De décibel en décibel, comment le bruit gêne-t-il les enfants en classe ?
EXTRAIT
La réduction du bruit extérieur entre mars et mai 2020 a été l’une des rares conséquences positives du premier confinement. Depuis, la vie reprend progressivement, et les niveaux de bruit augmentent à nouveau.
Les enfants constituent une tranche de la population dont la santé (mentale et physique) est vulnérable à la présence de bruit de fond. Omniprésent, le bruit entraîne une augmentation de la réponse physiologique au stress, une légère augmentation de la pression sanguine, et de l’irritabilité, entre autres.
Dans de nombreux pays, les agences de régulation sanitaire en prennent progressivement conscience, et recommandent de réduire le bruit dans certains bâtiments sensibles, tels que les écoles.
Selon les organismes, les recommandations varient, mais se rejoignent sur deux chiffres.
Le bruit de fond dans une classe inoccupée ne devrait pas dépasser 35 dB, ce qui correspond à l’intensité d’un chuchotement. Pendant des activités d’apprentissage, il ne devrait pas dépasser 50 dB, l’intensité d’une pluie dense.
Cependant, les mesures acoustiques indiquent une tout autre réalité. Les niveaux sonores dans les écoles sont constamment, et parfois largement, au-dessus des recommandations, avec des conséquences délétères pour le parcours scolaire des enfants.
Mille et un bruits de fond
Dans une école, les voix des enseignants et des enseignantes, la cloche de la récréation ou les discussions animées du réfectoire sont autant d’objets sonores qui émettent des ondes acoustiques qui se propagent dans l’air.
Tous ces sons arrivent ensemble, « mélangés » à l’oreille. Là, des cellules spécialisées transforment l’information acoustique en impulsions électriques. Ces impulsions remontent le long des voies auditives jusqu’au cortex, qui effectue le tri entre les sons pertinents et le bruit de fond. Ce phénomène est connu sous le terme d’analyse de la scène auditive.
La capacité à percevoir la parole dans une salle de classe bruyante repose donc sur le bon fonctionnement des oreilles, certes, mais aussi sur la capacité cognitive à sélectionner le signal de parole pertinent, tout en ignorant le bruit de fond. Ce qui peut sembler anodin pour de jeunes adultes normo-entendants est en réalité beaucoup plus difficile pour les enfants.
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Axelle Calcus, assistant lecturer, Université libre de Bruxelles
Suite et fin à lire en cliquant ci-dessous
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De décibel en décibel, comment le bruit gêne-t-il les enfants en classe ?
La réduction du bruit extérieur entre mars et mai 2020 a été l'une des rares conséquences positives du premier confinement. Depuis, la vie reprend progressivement, et les niveaux de bruit augm...
Pauvreté à l’école : les mauvais comptes de la secrétaire d’État

La gratuité affichée de l’école est entachée de nombreux frais annexes qui ne font que compliquer davantage leur scolarité. Certains s’en sortent mais si l’on regarde la concentration d’enfants issus de familles pauvres en Segpa ou en Ulis (75%), la majorité est orientée vers des filières dites adaptées alors que beaucoup n’en ont pas le profil. Pour lever les biais d’orientation qui pénalisent les élèves issus des familles défavorisées, le SE-Unsa est partenaire du programme Cipes (Choisir l’inclusion pour éviter la ségrégation) dirigé par ATD Quart-monde.
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Pauvreté à l'école : les mauvais comptes de la secrétaire d'État - ÉCOLE ET SOCIÉTÉ
La crise sanitaire a mis en lumière et accru les inégalités sociales préexistantes dans la société et à l'École. Pour lutter contre ces inégalités, Nathalie Élimas, la secrétaire d'Éta...
https://ecoleetsociete.se-unsa.org/Pauvrete-a-l-ecole-les-mauvais-comptes-de-la-secretaire-d-Etat
La démocratie, otage des algorithmes
EXTRAIT
Il s’appelle Brad Parscale, ancien responsable de la campagne numérique de Donald Trump. Dans une interview au Guardian, il explique qu’il publiait en moyenne « 50 000 à 60 000 variantes d’un message publicitaire sur Facebook, chaque jour ». Lawrence Lessig nous demande de nous arrêter un instant sur ce chiffre. Seule une machine peut produire 50 000 variations d’une publicité chaque jour. Pour Lessig, Parscale utilisait une technologie, qui est devenue classique, où l’intelligence artificielle fabrique des messages qui produisent les réponses voulues par l’émetteur. L’objectif de ces milliers de micro-variations est de trouver, pour chaque lecteur, la formulation la plus efficace pour provoquer une réaction : un don, un clic, un like, un partage, ou bien sûr un vote.
La liberté d’expression, comme nous l’entendions jusqu’à présent, reposait sur l’idée que des humains parlaient à d’autres humains. Il y a toujours eu une asymétrie entre ceux qui parlent et ceux qui écoutent, mais cette asymétrie demeurait dans le cadre de l’humanité. Qu’en est-il de cette asymétrie quand ce sont des machines et des algorithmes qui s’adressent aux humains ? Quand les humains qui reçoivent les messages n’ont aucune idée de ce que les machines savent sur eux et de la raison pour laquelle ils les reçoivent.
En 2016, la société Cambridge Analytica innovait en permettant aux organisateurs de la campagne du Brexit d’élaborer et diffuser dans une quinzaine de communautés des messages anti-européens ciblés (“L’Europe, c’est l’impôt”, pour la City, “L’Europe c’est le chômage” et “l’immigration” pour les ouvriers et les chômeurs du nord, “les quotas de pêche” pour les pêcheurs, « la fermeture des services de la NHS » pour les malades), alors que les “remainers”, qui défendaient le maintien dans l’Union Européenne, tentaient de proposer un discours unique, global et cohérent.
C’est ainsi que la vie politique change de nature. L’agenda de la campagne électorale compte beaucoup moins. La bataille pour le contrôler perd de son importance. Il y a encore des débats ou des échanges d’arguments entre responsables politiques, mais l’important se passe en-deçà ou au-delà de l’espace public. Comme le souligne Lessig : « L’économie moderne de la liberté d’expression n’est pas pilotée par des éditeurs qui cherchent à publier ce que leurs lecteurs pourraient comprendre, mais par des machines qui fabriquent un discours fondé sur le comportement que l’on désire obtenir. Dans la plupart des cas, ce comportement est simplement commercial : cliquer sur une publicité. De façon plus préoccupante, ce comportement va parfois au-delà du commercial : prendre d’assaut le Capitole ».
(...)
Jean-Louis Missika
Visiting Senior Fellow, London School of Economics
Henri Verdier
Ambassadeur pour les affaires numériques, ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
(Suite et fin en cliquant ci-dessous)
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La démocratie, otage des algorithmes
Il s'appelle Brad Parscale, ancien responsable de la campagne numérique de Donald Trump. Dans une interview au Guardian, il explique qu'il publiait en moyenne " 50 000 à 60 000 variantes d'un ...
Les accompagnants d’élèves en situation de handicap en grève et en colère : « Se lever pour moins de 800 euros, c’est insultant »
EXTRAITS
A l’appel de l’intersyndicale, les AESH ont manifesté jeudi pour dénoncer la précarité de l’école inclusive.
« AESH en colère/enfants, écoles, parents, en galère » ou encore « Se lever pour moins de 800 euros, c’est insultant ». Sur les pancartes, jeudi 3 juin, se lisait l’exaspération des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) venus faire entendre, pour la troisième fois depuis le début de l’année, leur ras-le-bol à proximité du ministère de l’éducation nationale, à Paris. Plusieurs autres mobilisations ont eu lieu un peu partout en France.
Petites mains de l’école inclusive, elles sont en majorité des femmes dans le cortège parisien et dans la profession. A l’échelle nationale, les AESH sont 110 000, soit 10 % des effectifs de l’éducation nationale. En poste depuis deux ans maintenant, Carole [qui a souhaité garder l’anonymat] ne peut pas se contenter de son salaire de 737 euros net par mois. « S’il n’y avait pas les aides de l’Etat, impossible pour moi de joindre les deux bouts », témoigne la quadragénaire, qui cumule un autre travail en plus de son contrat de vingt-quatre heures par semaine payées au smic.
Une situation que partagent beaucoup de ses collègues, qui se retrouvent dans l’obligation de cumuler plusieurs emplois. « Nous demandons à ce que ces contrats soient considérés en temps plein afin d’avoir une rémunération décente », revendique Manuel Guyader, représentant SUD-Education dans l’académie de Paris. Une revalorisation salariale qui permettrait d’améliorer aussi la cote du métier d’AESH, dont les besoins sont encore importants. En tout, 385 000 enfants en situation de handicap sont accueillis en classe ordinaire depuis la rentrée 2020.
(...)
Solidarité de professeurs
Dans le cortège, des professeurs sont venus soutenir leurs collègues. « Sans elles, c’est l’école inclusive qui disparaît, insiste Delphine, professeure des écoles dans le Val-d’Oise. Malheureusement, elles sont invisibles, donc personne ne se soucie vraiment de leur situation. » Pour Anthony, professeur des écoles à Montreuil : « Si on considère que l’école de la République est inclusive, il faut se donner les moyens d’accueillir dans de bonnes conditions et cela passe par une meilleure considération des AESH. »
A la fin de la manifestation, une délégation intersyndicale a été reçue par le ministère de l’éducation nationale. « Nous avons été reçus par une personne qui a enregistré nos revendications mais sans avoir de réponse concrète, dit Manuel Guyader. Il faut continuer et taper encore plus fort pour se faire entendre. »
Yassine Bnou Marzouk
Article complet à lire en cliquant ci-dessous
Débat "avant 1er tour des régionales" - 9 juin - 20h50/FR3 Auvergne-Rhône-Alpes
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Auvergne-Rhône-Alpes : actualités et infos en direct - France 3 Auvergne-Rhône-Alpes
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Régionales 2021 - L'Alternative s'engage plus plus de solidarité, de proximité, d'égalité d'accès aux services publics...
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Ensemble, nous allons décider de nos vies quotidiennes pour les 6 prochaines années, celles de 8 millions de Françaises et de Français qui ont, en partage, la région Auvergne-Rhône-Alpes. L'e...
Coup de coeur... Pierre de Ronsard...
Le soir qu'Amour vous fit en la salle descendre...
Le soir qu'Amour vous fit en la salle descendre
Pour danser d'artifice un beau ballet d'amour,
Vos yeux, bien qu'il fût nuit, ramenèrent le jour,
Tant ils surent d'éclairs par la place répandre.
Le ballet fut divin, qui se soulait reprendre,
Se rompre, se refaire, et tour dessus retour
Se mêler, s'écarter, se tourner à l'entour,
Contre-imitant le cours du fleuve de Méandre.
Ores il était rond, ores long, or étroit,
Or en pointe, en triangle en la façon qu'on voit
L'escadron de la grue évitant la froidure.
Je faux, tu ne dansais, mais ton pied voletait
Sur le haut de la terre ; aussi ton corps s'était
Transformé pour ce soir en divine nature.
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Si c'est aimer, Madame, et de jour, et de nuit...
Si c'est aimer, Madame, et de jour, et de nuit
Rêver, songer, penser le moyen de vous plaire,
Oublier toute chose, et ne vouloir rien faire
Qu'adorer et servir la beauté qui me nuit :
Si c'est aimer que de suivre un bonheur qui me fuit,
De me perdre moi même et d'être solitaire,
Souffrir beaucoup de mal, beaucoup craindre et me taire,
Pleurer, crier merci, et m'en voir éconduit :
Si c'est aimer que de vivre en vous plus qu'en moi même,
Cacher d'un front joyeux, une langueur extrême,
Sentir au fond de l'âme un combat inégal,
Chaud, froid, comme la fièvre amoureuse me traite :
Honteux, parlant à vous de confesser mon mal !
Si cela est aimer : furieux je vous aime :
Je vous aime et sait bien que mon mal est fatal :
Le coeur le dit assez, mais la langue est muette.
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Je plante en ta faveur cet arbre de Cybelle...
Je plante en ta faveur cet arbre de Cybelle,
Ce Pin, où tes honneurs se liront tous les jours ;
J'ai gravé sur le tronc nos noms et nos amours,
Qui croîtront à l'envie de l'écorce nouvelle.
Faunes, qui habitez ma terre paternelle,
Qui menez sur le Loir vos danses et vos tours,
Favorisez la plante et lui donnez secours,
Que l'Été ne la brûle et l'Hiver ne la gèle.
Pasteur, qui conduira en ce lieu ton troupeau,
Flageolant une Éclogue en ton tuyau d'aveine,
Attache tous les ans à cet arbre un tableau,
Qui témoigne aux passants mes amours et ma peine :
Puis l'arrosant de lait et du sang d'un agneau,
Dit : « Ce Pin est sacré, c'est la plante d'Hélène. »
Pierre de Ronsard - Sonnets pour Hélène (1578)