Une mission "écodélégués" confiée à Brune Poirson. Mais qu'est-ce?
Mission "écodélégués"
Consacrée à l’éducation au développement durable, la mission s’est donc officiellement achevée le 5 juin. Où en est-elle ? Poirson semble être déjà passée à autre chose depuis longtemps puisqu’elle a remis son rapport dès le 30 avril directement à Jean-Michel Blanquer. Le document d’une cinquantaine de pages (manifestement mis en ligne par le ministère après notre sollicitation) porte sur les «éco-délégués», ces élèves de collège ou de lycée élus par leurs camarades pour s’investir et défendre des sujets liés à l’écologie. «Le ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports souhaite que je consacre l’essentiel de ma mission à un travail d’animation et de mobilisation des rectorats afin d’aider au déploiement et à la pérennisation du dispositif des écodélégués», introduit Poirson avant de détailler ses observations et recommandations. En annexe, on peut retrouver une (longue) liste des personnes rencontrées dans le cadre de cette mission, ainsi que le détail des webinaires organisés par académie. Du côté de Matignon, on précisait en début de semaine que le rendu du rapport à Jean Castex était une «séquence» qui n'était «pas calée». Contactée à plusieurs reprises, Poirson n’a pas répondu.
E.M. avec E.B.
Via ChezPol/Libération
Réforme du baccalauréat : « Une tête bien faite, c’est une tête pleine de vide qui se laisse ballotter au gré du vent »
EXTRAITS
La professeure de philosophie Hélène Péquignat a choisi le mode humoristique pour saluer, dans une tribune au « Monde », le renoncement à toute ambition intellectuelle dans la réforme du bac mise en œuvre par Jean-Michel Blanquer.
Tribune. Trente ans, trente ans de bons et loyaux services, au service du bac. Trente ans de correction de copies de bac, à raison de 130 copies en moyenne par session, ça commence à en faire, des kilos de papier, de feuilles doubles pesantes, lestées de cette valeur symbolique de la fameuse « épreuve de philosophie », ce rite républicain dont le panache rayonne à l’international, si l’on en croit les journaux. Rien que de le savoir, je me sens pousser des ailes.
Alors oui, j’accueille avec enthousiasme le maître-mot de cette session 2021, placée sous le signe de l’allégement : soyons légers, soyons « light » en effet, et nous ne nous en porterons que mieux ! Allégé, le poids du savoir et du travail, puisque le fait d’avoir suivi l’année permettra sans doute d’obtenir 10 d’emblée… à moins que les sous-jurys d’harmonisation (entendez ici sous-jurys d’ascension) ne fassent jouer leurs passe-droits pour que vous, pauvre élève victime du Covid, puissiez obtenir plutôt 13.
Allégé, le temps d’harmonisation, puisque vous, heureux correcteur au service de chacun, pourrez toujours interrompre votre réunion en visio pour faire le tour de votre jardin et vous aérer l’esprit, de façon à pouvoir poursuivre non-stop vos échanges entre collègues jusqu’au retour de vos copies, et ce dix jours durant, week-end compris. A défaut, un vélo elliptique de chez Décathlon fera l’affaire.
(...)
Flottons mes amis, flottons, laissons les rêves – et surtout les notes – atteindre aisément des sommets… Et lorsque tous les lycéens, et Jean-Michel Blanquer avec eux (ou plutôt derrière eux), arriveront triomphalement à cumuler 100 % de réussite au bac, il sera toujours temps d’atterrir et de s’atteler au prochain chantier enthousiasmant : faire en sorte que l’impossible devienne réel, et que 110 % des lycéens valident leur sésame ! Quant à savoir si celui-ci leur permettra d’entrer outillés dans le monde de demain, laissons donc d’autres pèlerins s’en charger, contre monnaie sonnante et trébuchante évidemment.
En vérité, je vous le dis, jamais je ne me suis sentie aussi légère qu’en cette fin d’année. Béni soit le ministre de l’éducation nationale !
Hélène Péquignat est l’autrice de Platon et Descartes passent le bac, carnet de bord d’une prof de philo (Editions du Pommier, 2016)
Texte complet à lire en cliquant ci-dessous
Parcoursup : "C'est un moment de stress tous les matins", racontent des élèves sur liste d'attente
Depuis la publication des résultats, le 27 mai, des centaines d'adolescents toujours sur liste d'attente sur la plateforme de vœux Parcoursup se réveillent avec la boule au ventre.
"Tous les matins, quand je me lève, je vais sur le site. Ça rythme ma journée." Lilou a 18 ans et, comme des centaines d'adolescents, elle est encore en liste d'attente sur Parcoursup. Lycéenne à Saint-Dié-des-Vosges (Vosges), elle n'a toujours pas reçu de réponse positive pour entrer dans l'une des quinze écoles d'infimières auxquelles elle a postulé. "Je crois que j'ai demandé tous les établissements qui existent dans le Grand Est."
Chaque matin, après mise à jour des classements Parcoursup, Lilou compte scrupuleusement le nombre de places qu'elle a gagnées depuis la veille. "C'est un moment de stress tous les matins. En deux semaines, je suis passée de 1 000e à 450e pour l'école de Saint-Dié-des-Vosges", tente-t-elle de se réjouir, tant bien que mal. Dans un autre établissement, elle a bondi de la 1 500e à la 700e place depuis le 27 mai, jour de la publication des résultats. Encore trop peu. Un stress pour elle et pour ses parents, car plus les jours passent, plus ses chances d'être acceptée quelque part s'amenuisent.
"On se sent très déçu quand on voit que ça n'avance pas ou peu", regrette Candice, scolarisée à Saint-Priest, près de Lyon. En réorientation, Ryad, qui sort d'une première année de licence en physique, ne voit plus son dossier remonter : "Actuellement, j'ai l'impression de ne gagner aucune place. C'est assez anxiogène."
Un sentiment d'injustice
"Ce que je ne comprends pas, pointe Lilou, c'est qu'une autre élève de ma classe, qui a 9 de moyenne, a été prise." La jeune fille affiche 12 de moyenne générale, spécialités SVT et maths, mais les portes des écoles restent fermées pour le moment. "On ne comprend pas comment les critères marchent. Peut-être que les lettres de motivation doivent contenir des mots-clés… On ne sait pas, on essaie de chercher des solutions, de comprendre."
Même problème pour Thomas*, qui fréquente un établissement de la banlieue lyonnaise. Candidat dans plusieurs prépas, il a le sentiment que son choix d'options l'a pénalisé : "Je suis en spécialités maths et sciences de l'ingénieur. Un de mes amis a les mêmes options que moi, mais il avait physique en première et moi, numérique et sciences de l'informatique. Nous avons des moyennes similaires et il a été pris alors que je suis sur liste d'attente." Victoria, qui espère une place au sein d'un BTS commerce international, ressent un sentiment d'injustice : "J'ai l'impression que ceux qui ont une bonne moyenne ont moins de chances d'être pris", déplore la lycéenne mosellane.
Et lorsqu'on repart pour un tour après une première année d'études supérieures, Parcoursup réserve aussi son lot de surprises. Maxime, élève dans une prépa littéraire bordelaise, souhaite se réorienter en institut d'études politiques (IEP). Il a postulé dans sept établissements, mais là encore, c'est liste d'attente à tous les étages. Au vu de sa progression quotidienne, il espère rapidement accéder à la liste principale à Toulouse. "Mais à partir du moment où je suis pris à Toulouse, j'ai trois jours pour donner une réponse, sinon ma place est donnée à quelqu'un d'autre." Alors que c'est Sciences Po Lille qui fait envie à Maxime, il regrette de devoir jouer "quitte ou double" : "Si je refuse Toulouse, je n'ai aucune garantie d'être pris à Lille par la suite. Mais si j'accepte Toulouse, tous mes autres vœux sont annulés et je perds mes chances d'aller à Lille."
L'espoir et le stress d'une réponse tardive
Tout de même acceptée en fac de psychologie, Lilou souhaite ardemment entrer en école d'infirmières. Mais elle s'inquiète de la réponse tardive qu'elle pourrait avoir. "Si je suis prise à Nancy, je sais que c'est une ville avec beaucoup d'étudiants, donc je me dis que je vais devoir chercher un appartement plus tard que les autres, mais je ne sais pas encore et ça rajoute du stress", commente-t-elle.
Chaque jour, elle angoisse un peu plus face à l'échéance qui approche : "J'ai peur de ne pas avoir une formation qui me convient et de perdre une année. Il reste encore cinq semaines pour que ça se débloque, mais si mi-juin rien n'a changé, je vais commencer à vraiment m'inquiéter."
"C'est sûr que je ne suis pas serein", reconnaît Maxime. Il critique notamment l'absence de transparence de la plateforme, puisqu'il est impossible de savoir combien de places restent à pourvoir en temps réel dans chaque formation. Candice le rejoint : "On ne sait pas si on a vraiment une chance ou pas. C'est un peu dur d'y croire, sans se faire de faux espoirs."
* Le prénom a été modifié.
Marianne Chenou
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Régionales 2021 - L'Alternative s'engage pour l'accès à l'emploi!
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Coup de coeur... Catherine Vigourt...
Elle sort toujours seule ici à la même heure. Un imper beige, quel que soit le temps, qu’elle le porte ou le tienne à la main. Elle descend les escaliers, puis les remonte de l’autre côté. Quand elle croise parmi les promeneurs quelqu’un qu’elle connaît, ce qu’elle répond ne change rien à son silence. Elle a une impatience dans les pieds qui les fait bouger sur la pierre du bord.
Elle habite la dernière maison tout en haut et ses fenêtres donnent sur les écluses. Les gens auraient bien voulu qu’elle parte, rester ne lui valait rien, mais pour elle il n’en est pas question. Même les nuits sans sommeil, toute seule à deviner derrière les volets la lueur des lampadaires, elle se le dit et se le redit : « Plutôt crever que de partir. » Il est vrai que les lampadaires ne sont allumés qu’en été pour mettre en valeur le site. Le reste de l’année il n’y a rien, absolument rien à deviner derrière les volets.
Le reste de l’année plus grand monde ne s’inquiète d’Henri IV. Les ouvriers de la commune débranchent les appareils où pour cinq francs une voix explique que le ministre Sully rêvait par ce canal de relier les trois mers et de ruiner l’Espagne. L’endroit retrouve sa fondamentale désaffection que n’égaie plus le passage en contrebas des bateaux de location hérissés de VTT multicolores. Dès octobre, peut-être à cause des grands arbres, la nuit y tombe plus vite qu’ailleurs ; pour peu que les buses ou les choucas s’en mêlent la tristesse vient. Le lieu se vide en fin d’après-midi, passé les derniers écoliers.
On s’était habitué à la voir traîner par là l’hiver quand personne n’y allait plus. Elle marchait l’imper ouvert, à croire qu’elle ne sentait ni le froid ni le soir. On pensait : « C’est une femme qui a eu du malheur. » L’été en revanche, qu’elle n’aille pas croire qu’on lui céderait la place. L’été, le village s’allongeait, occupant la brèche avec ses buvettes et ses parties de boules.
L’été, pour elle, c’était la saison terrible. S’il le fallait, elle partait plus loin. Elle allait à pied ou en vélo le long de l’eau, bien plus haut vers Ouzouer. Elle ne se fixait pas de point précis à part aller où les autres n’arrivent plus parce que le chemin n’est pas assez bon et que la ligne droite et l’eau lisse finissent par lasser. Elle s’assoit et se déchausse, plonge les pieds jusqu’à ce que sa peau lui semble ramollie comme le ventre des poissons morts. Elle entend grésiller les insectes venus boire : elle repense aux journées de chaleur autrefois, quand avec sa sœur elle creusait des abreuvoirs à oiseaux au fond du jardin et que son grand-père criait qu’on lui gaspillait ses arrosoirs. Derrière la maison il y avait aussi des champs à perte de vue, et là-bas comme ici l’été mugissait sa canicule dans les bruits sourds des pompes qui mouillaient à peine les maïs. Louise pense souvent qu’au fond, mises à part quelques digressions, elle n’a connu que cela. Maintenant, elle pense aussi qu’elle ne connaîtra rien d’autre.
Catherine Vigourt - La maison de l'américain
Comment Parcoursup refaçonne la sélection à l’entrée des grandes écoles
EXTRAITS
Délaissant les concours, des écoles postbac font le choix de sélectionner les candidats à travers Parcoursup, alimentant un soupçon d’opacité sur le tri des dossiers.
S’il existait un indice de frustration des candidats sur Parcoursup, serait-il plus élevé cette année que les précédentes ? Il y a une dizaine de jours, le 27 mai, les premiers résultats d’admission dans l’enseignement supérieur ont été communiqués aux 641 000 lycéens inscrits sur la plate-forme. Depuis, monte une petite musique jouée par ceux qui présentent un excellent profil académique et disent avoir été recalés dans l’une, voire dans toutes les formations sélectives qu’ils visaient.
Des professeurs confirment l’inquiétude de leurs élèves et y voient le révélateur d’un dysfonctionnement de la plate-forme, où les écoles peuvent paramétrer à leur guise l’algorithme de tri classique proposé par le ministère de l’enseignement supérieur, nommé « outil d’aide à la décision ». « Le chaos habituel est décuplé, les classements incohérents révélant des situations scandaleuses », a dénoncé sur Twitter le professeur d’histoire Thibaut Poirot, qui voit grandir « le ressentiment de jeunes qui, malgré leurs bons dossiers, malgré leur investissement, nous disent aujourd’hui “ça n’a servi à rien de travailler” ».
Plus qu’en 2020, la campagne actuelle porte l’empreinte de la crise sanitaire. L’impact est réel dans les dossiers, après une année quasi entière d’enseignements hybrides et dépourvue d’épreuves anticipées du bac. Bulletins de notes et appréciations sont notoirement plus flatteurs qu’à l’accoutumée, selon les enseignants chargés d’examiner les dossiers, et les candidatures sont plus difficiles à départager.
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A Sciences Po, chacun des 15 000 dossiers reçus a été examiné par deux évaluateurs qui ne se connaissaient pas et n’avaient pas le droit de communiquer entre eux. « Ils disposaient de plusieurs dossiers issus d’un même lycée, pour constituer une grille de compréhension de son système de notation », poursuit la directrice des admissions.
Mais aucune règle n’est édictée pour pondérer les notes en fonction du lycée d’origine, ce dont s’offusquent des proviseurs de grands lycées privés parisiens, qui affirment que leurs élèves s’en trouvent floués compte tenu d’une notation plus stricte. « Aucune consigne passée n’a pu jouer en leur défaveur au moment de l’évaluation des dossiers. Si nous constatons à l’issue de cette campagne que des lycées privés voient décliner le nombre de leurs élèves sélectionnés, nous nous pencherons sur la question », évacue Gabriela Crouzet. L’école promet un bilan de cette campagne inédite par l’afflux de candidatures (en hausse de 103 % par rapport à 2020) qu’a permis Parcoursup et qui devrait contribuer à la « diversification des profils » qu’elle vise, avec un objectif de 30 % de boursiers.
« Copie miroir »
Annulé pour la seconde année consécutive pour cause de crise sanitaire, le concours commun de sept Sciences Po de région a pour sa part tenu à maintenir une épreuve écrite à distance, sur laquelle ont planché quelque 13 500 candidats, dont 2 500 sont sortis « classés ». « Nous savions que les critiques allaient pleuvoir sur le fait que des parents auraient pu rédiger la copie, relate Pierre Mathiot, directeur de Sciences Po Lille. Pour réduire ce risque, nous avons corrigé pour chaque candidat classé une “copie miroir” certifiée par son lycée afin d’évaluer d’éventuels écarts tangibles de niveau entre les deux travaux. »
En sus, un algorithme a géré l’examen des dossiers Parcoursup « en neutralisant les parties littéraires des bulletins pour ne prendre en compte que les notes », détaille le directeur lillois, qui « présume que les notes correspondent au niveau réel des élèves ». Cette année, les IEP ont néanmoins inclus dans leur algorithme le taux de mentions obtenues au bac en 2019, « ce qui redressera certainement les choses en faveur des lycées privés et publics de centre-ville ».
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La frustration des lycéens envers Parcoursup est une évidence pour Thomas Lagathu, tant la promesse d’accompagnement faite par la réforme du lycée n’a pas été tenue. Les salons « virtuels » consacrés à l’orientation ont été « une catastrophe car il ne s’y est rien passé du tout » et des « erreurs d’orientation » sont à prévoir, prévient-il.
Premier signal : le 28 mai, au lendemain de l’ouverture de la plate-forme, 913 candidats sans proposition l’avaient déjà quittée, soit 17 % de plus en comparaison avec la campagne 2020. Dix jours plus tard, ils étaient 3 612, en hausse de 12 % par rapport aux statistiques constatées l’an passé.
Soazig Le Nevé
Article complet à lire en cliquant ci-dessous
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Parcoursup : combien de lycéens n’ont pas encore reçu de propositions ?
Au 8 juin, 511 015 lycéens sur 634 588 ont reçu au moins une proposition et 3 765 ont quitté la plateforme sans affectation.
La phase d’admission principale sur Parcoursup est ouverte depuis une dizaine de jours. Le 16 juin démarrera la phase complémentaire pour ceux dont les vœux sont encore en attente ou bien refusés. Combien de lycéens n’ont pas encore reçu de proposition à ce jour ? Le ministère de l’Enseignement supérieur publie quotidiennement un «tableau de bord» indiquant l’évolution des admissions. On y trouve le nombre total de candidats, le nombre de «candidats ayant reçu une ou plusieurs propositions d’admission» et ceux qui ont «quitté la plateforme avant de recevoir une proposition d’admission» répartis en trois catégories : lycéens, étudiants en demande de réorientation et candidats scolarisés dans un établissement étranger.
Au 8 juin, 511 015 lycéens sur 634 588 ont reçu au moins une proposition et 3 765 ont quitté la plateforme sans affectation. En conséquence, au total environ 124 000 élèves sont toujours inscrits dans l’espoir d’avoir une place dans l’enseignement supérieur l’année prochaine. Ils peuvent être sur liste d’attente, avoir reçu un ou plusieurs refus, ou cumuler les deux selon les vœux.
Les candidats sur listes d’attente pas comptabilisés
Contacté, le ministère de l’Enseignement supérieur n’a pas été en mesure de communiquer le nombre précis d’élèves avec des vœux sur liste d’attente et renvoie aux informations disponibles sur le tableau de bord. On nous indique seulement qu’«une proposition d’admission, c’est un oui ou un oui-si». Les candidats sur liste d’attente ne sont donc normalement pas comptabilisés parmi ceux ayant déjà reçu une affectation, même sous condition. Le «oui, si» signifie seulement que l’élève doit suivre un parcours adapté comme des cours de soutien ou un tutorat pour «consolider ou renforcer certaines compétences nécessaires pour suivre et réussir dans la formation», peut-on lire sur dans la FAQ de Parcoursup.
Quelle était la situation les années précédentes à la même date ? Le 8 juin 2020, 548 349 lycéens avaient au moins une proposition, soit très légèrement plus si l’on prend en compte le nombre de candidats au total (662 354 en 2020). A noter que la phase d’admission avait commencé une semaine plus tôt. En 2019, toujours au 8 juin, la proportion de reçus était plus importante en revanche puisque 538 271 élèves avaient été reçus sur 639 893 candidats. Là aussi, la phase d’admission avait commencé une dizaine de jours plus tôt.
Emma Donada
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Ensemble, nous allons décider de nos vies quotidiennes pour les 6 prochaines années, celles de 8 millions de Françaises et de Français qui ont, en partage, la région Auvergne-Rhône-Alpes. L'e...