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Vivement l'Ecole!

Coronavirus : Jean-Michel Blanquer publie une parodie de Pink Floyd en faveur du maintien de l'ouverture des écoles, son autrice lui répond

30 Mars 2021 , Rédigé par 20 Minutes Publié dans #Education

Ils quittent une entreprise pour y revenir peu après, promotion à l'appui :  qui sont ces salariés boomerang ? | LCI

Le tweet du ministre de l’Education nationale n’est pas passé inaperçu. Dimanche, Jean-Michel Blanquer a partagé sur son compte Twitter une parodie du titre Another brick in the wall de Pink Floyd, dans laquelle les chanteurs militent pour les cours en présentiel. Une initiative qui n’a pas manqué d’agacer, alors que la pandémie continue de sévir dans les écoles.

Aucune information de contexte n’accompagne cette vidéo sous-titrée en anglais, et tournée en Californie, selon BFMTV. Le titre, rebaptisé « Another window on Zoom », « Une fenêtre de plus sur Zoom ». « On déteste l’éducation en ligne, on a vraiment l’impression d’avoir perdu le contrôle, on ne se rappelle plus les maths et la physique, si seulement ils nous laissaient tranquilles (…) Rester à la maison si longtemps, c’est si injuste et si cruel », chante ce collectif d’adultes, traduit par BFM.

« C’est assez différent de la situation en France »

Ce sont ensuite des enfants qui reprennent en chœur : « On a juste besoin d’apprendre en chair et en os. On ne peut pas être sur Internet toute la journée. On veut voir nos copains à l’école. On ne peut plus rester à la maison (…) Au bout du compte, on n’est qu’une fenêtre de plus sur Zoom. »

Ce lundi, Ifat Orgad, l’autrice de la vidéo, a répondu au tweet de Jean-Michel Blanquer. « Je suis vraiment contente que Monsieur Blanquer ait apprécié ma vidéo. Cependant, c’est basé sur la situation où je vis en Californie, où les professeurs ont déjà été vaccinés. C’est assez différent de la situation en France », a-t-elle écrit. Comme l’explique le site de Francetvinfo, les écoles californiennes sont fermées à cause de la pandémie depuis mars 2020. C’est « pour réveiller les autorités et leur montrer la frustration des parents et des élèves », qu’Ifat Orgad a publié cette vidéo le 16 mars dernier, précise-t-elle au site d’infos.

En France, l’initiative du ministre de l’Education nationale a été très critiquée sur Twitter, où les internautes ont signalé leur mécontentement avec le hashtag #BlanquerSors. Plusieurs personnalités se sont exprimées, comme Jean-Rémi Girard, président du Syndicat national des lycées et collèges (Snalc), ou le premier secrétaire du parti socialiste Olivier Faure.

Au niveau national, le nombre d’élèves contaminés par le coronavirus a encore augmenté en une semaine, passant de plus de 15.000 à plus de 21.000 (soit un taux de 0,17 % contre 0,13 % il y a une semaine). Le nombre de personnels contaminés est également en hausse de 1.809 à 2.515, soit 0,22 %. En Seine-Saint-Denis, département où le taux d’incidence au coronavirus est le plus élevé de France, d’autres enseignants ont exercé leur droit de retrait en fin de semaine dernière, comme au collège Politzer de La Courneuve.

L.Br

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Ballaké Sissoko ft. Sona Jobarteh...

29 Mars 2021 , Rédigé par christophe Publié dans #Education

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Coup de coeur... Amitav Ghosh...

29 Mars 2021 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Le Palais des Miroirs - Amitav Ghosh - Littérature - Livre

C'est ainsi que le pouvoir disparaît : dans un moment de cruel réalisme, entre le déclin d'une autorité illusoire et son remplacement par une autre; à l'instant où un monde, dégagé de son ancrage au rêve, se découvre coincé sur l'étroit sentier de la survie et de l'instinct de conservation.

(...)

Pour Rajkumar et Saya John, la période la plus active de l'année commençait avec les pluies et la crue des rivières. Toutes les deux ou trois semaines, ils chargeaient une cargaison de sacs, de caisses et de cartons sur l'un des bateaux de l'Irrawaddy Steamshipe Flotilla : des bateaux à roues trépidantes, menés le plus souvent par des capitaines écossais avec des équipages composés essentiellement de ces khalasi de Chittagong dont Rajkumar avait autrefois souhaité faire partie.

Amitav Ghosh - Le palais des miroirs

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Écoles ouvertes : le pari morbide de Blanquer et Macron (Vidéo)

29 Mars 2021 , Rédigé par Mediapart Publié dans #Education

Ce lundi, beaucoup d’écoles n’ouvriront pas leurs portes. Malgré les encouragements des rectorats et du ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, certains enseignants vont faire valoir leur droit de retrait. Depuis l’émergence du variant anglais du Covid-19, la situation sanitaire est telle que dans nombre d’établissements, le personnel n’en peut plus, quand il n’est pas lui-même infecté. Retour aujourd’hui sur un pari manifestement perdu : celui de maintenir les écoles ouvertes coûte que coûte.

☞ Écoles : « On est dans le mur et le ministre dans le déni ».

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Covid-19 : « Il n’est pas possible d’attendre 2022 pour qu’Emmanuel Macron et le gouvernement rendent des comptes »

29 Mars 2021 , Rédigé par Le Monde Publié dans #Education

Covid-19 : « Il n’est pas possible d’attendre 2022 pour qu’Emmanuel Macron et le gouvernement rendent des comptes »

EXTRAITS

Jugeant que leurs décisions ont permis à l’épidémie de s’intensifier, la sociologue Barbara Serrano appelle, dans une tribune au « Monde », les responsables politiques à justifier publiquement leurs choix par des données objectivables.

Tribune. Il y a un an, le 17 mars 2020, la France était confinée pour faire face à la pandémie de Covid-19 devenue hors de contrôle. Fin janvier, le mot d’ordre du président de la République est désormais « Tout sauf le confinement ». Il rejette alors la proposition d’un confinement strict d’un mois défendue par le conseil scientifique.

Seule cette mesure aurait permis de ramener la circulation du virus SARS-CoV-2 autour de 5 000 contaminations par jour – seuil fixé par Emmanuel Macron lui-même pour contrôler l’épidémie et déconfiner –, contre plus de 30 000 par jour actuellement. Elle nous aurait fait gagner du temps en reprenant la main sur le traçage des contaminations et en avançant la campagne de vaccination.

Du fait du « pari politique » d’Emmanuel Macron, l’épidémie s’est intensifiée et, comme avaient mis en garde les modélisateurs, plusieurs régions à forte densité, telles que l’Ile-de-France et les Hauts-de-France, puis aujourd’hui le Rhône, l’Aube et la Nièvre, ont largement dépassé les seuils d’alerte de 250 cas hebdomadaires pour 100 000 habitants, seuils déjà moins stricts que ceux fixés dans les pays voisins (par exemple, 100 pour 100 000 en Allemagne).

(...)

Long déni de Jean-Michel Blanquer

Rendre des comptes signifie justifier ses choix et ses changements de cap par des données objectivables. Le gouvernement doit expliciter ce que furent et ce que sont désormais les objectifs à atteindre (empêcher la saturation des services de réanimation ? Préserver l’économie du pays et maintenir les écoles à tout prix ? Sauver un maximum de vies ?), énoncer les moyens mis en œuvre pour atteindre ces objectifs, donner au public les éléments d’information pour comprendre les choix opérés, comme les options qui ont été écartées…

La place de l’expertise, de la science, la question de la transparence des données sont ici fondamentales. Comment justifier que le ministère de la santé garde sous le boisseau, parfois jusqu’à un mois après les avoir reçus, les avis du conseil scientifique censés être rendus publics « sans délai » ? Comment légitimer l’absence de transparence sur l’état sanitaire des écoles et des classes (nombre de tests antigéniques pratiqués, nombre d’enfants positifs) ?

Comment expliquer ce long déni du ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, concernant les contaminations dans ses établissements, à rebours de toutes les études épidémiologiques internationales, faisant de la France le seul pays où les enfants n’étaient pas contaminants ?

(...)

Barbara Serrano est sociologue et conseil en stratégie de concertation, maîtresse de conférences associée à Paris-Saclay, cofondatrice du collectif Du côté de la science, ex-commissaire de la Commission nationale du débat public.

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/29/covid-19-il-n-est-pas-possible-d-attendre-2022-pour-qu-emmanuel-macron-et-le-gouvernement-rendent-des-comptes_6074828_3232.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1617003592

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Bernard Jomier : "Emmanuel Macron a fait le même choix moral que Trump ou Bolsonaro"

29 Mars 2021 , Rédigé par L'Express Publié dans #Education

Bernard Jomier : "Emmanuel Macron a fait le même choix moral que Trump ou Bolsonaro"
Bernard Jomier : "Emmanuel Macron a fait le même choix moral que Trump ou Bolsonaro"

Pour le sénateur de Paris, "c'est la première fois que les pouvoirs publics décident de ne plus faire de la vie humaine la valeur cardinale de notre société".

Médecin généraliste, le sénateur de Paris (apparenté socialiste) a été le visage l'an dernier de la commission d'enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur la gestion de la crise sanitaire. Bernard Jomier, qui préside à présent une mission d'information sur les mesures envisagées en matière de confinement, dénonce le virage stratégique pris depuis janvier par Emmanuel Macron. Il alerte aussi contre tout optimisme excessif : la vaccination ne nous exonérera pas d'adopter une stratégie "zéro covid", assure-t-il. 

L'Express : "Nous avons eu raison de ne pas reconfiner la France à la fin du mois de janvier", revendique Emmanuel Macron. Il refuse aussi tout "mea culpa". A tort ? 

Bernard Jomier : Le choix qu'il a fait à la fin du mois de janvier était très structurant. Contrairement à ce que je lis parfois, il n'y a pas eu de défaut d'anticipation. Fin janvier, le chef de l'Etat a été informé des prévisions du Conseil scientifique, qui prévoyait pour la mi-mars une situation très dégradée.

(...)

Propos recueillis par Jean-Baptiste Daoulas et Stéphanie Benz

Article complet à lire en cliquant ci-dessous (Abonnés)

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Un an de covid dans l’Éducation nationale (mars 2020 - mars 2021) - Vidéo

29 Mars 2021 , Rédigé par Snes FSU Publié dans #Education

Mars 2020 - Mars 2021 :

ordres, contre ordres, approximations, annonces de dernière minute sur l’ouverture, la fermeture, les protocoles, les tests, la vaccination, le bac…

Un an dans la vie des personnels de l’Éducation nationale :

https://www.snes.edu/article/covid19-...

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Le cas par cas dans les écoles : les limites d’une non-stratégie

29 Mars 2021 , Rédigé par Liberation Publié dans #Education

Le cas par cas dans les écoles : les limites d’une non-stratégie

Les nouvelles règles pour fermer les écoles dans les 19 départements les plus touchés par l’épidémie risquent de désorganiser l’Education nationale. Mais l’honneur est sauf pour l’instant : pas de reconfinement généralisé des élèves.

Faites ce que je ne dis pas. Ou, plus exactement, faites ce que je ne veux pas dire. Dans l’avalanche de satisfecit venue des rangs gouvernementaux à mesure que la troisième vague de l’épidémie monte, la déclinaison du dicton a de quoi surprendre. Mais peut-on résumer autrement la nouvelle doctrine sanitaire dans l’éducation nationale ? On ne ferme qu’au cas par cas, pas de décision nationale venue d’en haut. On ne les y reprendra plus. Le protocole est donc une nouvelle fois renforcé (passons sur les annonces un vendredi après-midi après une concertation éclair de syndicats convoqués à la va-vite) : dans les 19 départements soumis aux fameuses «mesures de freinage» de l’épidémie, il suffira désormais d’un seul cas de Covid-19 pour fermer une classe. On reste sur trois cas pour le reste du pays.

Depuis la sortie du premier confinement, en mai dernier, c’est le principal argument de vente de la macronie dans cette gestion de crise, une illustration du «génie français» cher au chef de l’Etat, une exception en Europe et dans le monde : on a le virus, on a les morts oui mais nous, on a les écoles ouvertes. Le credo se veut social – les fermer accroît les inégalités, enfants et adolescents plus défavorisés se retrouveraient confinés dans des petits appartements sans ordinateur pour les classes en distanciel. Les raisons sont aussi économiques : fermer les écoles, c’est, par ricochet, désorganiser le travail des parents (et creuser le déficit de la sécu avec une nouvelle multiplication des arrêts de travail pour cause de babysitting sept jours sur sept).

Tout en clamant partout que cette fermeture des établissements scolaires n’est «pas tabou» – au moins, on occupe l’espace médiatique – il faut donc repousser l’échéance. La solution ? Faire du sur-mesure et envoyer une fois de plus les chefs d’établissements et les équipes enseignantes en première ligne face à des parents d’élèves inquiets et /ou en colère. Cette stratégie pouvait être bonne avec la souche historique du virus, dont on a compris qu’elle touchait moins les élèves que leurs parents. Mais ce n’est plus vrai avec le variant dit britannique, qui ne touche pas «préférentiellement» les enfants mais qui les touche autant que les adultes.

Même avec la règle de trois cas avant de renvoyer tout le monde à la maison, le nombre de classes fermées a bondi de 61% en une semaine la semaine dernière. Baisser le seuil de tolérance sanitaire à un cas dans 19 départements devrait logiquement entraîner une explosion des fermetures. Dans le désordre, en créant des incompréhensions et des différences entre familles, sans avoir préparé le retour des élèves au distanciel ni formé et équipé les enseignants depuis un an. Mais l’ordre de confiner les établissements scolaires ne sera pas venu de l’Elysée. Le pari présidentiel est tenu. Ne vous inquiétez pas, on ne ferme pas les écoles. Elles fermeront toutes seules.

Laure Bretton

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Face au Covid, Blanquer défend l'ouverture des écoles à sa manière, et ça ne passe pas

29 Mars 2021 , Rédigé par Huffington Post Publié dans #Education

Face au Covid, Blanquer défend l'ouverture des écoles à sa manière, et ça ne passe pas

Blanquer a diffusé sur son compte Twitter une vidéo de parents et enfants, a priori californiens, plaidant pour la réouverture des salles de classe.

POLITIQUE - Face à l’aggravation de l’épidémie de coronavirus dans les écoles,  Jean-Michel Blanquer envoie des messages confus. Après avoir annoncé ce vendredi 26 mars que dans les 19 départements concernés par les nouvelles restrictions un seul cas de Covid dans une classe entraînera désormais sa fermeture, le ministre de l’Éducation a partagé une vidéo faisant la promotion de l’ouverture des écoles.

Il avait pourtant assuré à peine 48h plus tôt qu’il fallait “renforcer les mesures sanitaires dans le milieu scolaire” ce qui allait “nécessairement signifier plus de fermetures de classes dans les prochains jours” afin de répondre aux voix qui s’élèvent depuis plusieurs jours, notamment dans la classe politique, pour demander la fermeture des écoles face à la recrudescence des cas de Covid qui y sont constatés.

Mais ce dimanche, Blanquer a diffusé sur son compte Twitter une vidéo de parents et enfants, a priori californiens, plaidant pour la réouverture des salles de classe et la fin des cours à distance.

Dans cet État américain, et plus particulièrement à Los Angeles, les établissements scolaires sont quasiment tous fermés depuis maintenant plus d’un an ou n’accueillent qu’une faible partie de leurs étudiants en présentiel. Ce qui semble peser sur ces parents et enfants. 

Cet appel en chanson, mis en ligne le 15 mars 2021 et inspiré du tube de Pink Floyd “The Wall”, semble donc assez loin de la situation en France où l’école a échappé aux dernières restrictions de 2021 et où la seule fermeture d’ampleur a été décrétée par le président entre mi-mars et mi-juin 2020. 

Sur le réseau social, les réactions au tweet -sans commentaire- du ministre ont dont fortement agacé. Notamment du côté des syndicats qui se battent face à l’explosion des cas positifs au Covid-19 chez les élèves et les enseignants, comme vous pouvez le voir ci-dessous

Pour tenir jusqu’à la fin de l’année scolaire, Blanquer mise sur la vaccination pour les professeurs qui pourra “se déployer d’ici fin avril” et la montée en puissance des tests salivaires.

Mais la semaine dernière, sur 320.000 tests proposés, seuls 200.000 tests ont été réalisés, soit un taux d’acceptation de 65%. “Nous pensions qu’il y aurait un taux d’acceptation très fort; on ne peut pas forcer les familles”, a reconnu le ministre. “Nous allons faire en sorte que les résultats des tests arrivent le plus rapidement possible”.

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Covid-19 : "Il faut fermer les écoles au plus vite", réclame le Pr Caumes sur LCI

28 Mars 2021 , Rédigé par Europe 1 Publié dans #Education

Covid-19 : "Il faut fermer les écoles au plus vite", réclame le Pr Caumes sur LCI

CRI D'ALARME - Qualifié de lanceur d'alertes depuis le début de la pandémie, le Pr Éric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à la Pitié-Salpêtrière, réclame sur LCI la fermeture des écoles "au plus vite" et propose d'avancer "les vacances de Pâques de quinze jours".

Dans le débat autour de l'ouverture des écoles, le Pr Éric Caumes, chef du service des maladies infectieuses à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris), a tranché : il faut que les établissements scolaires restent portes closes. "Il faut fermer les écoles au plus vite", réclame-t-il sur LCI. "J'ai suggéré que les vacances de Pâques soient avancées de quinze jours. Nous devrions être en vacances dès lundi, avec des conséquences, j'en suis conscient", indique-t-il (voir vidéo en tête de cet article). "Il n'y a pas d'autres solutions si nous voulons casser les chaînes de transmission. Il faut s'attaquer aux transmissions dans le milieu du travail et en milieu scolaire."

En cause, la hausse des contaminations au Covid-19 qui n'en finit plus de remplir les services de réanimation. "En Île-de-France, la situation devient inquiétante, nous avons dépassé le pic de la deuxième vague depuis le week-end dernier", affirme le Pr Caumes. "L'allure de la courbe est telle que l'on tend désormais vers le pic de la première vague."

"J'ai l'impression d'être revenu à la case départ"

"J'ai l'impression d'être revenu à la case départ", regrette d'ailleurs le spécialiste, qui avertissait début mars 2020, avant le confinement, de l'arrivée d'une vague d'ampleur sur la France. Depuis, "des choix ont été faits de laisser le virus circuler, c'est le choix de l'immunité collective, naturellement et par la vaccination", poursuit Éric Caumes, qui estime à 20 millions le nombre de Français immunisés contre la maladie, naturellement ou grâce au vaccin. Forcément, sans stratégie zéro Covid"il y a un prix à payer".

Si la situation continue de s'aggraver, le chef du service des maladies infectieuses n'attend pas d'effets des restrictions supplémentaires prises il y a une dizaine de jours dans 16 départements, et qui pourraient apparaître dans les prochaines heures"Nous n'avons pas pris des mesures très différentes de celles qui étaient en cours", regrette-t-il. "Aucun d'entre nous n'en attend un impact majeur. Et à chaque fois que nous attendons, nous perdons quinze jours.

"Si les Français respectaient les gestes barrières, nous n'en serions pas là"

Le Pr Caumes dénonce également le comportement de la population au cours de cette pandémie. "Si les Français respectaient les gestes barrières, nous n'en serions pas là aujourd'hui", fustige-t-il. "La clé du problème, c'est le non-respect des mesures barrières en lieu clos. Les Français n'ont certainement pas fait ce qu'il fallait."

Enfin, Éric Caumes prévient : le Covid-19 ne va pas disparaître de sitôt. "Ce virus est installé avec nous pour toujours, mais il donnera une maladie bénigne, des rhumes chez l'enfant", explique-t-il. Mais d'ici là, "malheureusement, il y aura d'autres vagues, sauf si nous arrivons à vacciner massivement en période de non-circulation du virus".

Idèr Nabili

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