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Vivement l'Ecole!

Jérome Minière... La vérité est une espèce menacée...

31 Octobre 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Christine Montalbetti...

31 Octobre 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

L'automne arrive. Les feuilles commencent de sécher sur les arbres et de se racornir, et puis quand plus rien ne les retient, elles se décrochent, elles renoncent. Toi, cette agonie des feuilles, ça fait un bail que tu la vois se reproduire, c'est ton soixante-dix-huitième automne. Mais cette fois, est-ce qu'elles ne te tiennent pas un bien triste discours ? Tu en as vu tomber pourtant, tu en as piétiné, de ces feuilles rougeaudes, et tu continues, cette année-là. Ça volette autour de toi, ça chute des branches, et dans les allées le vent parfois les soulève, les déplace, comme le font aussi tes pas. Ça craquette, c'est le bruit que ça fait, de marcher dans l'automne, au milieu de tout ce dépouillement progressif ; et je ne sais pas si c'est une chose à laquelle on s'habitue, toute cette nature qui se délite à vue, ou si au contraire, une fois que son propre pas est devenu plus lent, son propre corps plus dolent, il n'y a pas un affolement croissant à voir ce désastre se reproduire.

Christine Montalbetti - Mon ancêtre poisson

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Plan Seine-Saint-Denis - Education: la grande déception...

31 Octobre 2019 , Rédigé par Le Monde Publié dans #Education

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EXTRAIT

« Grosse déception » sur l’éducation

Le plan prévoit aussi la « modernisation des urgences hospitalières de Montreuil, Montfermeil et Aulnay-sous-Bois d’ici à 2024 », la « création d’un groupement hospitalier et de santé » ou encore une « aide à l’installation des médecins dans le département en prenant en charge jusqu’à 100 % de leur investissement ». Figurent également quelques annonces « recyclées », selon Stéphane Troussel, tel le relogement de la sous-préfecture de Saint-Denis dans l’ancienne succursale de la Banque de France.

La « grosse déception » porte sur l’éducation, le « parent pauvre » du plan aux yeux du député Peu. « Ce qu’ils proposent ressemble au bricolage d’avant, très bureaucratique, regrette François Cornut-Gentille. Nous attendions une révolution culturelle et on ne la voit pas. » L’incapacité des dispositifs prioritaires à enrayer les difficultés de l’école en Seine-Saint-Denis était pourtant le premier constat de son rapport.

Le plan promet d’élargir les contrats de préprofessionnalisation et d’en faire bénéficier « 500 étudiants par an » en Seine-Saint-Denis « à horizon de trois ans », contre 200 actuellement. Il s’agit de financer les études d’étudiants boursiers, en échange de quoi ils s’engagent de leur côté à exercer leur métier en Seine-Saint-Denis pendant trois ans. L’une des mesures prévoit également la création de « groupes d’appui éducatif localisés » sans autre précision.

Benjamin Moignard, spécialiste du climat scolaire et chercheur à l’université Paris-Est à Créteil, n’y voit « rien de neuf », tout au plus un « recyclage d’idées préexistantes, qui n’affronte pas la difficulté de l’école en tant que telle ».

Quant à l’enveloppe de 20 millions d’euros sur dix ans, soit 2 millions d’euros par an, réservée au « soutien à l’investissement public local » – principalement destinée à aider les communes à agrandir leurs écoles pour les classes dédoublées –, elle fait grincer des dents. « Deux millions d’euros pour toutes les écoles de Seine-Saint-Denis ? C’est ridicule. Une seule cloison peut coûter jusqu’à 30 000 euros… », s’agace un élu, qui préfère garder l’anonymat.

(…)

Louise Couvelaire

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Le monde éducatif dit «Non à l'islamophobie»

31 Octobre 2019 , Rédigé par Mediapart Publié dans #Education, #Laïcité

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« Jean-Michel Blanquer ne parle pas en notre nom ». Au lendemain du débat au Sénat le port du voile pour les mères accompagnatrices de sorties scolaires, un large collectif d'enseignants déplore un « climat de suspicion et de délation ». Ils appellent leurs collègues et l'ensemble de la société à « entrer en résistance » en manifestant « leur refus du racisme, de l'islamophobie et de toute forme de discrimination ».

Ces dernières semaines, une ligne rouge a été franchie. En tant que femmes et hommes, citoyennes et citoyens, et en tant qu'enseignantes, enseignants, et personnels de l’Éducation Nationale, nous pensons qu'il est de notre devoir de prendre position. L’appel à une « société de vigilance » par le président Macron le 8 octobre, suivi par le Ministre de l'Intérieur faisant la liste des « signes qui doivent être relevés » pour repérer une « radicalisation », font entrer la société française dans un climat de suspicion et de délation qui met en danger les musulmanes et les musulmans de notre pays. Déjà, les effets de ces déclarations, qui libèrent des discours et des actes inacceptables, se manifestent :

Le 14 octobre, l'Université de Cergy-Pontoise envoie à ses enseignant·e·s une liste de « signaux faibles de radicalisation » pour qu’ils puissent surveiller leurs étudiant·e·s et leurs collègues. Devant le tollé provoqué par cette fiche qui rappelle les pires heures de notre histoire, cette dernière est retirée, l’Université présente ses excuses.

Le 11 octobre, lors d'une séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, un élu du Rassemblement National malmène une mère d'élève qui accompagne son fils en sortie scolaire et qui porte un voile, comme la loi le permet. L'enfant éclate en sanglots, se réfugie dans les bras de sa mère, celle-ci quitte l’assemblée. 

Réagissant aux événements du 11 octobre, le Ministre de l’Education Nationale, Jean-Michel Blanquer, plutôt que de jouer le rôle qui devrait être le sien et de condamner clairement ces propos qui vont à l'encontre de la loi, décide de relancer un débat sur le voile : « Vous avez d’une part ce que dit la loi - elle n’interdit pas aux femmes voilées d’accompagner les enfants - mais c’est certain nous n'avons pas envie d'encourager ce phénomène. » (BFMTV, 13 octobre). Le positionnement de Jean-Michel Blanquer et sa manière d'instrumentaliser le sujet ne sont pas nouveaux :

En février 2019, lors des débats parlementaires sur le projet de loi « pour une école de la confiance », il soutient l'amendement porté par Eric Ciotti visant à interdire « le port de signes ou tenues par lesquels les parents d’élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse » lors de sorties scolaires, avant d'être désavoué par son propre camp.

Le 31 août, il déclare : « Aujourd’hui, il y a plus de petites filles que de petits garçons qui ne vont pas à l’école maternelle pour des raisons sociétales. Et puis appelons un chat un chat, le fondamentalisme islamiste dans certains territoires a fait que certaines petites filles vont à l’école le plus tard possible […]. », au mépris de la réalité même des faits établis par les statistiques ministérielles.

Le 24 septembre, il accuse la FCPE de « flatter le communautarisme » pour avoir proposé une affiche parmi d’autres représentant une mère d'élève portant un voile et accompagnant son enfant à une sortie scolaire. En outre, il ne condamne pas le tweetde Laurent Bouvet, membre du Conseil des sages de la laïcité, qui, sous prétexte d'un détournement satirique de cette affiche, remplace la mère voilée par deux djihadistes armés. 

Le 13 octobre, Jean-Michel Blanquer donne son interprétation de la « société de vigilance » en appelant les enseignant·e·s à surveiller de près un petit garçon qui refuserait de tenir la main d'une petite fille.           

Nous dénonçons fermement tous les racismes et tous les fanatismes. Cependant, il est bien évident que la question n'est plus ici celle du fanatisme religieux, mais celle de l'instrumentalisation médiatique et politique de ce phénomène. En tant qu'enseignant·e·s et personnels de l'éducation, nous nous inquiétons tout particulièrement de cette instrumentalisation et de ses conséquences sur l'école :

Tout d'abord, nous nous opposons à la manière dont la laïcité est systématiquement détournée pour stigmatiser l'islam. Nous rappelons à notre Ministre que la laïcité garantit pour chacun·e la liberté de croire ou de ne pas croire. Elle impose à l'Etat la neutralité, c’est-à-dire l’absence d’intervention dans ce domaine, devoir de neutralité que Jean-Michel Blanquer transgresse. L'utilisation discriminante de la laïcité ne peut que produire, dans la société et donc dans l'école, une défiance à l'égard de ce principe fondamental.

Nous pensons que le discours de suspicion généralisée est destructeur de la relation pédagogique que nous cherchons à construire avec nos élèves et qui ne peut se fonder que sur la confiance. Pour nous occuper de nos élèves, discuter avec eux, les aider et les accompagner dans leur formation, ce n'est pas d'une liste de « signes de radicalisation » que nous avons besoin : c'est de temps, de moyens, de conditions sereines d'enseignement.

Nous craignons que les discours de nos gouvernant·e·s n'amènent une partie de nos élèves et de leurs parents à se sentir rejeté·e·s par le service public d'éducation. Or, cela risque de détruire tout ce que nous cherchons à construire dans notre travail avec nos élèves.

Enfin, nous nous inquiétons de la violence factuelle et symbolique produite par ces discours, d'autant plus qu'elle s’inscrit dans un mépris plus large et toujours plus assumé de nos gouvernant·e·s à l'égard des plus vulnérables. Cette violence sociale a des conséquences graves auxquelles nous sommes confronté·e·s quotidiennement et devant lesquelles nous sommes de plus en plus démuni·e·s.

Nous ne sommes pas dupes : comme toujours, en temps de crise économique et sociale, les pratiques religieuses d'une partie de la société sont utilisées à des fins politiciennes pour faire diversion. Au moment même où l'action du Ministre Blanquer est fortement remise en question et où le gouvernement prépare une réforme des retraites très contestée, l'obsession islamophobe est de retour.

Nous affirmons donc que Jean-Michel Blanquer ne parle pas en notre nom. Non, nous ne pouvons pas en même temps respecter, défendre, protéger nos élèves et nous associer aux déclarations de ce gouvernement. Nous ne voulons pas arriver au point de non-retour où des blessures irréparables menaceront définitivement la capacité de la société française à vivre ensemble. Nous disons aux parents de nos élèves qu'ils sont les bienvenu.e.s dans la vie de l'école, quelles que soient ou ne soient pas leurs croyances. Nous remercions tous les parents qui nous accompagnent dans nos actions culturelles et nos sorties, et en particulier toutes les mères d'élèves, qu'elles portent un voile ou non.

La violence qui est faite à nos élèves et à leurs familles est faite à chacun·e d'entre nous. Nous exigeons de nos gouvernant·e·s respect pour les principes républicains et responsabilité. Nous appelons nos collègues et l'ensemble de la société à entrer en résistance et à manifester leur refus du racisme, de l'islamophobie et de toute forme de discrimination.

Les premiers signataires en cliquant ci-dessous

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Revue de Presse Education... Le voile - Vocation - Résister et militer...

31 Octobre 2019 , Rédigé par Les Cahiers Pédagogiques Publié dans #Education, #Médias

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La loi sur le port du voile votée au Sénat et la Biennale de l’éducation nouvelle sont nos deux principaux thèmes d’actualité.

Loi contre les mères voilées

Le Sénat adopte la loi interdisant les signes religieux aux accompagnatrices
“"Depuis 4 heures on ne parle que du voile mais le mot n’est pas dans la loi". S’il avait fallu démontrer le caractère islamophobe de la loi adoptée par le Sénat le 29 octobre, cette remarque de la sénatrice Esther Benbassa suffirait. Mais nul besoin de démonstration. Sans vergogne, au lendemain d’un attentat xénophobe, après des semaines de battage médiatique où le ministre de l’éducation nationale a eu sa part, le débat sur la proposition de loi déposée par les Républicains a plongé à de nombreuses reprises dans le caniveau xénophobe. La loi adoptée par le Sénat ne répond pourtant à aucune urgence ni même aucune demande des enseignants ou des directeurs d’école. Si elle était confirmée, elle ne ferait que compliquer leur tâche. Le Sénat a retrouvé le 29 octobre les échos de ses pires heures des années 1930.”

Mères voilées accompagnatrices : les sénateurs LR se défoulent

“Les sénateurs LR ont défendu avec outrance leur proposition de loi visant à interdire le port du voile aux mères accompagnatrices de sortie scolaire. Le ministre de l’éducation nationale s’est prononcé contre une telle interdiction, passant presque pour un modéré. Le texte a été adopté mardi soir par 163 voix contre 114. Les 23 sénateurs LREM ont voté contre.“Article de Médiapart pour abonnés de Pauline Graulle et Faïza Zerouala

Rappel vidéo d’une chaine populaire pour ceux qui étaient en vacances.

Certains soutiennent cette loi comme étant nécessaire :

« Pour clarifier la situation des accompagnatrices voilées de sorties scolaires, une loi est nécessaire »
"Le statut juridique des parents lors des sorties scolaires n’étant pas clairement établi, cela fait peser sur chaque directrice ou directeur d’école une responsabilité trop lourde" souligne, dans une tribune au « Monde », le juriste David Bailleul.

D’autres craignent le renforcement du communautarisme et la méfiance accrue envers l’école publique :

Prohiber les signes religieux partout, c’est dévoyer la laïcité et renforcer le communautarisme
“Il y a là une double erreur : l’une tient à la nature de la laïcité, l’autre à l’efficacité du combat contre le séparatisme communautaire.
Disons-le en quelques mots : la laïcité, telle qu’elle résulte du processus historique qui a mené à la loi de 1905, sur la séparation des Églises et de l’État, est un principe étroitement lié aux valeurs fondamentales de la République. La laïcité est d’abord une liberté : la liberté de conscience qui permet de croire ou de ne pas croire, la liberté de pratiquer une religion, dans la mesure où les manifestations de l’expression religieuse ne mettent pas en cause l’ordre public. La laïcité garantit ensuite le respect du principe d’égalité. La séparation des Églises et de l’État permet d’assurer l’égalité entre tous les citoyens quelles que soient leurs convictions. Athées, agnostiques, croyants ont les mêmes droits et les mêmes devoirs. La laïcité, enfin, est une condition de l’idéal républicain de fraternité. Elle s’oppose, en effet, à ce qui divise et sépare. Elle doit être un facteur de concorde.
Nous pensons que c’est le respect et la mise en œuvre de ces principes qui donnent les meilleures opportunités de lutter contre les phénomènes communautaires qui peuvent déchirer la nation. Ce n’est pas en renforçant l’isolement de populations entières -dont, pour une large part, les conditions de vie économique et sociale favorisent déjà le repli– qu’on les aidera à se dissocier des forces sectaires qui instrumentalisent leur religion."

Francette Popineau : Qui pose le problème des accompagnatrices voilées ?
“Qui a besoin de la loi "sur la neutralité religieuse" ?

A la tête , comme co-secrétaire générale, du premier syndicat du premier degré, Francette Popineau juge cette loi inutile et néfaste. Elle répond à 4 questions du Café pédagogique.”
« Quels effets aurait cette loi si elle était définitivement adoptée ?
Les enfants en patiraient. Car un des moyens de rapprocher les parents de l’école c’est de leur demander d’accompagner les sorties. Si on stigmatise une partie des parents on fait l’inverse de ce que l’école doit faire en général. On montre que l’école publique entretient la suspicion. On pousse des familles vers le privé. Et pour les enfants qui ont des difficultés scolaires c’est dramatique d’opposer leur famille à l’école. Enfin cette loi créerait un vrai problème dans certaines écoles : qui accompagnera les sorties ?
 »

Justement, Luc Cédelle a rencontré celle qui souhaite « contrer l’école publique devenue, selon elle, un repaire idéologique » avec des écoles hors-contrat.

Anne Coffinier, militante hors cadre de la liberté scolaire
L’ex-directrice générale de la Fondation pour l’école poursuit son combat pour les établissements hors contrat sous une nouvelle bannière associative, Liberté pour l’école.

Cependant, l’assemblée nationale n’a pas encore ratifié cette proposition de loi.
Un collectif de professeurs franciliens appelle à la “résistance” à l’islamophobie dans une tribune sur le Blog de Médiapart.

Le monde éducatif dit « Non à l’islamophobie »
« Jean-Michel Blanquer ne parle pas en notre nom ». Deux jours après un attentat islamophobe, un collectif d’enseignants déplore un « climat de suspicion et de délation » que le ministre de l’Education a contribué à créer. Ils appellent leurs collègues et l’ensemble de la société à « entrer en résistance » en manifestant « leur refus du racisme, de l’islamophobie et de toute forme de discrimination ».

On en oublierait presque :

Pénurie de vocations, praticiens débordés… Pourquoi la médecine scolaire est le parent pauvre de l’Education nationale
Deux députés ont défendu mardi soir des amendements visant à renforcer la médecine scolaire, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances pour 2020 car « La France compte entre 800 et 900 médecins scolaires pour plus de 12,5 millions d’élèves et leur effectif a baissé de 20 % depuis 2008 », indique Marie Tamarelle-Verhaeghe, députée LREM de l’Eure.
Cette carence de praticiens rend parfois impossible le dépistage de certains problèmes de santé chez les enfants, notamment ceux issus de milieux modestes

Gratuité de l’enseignement supérieur : « La France, royaume de l’inégalité et du paradoxe »
“En actant le maintien du principe de gratuité, le Conseil constitutionnel empêche toute réflexion sur les réalités internationales et les inégalités de fait, estime l’économiste Béatrice Majnoni d’Intignano, dans une tribune au « Monde ».”

« La gratuité de l’accès à l’université enfin consacrée ? »
“Se félicitant de la décision du Conseil constitutionnel qui a entériné, le 11 octobre, le principe de gratuité à l’université, les deux universitaires David Flacher et Hugo Harari-Kermadec estiment, dans une tribune au « Monde », qu’il doit désormais être appliqué à tout l’enseignement supérieur.”

« Ils me disaient : “Paris, mais pourquoi ? » : pour les bacheliers des petites villes, la difficulté de faire ses études ailleurs
Barrières financières, manque d’information, autocensure : les freins à la mobilité sont nombreux pour les lycéens des communes rurales qui veulent étudier ailleurs. (article du Monde de Léa Iribarnegaray réservé aux abonnés)

Résister et militer

 

Pourtant, des militants pédagogiques résistent à la morosité ambiante, à Poitiers pour l’éducation nouvelle et à Spa, en Belgique pour les enseignants de Ludovia.

Biennale internationale de l’éducation nouvelle

Philippe Meirieu est intervenu aujourd’hui à la Biennale de l’éducation nouvelle sur le thème de :

L’éducation nouvelle et les sciences : des liaisons dangereuses ?
“A l’orée du 20ème siècle, l’éducation nouvelle s’est largement construite en revendiquant un rapport aux sciences et, en particulier, à la psychologie et à ses différents courants. Puis, dans l’histoire, le même mouvement pédagogique s’est appuyé sur la sociologie avant, aujourd’hui, de se revendiquer, parfois, des neurosciences. Mais que va chercher l’éducation nouvelle, qui se veut héritière de la philosophie de Rousseau, dans les sciences ? L’éducation nouvelle a-t-elle besoin d’une science pour fonder sa légitimité ? Ou bien les sciences ne sont-elles qu’un appui pour sa mise en oeuvre ?”

On peut retrouver la Conférence de Nathalie Mons sur le blog de la Biennale et lire un compte-rendu sur le site des Cahiers Pédagogiques.

Education à la citoyenneté : un éclairage de la recherche et des comparaisons internationales

Éducation à la citoyenneté : de la théorie aux faits
“La formation des futurs citoyens est une préoccupation commune à tous les mouvements de l’éducation nouvelle, qui organisent du 28 au 31 octobre 2019 la deuxième Biennale internationale de l’éducation nouvelle à Poitiers. Nathalie Mons, professeure de sociologie à l’université de Cergy-Pontoise et directrice du Cnesco (Conseil national d’évaluation du système scolaire), est intervenue pour une conférence lors de laquelle elle a mis en évidence un décalage entre les textes officiels concernant l’éducation à la citoyenneté et leur mise en œuvre.”

Toujours sur le site des Cahiers pédagogiques, Florence Castincaud reprend la conférence de Michel Lussault.

L’espace scolaire est un espace politique
« L’éducation nouvelle s’est intéressée dès le départ aux espaces de vie des individus et des groupes, et en particulier aux configurations de la classe et de l’école : école-caserne, école-couvent ? ou espace de circulation et de construction des personnes et des idées ? Michel Lussault, ancien président du Conseil supérieur des programmes, spécialiste de géographie urbaine, a interrogé, dans la conférence inaugurale de la Biennale, la prise en compte du territoire comme potentiel et ressource pour les apprentissages. »
Conférence qu’on peut retrouver ici.

Luc Carton, militant associatif , Morgane Peroche, de la FICEMEA et Yannick Mével pour le CRAP ont débattu ensemble pour répondre à la question :

Comment faire face aux pièges de la marchandisation des savoirs ?
« Le discours entrepreneurial a envahi la sphère éducative, parfois en détournant le sens de certains mots qui pourraient être utilisés par l’éducation autour de l’épanouissement de l’enfant, de la liberté par rapport à des normes rigides, de l’innovation, l’encouragement aux projets, etc. Comment en quelque sorte reconquérir ce vocabulaire et l’arracher à un discours axé sur la réussite individuelle ? Comment faire pour que la nécessaire critique de l’école traditionnelle ne soit pas récupérée par une pensée ultra-libérale aux antipodes de notre projet politique fondé sur l’émancipation de chacun et de tous ? »

Catherine Rossignol

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L’éducation nouvelle et les sciences : des liaisons dangereuses?...

31 Octobre 2019 , Rédigé par Education Nouvelle Publié dans #Education

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Philippe Meirieu, Professeur émérite en sciences de l’éducation

A l’orée du 20ème siècle, l’éducation nouvelle s’est largement construite en revendiquant un rapport aux sciences et, en particulier, à la psychologie et à ses différents courants. Puis, dans l’histoire, le même mouvement pédagogique s’est appuyé sur la sociologie avant, aujourd’hui, de se revendiquer, parfois, des neurosciences. Mais que va chercher l’éducation nouvelle, qui se veut héritière de la philosophie de Rousseau, dans les sciences ? L’éducation nouvelle a-t-elle besoin d’une science pour fonder sa légitimité ? Ou bien les sciences ne sont-elles qu’un appui pour sa mise en oeuvre ? L’éducation nouvelle a-t-elle intérêt à se revendiquer « scientifique » ou, au contraire, peut-elle ainsi perdre son âme ?

Philippe Meirieu, Professeur émérite en sciences de l’éducation à l’université Lumière-Lyon 2, chercheur en pédagogie. Dernier ouvrage paru : La Riposte – école alternatives, neurosciences et bonnes vieilles méthodes : pour en finir avec les miroirs aux alouettes (Autrement, 2018).

Conférence à voir et écouter en cliquant ci-dessous

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Lestyn Davis...

30 Octobre 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Gérard de Nerval...

30 Octobre 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Avril

Déjà les beaux jours, – la poussière,
Un ciel d’azur et de lumière,
Les murs enflammés, les longs soirs ; –
Et rien de vert : – à peine encore
Un reflet rougeâtre décore
Les grands arbres aux rameaux noirs !

Ce beau temps me pèse et m’ennuie.
– Ce n’est qu’après des jours de pluie
Que doit surgir, en un tableau,
Le printemps verdissant et rose,
Comme une nymphe fraîche éclose
Qui, souriante, sort de l’eau.

Gérard de Nerval

                                   _____________________________________________________________

 

Fantaisie

 

Il est un air pour qui je donnerais
Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
Un air très vieux, languissant et funèbre,
Qui pour moi seul a des charmes secrets.

Or, chaque fois que je viens à l’entendre,
De deux cents ans mon âme rajeunit :
C’est sous Louis treize ; et je crois voir s’étendre
Un coteau vert, que le couchant jaunit,

Puis un château de brique à coins de pierre,
Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,
Ceint de grands parcs, avec une rivière
Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs ;

Puis une dame, à sa haute fenêtre,
Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,
Que, dans une autre existence peut-être,
J’ai déjà vue… – et dont je me souviens !

Gérard de Nerval

                                  ___________________________________________________________

 

Le ballet des heures

 

Les heures sont des fleurs l’une après l’autre écloses
Dans l’éternel hymen de la nuit et du jour ;
Il faut donc les cueillir comme on cueille les roses
Et ne les donner qu’à l’amour.

Ainsi que de l’éclair, rien ne reste de l’heure,
Qu’au néant destructeur le temps vient de donner ;
Dans son rapide vol embrassez la meilleure,
Toujours celle qui va sonner.

Et retenez-la bien au gré de votre envie,
Comme le seul instant que votre âme rêva ;
Comme si le bonheur de la plus longue vie
Était dans l’heure qui s’en va.

Vous trouverez toujours, depuis l’heure première
Jusqu’à l’heure de nuit qui parle douze fois,
Les vignes, sur les monts, inondés de lumière,
Les myrtes à l’ombre des bois.

Aimez, buvez, le reste est plein de choses vaines ;
Le vin, ce sang nouveau, sur la lèvre versé,
Rajeunit l’autre sang qui vieillit dans vos veines
Et donne l’oubli du passé.

Que l’heure de l’amour d’une autre soit suivie,
Savourez le regard qui vient de la beauté ;
Être seul, c’est la mort ! Être deux, c’est la vie !
L’amour c’est l’immortalité !

Gérard de Nerval

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Inès : «Avec la réforme du lycée, j’ai sept classes différentes»...

30 Octobre 2019 , Rédigé par Liberation Publié dans #Education

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«Libération» suit cette année trois élèves de première, qui nous racontent chaque mois à tour de rôle comment ils vivent la réforme du lycée. Ce mois-ci, Inès du lycée Albert-Camus à Nîmes raconte la nouvelle organisation sans groupe classe unique.

Après la chronique «Bulletin des secondes» l’an dernier, Libération suit cette année trois élèves désormais en classe de première. Cobayes de la réforme du lycée à la sauce Jean-Michel Blanquer, ils nous racontent tous les mois – chacun à leur tour – cette réforme du lycée entre inquiétudes, bonnes et mauvaises surprises. Ce mois-ci, Inès, 16 ans, élève au lycée Albert-Camus à Nîmes (Gard), nous détaille la nouvelle organisation sans groupe classe unique.

«Je me sens totalement déstabilisée par cette nouvelle organisation sans groupe classe unique. Avec la réforme du lycée, j’ai sept classes différentes. Désormais, il n’y a plus vraiment d’ambiance de classe. Dans la mienne, je découvre encore des gens. Difficile de se constituer ainsi un groupe d’amis. Il faut savoir que je ne vois certaines personnes que quatre heures par semaine. Je me sens davantage seule. On peut moins échanger avec les autres sur ce qu’on vient de faire, sur la vie de la classe. Je n’ai pas encore été absente mais certains camarades l’ont été. On leur demande s’ils ont rattrapé le cours mais ne connaissant personne dans la classe, ils ne peuvent pas vraiment le faire.

«Cela pose aussi d’autres problèmes puisque, certaines semaines, des personnes de notre groupe de tronc commun ont énormément de devoirs, alors que les autres en ont beaucoup moins. On a des rythmes différents. C’est beaucoup plus compliqué comme organisation. Les profs ont aussi du mal à retenir nos prénoms, ce qui est normal car j’ai l’impression qu’ils voient plus d’élèves désormais. Heureusement, certains de mes amis sont en bachibac [double diplôme français et espagnol, ndlr] donc on se voit quand même au moins huit heures par semaine. Mais les autres élèves, on ne les voit presque jamais hormis à la cantine, et encore, puisqu’il faut tout le temps se dépêcher. Je reprends souvent les cours à 13 heures, donc pour manger, c’est rapide. Je n’arrive pas du tout à créer des liens avec de nouvelles personnes. Par exemple, il y a des élèves qui ne sont avec moi qu’en maths ou en SES, on ne se parle pas énormément parce qu’on ne se voit pas souvent.

A lire aussi

L’épisode précédent avec Camille : «Je ne pensais pas que cela serait aussi compliqué au lycée Henri-IV»

«Ce système touche encore plus les personnes timides. Quand on passe du temps avec les mêmes gens, on arrive à créer des liens même si on est assez réservé. Je constate que pour certaines personnes introverties, c’est encore plus difficile maintenant. L’avantage est quand même que l’on est en cours avec des élèves qui ont les mêmes centres d’intérêt que nous puisque l’on fait la même spécialité. Mais ça a ses limites. Par exemple, on peut avoir le même centre d’intérêt pour l’histoire mais d’autres seront bien plus littéraires que moi, qui ai plutôt un profil économique. C’est totalement différent.

«Ce nouveau système ne me facilite pas la tâche non plus pour retrouver ma salle. Souvent je dois sortir mon carnet pour vérifier ou alors je retrouve des gens et je leur demande où on est. L’an dernier je ne retenais déjà pas beaucoup ma salle mais, étant donné qu’on avait un groupe classe, si j’étais perdue, je pouvais suivre les autres. Le problème est aussi que ma professeure principale n’est pas mon enseignante. Je ne la vois qu’une heure par semaine lors du cours d’orientation. Elle ne nous connaît donc que très peu. Par exemple, mi-octobre, elle nous a demandé de remplir une fiche pour savoir comment ça se passait pour nous car il faut quand même qu’elle ait quelques informations pour pouvoir nous aider et nous orienter. C’est plus compliqué pour moi de m’adresser à elle. Surtout à la rentrée, on devait rendre plein de papiers et on n’a pas pu les rendre avant quinze jours car au début de l’année, il n’y avait pas de cours d’orientation et on ne la voyait jamais. Pour récupérer les certificats de scolarité, ça a également été compliqué alors que mes parents en avaient besoin. Quant aux conseils de classe, on ne sait pas du tout comment ça va se passer. Ils vont se retrouver à le faire avec 40 profs ?»

Marlène Thomas

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Revue de Presse Education... Laïcité - Enseignement - Supérieur - Ailleurs...

30 Octobre 2019 , Rédigé par Les Cahiers Pédagogiques Publié dans #Education, #Médias

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Le sujet de la laïcité domine encore l’actualité (éducative ou pas). Mais on parle aussi d’enseignement et du supérieur. Un peu d’ouverture à l’international pour terminer.

Laïcité

Il ne faut pas se voiler la face, les accompagnatrices sont impayables !
Par Claude Lelièvre
“Et pourtant des sénateurs de droite voudraient leur conférer (en principe ou de fait ?) un statut de ’’collaborateurs du service public’’ afin de leur interdire le voile tout en s’interdisant de les payer. Mardi ,discussion au Sénat de la proposition de loi.”

Sorties scolaires des mères voilées : “« Quand je croise quelqu’un, je ne m’intéresse pas à sa religion. Pourquoi focalise-t-on sur la mienne ? »
Les sénateurs doivent examiner ce mardi une proposition de loi des Républicains sur la question du voile lors des sorties scolaires”

Interdiction du port du voile lors des sorties scolaires : "C’est d’une violence inouïe de dire à un enfant que sa mère n’est pas légitime à l’école"
« Le Sénat examine lundi le projet de loi d’interdiction du port du voile pour les mamans accompagnatrices de sorties scolaires. Sur Europe 1, des mères voilées témoignent et un professeur prend leur défense. »

Textes de la Bible étudiés en classe : le ministère ne lâche pas l’affaire
“L’affaire avait fait du bruit il y a deux ans : un instituteur de Malicornay (Indre) était suspendu pour avoir étudié en classe un texte tiré de la Bible. La justice a tranché en sa faveur l’été dernier, mais l’Éducation nationale fait appel…
Il pensait cette histoire désormais derrière lui. Le procès de l’instituteur jugé pour avoir utilisé la Bible comme source de texte à étudier en classe s’était conclu en août dernier par la décision du Tribunal de Limoges de le réintégrer au corps professoral de Malicornay (Indre). Il aurait donc dû retourner en classe dès la rentrée de septembre. Las ! Alors qu’il attendait toujours des nouvelles du rectorat pour reprendre du service dans son ancienne école, il apprend finalement que ses adversaires persistent. Matthieu Faucher en a été informé par courrier le 10 octobre : le ministère de l’Éducation nationale fait appel à la décision du tribunal.”

Prévention de la radicalisation : une formation polémique à l’université Paris-I
“Après le tollé autour de la fiche de « détection des signaux faibles » de la radicalisation, retirée par l’université de Cergy, la Sorbonne a suspendu un séminaire de deux jours sur le sujet à la suite de contestations d’universitaires.”

Enseignement

Séparer les filles et les garçons à l’école : progression ou régression ?
“Que penser du retour à l’éducation différenciée, proposé par un nombre croissant d’établissements scolaires français ? Séparer les filles et les garçons, notamment à l’adolescence, est-ce une solution ou une régression ? Enquête et témoignages, entre adeptes et détracteurs.”

La Californie adopte une loi interdisant l’ouverture des lycées avant 8h30
Repéré par Claire Levenson
“La loi s’inspire d’études montrant que les ados apprennent mal quand il leur faut se lever trop tôt.”

A l’école de la nature
“Et si la nature était le meilleur espace pour apprendre ? Etre et savoir interroge ce terrain éducatif essentiel qui est aussi un formidable espace de liberté. Allez hop, dehors !
De nombreuses observations le montrent : les enfants passent très peu de temps dans la nature et même trop peu de temps à l’extérieur. En cause : la vie urbaine, les peurs des parents, qui aboutissent à une perte d’autonomie et d’indépendance des enfants et limitent leurs trajets à pied seuls. En cause également l’idée qu’on est mieux occupé à apprendre ou se distraire à l’intérieur parmi les livres, les cahiers et parfois devant un écran...”

Biennale internationale de l’éducation nouvelle
Quatre axes de tension et de débat au sein de l’éducation nouvelle
Yannick Mével
“Si les mouvements et les individus qui se réclament de l’éducation nouvelle sont, après près d’un siècle, toujours dynamiques et inventifs c’est du fait de la force des idées et des valeurs qu’ils partagent, mais aussi du fait de la vitalité des débats et des tensions qui les animent et se renouvellent dans des contextes différents. Nous en relèverons ici quatre, qui apparaissent dans la sélection de textes proposé dans un dossier hors-série numérique des Cahiers pédagogiques conçu à l’occasion de la deuxième Biennale de l’éducation nouvelle.”

L’espace compte ! Ou comment penser l’Education nouvelle à partir des spatialités
Michel Lussault, géographe
“On observe depuis quelques années un intérêt de plus en plus grand sur la dimension géographique de l’acte éducatif. Des travaux précurseurs et originaux avaient déjà insisté sur le fait que l’expérience d’un lieu et d’un milieu pouvait en elle-même apporter des connaissances, des capacités, des compétences et même faciliter des attitudes et des aptitudes. Mais ces travaux restaient très singuliers et même en marge, tant en terme de public visé que de démarches (on songe à ceux de Fernand Deligny). Désormais, on aborde de manière plus systématique la relation constructrice d’un individu aux espaces sociaux dans lequel il s’inscrit et à la possibilité pour l’institution scolaire de s’emparer de cette relation. Cette intervention tentera de présenter quelques pistes de travail sur ce que l’approche par les « territoires apprenants » et les territorialités pourrait apporter d’éléments de renouveau à la réflexion sur l’éducation.
Professeur à l’ENS de Lyon, directeur de l’école urbaine de Lyon, ancien président du Conseil supérieur des programmes, Michel Lussault, spécialiste de géographie urbaine, interroge dans ses travaux la mondialisation et la création de nouveaux espaces urbains, qu’il qualifie d’« hyper-lieux ».”

Supérieur

OpenClassrooms veut rendre l’éducation « accessible »
“Devenue « entreprise à mission » au printemps dernier, l’entreprise se fixe notamment comme critère d’améliorer l’insertion professionnelle des étudiants. Elle s’est dotée d’un comité de suivi et publiera un rapport d’impact en mars prochain.”

Pour les bacheliers des petites villes, la difficulté de faire ses études ailleurs
“Barrières financières, manque d’information, autocensure : les freins à la mobilité sont nombreux pour les lycéens des communes rurales qui veulent étudier ailleurs.”

Enseignement supérieur : quel bilan pour Parcoursup 2019 ?
“À l’issue de l’édition 2019 de Parcoursup, la plateforme dédiée à l’orientation post-bac, le ministère de lʼenseignement supérieur dresse un bilan chiffré. 92,5% des bacheliers ont reçu au moins une proposition d’admission pour cette rentrée, mais avec de fortes disparités selon leur filière.”

L’esprit de censure à l’université Par Laurent Joffrin
“L’énergie avec laquelle certaines associations desservent leur propre cause a quelque chose de déconcertant. L’université Bordeaux-Montaigne avait invité la philosophe Sylviane Agacinski à prononcer une conférence intitulée « L’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique » (lire aussi page 16). Quelques jours avant, plusieurs associations étudiantes LGBT + pondent un communiqué dans lequel elles appellent les étudiants et les étudiantes « à se mobiliser » et annoncent qu’elles mettront « tout en œuvre afin que cette conférence n’ait pas lieu ». Motif ? Sylviane Agacinski a pris position contre l’extension de la PMA à toutes les femmes et contre l’éventuelle légalisation de la GPA en France, ce qui lui vaut d’être qualifiée d’« homophobe ». Il faut rappeler, toutefois, que Sylviane Agacinski, outre qu’elle est une intellectuelle reconnue, s’est prononcée en faveur du mariage pour tous.”

Le coût de la scolarité à la fac doit-il augmenter ?
“DISSENSUS. Gratuites, payantes, ou « gratuites mais payantes », comme le préconise désormais le Conseil constitutionnel ? Entre universitaires, la revalorisation des droits d’inscription suscite de profonds clivages.”

A Autun, un « campus connecté » pour rester « à la maison »
“Pour ceux qui veulent rester proches de leur domicile, la ville bourguignonne propose des formations universitaires à distance et encadrées. Une formule labellisée par le ministère de l’enseignement supérieur.”

Réconcilier profs de fac et Britney Spears. Ou l’impact de l’IA sur l’enseignement par Andreas Kaplan, Rector, ESCP Europe
“Le MIT a récemment annoncé qu’il consacrera 1 milliard de dollars à l’étude de l’intelligence artificielle. La plupart des établissements d’enseignement supérieur à travers le monde ne peuvent s’aligner sur de tels investissements. L’IA n’en changera pas moins la façon dont ils enseignent et interagissent avec les étudiants, et influencera les contenus à enseigner.” A lire

Ailleurs

Mali : quand les djihadistes travaillent à bâtir l’ignorance
“ANALYSE. En se lançant dans le rapt d’enseignants, comme récemment au centre du Mali, les djihadistes veulent dynamiter les esprits, au propre comme au figuré.”

Bienvenue à Beau Soleil en Suisse, l’école la plus chère du monde
“ÉCOLE DE LUXE – À Beau Soleil en Suisse, les conditions d’études et d’hébergement sont exceptionnelles. On travaille sur du matériel flambant neuf, les repas de la cantine sont cuisinés par un chef et les installations sportives sont hors normes.”

Géraldine Duboz

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