Coup de coeur... Eric Vuillard... La guerre des pauvres...
“Ce ne sont pas les paysans qui se soulèvent, c’est Dieu !” – aurait dit Luther, au départ, dans un cri admiratif épouvanté. Mais ce n’était pas Dieu. C’étaient bien les paysans qui se soulevaient. À moins d’appeler Dieu la faim, la maladie, l’humiliation, la guenille. Ce n’est pas Dieu qui se soulève, c’est la corvée, les censives, les dîmes, la mainmorte, le loyer, la taille, le viatique, la récolte de paille, le droit de première nuit, les nez coupés, les yeux crevés, les corps brûlés, roués, tenaillés. Les querelles sur l’au-delà portent en réalité sur les choses de ce monde.
(…)
Depuis longtemps, on éprouvait une impression troublante, pénible, il y avait tout un tas de choses qu'on ne comprenait pas. On avait du mal à comprendre pourquoi Dieu, le dieu des mendiants, crucifié entre deux voleurs, avait besoin de tant d'éclat, pourquoi ses ministres avaient besoin de tellement de luxe, on éprouvait parfois une gêne. Pourquoi le dieu des pauvres était-il si bizarrement du côté des riches, avec les riches, sans cesse ? Pourquoi parlait-il de tout laisser depuis la bouche de ceux qui avaient tout pris ?
Eric Vuillard - La guerre des pauvres
Education 2018/2019 - Difficultés des professeurs des écoles à intégrer le numérique dans leurs pratiques pédagogiques...
EXTRAITS
Une enquête de l’OCDE met en relief les difficultés des professeurs des écoles à intégrer le numérique dans leurs pratiques pédagogiques
En 2018, les enseignants français exerçant en classes élémentaires ont participé pour la première fois à l’enquête internationale sur l’enseignement et l’apprentissage (Talis) conduite sous l’égide de l’OCDE. Les données ont été collectées dans quinze pays dans le monde, dont six au sein de l’Union européenne (Angleterre, Belgique (Flandre), Danemark, Espagne, France et Suède). Cela représente un échantillon de près de 50 000 enseignants, dont plus de 1 400 en France. Les directeurs d’école faisaient également partie de l’échantillon.
Le ministère de l’Éducation nationale vient de publier les premiers résultats de l’enquête menée auprès des enseignants et directeurs d’école de l’enseignement primaire : « Pratiques de classe, sentiment d’efficacité personnelle et besoins de formation : une photographie inédite du métier de professeur des écoles début 2018 »
Le questionnaire portait sur une série de pratiques pédagogiques structurantes (comme celles consistant à exposer les objectifs au début du cours ou à présenter un résumé des apprentissages), sur leurs conditions d’exercice et leurs sentiments à l’égard de leur travail et de leur formation.
- Les enseignants français se distinguent de leurs collègues européens par un moindre recours à l’enseignement de tâches complexes ou mobilisant des compétences transversales, comme la créativité ou l’esprit critique.
- Moins d’un tiers s’estime très efficace pour expliquer les choses autrement lorsque des élèves sont dans la confusion ou pour amener les élèves à se rendre compte qu’ils peuvent avoir de bons résultats scolaires.
- Le travail des élèves en petits groupes est également moins répandu dans les écoles françaises : seul un enseignant sur deux indique y avoir « souvent » ou « toujours » recours, contre deux sur trois en Angleterre, en Flandre ou en Espagne.
- Les enseignants français dressent, par ailleurs, un constat peu satisfaisant de leur formation initiale. Ils expriment un sentiment d’efficacité personnelle dégradé en comparaison de leurs voisins européens, en matière d’enseignement, de gestion de classe et d’engagement des élèves.
- Ils sont également moins nombreux à parvenir à encourager l’apprentissage des élèves à travers l’utilisation du numérique.
14 % des professeurs des écoles laissent les élèves utiliser des outils numériques en classe
(…)
Des besoins élevés de formation au numérique
(…)
Des freins pratiques à l’intégration pédagogique du numérique
- Plus de deux directeurs français sur cinq soulignent ainsi « que l’accès insuffisant à Internet porte atteinte à la capacité de leur école à dispenser un enseignement de qualité ».
- 57 % d’entre eux (contre 17 % dans les pays nordiques, 23 % en Angleterre, 35 % en Espagne et 37 % en Flandre) évoquent un matériel numérique à usage pédagogique insuffisant ou inadapté.
- Ces freins sont davantage signalés en éducation prioritaire (70 % et 76 %, respectivement) et pour les écoles situées dans les grandes villes (65 % et 73 %, respectivement).
Article complet à lire en cliquant ci-dessous
Rentrée scolaire 2019 - 400 écoles rurales vont fermer contrairement à la promesse d'E Macron...
Le gouvernement avait promis de ne fermer aucune école en France jusqu'en 2022. Mais les élus locaux, eux, peuvent le faire.
ÉDUCATION - “Nous ne fermerons pas d’écoles primaires à la rentrée, c’est la première fois qu’un gouvernement s’engage à cela, rendez-vous compte, c’est énorme”, déclarait Jean-Michel Blanquer en avril sur Franceinfo (voir la vidéo plus bas), reprenant une promesse d’Emmanuel Macron pour répondre à la crise des gilets jaunes. Vraiment?
En fait, cette promesse était assortie d’un petit astérisque en bas de page: “pas de fermeture sans l’accord des maires”. Et les élus locaux ne se sont pas privés. Par ailleurs, des fermetures d’écoles ont tout de même été décidées par le gouvernement. De quoi largement relativiser “l’énormité” de cet engagement du gouvernement.
Selon une enquête du ministère de l’Éducation nationale, reprise par Le Parisien ce lundi 1er juillet, environ 400 écoles vont disparaître à la rentrée de septembre. Parmi elles, 150 fermetures ont été décidées par l’Éducation nationale et 250 par les élus locaux dans le cadre de projets de fusions et regroupements d’écoles, concernant en première ligne les établissements ruraux.
Les écoles rurales peu à peu rayées de la carte
Ces fermetures sont principalement liées à une vaste refonte de la carte scolaire qui tend au regroupement des écoles de village dans des RPC (Regroupements pédagogiques concentrés), plus modernes, mieux équipés et surtout plus faciles et moins chers à gérer. Ces grosses structures qui peuvent accueillir jusqu’à plusieurs centaines d’élèves poussent par dizaines en zones rurales.
La promesse du gouvernement se heurte donc à cette reforme en cours qui, pas à pas, sonne le glas des petites écoles de campagne. Lors de son interview sur Franceinfo, le ministre de l’Éducation nationale avait pourtant mis en avant leurs résultats “meilleurs que la moyenne”, leur “caractère très humain” et leur intérêt pour “la vie des villages”.
“On est en train de casser la relation sociale de nos villages avec ces cartes scolaires qui servent d’abord à remplir les classes”, déplore Dorothée Farcy, enseignante dans une école primaire et membre du bureau du syndicat Snuipp de la Somme, interrogée par Le Parisien. Avec 30 fermetures d’écoles, dont 27 dans le cadre de regroupements, son département est parmi les plus touchés en France.
Selon le syndicat SNUipp-FSU, 808 classes ont déjà fermé lors de la dernière rentrée en zones rurales. C’est l’une des doléances des gilets jaunes: la disparition progressive des services publics près de chez eux les obligeant à prendre, toujours plus loin et plus souvent, leur voiture.
/https%3A%2F%2Fimg.huffingtonpost.com%2Fasset%2F5c92ba3e220000c5001b3d1a.jpeg%3Fops%3D1200_630)
Pourquoi 400 écoles rurales vont fermer contrairement à la promesse de Macron
ÉDUCATION - "Nous ne fermerons pas d'écoles primaires à la rentrée, c'est la première fois qu'un gouvernement s'engage à cela, rendez-vous compte, c'est énorme", déclarait Jean-Michel Blanq...
Coup de coeur... Sam Shepard...
Sur les contreforts de Moutain Home, dans l’Idaho, il y a un petit motel. Grâce à un code secret qu’il a mis au point avec ma mère, mon père lui indique, sur des cartes postales anodines, quel jour et dans quelle chambre elle doit le retrouver là-bas : un pilote de bombardier n’a le droit de révéler à personne son emploi du temps, même aux proches. C’est un motel en forme de fer à cheval, avec des bungalows tous identiques auxquels on accède directement en voiture. Ils sont disposés autour d’un étroit bassin à poissons en ciment, éclairé de l’intérieur, qui émet une lueur verdâtre. Face au bassin, sous un bouquet de sapins, deux chaises longues en lattes métalliques. Ma mère, assise sur l’une d’elles, porte une robe hawaïenne à fleurs qu’elle a rapportée des Philippines, au temps où nous étions basés là-bas. Elle est penchée en avant, les coudes sur les cuisses, en train de sourire aux poissons qui vont et viennent. Elle a un hibiscus rose planté dans sa chevelure de jais. Il y a quelque chose d’adolescent, de séducteur dans ce sourire, j’en suis conscient même si je ne parle encore aucune langue connue des humains et si je ne maîtrise pas mes intestins. Dans l’autre chaise, mon père est en uniforme kaki, avec sa casquette à visière de cuir. Je suis installé sur ses genoux, moi aussi les yeux baissés vers l’eau verte miroitante. Il n’y a pas un souffle d’air, l’odeur des pins est très forte, tout le ciel est dense d’étoiles.
Sam Shepard - Balades au paradis
Rentrée scolaire, le coût de blues...
Le budget consacré notamment aux fournitures par les familles est en légère hausse par rapport à 2018. De fortes disparités sociales et territoriales persistent, selon une étude publiée vendredi.
Fournitures et ouvrages scolaires, vêtements, matériel informatique… Si les dépenses engagées pour la rentrée scolaire à venir sont à peu près équivalentes à celles de l’an passé (+ 0,17 %), cette stagnation des chiffres masque un déséquilibre important en fonction des classes. C’est la conclusion d’une enquête de la Confédération syndicale des familles (CSF), une association de consommateurs qui, pour son quarante-sixième baromètre, a étudié les différentes dépenses occasionnées par la scolarité tout au long de l’année.
L’étude, dévoilée vendredi, permet de mettre en perspective le poids du coût de la rentrée dans le budget familial et les pratiques d’achat des familles (lorsqu’aucune consigne n’a été donnée aux parents quant au choix des fournitures). Ainsi, le coût de toute une année scolaire peut aller de 842 à 1 128 euros en primaire, et de 1 436 à 1 542 euros au collège et au lycée. «Des moyennes qui montrent que la scolarité n’est pas gratuite», commente la présidente de la CSF, Marie-Françoise Martin.
Survêt siglé.
En primaire, le coût de la rentrée stricto sensu est hétérogène d’un niveau à l’autre. Pour la classe de CP, il se situe autour de 160 euros. Pour le cours moyen, le budget s’élève à 200 euros et augmente de 3 % par rapport à 2018. C’est au collège que les dépenses sont les plus importantes : alors que le budget avait baissé entre 2017 et 2018, il repart à la hausse pour l’année 2019, avec un montant moyen de 361 euros pour un élève de sixième. Selon Johan Jousseaume, secrétaire confédéral à la CSF, cette augmentation s’explique avant tout par les sommes allouées aux équipements sportifs : «Les enfants grandissent fortement au collège. Il est possible qu’ils changent de taille dans l’année et ça entraîne un investissement supplémentaire. Parfois, l’établissement demande aussi aux élèves d’avoir deux paires de basket.»
L’étude montre aussi l’attrait des vêtements de marques chez les jeunes. Avoir des chaussures ou un survêtement siglés est un moyen de se valoriser vis-à-vis de ses camarades. «Il ne faut pas nier cet impact. Les marques sont proactives pour inciter les jeunes à acheter ce genre de produits, affirme Johan Jousseaume. Les affaires de sport, qui sont aussi parfois les habits portés en classe, représentent un enjeu entre les enfants eux-mêmes. Elles sont un marqueur social.»
Et au niveau territorial, les inégalités persistent. Pour Annie Giroud, responsable politique du secteur éducation à la CSF, «le transport scolaire reste un facteur lourd et très inégal d’un bout à l’autre du territoire. L’harmonisation du réseau dans certaines régions s’est faite aux dépens de la gratuité que pratiquaient certains départements. Le constat est le même pour la restauration scolaire». En conséquence, les tarifs sont très variables d’un territoire à un autre. Et parmi les autres dépenses lourdes, l’association de consommateurs pointe le coût de l’habitat pour les élèves du supérieur. Ainsi, à Paris, le prix moyen d’un logement étudiant est de 873 euros par mois, tandis qu’il tourne autour de 340 euros au Mans. «Certains lycéens doivent renoncer à leur choix d’études car c’est un gouffre financier qui les angoisse trop», pointe Annie Giroud.
Tablette.
Si les montants d’inscription en 2019 pour les étudiants non-boursiers sont équivalents à ceux de l’année passée, la CSF rappelle que dès la rentrée prochaine, les nouveaux étudiants venant de pays hors de l’Union européenne devront s’acquitter de 2 770 euros pour s’inscrire en licence, et de 3 770 euros en master. «Un montant 15 à 16 fois supérieur aux autres pays européens», soulignent les auteurs de l’enquête. «On ne naît pas égaux, déplore la responsable politique du secteur éducation. Et ça se vérifie tout au long de la scolarité en particulier.»
Selon le baromètre du numérique 2018, près de 94 % des Français possèdent un téléphone portable, 41 % une tablette tactile et quatre personnes sur cinq ont un usage quotidien d’Internet. Une numérisation de la société à laquelle l’école, de la maternelle au lycée, n’échappe pas, et qui devient une nouvelle source d’inégalité. D’ici à 2020, le gouvernement veut des lycées 100 % numériques. Mais le grand plan lancé par François Hollande, qui avait pour objectif de fournir gratuitement une tablette à tous les élèves en collège, a été abandonné au profit du dispositif «BYOD» (bring your own device, «ramenez votre propre matériel»), qui implique que les familles investissent elles-mêmes dans ce matériel informatique, alors qu’elles n’en ont pas forcément les moyens.
Pour les soutenir, une allocation de rentrée scolaire (ARS) sera versée le 20 août aux foyers ayant au minimum un enfant scolarisé et âgé de 6 à 18 ans. Pour cette année, l’ARS a été revalorisée de 0,3 % et concernera environ 3 millions de ménages aux revenus modestes. Elle est désormais de 368,84 euros pour les élèves de 6 à 10 ans, de 389,19 euros pour les 11-14 ans et de 402,67 euros pour les 15-18 ans. «Pour les premières classes, le coût de la rentrée scolaire est bien pris en charge, mais il est à peine suffisant au collège et complètement insuffisant au lycée. L’ARS ne doit pas prendre en compte l’âge mais bien le niveau scolaire», estime Johan Jousseaume.
La CSF demande aussi une TVA à 5,5 % pour les fournitures scolaires, considérant qu’il s’agit de produits de première nécessité. Pour Aminata Koné, sa secrétaire générale, «la lutte contre la pauvreté que l’Etat entreprend ne peut se résorber que si on lutte aussi contre les inégalités», et notamment territoriales.
Charles Delouche
/https%3A%2F%2Fmedias.liberation.fr%2Fphoto%2F1243621-politique-gouvernement-education.jpg%3Fmodified_at%3D1565981775%26width%3D960)
Rentrée scolaire, le coût de blues
Fournitures et ouvrages scolaires, vêtements, matériel informatique... Si les dépenses engagées pour la rentrée scolaire à venir sont à peu près équivalentes à celles de l'an passé (+ 0,...
https://www.liberation.fr/france/2019/08/16/rentree-scolaire-le-cout-de-blues_1745696
1969, Woodstock et Cie...
Retour de Plage vous propose un riche voyage musical dans l'année 1969, avec plusieurs excursions au festival de Woodstock dont on fête aujourd'hui et ce week-end le cinquantième anniversaire.
(…)
-
18h03Santana
Waiting [live at woodstock, august 1969] [#]
Carlos Santana : Guitare électrique, Rolie Gregg : Piano, Mike Carabello : Conga (tambour), Dave Brown : Basse électrique, Jose Areas Chepito : Conga (tambour), Mike Shrieve : BatterieAlbum Santana /ultimate Fan Experience Label Columbia (COL 512912 2) -
18h10Sly & The Family Stone
I want to take you higher
Album Higher Label Sony (88697536652) Année 2013 -
18h13Ike & Tina Turner
The hunter
Album The Hunter / Outta Season Label Blue Moon (BMCD 4001) -
18h22Janis Joplin
Try (just a little bit harder)
Album I Got Dem Ol' Kozmic Blues Again Mama Label Cbs (CDCBS 32063) Année 1969 -
18h25Karen Dalton
How did the feeling feel to you
Album It's So Hard To Tell Who's Going To Love You The Best Label Koch Records (koc-cd-7918) Année 1997 -
18h30Tim Hardin
If I were a carpenter
Album Woodstock: Three Days Of Peace & Music Label Atlantic Records (7567-82636-2/1) Année 1994 -
18h39Crosby Stills
Guinnevere
Nash & YoungAlbum Woodstock: Three Days Of Peace And Music (Disc 4) Label Atlantic (7567-82636-2/4) Année 1994 -
18h46Ten Years After
Woman trouble
DiversAlbum Stonedhenge Label Bgo Records (BGOCD356) Année 1969 -
18h52Bobby HutchersonVibraphone
Hello to the wind
Harold Land : Saxophone ténor, Kenny Barron : Vibraphone, Stanley Cowell : Piano, Wally Richardson : Guitare, Herbie Lewis : BasseAlbum Now! Label Blue Note (7243 8 66742 2 7) Année 2009 -
18h55Joe HendersonSaxophone ténor
Black narcissus
DiversAlbum The Milestone Years / Succes De 1967 À 1977 Label Milestone (Et Pm) (MCD-4413-2/1) -
19h01Bill EvansPiano
Spartacus (love theme)
Album The Complete Bill Evans On Verve / Disc 16 / 69-70 Label Verve (527969-2) -
19h07Grant Green
I don't want nobody to give me nothing
Album Carryin' On Label Blue Note (8312472) Année 1995 -
19h15Blood Sweat & Tears
Spinning wheel
Album Woodstock / Back To The Garden / Cd 09 Label Rhino Records (52591470/9) Année 2019 -
19h24Barney Wilen
Fool on the Hill (the)
Album Dear Prof.leary Label Mps (15 191) Année 1968 -
19h28Julie Driscoll, Brian Auger & The Trinity
Flesh failures (let the sunshine in)
Album Streetnoise Label Mig-Music (MIG 00512 CD) Année 2011 -
19h33Ayers KevinVoix, Guitare
Town feeling
Soft MachineAlbum Joy Of A Toy Label Harvest (07243-584352-2-1) Année 2003 -
19h37The Soft Machine
Esther's nose job : Dedicated to you but you weren't listening
Hugh Hopper : Guitare, Robert Wyatt : Batterie, Mike Ratledge : Piano, Brian Hopper : Saxophone ténorAlbum Volume Two Label Big Beat Records (WIKA 58) Année 1987 -
19h41Caravan
Place of my own
Richard Coughlan : Batterie, Pye Hastings : Guitare, Richard Sinclair : Guitare basse, David Sinclair : OrgueAlbum Caravan Label Mgm (2 353 058) Année 1969 -
19h44The End
Loving, sacred loving
Album Introspection Label Edsel Année 2015 -
19h48Pink Floyd
The narrow way : part 1
Album Ummagumma Label Emi (CDS7464048 1) -
19h53Jimi HendrixGuitare électrique
Woodstock
Band Of Gypsys, Stephen Stills : Chant, Billy Cox : Basse électrique, Buddy Miles : BatterieAlbum Both Sides Of The Sky Label Sony Legacy Recordings (19075814192) Année 2018
- Thierry Jousse Production
- Davy Travailleur Réalisation
- Valentin Carpentier Collaboration
/https%3A%2F%2Fcdn.radiofrance.fr%2Fs3%2Fcruiser-production%2F2019%2F08%2Fe29c44b7-a1b8-4411-b433-f5af451b4c08%2F600x337_cocnert_de_carlos_santana_a_woodstock_en_1969_bill_eppridge.jpg)
à réécouter France Inter propose une série d'émissions sur Woodstock alors pour en savoir plus sur ce festival mythique cliquez ici Jazz Magazine consacre son dernier numéro à l'année 1969 ...
https://www.francemusique.fr/emissions/retour-de-plage/1969-woodstock-et-cie-74999
"70% des élèves défavorisés ne sont pas en REP(+)". Et ils sont totalement oubliés...
Le récent rapport de la Cour des Comptes sur la politique en matière d’éducation prioritaire apporte des éléments de bilan intéressants qui permettent de tracer des pistes quant à la nécessaire évolution de ce dispositif pour mieux l’adapter à la réalité de nos territoires et pour garantir le principe républicain du droit à la réussite pour chaque jeune.
Contrairement à celles et ceux qui s’échinent à dénoncer la faillite de cette politique d’éducation prioritaire, le rapport reconnaît son utilité et ne parle à aucun moment « d’échec ». La situation serait plus préoccupante encore si les moyens n’avaient pas été investis, quand bien même les effets de cette politique restent insuffisants, notamment au regard des sommes investies (1,7 milliard d’euros en 2017 pour 20% des élèves scolarisés en éducation prioritaire).
C’est d’ailleurs en ce sens, ce que ne précise pas le rapport qui ne traite pas la période 2016-2018, que les moyens ont été concentrés il y a 3 ans sur la question des effectifs enseignants, de leur rémunération et de leur formation, réforme menée par Najat Vallaud-Belkacem et qui avait fait l’objet d’une large concertation, d’une mise en œuvre progressive en 2015 avant d’être généralisée en 2016.
Le rapport de la Cour des Comptes souligne également avec justesse l’impact de la dégradation des conditions de scolarisation en partie indépendantes de l’école elle-même.
La Cour des Comptes rappelle notamment que « ces dispositifs ne sont pas pensés pour remédier à une ségrégation socio-spatiale aussi forte qu’elle ne l’est aujourd’hui, à laquelle se greffe une ségrégation scolaire sans précédent », ce qui explique pour partie que « l’effet label », à savoir l’évitement des établissements REP (Réseau d’Education Prioritaire) et REP+, particulièrement répandu dans les catégories sociales favorisées.
Ceci nous amène à réaffirmer que la politique d’éducation prioritaire reste indissociable d’une politique globale pour les quartiers en difficulté : convenons que depuis l’enterrement du plan Barloo, rien ne semble être prévu alors que les problèmes continuent à s’accumuler.
Or, si l’Ecole peut beaucoup, elle ne peut tout régler et constitue plus que jamais le miroir de l’environnement dans lequel elle évolue : les problématiques de logement, de santé, d’accès au sport, à la culture, et plus généralement aux services publics, ne sont pas neutres dans le processus de réussite éducative, loin s’en faut.
Enfin, la politique de l’éducation prioritaire reste aujourd’hui encore une politique essentiellement territoriale avec des conséquences extrêmement problématiques :
- Elle bénéficie à seulement 30% des élèves défavorisés vivant sur les territoires des réseaux prioritaires : quid des 70% d’élèves défavorisés en dehors de ces réseaux ?
- Elle est particulièrement dommageable pour les établissements situés juste au-dessus des seuils et qui ne disposent donc pas d’aide spécifique alors que leurs publics scolaires sont souvent en difficultés.
- Elle a un effet fortement stigmatisant, générant une stratégie d’évitement du label REP avec un fort impact sur la mixité sociale et scolaire.
Il y a donc nécessité, comme le propose le rapport, à mettre en place une modulation des moyens alloués aux écoles et aux collèges – 33 milliards d’euros – mais également une augmentation de ces moyens si l’on veut, comme cela est nécessaire, étendre la baisse des effectifs dans le premier degré et au collège sans écarter la problématique des lycées ni celle des établissements privés qui doivent être partie prenante du dispositif.
Plus personne aujourd’hui ne peut contester cette impérieuse nécessité de « donner plus à ceux qui ont moins ».
Le défi auquel fait face l’Ecole de la République se pose en des termes nouveaux et qui ne peuvent être éludés : comment, de la maternelle au lycée, s’occuper des 70% d’élèves en difficultés aujourd’hui totalement « oubliés » ?
L’enjeu est là. Il y a urgence.
Yannick Trigance
/https%3A%2F%2Fwww.parti-socialiste.fr%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F01%2Fyannick-trigance-portrait-945x473.jpg)
Éducation prioritaire : quel avenir ? - Parti socialiste
Le récent rapport de la Cour des Comptes sur la politique en matière d'éducation prioritaire apporte des éléments de bilan intéressants qui permettent de tracer des pistes quant à la nécess...
https://www.parti-socialiste.fr/blog/education-prioritaire-quel-avenir/
A lire... Le coup de com' permanent - Arnaud de Benedetti/Ed du Cerf
/https%3A%2F%2Fwww.editionsducerf.fr%2Fimages%2Flivres_380%2F9782204127011-5ab3c5a4eb3af.jpg)
Accueil > Tous les ouvrages 128 pages - avril 2018 10,00€ Pour François Mitterrand, de Gaulle procédait par " coup d'État permanent ". Emmanuel Macron serait-il notre nouveau prince-président...
https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/18435/le-coup-de-com-permanent
/https%3A%2F%2Fimg.lemde.fr%2F2018%2F06%2F21%2F40%2F0%2F3600%2F1800%2F1440%2F720%2F60%2F0%2Fec56f43_26841-1mpyy3l.elqv.jpg)
Emmanuel Macron, le " coup de com " permanent
Loin de sa promesse de parole rare, le président de la République multiplie sous diverses formes les interventions, parfois clivantes. Article réservé aux abonnés En moins d'une semaine, deux ...
EXTRAITS de l'article en lien ci-dessus
Emmanuel Macron, le "coup de com" permanent
(…)
« Nouveau terrain »
Cette stratégie du « coup de com » permanent pourrait toutefois s’avérer à double tranchant. « Avec l’adolescent [morigéné au mont Valérien lundi 18 juin], Emmanuel Macron a transformé une leçon de politesse nécessaire en leçon de vie au détriment d’un jeune mineur, il faut qu’il retire cette vidéo très vite », juge sévèrement l’ex-communicant de Nicolas Sarkozy, Franck Louvrier. « Cela rappelle la claque de Bayrou, qui avait plutôt été favorable » au président du MoDem, nuance pour sa part le communiquant Robert Zarader, qui a conseillé son ami François Hollande avant de se rapprocher, un temps, d’Emmanuel Macron.
« Le président expérimente un nouveau terrain en matière de communication avec les Français, une mise en scène plus directe, avec le vocabulaire, la syntaxe et les images que ça implique, juge encore Gaspard Gantzer. Mais depuis peu, son expression se raidit. Peut-être en écho à ce que pense une partie de la population française. Il y a une volonté d’exprimer une forme de brutalité, c’est surprenant. »
Y compris dans l’entourage du chef de l’Etat, certains ont eu du mal à cacher leur gêne. « Je comprends que la forme puisse heurter », a ainsi confié la ministre de la santé, Agnès Buzyn, sur le plateau des « 4 Vérités » de France 2, le 14 juin, à propos de la vidéo mettant en scène Emmanuel Macron sous les dorures de l’Elysée dissertant sur le « pognon de dingue » que la France dépense en minima sociaux. « Mais, ajoute la ministre, c’était une conversation privée autour d’un discours. Il était en train de penser. » Une conversation tellement privée que sa communicante, Sibeth Ndiaye, a choisi de la relayer sur les réseaux sociaux.