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Vivement l'Ecole!

Eddy Mitchell...

15 Avril 2021 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Sofia Aouine...

15 Avril 2021 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Baba, il est comme tous les pères de mes copains. Ils ne parlent pas , travaillent comme des esclaves - des boulots de merde qui salissent et éclatent votre corps en morceaux. Ils n'embrassent pas, mangent et dorment tout seuls, font l'amour à maman, juste pour enfanter, et des garçons de préférence. les filles, c'est que des problèmes. Ils sont comme des ombres à vivre à côté de vous sans vous voir. Les seules paroles dont on pourrait se souvenir quand on sera plus âgé, ils les prononcent avec leurs poings. Ils vous évitent mais ils tapent fort, très fort, pour dire qu'ils sont là. Si tu dois trouver un sens à ton existence, ce sera dans les coups de ton père.

Sofia Aouine - Rhapsodie des oubliés

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10 idées reçues sur l'Histoire de l'école

15 Avril 2021 , Rédigé par christophe Publié dans #Education

10 idées reçues sur l'Histoire de l'école

EXTRAIT

LUMIÈRE SUR L’ÉCOLE D’HIER

Le diable se cache dans les détails dit-on, mais il peut être également niché dans les approximations, les croyances, les idées reçues et contre-vérités. En histoire notamment, comme le rappelle le médecin-psychiatre Patrick Clervoy :

« La vérité historique est une construction. Elle est le produit d’un travail sous influence. » 

Cette influence, voulue ou inconsciente, touche naturellement des périodes ou domaines de l’histoire plus que d’autres. Ainsi, l’histoire de l’école dont la démocratisation est une des gloires du régime républicain, et dont l’actualité et le devenir suscitent actuellement des débats passionnés, est plus sujette à subir cette influence que l’histoire de l’Egypte Ancienne par exemple.

Tout le travail et le défi de l’historien est d’être capable de prendre du recul pour donner une vision réaliste du passé et de notre héritage. C’est ce que propose l’historien de l’éducation, professeur émérite à l’université Paris-V et auteur, Claude Lelièvre dans son dernier ouvrage « L’école d’aujourd’hui à la lumière de l’histoire » paru récemment chez Odile Jacob.

De son livre, voici 10 idées reçues anecdotiques, étonnantes ou franchement troublantes sur l’histoire de l’école.

DES VÉRITABLES DÉBUTS DE L’ÉCOLE

1. QUI A EU CETTE IDÉE FOLLE ?

Contrairement à ce qu’affirme la malicieuse chanson de France Gall, ce n’est pas vraiment Charlemagne qui a eu « l’idée folle un jour d’inventer l’école », puisque les premières écoles apparues en France sont le fait des Romains suite à la conquête de la Gaule. Pour autant, l’empereur carolingien a bien eu un rôle important dans l’histoire de l’école en tant que restaurateur et novateur.

Charlemagne contribue, en effet, à la renaissance des écoles, disparues à la suite de l’effondrement de l’Empire Romain, dans un souci d’unité du royaume franc. En son esprit, l’unité politique n’est possible que par l’unité du culte religieux. Ainsi, il exige de chaque évêchés et monastères d’accueillir une école pour enseigner les psaumes, l’écrit, le chant, le calcul et la grammaire.

2. JULES FERRY A-T-IL RENDU L’ÉCOLE OBLIGATOIRE ?

C’est une idée reçue des plus connues et persistantes. Pourtant, non, l’école n’est pas rendue obligatoire par Jules Ferry.

Le 20 janvier 1880, Jules Ferry propose à la Chambre des députés un projet de loi qui rendrait l’instruction obligatoire pour les filles que pour les garçons.

Mais cette instruction n’a pas obligation d’être reçue à l’école, elle peut être donnée à la maison, chez l’enfant. Sa présence à l’école n’est donc pas obligatoire.

Après des disputes incendiaires et une certaine résistance de la part des conservateurs, la loi de Jules Ferry est finalement validée le 28 mars 1882.

QUELQUES LÉGENDES SUR L’ÉCOLE DE LA IIIÈME RÉPUBLIQUE

3. NOS ANCÊTRES LES GAULOIS. VRAIMENT ?

Les ancêtres valorisés dans les livres d’histoire de la IIIème République ne sont pas les Gaulois, mais les Gallo-romains. Ernest Lavisse, historien et rédacteur des manuels scolaires sur l’histoire aurait détesté l’insolente résistance du village d’Astérix contre les troupes romaines.

Dans ses manuels, Lavisse fait comprendre aux enfants que l’invasion de la Gaule par les Romains est la meilleure chose qui soit arrivée aux Français. Cela leur a permis de sortir de l’« obscure sauvagerie gauloise » pour entrer de plein pied dans la « civilisation romaine et la lumière du progrès ».

On remarquera, bien sûr, que cette vision de l’histoire « progressiste et civilisationnelle » justifiait, de surcroit, les ambitions et actions colonialistes françaises d’alors.

4. La IIIEme REPUBLIQUE A-T-ELLE BANNI DIEU DE L'ECOLE?

Le divorce entre l’Etat et l’Eglise signé en 1905 a été long, déchirant et très compliqué. Pourtant, si les religions, et le catholicisme en premier, ont été banni de l’enseignement public, Dieu y est resté.

Jules Ferry laisse dans l’enseignement primaire, un programme intitulé « les devoirs envers Dieu ». L’objectif pour l’enseignant est simple :

  • Il doit faire comprendre à ses élèves que Dieu n’est pas une blague et, que par conséquent, son nom ne doit pas être prononcé à tort et à travers.
  • Par ailleurs, que Dieu s’appelle Allah ou Bouddha, qu’il vienne de l’islam, du judaïsme ou du catholicisme, il mérite le même respect et la même dévotion.

Ces devoirs envers Dieu feront partie de l’instruction scolaire pendant plus de 60 ans. Ce n’est qu’à la Libération qu’ils seront vraiment supprimés.

Pourquoi Jules Ferry a-t-il fait ces compromis ? Pour montrer patte blanche à une grande partie des Français, très attachés au catholicisme, et certainement pour faire comprendre que la laïcité n’a pas vocation à empêcher l’existence de la religion. Son unique but, c’est d’empêcher la religion de faire de la politique.

5. QUI SONT LES HUSSARDS NOIRS DE LA RÉPUBLIQUE ?

Dans l’imaginaire collectif, les hussards noirs de la République est le surnom donné par Charles Péguy aux instituteurs, dans le but de les valoriser et de les honorer comme les agents officiels de la République.

Pourtant, ce ne sont pas les instituteurs que désignait Charles Péguy, mais les normaliens qui portaient alors un uniforme noir. Dans l’esprit de l’époque, l’Ecole normale supérieure se devait être une sorte de pendant civil de l’Ecole polytechnique et de Saint Cyr. Or, jusqu’à preuve du contraire, l’uniforme reste un outil incroyablement efficace pour faire naître l’esprit de corps que l’on retrouve à l’armée.

Source :  L’école d’aujourd’hui à la lumière de l’histoire. Claude Lelièvre, aux éditions Odile Jacob.

Suite et fin en cliquant ci-dessous

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L’« école de la confiance » met en péril la spécificité de la maternelle

15 Avril 2021 , Rédigé par Politis Publié dans #Education

L’« école de la confiance » met en péril la spécificité de la maternelle

EXTRAITS

Institutionnalisée sous la IIIe République, la classe pour les 2-6 ans s’est développée autour des besoins et des capacités de l’enfant, avant de subir la tendance du « retour aux fondamentaux » à la fin des années 1980.

Au moment où il s’apprêtait à présenter devant le Parlement la loi « pour l’école de la confiance », Jean-Michel Blanquer vantait l’obligation de la scolarité à 3 ans ou l’accent mis sur le langage dès la maternelle comme des mesures visant à garantir l’égalité des chances, ce qui l’avait conduit à réviser l’histoire de la scolarisation des petits : « Inventée en 1848, sous la IIe République, la maternelle est profondément liée à la construction de l’égalité. » Or l’accueil des enfants de 2 à 6 ans remonte en France au début du XIXe siècle, avec les « écoles à tricoter » du pasteur Oberlin dans les Vosges, mais surtout les premières salles d’asile ouvertes à Paris dès la Restauration. Il n’est alors pas question d’émanciper les enfants du peuple dans l’esprit de Jean-Denys Cochin, le fondateur de la première salle d’asile, ni dans celui des bourgeoises qui les finançaient, ces dames patronnesses comme on les appelait. En effet, ces lieux sont destinés à offrir aux ouvriers un mode de garde pour leurs enfants, afin de les gagner au pouvoir en place.

Dirigées et animées exclusivement par des femmes, ces structures accueillent des centaines d’enfants dans les grandes villes industrielles. Pour encadrer des effectifs importants, pouvant atteindre des centaines d’enfants, une pédagogie est mise au point, où l’éducation religieuse est importante : les élèves ne sont pas libres de leurs mouvements et les activités sont rythmées aux sons du sifflet et du claquoir. Encadrés par des adultes et les aînés de la classe, ils évoluent dans une immense salle équipée de gradins et de bancs fixes.

(...)

La pédagogie dispensée entre les années 1920 et 1980 s’inspire des courants d’éducation nouvelle. Les centres d’intérêt et les besoins de l’enfant guident les activités et accordent une véritable liberté pédagogique, qui est actée par l’absence de textes officiels entre 1921 et 1977. Depuis la fin des années 1980, les programmes de maternelle subissent la tendance du « retour aux fondamentaux » : on demande aux classes de maternelle de dispenser des savoirs qui se rapprochent d’une préparation à l’entrée en CP. La spécificité de cette école s’amenuise alors réellement, conduisant les enseignants à être plus distants physiquement et émotionnellement de l’enfant et, surtout, davantage sous pression. Ces évolutions augmentent un mal-être enseignant et des tensions fortes dans les classes dont pâtissent les enfants, notamment les plus défavorisés socialement et culturellement. La « maternelle de la confiance » entérine donc l’absence de formation spécifique et renforce les inégalités sociales et territoriales.

Par Patricia Legris Maîtresse de conférences à l’université Rennes-II.

A lire intégralement en cliquant ci-dessous

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La continuité pédagogique c'est pourri - Vidéo (hilarante!)

15 Avril 2021 , Rédigé par Youtube - Olivia Moore Publié dans #Education

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"Covid : 52,5 millions d'autotests commandés par le ministère de l'Éducation"

15 Avril 2021 , Rédigé par Europe 1 Publié dans #Education

Lesparre: cinq employés de la clinique mutualiste positifs au Covid-19 |  Actu Bordeaux

Pour le retour en classes, qui se déroulera en deux parties pour les élèves du primaire et du secondaire, le ministère de l'Éducation nationale a commandé 52,5 millions d'autotests, a appris Europe 1 mercredi soir. Les modalités pratiques de réalisation de ces tests sont encore discutées.

INFO EUROPE 1

Le ministère de l'Éducation nationale accélère sur les autotests du Covid-19 pour les déployer dès la rentrée. La commande s’élève à 245 millions d’euros, selon les informations recueillies par Europe 1, mercredi soir. L’idée est d’en fournir aux professeurs du primaire dès le 26 avril, et dès le 3 mai aux lycéens et professeurs du second degré à hauteur de deux fois par semaine. La Haute autorité ne recommande pour l’instant de les destiner qu’aux plus de 15 ans. Le ministère de l'Éducation nationale est donc en train de consulter les enseignants, les chefs d’établissement pour savoir comment faire très concrètement pour les organiser.

Deux hypothèses sur la table

Faut-il les déployer en classe ou à la maison ? Première hypothèse sur la table : réaliser les autotests en classe. Soit en regroupant les élèves de plusieurs classes dans une grande salle pour une partie théorique, puis en TP de SVT, ou bien durant l’heure de cours de SVT.

Avec, dans ce cas, une première partie théorique d’explications des consignes, puis une deuxième, pratique, chaque élève à sa table avec son long coton-tige dans le nez. Mais les enseignants sont perplexes. Que faire s’il y a des élèves positifs ? Comment meubler pendant les 20 minutes d’attente du résultat ? Les enseignants frileux demandent à ce que les tests soient plutôt faits a la maison pour qu’ils soient sous contrôle des parents.

La réticence des proviseurs

Même réticences du côté du syndicat des proviseurs, le SNPDEN, consulté mercredi par le cabinet du ministre. S’ils sont partants pour servir de base logistique pour entreposer des autotests, hors de question en revanche de demander aux enseignants d’encadrer les tests. Un chef d’établissement nous glisse : "Un bon tuto sur You Tube sera plus efficace qu’un agrégé d’espagnol."

La question doit de toute façon être tranchée au niveau interministériel. Et le ministère de l’éducation nationale doit communiquer très rapidement sur les détails et les conditions de déploiement.

Par Virginie Riva, édité par Thibaud Le Meneec

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Najat Vallaud-Belkacem : « Il faut honorer les victimes de la pandémie à travers une journée nationale »

15 Avril 2021 , Rédigé par Le Monde Publié dans #Politique

https://cdn-s-www.vosgesmatin.fr/images/0112A707-B2AE-424B-BDAF-94F003EA11B0/NW_detail_M/la-france-s-apprete-a-franchir-le-cap-des-100-000-morts-du-covid-19-photo-georges-gobet-afp-1618465027.jpg

EXTRAITS

Alors que la France approche du chiffre des 100 000 décès dus au Covid-19, l’ancienne ministre de l’éducation explique, dans une tribune au « Monde », que les actes symboliques participent de la construction de cette conscience commune qu’est une nation et de sa guérison après un drame.

Tribune. Ça y est, nous y sommes. Nous atteindrons bientôt le chiffre douloureux des 100 000 morts du Covid-19 en France : 100 000 vies, 100 000 familles, des centaines de milliers d’enfants, d’amis, de proches frappés par l’épidémie, meurtris à tout jamais ; 100 000 vies interrompues et des millions de chagrins, parfois doublés d’indicibles sentiments de culpabilité qui rongent et embuent notre pays.

Bien sûr, on nous parle d’économie, de stress, de dépression, et la vie doit continuer quoi qu’il en coûte. Bien sûr, le pays doit vivre, les enfants doivent aller à l’école, les entreprises doivent produire, les terrasses, les cinémas doivent rouvrir. Mais avons-nous pris le temps de nous arrêter sur ces disparus ? Avons-nous marqué une pause, avons-nous posé un acte symbolique, avons-nous salué leur mémoire ?

(...)

Abstraction et désincarnation

Cacher ces morts que nous ne saurions voir, les réduire à de simples chiffres, de banales courbes défilant tous les soirs sur les chaînes d’info, c’est nourrir un peu plus encore ce virus de l’abstraction qui gangrène toute notre vie sociale et nos interrelations. Et qui aboutit, à terme, à un ébranlement de la démocratie, creusant un peu plus encore le fossé entre ceux qui dirigent et les citoyens.

La destinée d’un pays ne peut tenir dans des tableaux Excel et des statistiques, des courbes économiques et des indices de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Accepter délibérément la désincarnation des morts de cette pandémie et ne se projeter que vers une reprise économique, en faire l’alpha et l’oméga de notre salut, c’est projeter une vision trop étriquée de ce qu’est une nation, composée d’individus de chair et de sang, qui ont des rêves, des désirs, mais aussi des chagrins et de l’affliction.

Aucun dirigeant n’est un roi thaumaturge, mais les actes symboliques participent aussi de la construction de cette conscience commune qu’est une nation et de sa guérison après un drame. Plus simplement encore, enterrer nos morts et les honorer est ce qui nous caractérise, en tant qu’êtres humains.

(...)

Najat Vallaud-Belkacem est candidate (L’Alternative) aux élections régionales en Auvergne-Rhône-Alpes.

Tribune à lire intégralement en cliquant ci-dessous

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Les écoles rouvriront-elles le 26 avril ?

14 Avril 2021 , Rédigé par VousNousIls Publié dans #Education

Les écoles rouvriront-elles le 26 avril ?

EXTRAITS

Emmanuel Macron a fixé cette date de réouverture, mais pour Antoine Flahaut, épidémiologiste, c’est trop tôt.

Le 31 mars dernier, Emmanuel Macron annonçait la fermeture des établissements scolaires pour au moins trois semaines. Mardi 6 avril, le Président de la République s’est invité à un cours en ligne d’histoire-géo d’un collège des Alpes-de-Haute-Provence via la plateforme « Ma classe à la maison ». Il en a profité pour répondre aux questions des élèves sur la crise sanitaire et a assuré que le retour en classe aurait bien lieu le 26 avril en maternelle et primaire.

(...)

Néanmoins, selon l’épidémiologiste Antoine Flahault, interrogé par le JDD ce 11 avril, la fermeture des écoles gagnerait à être prolongée après le 26 avril. Pour lui, il est nécessaire d’adopter une stratégie de « suppression du virus » avec des mesures plus strictes.

« L’arrêt des activités des adultes est important, mais un autre grand vivier est celui des écoles (…) Si les contaminations redescendent en France, il faudra maintenir l’effort au-delà des vacances de printemps »

Antoine Flahault

  (...)

Fériel Boudjelal

Billet complet à lire en cliquant ci-dessous

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Rachmaninov...

14 Avril 2021 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Bernard Noël...

14 Avril 2021 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

La poésie a trop chanté ; il faut qu’elle déchante et trouve là le véritable chant. Quelqu’un disait : Mourir de rire et rire de mourir… Je veux une folie sage, un gâtisme intelligent, et un mauvais poème qui soit un poème mauvais. Je veux une laideur qui soit plus belle que la beauté parce qu’elle aura réussi à la comprendre.

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POÈME À DÉCHANTER

la nuit déjà est noire et blanche
mais dedans
et nul ne sait quelle goutte de présent
manque à son verre

on a la gorge étroite
comme la taille du sablier

déchirure au commencement
déchirure qui continue
imperceptiblement

et de quelle cicatrice
se couture à chaque instant la durée

et pourtant
comme la pierre au front du serpent
quel transparent cristal
à la cime de la blessure

éclat de rire
éclat de chance

Bernard Noël - Extraits du corps

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