres agents ont des casques d’intervention. A l’épaule figure sa fourragère rouge (une décoration en forme de natte) et les insignes. Ce jour-là, il revêt aussi des lunettes, une paire de baskets et une écharpe grise. Il parle à la radio : pendant une intervention, le commissaire a la priorité sur les ondes. Il est le seul à communiquer sur cette opération de maintien de l’ordre. Des éléments qui le rendent identifiable sur la vidéo parmi les autres policiers.

Rabah Souchi se rue aléatoirement vers sept lycéens, quatre d’entre eux seront interpellés. A 9h31 et 5 secondes, il attrape un manifestant par l’arrière du col et le met à terre. Il pose brièvement son pied sur le torse de l’homme au sol. Dans la foulée, à 9h31 et 16 secondes, il tente d’attraper une jeune fille par les cheveux, la queue-de-cheval comme prise. Il se retourne immédiatement et saisit un adolescent par le col et le met au sol, tombant lui-même aussi à terre. A 9h31 et 41 secondes, il choisit un autre jeune aléatoirement dans le groupe qui marche sur le trottoir. Il sera lui aussi allongé sur la route. Comme un autre à 9h31 et 54 secondes, attrapé par le haut de la veste, alors qu’il était déjà pris en charge par l’un de ses collègues.

«On n’interpelle pas les gens comme ça»

Des pratiques qui n’entrent pas dans les protocoles de police lors d’un maintien de l’ordre. Une jeune fille, sac à main sur l’épaule, observe, bras croisés, derrière une barrière qui sépare l’établissement scolaire de la route. A 9h32 et 5 secondes, Rabah Souchi court vers elle et tente de la faire basculer de son côté. La totalité de la scène dure exactement une minute. A ce moment-là, les manifestants ne faisaient qu’évacuer la rue après l’incendie provoqué, sans agressivité ni jet de projectile.

«Etre cagoulé [quelques manifestants dissimulaient leur visage, ndlr] est illégal et peut-être que c’était un rassemblement non déclaré. Mais quoi qu’il en soit, on n’interpelle pas les gens comme ça, aléatoirement, en attrapant par la capuche, en appuyant avec la chaussure, s’indigne un policier niçois qui souhaite garder l’anonymat. Attraper quelqu’un par les cheveux, c’est des violences. Quel est le cadre légal ? C’est quoi l’infraction ? Pour quoi faire ? Tu fais ça à des gosses : ce n’est pas l’attitude à avoir, c’est disproportionné.»

Un autre agent apprend l’existence de cette vidéo au début de cette année, avant d’avoir pu la visionner à son tour. On en parle dans certains bureaux du commissariat : «C’est toujours surprenant, à mon sens, dans la mesure où c’est un patron. D’habitude, le patron est devant, il donne les ordres, il est calme, il contrôle ses effectifs. C’est lui qui est à l’initiative : dans la police, un commissaire qui donne une instruction, tout le monde le suit. Là, c’est un chien fou.» L’attitude du commissaire tranche avec celle de ses collègues. Eux ne courent pas, interpellent sans gestes brusques et font évacuer la rue sans agitation. Au sein du poste de police, le comportement de Rabah Souchi est clivant, des agents pointant une attitude «agressive» et un chef qui «parle mal».

«Il y avait vraiment de quoi avoir peur»

Ce jour-là, France Bleu Azur rapporte 33 interpellations à Nice, citant la préfecture, dont «un violent face-à-face entre la police et des jeunes […] aux abords du lycée du Parc impérial, l’un des plus grands établissements de Nice, avec plus de 1 700 élèves». Sur France 3 Côte-d’Azur, un enseignant évoque des interpellations «musclées». Sur les réseaux sociaux, des parents s’inquiètent : «Il y avait vraiment de quoi avoir peur. Les policiers ont menacé physiquement et verbalement des enfants. Ils ont frappé des gamins.» Un autre : «Ma fille […] a vu des scènes qui l’ont choquée et elle a eu peur.» Le compte Vérité Blocus Parc impérial Nice, qui n’existe plus aujourd’hui, raconte : «Les élèves se sont fait frapper, gazer, bousculer par les forces de l’ordre.» Les policiers ont effectivement eu recours à des sprays lacrymogènes à 10h14 pour faire évacuer le parvis du lycée, après des jets d’objets par certains manifestants à 10h10. Procédé habituel et légal selon les agents consultés par Libération.

Sollicitées, la préfecture des Alpes-Maritimes tout comme la direction départementale de la sécurité publique ne s’expriment pas. Même silence radio du côté de Rabah Souchi et de Laurent-Franck Lienard, son avocat, contacté par Libération «Je ne vous dis rien là-dessus. Vous ne saurez rien de ma part, de sa part non plus.» Toutefois, une haute source de la hiérarchie policière affirme que l’homme «travaillait» bien ce jour-là, sans pouvoir déterminer s’il participait au maintien de l’ordre devant cet établissement précisément. Rabah Souchi a été médaillé en juin 2019 par le ministre de l’Intérieur. Il est toujours commissaire à Nice malgré sa mise en examen, mais il n’intervient plus sur les manifestations.

Mathilde Frénois

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