Coup de coeur... Mélina Mercouri... DISCOURS DE 1986 A L'OXFORD UNION...
Revue de Presse Education... Ça ne s’arrange pas — Divers...
On ne peut pas dire que l’actualité est à l’euphorie. Quelques informations diverses pour compléter cette petite revue.
Ça ne s’arrange pas
Une journée ordinaire à l’Education nationale...
“Les journées ordinaires de l’Education nationale sont devenues des journées extraordinaires. Chaque jour apporte son lot d’événement tous incroyables, des faits qu’on n’aurait pas imaginer il y a seulement quelques mois. Alors que le refus du nouveau bac s’ajoute à celui de la réforme des retraites, se profile déjà une troisième crise. On en arrive à un état de désordre dans l’institution scolaire qui signe la faillite d’un ministère ?”
Motion du Comité directeur de l’APSES sur les E3C (25 janvier 2020)
“Le Comité directeur (CD) de l’Association des professeurs de Sciences économiques et sociales (APSES), réuni le samedi 25 janvier 2020 à Paris, tient à exprimer son soutien à la mobilisation actuelle contre les épreuves communes de contrôle continu (E3C). Il appelle les enseignant.e.s de SES à ne pas participer à leur mise en oeuvre pour les élèves de Première, et plus spécifiquement lors des épreuves de SES en avril/mai. En accord avec ses mandats votés lors de la dernière assemblée générale de juin 2019, le CD tient à rappeler les raisons pour lesquelles l’APSES s’oppose à ces épreuves.”
Dans La Provence : Réforme du bac : les enseignants toujours opposés aux nouvelles épreuves E3C
“Les nouvelles épreuve de contrôle continu (E3C) du baccalauréat ont débuté la semaine dernière. Les enseignants du lycée y sont toujours fermement opposés. Ils dénoncent les conditions appliquées et le fait qu’elles ouvriraient les portes à un bac non plus national mais par établissement. Ils s’opposent également au devenir de l’enseignement des matières concernées qui se tournerait davantage vers le bachotage.”
Des sujets du nouveau bac circulent sur Instagram et Twitter Par Violaine Morin
“Les épreuves de contrôle continu se déroulant à des dates différentes selon les lycées, les élèves les ayant déjà passées les mettent en ligne pour les suivants.”
Divers
Les directeurs d’école ne veulent pas être "chefs" Par Amandine Hirou.
“Un changement de statut n’est une priorité que pour 11 % d’entre eux. Décryptage.” réservé aux abonnés.
Conseiller d’orientation, un métier crée en 1928 et devenu aujourd’hui « impossible » à exercer
“A l’heure de l’ouverture de Parcoursup, le docteur en science politique Paul Lehner analyse le déficit de légitimité auquel font face les psychologues de l’éducation nationale depuis la création de leur fonction.” Propos recueillis par Séverin Graveleau
Ce soir sur la 5, un documentaire : Au bonheur d’être prof
Le résumé : “Comment réinventer l’école aujourd’hui ? Comment donner aux enfants le goût d’apprendre et d’intégrer la société qui les entoure ? Marina Julienne donne un coup de projecteur sur quatre professeurs qui confient leur passion, leur motivation et leur vision du métier d’enseignant. Dans les Côtes-d’Armor, dans le petit village de Trébédan, Nolwenn Guilhou s’est battue pendant dix ans pour redonner une identité à son école. À la toute jeune école du Domaine du possible, près d’Arles, Jérémy Poulain cherche également à donner une nouvelle ambition au programme de l’Éducation nationale, l’ouvrant sur d’autres horizons.”
Bernard Desclaux
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Revue de presse du mardi 28 janvier 2020
On ne peut pas dire que l'actualité est à l'euphorie. Quelques informations diverses pour compléter cette petite revue. Bernard Desclaux N° 558 - Les élèves migrants changent l'école Dossier...
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A Voir... "Histoire d'un regard - A la recherche de Gilles Caron" - 29 janvier en salles...
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France Culture : Actualité & Info Culturelle, Sciences, Arts, Littérature
France Culture décrypte l'actualité en France et dans le Monde : politique, société, sciences, livres, cinéma, expositions et spectacles. Radio en direct, replay et podcasts des émissions.
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Histoire d'un regard | Film Diaphana Distribution
Gilles Caron, alors qu'il est au sommet d'une carrière de photojournaliste fulgurante, disparaît brutalement au Cambodge en 1970. Il a tout juste 30 ans. En l'espace de six ans, il a été l'un d...
Coup de coeur... Condorcet (Sur l'éducation)
"Messieurs,
Offrir à tous les individus de l'espèce humaine les moyens de pourvoir à leurs besoins, d'assurer leur bien-être, de connaître et d'exercer leurs droits, d'entendre et de remplir leurs devoirs ; Assurer à chacun d'eux la facilité de perfectionner son industrie, de se rendre capable des fonctions sociales auxquelles il a droit d'être appelé, de développer toute l'étendue des talents qu'il a reçus de la nature, et par là, établir entre les citoyens une égalité de fait, et rendre réelle l'égalité politique reconnue par la loi : Tel doit être le premier but d'une instruction nationale ; et, sous ce point de vue, elle est pour la puissance publique un devoir de justice.
Diriger l'enseignement de manière que la perfection des arts augmente les jouissances de la généralité des citoyens et l'aisance de ceux qui les cultivent, qu'un plus grand nombre d'hommes deviennent capables de bien remplir les fonctions nécessaires à la société, et que les progrès toujours croissants des lumières ouvrent une source inépuisable de secours dans nos besoins, de remèdes dans nos maux, de moyens de bonheur individuel et de prospérité commune ;
Cultiver enfin, dans chaque génération, les facultés physiques, intellectuelles et morales, et, par là, contribuer à ce perfectionnement général et graduel de l'espèce humaine, dernier but vers lequel toute institution sociale doit être dirigée ;
Tel doit être l'objet de l'instruction ; et c'est pour la puissance publique un devoir imposé par l'intérêt commun de la société, par celui de l'humanité entière. (...) Nous avons pensé que, dans ce plan d'organisation générale, notre premier soin devait être de rendre, d'un côté, l'éducation aussi égale, aussi universelle ; de l'autre, aussi complète que les circonstances pouvaient le permettre ; qu'il fallait donner à tous également l'instruction qu'il est possible d'étendre sur tous, mais ne refuser à aucune portion de citoyens l'instruction plus élevée, qu'il est impossible de faire partager à la masse entière des individus ; établir l'une, parce qu'elle est utile à ceux qui la reçoivent ; et l'autre, parce qu'elle l'est à ceux même qui ne la reçoivent pas. La première condition de toute instruction étant de n'enseigner que des vérités, les établissements que la puissance publique y consacre doivent être aussi indépendants qu'il est possible de toute autorité politique. (...) Nous avons observé, enfin, que l'instruction ne devait pas abandonner les individus au moment où il sortent des écoles ; qu'elle devait embrasser tous les âges ; qu'il n'y en avait aucun où il ne fût utile et possible d'apprendre, et que cette seconde instruction est d'autant plus nécessaire, que celle de l'enfance a été resserrée dans des bornes plus étroites."
Cité dans "1789, recueil de textes et documents du XVIIIème s. à nos jours", édité par le Ministère de l'Education Nationale et le Centre National de la Documentation Pédagogique, 1989, p. 139
Education au Sahel : le chemin est encore long ...
Alors que se tient la Journée internationale de l'éducation, la France doit intensifier ses efforts pour renforcer la capacité des acteurs éducatifs de la région, où les résultats figurent parmi les plus faibles au monde.
Dans la région du Sahel, l’objectif de la scolarisation universelle et de la qualité de l’éducation reste un défi majeur. Le Niger, le Burkina, le Mali et le Tchad font partie des pays où les enfants ont moins de chances d’être scolarisés (Unesco). Au Mali, 40 % des enfants ne vont pas à l’école ; au Tchad, moins de 30 % des enfants achèvent leur scolarité primaire ; au Burkina Faso, plus de 40 % des jeunes de 15 à 24 ans sont analphabètes (ISU). Les conflits creusent également les inégalités dans la région. Les impacts de la crise sur les filles sont démultipliés. Au Niger, 56 % des filles ne vont pas à l’école. Moins de 10 % des enfants en situation de handicap dans la région du Sahel sont scolarisés.
Les facteurs persistants d’exclusion de l’école restent nombreux : la violence au sein des communautés ou des écoles, les discriminations, les mariages précoces, les frais de scolarité, l’absence de toilettes adéquates, l’insécurité des écoles, le chemin à parcourir, le travail, l’enrôlement des enfants… Ces obstacles pourraient être surmontés si les gouvernements prenaient des mesures à plus grande échelle dans la région tout en adaptant les politiques éducatives aux territoires et aux besoins de leurs populations.
Dégradation des conditions de scolarisation
Le 3 janvier, sept collégiens ont perdu la vie dans un attentat visant un bus scolaire au Burkina Faso. Nous nous alarmons du ciblage récurrent des écoles et de la dégradation des conditions de scolarisation des enfants et d’enseignement, qui a conduit 2 000 écoles à fermer en deux ans au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Les enfants et les jeunes sont les premières victimes des crises. Les conflits augmentent le taux d’abandon des élèves et l’absentéisme des enseignant·e·s. Le déplacement de populations entraîne la fermeture des écoles dans les zones en conflit et fragilise celles des zones d’accueil.
Or, comme le rappelle l’Unesco, «sans une éducation inclusive et équitable de qualité et des opportunités tout au long de la vie pour tous, les pays ne parviendront pas à réaliser l’égalité des genres et à briser le cycle de la pauvreté qui laisse de côté des millions d’enfants, de jeunes et d’adultes».
Le droit international exige des Etats de consacrer un maximum de leurs ressources à la réalisation du droit fondamental à l’éducation de tous les enfants. Faute de trouver chaque année 39 milliards de dollars supplémentaires pour financer l’éducation, les pays les plus pauvres ne seront déjà pas en mesure d’atteindre cet objectif. La région du Sahel risque d’en être l’une des premières victimes. Ces pays sont dotés d’un fort potentiel ; de nombreuses initiatives efficaces y sont mises en œuvre, mais le manque de ressources reste un obstacle considérable au développement de l’éducation dans la région.
La communauté internationale a reconnu l’urgence d’agir dans la région, marquée par la fragilité et l’instabilité de ses Etats, en créant l’Alliance Sahel en 2017, qui vise à répondre aux défis sécuritaires et de développement. La France en a jusque-là assuré la coordination. Mais les efforts doivent être nettement amplifiés dans le secteur de l’éducation afin de renforcer les capacités des acteurs éducatifs locaux et d’assurer le droit à l’éducation des populations, via une aide et des politiques suffisantes et efficaces. Jusqu’en 2022, seuls 6,7% des montants mobilisés concernent l’éducation et l’emploi des jeunes.
Des investissements insuffisants
Le manque d’accès à l’éducation est trop souvent uniquement considéré comme un problème de «développement», alors qu’il constitue également une urgence de portée internationale. L’éducation devrait être une priorité de l’action humanitaire ainsi que des politiques de développement. La complémentarité et la continuité entre l’humanitaire et le développement sont essentielles pour assurer une éducation durable et de qualité pour les personnes affectées par les crises et les conflits, et particulièrement au Sahel.
Le président de la République a fait de l’éducation au Sahel une des grandes priorités de la politique internationale de la France. Pourtant, la contribution de la France aux efforts d’aide humanitaire consacrée à l’éducation reste faible par rapport aux autres pays donateurs, alors même que celle-ci est cruciale pour assurer le maintien de l’éducation des enfants en situation d’urgence. En 2016, la France a alloué 2 % de son aide humanitaire à des programmes d’éducation (Unocha) et une contribution de 2 millions d’euros au fonds Education Cannot Wait. A titre de comparaison, l’Angleterre a versé 138 millions d’euros au fonds depuis sa création. En 2017, la France a alloué 4,4% (soit 55 millions d’euros) de son aide bilatérale au développement aux pays du G5 Sahel, dont un quart à l’éducation de base et 15% à l’enseignement primaire (OECD). Ce qui reste largement en deçà des besoins éducatifs de la région.
L’effort en faveur de l’éducation des enfants et jeunes en situations de crise et d’urgence doit être amplifié, à travers le renouvellement d’une contribution significative de la France au fonds Education Cannot Wait, et plus largement en consacrant 4% de son aide à l’humanitaire à l’éducation. Ces financements doivent en priorité être alloués aux pays du Sahel en renforçant les structures en charge de l’engagement de l’APD française.
Une sous-région
L’année 2020 constitue un tournant pour le droit à l’éducation. Elle marque le début d’un compte à rebours de 10 ans pour atteindre la scolarisation de tous les enfants, principal pilier des Objectifs de développement durable à l’horizon 2030, que les gouvernements se sont engagés à accomplir en 2015. Or, cette cible risque de ne pas être atteinte, particulièrement dans le Sahel. La région est pourtant l’une des plus jeunes du monde, avec 64,5 % de la population âgée de moins de 25 ans. Les investissements dans l’éducation et la formation professionnelle y sont des facteurs clés pour la construction d’un avenir meilleur. Or, a date, le seul objectif de maintenir à l’école des enfants en cours de scolarité implique un effort gigantesque, hors de portée des seuls budgets africains.
Le manque d’investissement met en péril des générations entières, l’avenir d’une sous-région et d’un continent. La France doit urgemment prendre le leadership au sein de la communauté internationale, pour changer la donne. Cette année sera marquée par la coprésidence franco-mexicaine du Forum Génération Egalité qui se déroulera en juillet 2020 à Paris pour célébrer les 25 ans de la Déclaration de Pékin. Des engagements concrets en faveur de l’éducation au Sahel devront y être pris.
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Education au Sahel : le chemin est encore long
Alors que se tient la Journée internationale de l'éducation, la France doit intensifier ses efforts pour renforcer la capacité des acteurs éducatifs de la région, où les résultats figurent p...
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Revue de Presse Education... Au programme — Enseignement professionnel — Retraites — Inclusion — Supérieur
L’actualité reprend un peu de couleur et se diversifie. Des interrogations sur les programmes, sur l’enseignement professionnel, les retraites, l’inclusion, le supérieur.
Au programme
"Je fais tout pour que 100% des enseignants français puissent enseigner la Shoah"(Blanquer à i24NEWS)
“"Nous sommes très volontaristes sur ce point, et cela se voit à travers les enquêtes qui sont faites à l’échelle européenne : c’est en France que l’on déplore le moins de personnes n’ayant pas entendu parler de la Shoah", a-t-il déclaré à Benjamin Petrover lors de sa visite en Israël, à l’occasion du 75ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz.”
Auschwitz : pourquoi l’enseignement de la Shoah est un échec Par François-Guillaume Lorrain
“Un professeur d’histoire dans un collège de Seine-Saint-Denis préconise d’étudier le génocide des juifs non plus par ses victimes, mais par ses bourreaux.”
Enseignement : Bientôt davantage de climat et de biodiversité dans les programmes du CP au collège ?
“Proposer des pistes pour renforcer les enseignements relatifs au changement climatique et à la biodiversité, du CP à la 3e. C’est la mission confiée au Conseil supérieur des programmes (CSP). Il a rendu sa copie et propose d’impliquer toutes les matières.”
Culture commune, l’histoire est une discipline fondamentale
“L’invitéDominique Dirlewanger estime qu’une consolidation des apprentissages historiques est nécessaire.”
“À l’ère de l’instantanéité du Net, savoir trier l’information et hiérarchiser les sources n’a jamais été aussi indispensable. Le numérique nous dispense de mémoriser, comme d’assimiler par cœur des connaissances. La compréhension du monde en serait facilitée. Dans l’univers des big data, la culture générale n’a jamais été aussi inutile… en apparence !”
Langue des signes : pourquoi il faut l’apprendre Par Alice Develey
INTERVIEW - "La spécialiste de la langue des signes, Brigitte Garcia, explique pourquoi ce langage visuel et gestuel constitue une grande richesse linguistique."
Enseignement professionnel
Enseignement professionnel : « Ils ont un bac +5 d’expérience »
“Alors que les filières pro restent nettement dévalorisées, reportage à l’établissement Gorge-de-Loup, à Lyon, vitrine d’un mouvement confidentiel mais en plein essor, reconnu depuis quelques mois par l’État : les écoles de production.”
Éducation : 48 idées pour faire bouger l’enseignement professionnel
“Les états généraux de l’éducation ont dressé une liste de propositions pour mieux valoriser les filières pro, et les jeunes qui s’y engagent. À vous de voter pour celles qui vous semblent les plus pertinentes.”
Enseignement professionnel : « J’ai réussi, je suis tourneuse fraiseuse »
“Andréa Bargagna, 21 ans, s’épanouit dans un métier manuel du monde l’industrie, qu’elle a découvert presque par hasard. Un parcours rare dans un monde scolaire où les filières pro restent dévalorisées.”
Retraites
Réforme des retraites : « Les jeunes profs se prennent tout en pleine figure » Par Sylvain Mouillard , Tristan Berteloot et Anaïs Moran
“Les enseignants sont nombreux ce vendredi dans le cortège parisien contre le projet gouvernemental. S’ils craignent pour leur profession, beaucoup se réjouissent d’une mobilisation qui ne faiblit pas et réfléchissent à de nouveaux moyens de faire fléchir l’exécutif.”
Revalorisation : Le principal engagement du gouvernement n’en est pas un
“Selon l’avis du Conseil d’Etat sur la loi retraites, le principal engagement de l’Etat pour revaloriser la rémunération des enseignants est contraire à la constitution. Le seul argument concret du gouvernement pour que les enseignants acceptent la réforme s’effondre. Le gouvernement pouvait-il ne pas savoir que son engagement est sans valeur ? Pourquoi l’avis du Conseil est-il communiqué maintenant ? Quelles conséquences cela a-t-il pour les enseignants ?”
Inclusion
Tous différents, tous à l’école ?
“La levée du point d’interrogation nécessite de « comprendre et accompagner les apprentissages des enfants et adolescents en situation de handicap » et c’est là le titre de la conférence donnée par Robert Voyazopoulos* dans le cadre du forum des pratiques numériques pour l’éducation EIDOS64 qui s’est tenu mercredi 22 Janvier à Bayonne.”
Lycéens des grandes villes/lycéens des zones périphériques : une indéniable inégalité de destin scolaire et professionnel. Par Bruno Magliulo, Formateur/conférencier et auteur de livres et articles sur le thème de l’orientation scolaire et des reformes educatives
“On connait bien les nombreuses et anciennes études sociologiques portant sur les liens entre les milieux d’appartenance socio-économique des élèves de l’enseignement secondaire et leurs inégalités de destin. Plus récemment sont apparues diverses études concernant les inégalités liées aux origines culturelles et ethniques, au genre aussi. Rares cependant ont été jusque là les recherches portant sur les inégalités de destin scolaire et professionnel qui découlent du territoire géographique sur lequel vivent les lycéens.”
Supérieur
L’actu du sup : les étudiants innovent, volent, dansent, soignent et s’entraînent avec les établissements du supérieur
“Chaque semaine, l’Etudiant fait le tour d’horizon des nouveautés dans l’enseignement supérieur. Quoi de neuf ce vendredi ? Un challenge pour innover dans le droit, un double cursus franco-russe à l’EPF, un concours de chorégraphes de ballet, un partenariat entre l’école nationale vétérinaire d’Alfort et les lycées agricoles, une préparation au concours Puissance Alpha…”
Bernard Desclaux
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Revue de presse du lundi 27 janvier 2020
L'actualité reprend un peu de couleur et se diversifie. Des interrogations sur les programmes, sur l'enseignement professionnel, les retraites, l'inclusion, le supérieur. Culture commune, l'histoire
https://www.cahiers-pedagogiques.com/Revue-de-presse-du-lundi-27-janvier-2020
Sonita...
Film sorti en 2016
Coup de coeur... Nikos Kazantzakis...
Je suivais des yeux la fumée qui s'enroulait et se déroulait dans le clair-obscur et se dissipait lentement. Et mon âme s'enlaçait à cette fumée, se perdait lentement en volutes bleues. Un long moment s'écoula et je sentais, sans l'intervention de la logique, avec une indicible certitude, l'origine, l'épanouissement et la disparition du monde. Comme si j'étais de nouveau plongé, mais cette fois sans les mots trompeurs et les jeux acrobatiques et imprudents de l'esprit, dans Bouddha. Cette fumée est l'essence de son enseignement, ces spirales mourantes, c'est la vie qui aboutit, tranquille, sereine et heureuse, au nirvana bleu. Je ne réfléchissais pas, je ne cherchais rien, je n'avais aucun doute. Je vivais dans la certitude.
Nikos Kazantzakis - Zorba