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Vivement l'Ecole!

"Noël, c'est un concentré de névroses" - Cynthia Fleury... (Vidéo)

25 Décembre 2019 , Rédigé par France Inter Publié dans #Philosophie

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Macronisme... Savoir dire non!

25 Décembre 2019 , Rédigé par christophe

Macronisme... Savoir dire non!

" Je suis un opposant. Radical. Un opposant au macronisme triomphant depuis l'élection présidentielle. À cette politique, je dis non. Souvent il m'est reproché de me limiter à ce "Non". Les thuriféraires du président de la République ne supportent pas le débat contradictoire. Donc ne tolèrent pas le "Non". Même lorsque celui-ci est accompagné de propositions. Systématiquement rejetées avec mépris, parfois sans être lues.

- Tu exagères !

Et pourtant je maintiens ce "Non". L'accompagnant de toutes les possibilités négatives - et positives - qu'il offre : l'ironie, l'humour, la critique, le recul, l'analyse, la contradiction illustrée par les contre projets.

- Mais on ne crée rien en disant non…

Au contraire ! Je trouve dans le "Non" le courage de refuser les injonctions libérales contemporaines, théorisées dans le "macronisme" et dans un livre scandaleusement et mensongèrement - mais habilement - intitulé "Révolution".

- Pourtant tu as soutenu, tu as dit « Oui » dans le passé…

En effet, Il m'est arrivé de dire "Oui". À la réforme du collège par exemple. Profondément "Oui"! Mais sans jamais m'éloigner de la possibilité de dire "Non". Ce que parfois j'ai fait, dans la discrétion d'échanges privés.

- Si je te suis bien, ce « Non » dit quelque chose de toi.

Sans doute, même si l’essentiel est ailleurs. En disant "Non" à la politique voulue et appliquée par Emmanuel Macron, je retrouve les "Non" que je disais enfant en refusant tel plat ou tel jeu. Je retrouve le "Non" qu'adolescent j'adressais à ce professeur interloqué par tant d'audace juvénile : "Non, je ne me lèverai pas pour célébrer l'anniversaire de la mort de Louis XVI !".

- Pardon ???

Oui, j'ai eu une enseignante royaliste. Je retrouve aussi ce "Non" qui barrait toute la "Une" de Libération lorsque Jean-Marie Le Pen est parvenu au second tour de l'élection présidentielle.

Un « Non » libre !

- Mais "Non" au nom de quoi ?

"Non" au nom de la défense du citoyen, au nom d'un retour au "commun". Ces citoyens noyés dans une indigeste bouillie libérale faisant de l'Homme un marchand ou une marchandise. Dans le "macronisme", "Je" n'est pas devenu "Nous". Il est devenu "On" ou "Ça". Il n'est plus rien d’autre qu'un sujet/objet auquel le pouvoir intime l'ordre de se fondre dans le projet libéral.

À tout cela je dis "Non".

Non, parce que je veux conserver le courage élémentaire d'être et de rester moi-même. Quelle tragédie - je pèse mes mots - d'entendre les soutiens du président de la République prendre plaisir à répéter les éléments de langage fournis par une "matrice" invisible. Chaque jour, les réseaux sociaux, les plateaux de télévisions et de radio, les "matinales" sont les cocons d'un discours formaté, attendu, prévisible mais rassurant pour celles et ceux qui le portent. Toute originalité a disparu. Ils ne sont plus eux-mêmes, mais "On" ou "Ça". Ils n'appartiennent même plus à un collectif.

- Tu dis que les macroniens sont devenus « On ». Il s’agit donc bien d’un collectif.

D’un collectif apparent, illusoire. Qui a disparu pour laisser place à une succession de" Moi" désincarnés qui ne pensent plus. Donc qui ne sont plus. Une addition d’individualités, dont certaines de grand talent, mais priées de laisser au vestiaire leur personnalité. Les rares qui ont osé donner un avis différent de celui imposé par la « matrice » ont été écartés ou sommés de rentrer dans le rang. Ce n’est pas cela un collectif. Un collectif, c’est l’addition de talents que l’on ne bride pas, que l’on n’enferme pas dans une doxa indiscutable.

Emmanuel Macron véhicule une idéologie dangereuse. Dangereuse car le candidat a réussi le tour de force suivant :

faire aimer le fait d'être dominé tout en laissant au dominé l’illusion d’être libre.

- L’illusion d’être libre… C’est terrifiant en effet. Cela me rappelle cette phrase de Gide que j’avais du étudier au lycée ou à la fac, je ne sais plus : « C’est par ses contradictions qu’un être nous intéresse et témoigne de sa sincérité. »

Voilà… Et qui est plus dominé que celle ou celui qui ACCEPTE de ne plus dire "NON" ? Qui accepte d’effacer sa volonté de contredire jusqu'à ses propres contradictions ? Qu’ils prennent garde. A force d’accepter de dire toujours « Oui », les macroniens ne se poseront même plus la question de seulement VOULOIR s’opposer."

Derrière nous s'éloignaient les fragiles falaises de craie de Varengeville dans le soleil caressant l'horizon avant le rayon vert...

Christophe Chartreux

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Marhaba... Et le film commençait !

25 Décembre 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Cinéma

Marhaba…
 
Enfant, mes parents m’emmenaient au cinéma. Au théâtre aussi. Dans les musées les plus prestigieux: le Louvre, le Prado, l’Ermitage… À l’Opéra… J’avais treize ou quatorze ans et j’assistais, sans rien comprendre, à des représentations fastueuses… Aix-en-Provence… Salzbourg… J’ai eu cette chance d’être né dans une famille « éclairée », mélomane.
 
Le cinéma de mon enfance marocaine s’appelait le Marhaba. C’était à El Jadida, sur la côte Atlantique. Un cinéma à l’ancienne, avec les affiches immenses à l’entrée, les photos du film collées dans une vitrine que je courais regarder, la caissière vendant machinalement les précieux sésames. Enfin la salle. La placeuse déchirait les tickets, nous accompagnait. Elle était jolie en robe « années 60» et stilettos. Une fois assis sur des fauteuils inconfortables, nous attendions le début de la séance en regardant les publicités sur le grand écran blanc. Les murs étaient ornés d’appliques en forme d’étoile. Tout cela était d’une laide beauté. Nous étions heureux.
 
Lentement, l’obscurité. Le film ne commençait qu’après une première partie consacrée aux actualités marocaines. Le souverain de l’époque, le Roi Hassan II, était toujours présenté sous son meilleur jour. Quelques extraits de films « prochainement dans cette salle » et Jean Mineur qui lançait sa pioche vers une cible, parfois atteinte. « Balzac 00 01 » concluait mystérieusement une voix grave. « C’est qui Balzac, papa ? »… Mais à peine avais-je la réponse que revenait la placeuse pour quelques bonbons, glaces, chocolats… Elle me fascinait. Travailler dans un cinéma ! Voir tant de films ! Maman, plus tard je ferai placeuse ! Mais oui mon fils, mais oui…
 
Et le film commençait !
 
« Un homme et une femme » avec Jean-Louis Trintignant actionnant les phares de sa Mustang sur la plage de Deauville pour avertir Anouk Aimée de sa présence. Et Anouk courant vers lui. Chabadabada… « L’Homme de Rio » avec Belmondo… Ah Bébel ! Mon héros ! « Les tribulations d’un chinois en Chine », encore Jean-Paul… Et Ursula Andress ! Jules Verne revisité. « Paris brûle-t-il » de René Clément… J’avais aimé Claude Rich en Leclerc et Simone Signoret en tenancière de café. « Farenheit 451 » de Truffaut. Mais enfin pourquoi jettent-ils des livres dans le feu ? Les livres ça se lit, ça ne se brûle pas ! « Les demoiselles de Rochefort », Catherine et Françoise… Magnifiques chansons… Tragique destin…
 
Et puis tous les « gendarmes » avec de Funès, Galabru et leur petite bande. Curieusement, comme à la fin de tous les films, mais aussi de toutes les fins – fin de journée, fin de repas, fin de voyage, fin d’histoire d’amour – j’éclatais en sanglots ! « Cet enfant a un problème ! ». J’inquiétais mes parents. Ce n’était pas de ma faute si je détestais les fins au point de ne pas lire les dernières pages des romans ! J’imaginais MES dénouements. Je mariais les héros… Je tuais les méchants… Je sauvais les princesses… J’ « écrivais »…
 
Quelle chance d’avoir eu ces parents-là !…
 
Combien de fois je pense à ces élèves n’ayant pas éprouvé le bonheur de détester les fins, eux qui très souvent n’ont pas eu l’occasion d’aimer les commencements…
 
Christophe Chartreux
 
«Le soleil était très haut. J'avais la figure en feu à force de jouer et de bavarder avec la vie ». José Mauro de Vasconcellos
C'était elle, la salle de cinéma de mon enfance... La photo est mauvaise mais le souvenir est joli...

C'était elle, la salle de cinéma de mon enfance... La photo est mauvaise mais le souvenir est joli...

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Joyeux Noël!!! Vive la culture populaire!

24 Décembre 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Culture

Des danseuses sur le parvis de l’Opéra Garnier à Paris, le 24 décembre 2019. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Des danseuses sur le parvis de l’Opéra Garnier à Paris, le 24 décembre 2019. (LUDOVIC MARIN / AFP)

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Jean-Sebastien Bach...

24 Décembre 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

Commune présence
Tu es pressé d'écrire,
Comme si tu étais en retard sur la vie.
S'il en est ainsi fais cortège à tes sources.
Hâte-toi.
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance.
Effectivement tu es en retard sur la vie,
La vie inexprimable,
La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t'unir,
Celle qui t'est refusée chaque jour par les êtres et par les choses,
Dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés
Au bout de combats sans merci.
Hors d'elle, tout n'est qu'agonie soumise, fin grossière.
Si tu rencontres la mort durant ton labeur,
Reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride,
En t'inclinant.
Si tu veux rire,
Offre ta soumission,
Jamais tes armes.
Tu as été créé pour des moments peu communs.
Modifie-toi, disparais sans regret
Au gré de la rigueur suave.
Quartier suivant quartier la liquidation du monde se poursuit
Sans interruption,
Sans égarement.
Essaime la poussière
Nul ne décèlera votre union.
René Char
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Coup de coeur... Marc Dugain...

24 Décembre 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

La nature avait longtemps menacé l’homme par l’infinité de virus et de bactéries qu’elle convoyait, le réduisant à une précarité inacceptable pour une conscience aussi développée que la sienne. De s’en défendre, il en était venu à la détruire à partir du XXe siècle qui avait sonné le glas de l’intégration de l’homme à son environnement, et tout cela dans une accélération spectaculaire. L’exploration de l’Univers par des individus immortels insensibles aux rayonnements promettait d’en savoir plus sur la vie et les conditions dans lesquelles elle s’était formée ici ou là, dans l’une des planètes des milliards de galaxies qui formaient un cosmos en expansion. Peut-être quelque part, l’évolution de la vie avait-elle aussi conduit à une forme de conscience, et je brûlais de savoir si d’autres cas de conscience avaient conduit au même phénomène unique à ce jour d’autodestruction.

Marc Dugain - Transparence

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2020 ou le retour de la pensée éclairée par le débat d'idées...

24 Décembre 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Politique, #Education

2020 ou le retour de la pensée éclairée par le débat d'idées...

Noël. Période propice à la réflexion, au temps qui se pose et aux sourires partagés. L'année 2019 aura été à l'image de la précédente: agitée, floue, souvent consternante par les approximations, les contre-vérités, les fake news. La raison, le débat critique et contradictoire souffrent en Macronie. Souffrent d'être attaqués, souffrent de ne pas exister. Ce sont pourtant - la raison et le débat - deux piliers de la démocratie. Démocratie qui, sans eux, se voit dépossédée et donc rendue incapable de remplir son office: prendre soin du citoyen, accompagner la nation, lui offrir du temps disponible non pas pour Coca-Cola mais pour l'intelligence partagée, éclairée et éclairante.

L'Ecole - au sens le plus large - devrait être le lieu privilégié des apprentissages au débat critique, au raisonnement construit et argumenté. Dès le plus jeune âge. Au lieu de ça, se construit sous nos yeux et malgré nous une forme bizarre d'Ecole davantage utile à fabriquer une société libérale et égoïste - quand le libéralisme partout s'essouffle à force d'échecs répétés - qu'à émanciper tous les enfants de ce pays, sans distinction, qu'à émanciper les femmes et les hommes devenus adultes.

"Emanciper"! Tout le contraire du triomphe de l'individualisme voulu par le Président Macron tournant de plus en plus le dos à la construction du commun. Gravissime erreur dont les effets se font sentir ces temps-ci. La volonté de réussite personnelle à tout prix engendre frustration, colère, violence et révolte chez les oubliés, très nombreux, de la dogmatique start-up nation où tout DOIT réussir, où tout DOIT aller vite, où tout DOIT être action permanente, sans repos ni retraite. Ou tout, aussi, DOIT être soumis à évaluation systématique. A l'Ecole - les derniers résultats de l'enquête PISA l'ont mis en lumière - les écarts se creusent à nouveau entre ceux qui ont tout et ceux qui ont moins, voire rien du tout. C'est à terme très dangereux quand il faudrait, urgemment, recréer les conditions permettant de faire de nos élèves de futurs citoyens. Plutôt que construire une société dans laquelle ils seront confinés, respectivement, à des communautés imposées.

Je suis néanmoins confiant. 2020 devrait voir le retour de la pensée illustrée par le débat d'idées.

Ces idées qui mènent le monde...

Christophe Chartreux

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Christine and The Queens...

23 Décembre 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Virginie Despentes...

23 Décembre 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Parce que l'idéal de la femme blanche, séduisante mais pas pute, bien mariée mais pas effacée, travaillant mais sans trop réussir, pour ne pas écraser son homme, mince mais pas névrosée par la nourriture, restant indéfiniment jeune sans se faire défigurer par les chirurgiens de l'esthétique, maman épanouie mais pas accaparée par les couches et les devoirs d'école, bonne maîtresse de maison mais pas bonniche traditionnelle, cultivée mais moins qu'un homme, cette femme blanche heureuse qu'on nous brandit tout le temps sous le nez, celle à laquelle on devrait faire l'effort de ressembler, à part qu'elle a l'air de beaucoup s'emmerder pour pas grand-chose, de toutes façons je ne l'ai jamais croisée, nulle part. Je crois bien qu'elle n'existe pas.

Virginie Despentes - King Kong théorie

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Emmanuel Macron... Le président simulacre et si peu romanesque...

23 Décembre 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Politique

Emmanuel Macron... Le président simulacre et si peu romanesque...

Roulant vers Paris, mon amie et moi parlions de tout autant que de rien. La conversation vint à rencontrer la politique. Plus nous parlions de la France « macronienne », moins nous trouvions de « profondeur » à ce jeune Président. À tel point qu’après quelques banalités, la musique reprit le dessus. Il y avait bien plus à dire en écoutant Juliette ou Maxime Le Forestier qu’en tentant une analyse du vide.

Le vide…

Comme la nature, la politique en a horreur. Et pourtant, c’est bien un « vide » qui dirige la septième puissance mondiale. Un « vide » construit sur un malentendu. Celui consistant d'abord à faire admettre au « bon peuple » la proximité du candidat avec la philosophie, plus exactement avec un philosophe : Paul Ricoeur. Cette amitié, cette complicité, ces « travaux » en commun furent beaucoup moins importants – c’est aujourd’hui de notoriété publique – que le disent quelques commentateurs paresseux, le jeune Macron ayant aidé le philosophe à établir une bibliographie pour « La Mémoire, l’Histoire, l’Oubli » paru en 2000. Pendant la campagne présidentielle et après l’élection, cette belle histoire continua de répandre son parfum. Elle était utile et comblait des vides.

Quelque temps après, la philosophie laissa la place au romanesque. Le Président se voulut, et sa cour avec lui - car une fois au Palais, il céda aux habitudes anciennes. Donc vite, une cour ! - « personnage romanesque ». Philippe Besson commit un livre intitulé « Un personnage de roman – Macron par Besson » paru chez Julliard. À la lecture – difficile car ennuyeuse – de ce livre, il est impossible de savoir si Emmanuel Macron est davantage Rastignac que Sorel. Et pour cause ! Le président de la République n’est pas et ne sera jamais un personnage romanesque. Et n’écrira jamais ce « roman national » que beaucoup d’intellectuels appelaient pourtant de leurs vœux enamourés. Les plus fanatiques allant même jusqu’à affirmer qu’il s’écrivait sous nos yeux par la grâce, le génie, la clairvoyance de ce jeune homme que rien ni personne ne pourrait arrêter dans son ascension de l’Olympe. Plus tard, Zeus deviendra Jupiter. Avant la chute. Icare...

Je me souviens de mes personnages de roman. Aucun d’entre eux n’avait envie d’un destin « macronien ». Toutes et tous me ressemblaient. J’avais envie de les suivre dans leurs aventures, leurs chevauchées, leurs intrigues, leurs douleurs comme leurs amours. Qui aujourd’hui souhaiterait devenir un « Macron » ? Absolument personne. La « Macronie » a érigé une statue de héros antique, de Dieu – Jupiter – et ce faisant a confondu « roman » et « mythe ». Si le premier offre à aimer des histoires, le second fige l’Histoire, la rend inaccessible aux mortels. Sans doute, par cette erreur involontaire, les soutiens du candidat puis du Président voulaient-ils combler le vide politique « contenu », si je puis dire, dans les discours d’Emmanuel Macron. J’invite chacune et chacun à les relire. Ou à les écouter. Tout est tellement flou et approximatif qu’il fallut très vite raconter d’autres histoires, créer un autre « personnage ». Celle du « personnage romanesque » n’était qu’une erreur de plus venant confirmer ce qui désormais se voit, s’entend : nous avons élu un simulacre. Définition la plus courante : « Apparence qui ne renvoie à aucune réalité sous-jacente  »

Le vide encore. Le vide toujours. Mais le vide UTILE quand le réel proposé – le projet – est incompréhensible, rendu volontairement inaccessible au citoyen lambda.

Encore un petit effort et le « personnage romanesque » devint bientôt un algorithme. Avec un avantage non négligeable : être dispensé du « courage de la vérité » dont parla magnifiquement Michel Foucault lors de sa dernière leçon donnée au Collège de France, en 1984, quelques temps avant sa mort. Pour aboutir au pire, au contraire de la démocratie qui n’est pas, comme il est usuel de l’affirmer, la dictature. Non, le pire est ailleurs : dans la démagogie.

Mon amie, mon héroïne a le regard sombre et le sourire lumineux. Elle a tous les courages. Dont celui de la vérité. Elle a les enthousiasmes et les chagrins des personnages de mes romans d’adolescence. Ses « aventures » pourraient être les miennes. Elle est ma « petite sœur », ma compagne de route. Je la reconnais à un regard ; je la comprends à quart de mot. Chaque rencontre est un chapitre. Chaque conversation est un espoir. Point de simulacre. Seulement la réalité d’une vie.

Romanesque…

Christophe Chartreux

Le présent n’est pas un passé en puissance, il est le moment du choix et de l’action.”

Simone de Beauvoir

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