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Vivement l'Ecole!

Beethoven... Votons!

25 Mai 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Homère...

25 Mai 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Maintenant, écoutez-moi : une vive douleur pénètre mon âme. Je désire que les  Grecs et les Troyens se séparent; ils ont souffert assez de maux à cause de ma  querelle et de l'attentat de Pâris. Qu'il meure celui de nous deux à qui le  destin réserve le trépas; mais que les autres se séparent aussitôt. Troyens,  apportez, pour être offerts en sacrifice, un agneau blanc pour le soleil, une  brebis noire pour la terre et une autre brebis pour Jupiter. Que Priam lui-même  vienne en personne ratifier nos traités ; car ses fils sont infidèles et  parjures : nul alors n'osera violer les serments prêtés au maître des dieux.  L'esprit des jeunes gens est toujours prompt à changer; mais, quand survient un  vieillard, il regarde à la fois dans le passé et dans l'avenir ce qui peut être  également avantageux aux deux partis.

Homère - L'Illiade

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VIDEO. Profs accusés à tort...

25 Mai 2019 , Rédigé par France Info Publié dans #Education

Après le suicide de Jean Willot, un instituteur de 57 ans qui faisait l’objet d’une plainte pour violences aggravées à l’encontre d’un élève de 6 ans, "Envoyé spécial" a enquêté sur ces profs et instits accusés à tort, qui se sentent lâchés par l’Education nationale.

Le 15 mars 2019, un instituteur de 57 ans, Jean Willot, se suicide après avoir appris qu’il faisait l’objet d’une plainte pour violences aggravées à l’encontre d’un élève de 6 ans. Minute de silence, marche blanche. L’émotion de la communauté enseignante est considérable. Certains profs accusent leur administration d’avoir tardé à accompagner Jean Willot, le laissant seul avec sa plainte.

L'Etat est tenu de protéger les fonctionnaires

Pourtant, selon la loi, l’Etat est tenu de protéger les fonctionnaires contre les menaces, violences, injures, diffamations ou outrages dont ils pourraient être victimes. Comment l’Education nationale gère-t-elle ces cas sensibles alors que de plus en plus de parents portent plainte contre les profs, parfois pour de fausses raisons ?

"Envoyé spécial" a enquêté sur ces profs et instits accusés à tort, qui se sentent lâchés par l’Education nationale.

Un reportage de Nicolas Bourgouin diffusé dans "Envoyé spécial" le 23 mai 2019.

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Jean-Michel Blanquer et les statistiques : la grande tambouille...

25 Mai 2019 , Rédigé par L'Obs Publié dans #Education

Jean-Michel Blanquer et les statistiques : la grande tambouille...
EXTRAIT
 
« L’Obs » a enquêté sur les statistiques mises en avant par le ministre de l’Education nationale pour valider ses politiques. Résultat : un manque patent de sincérité.

La tribune mise en ligne sur Mediapart il y a dix jours a déjà eu son petit succès. Son titre est marquant : « Prendre les professeurs des écoles et les journalistes pour des crétins ? ». Son auteur aussi. Roland Goigoux n’est pas n’importe qui. C’est sûrement l’universitaire le plus lu par les instits. Et le meilleur spécialiste français des pratiques enseignantes en primaire. Sa grande étude « Lire et écrire », réalisée entre 2013 et 2015 auprès de 131 classes, est régulièrement citée par la communauté scientifique, toutes chapelles confondues, et ses manuels de compréhension de textes – Lectorino et Narramus – font l’unanimité chez les maîtres et maîtresses.

Depuis deux ans, Goigoux ne disait mot, ou presque. Et puis le chercheur a décidé de quitter son Aventin. L’interview qu’il donne en exclusivité à « l’Obs » précise les critiques émises dans sa longue tribune. Pour lui, le ministre de l’Education, comme tout politique, défend des partis pris idéologiques. C’est son droit. A ceci près que ces partis pris, dans le cas de Jean-Michel Blanquer, ne sont pas assumés : le ministre se cache derrière le paravent de la science et des statistiques pour asséner sa vérité et se soustraire au débat d’idées.

(...)

Gurvan Le Guellec

Suite et fin à lire en cliquant ci-dessous (pour abonnés)

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Ce que James Baldwin nous apprend du racisme français...

25 Mai 2019 , Rédigé par Slate Publié dans #Littérature, #Sociologie

EXTRAITS

[Tribune] Il est temps de penser le racisme à la française, de raconter son histoire, de déchiffrer ses codes et d’analyser ses concepts afin de ne plus transmettre l’ignorance volontaire.

James Baldwin, remis au goût du jour par le documentaire de Raoul Peck, I Am Not Your Negro, et dont Gallimard a publié le mois dernier une nouvelle édition de Notes of a Native Son (Chroniques d’un enfant du pays, traduit par Marie Darrieussecq), a des choses à nous dire aussi sur notre époque et sur le racisme made in France.

Dans l’avant-dernier texte de ce recueil, intitulé ironiquement «Equal in Paris», Baldwin raconte l’affaire du drap de lit: son arrestation pour vol en décembre 1949, son dialogue kafkaïen avec les policiers venus l’interpeller, son séjour à Fresnes, son passage devant le juge, conclu par un non-lieu. Dans la salle d’audience, le sang du jeune Baldwin se glace lorsqu’il réalise «l’amusement» suscité par son aventure et ses démêlés avec la justice. «Il était inévitable que cette bonne humeur me rappelât les rires que j’avais entendus si souvent chez moi.» Ces rires, écrit-il, sont ceux des privilégiés qui se considèrent à l’abri de la misère et pour qui la souffrance de la vie n’est pas réelle. Baldwin était parti en France dans l’espoir d’y échapper. À Paris, il découvre au contraire l’universalité du regard porté sur lui. Baldwin comprend qu’il lui faudra vivre partout avec «ce rire qui ne s’arrête jamais» –et il devient Baldwin.

Soixante-dix ans plus tard, le racisme est souvent vu en France comme un objet lointain, étranger, obsolète, neutralisé –un colis suspect sous sa cloche, qui ne risque plus de nous faire du mal. C’est un monstre ancien que l’Histoire et la République, droits de l’Homme en étendard, ont terrassé il y a longtemps sur le territoire national. Pourquoi donc remuer la boue du passé, agiter les ombres de la mémoire? Qu’on nous laisse, Français, aller de l’avant, progresser la conscience claire. Voudrait-on nous diviser? Saper les piliers d’une société déjà affligée de mille et une fractures en y distillant le poison du communautarisme?

(...)

La littérature, autant que l’Histoire, offre une arme puissante contre les préjugés: parce qu’elle nous amène à nous interroger sur nous-même tout en nous invitant, par le jeu de l’identification, à regarder le monde à travers des yeux qui ne sont pas les nôtres. En lisant Baldwin, comme d’autres, on comprend qu’on ne peut pas construire un avenir commun sans savoir d’où l’on vient. Il nous appartient de penser le racisme à la française, de raconter son histoire, de déchiffrer ses codes dans les différents arts, d’analyser ses concepts dans les différentes disciplines. En cessant de croire qu’on nous accuse d’être raciste, nous finirons peut-être par ne plus avoir et ne plus transmettre l’ignorance volontaire qui rend possible le racisme.

Questionner notre innocence, quitter l’état d’innocence, c’est aussi se faire violence. Mais comment imaginer une nouvelle rencontre avec l’Autre sans ouvrir la réflexion sur les angles morts que notre bonne conscience insère dans le récit historique?

Julien Suaudeau

La tribune est à lire dans son intégralité en cliquant ci-dessous

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Julia Kristeva : « La culture européenne peut être la voie cardinale pour conduire les nations à une Europe plus solide »

25 Mai 2019 , Rédigé par Le Monde Publié dans #Education

Julia Kristeva : « La culture européenne peut être la voie cardinale pour conduire les nations à une Europe plus solide »

EXTRAITS

Tribune. Citoyenne européenne, de nationalité française, d’origine bulgare et d’adoption américaine, je ne suis pas insensible aux amères critiques, mais j’entends aussi le désir de l’Europe et de sa culture. Déçus du politique et abstentionnistes réfractaires, les Italiens, les Grecs, les Polonais, et même les Français n’ont pas remis en cause leur appartenance à la culture européenne, ils se « sentent » européens. Que veut dire ce sentiment, si évident que la culture n’est même pas évoquée dans le traité de Rome ? Or la culture européenne peut être la voie cardinale pour conduire les nations à une Europe plus solide.

Quelle identité ?

A l’encontre d’un certain culte de l’identité, la culture européenne ne cesse de dévoiler ce paradoxe : il existe une identité, la mienne, la nôtre, mais elle est infiniment constructible et déconstructible. A la question « Qui suis-je ? », la meilleure réponse, européenne, n’est évidemment pas la certitude, mais l’amour du point d’interrogation. Après avoir succombé aux dogmes identitaires jusqu’aux crimes, un « nous » européen est en train d’émerger. Il est possible d’assumer le patrimoine européen, en le repensant comme un antidote aux crispations identitaires : les nôtres et celles de tous bords.

(...)

La diversité des langues

« Diversité, c’est ma devise », disait déjà Jean de La Fontaine dans son Pâté d’anguille. L’Europe est désormais une entité politique qui parle autant de langues, sinon plus, qu’elle ne comporte de pays. Ce multilinguisme est le fond de la diversité culturelle. Il s’agit de le sauvegarder, de le respecter – et avec lui les caractères nationaux –, mais aussi d’approfondir les différences et les complémentarités, d’incarner enfin cette nouvelle polyphonie.

Après l’horreur de la Shoah, le bourgeois du XIXe siècle aussi bien que le révolté du XXe siècle affrontent aujourd’hui une autre ère. La diversité linguistique européenne est en train de créer des individus kaléidoscopiques capables de défier le bilinguisme du « globish ». L’espace plurilinguistique de l’Europe appelle plus que jamais les Français à devenir polyglottes, pour connaître la diversité du monde et pour porter à la connaissance de l’Europe et du monde ce qu’ils ont de spécifique. C’est en passant par la langue des autres qu’il sera possible d’éveiller une nouvelle passion pour chaque langue et nation.

(...)

Une culture des droits des femmes

Depuis les suffragettes, en passant par Marie Curie, Rosa Luxemburg, Simone Weil et Simone de Beauvoir, l’émancipation des femmes par la créativité et par la lutte pour les droits politiques, économiques et sociaux, qui se poursuit aujourd’hui, offre un terrain fédérateur aux diversités nationales, religieuses et politiques des citoyennes européennes défiant l’obscurantisme des traditions et des religions fondamentalistes.

Ce trait distinctif de la culture européenne est aussi une inspiration et un soutien aux femmes du monde entier, dans leur aspiration à la culture et à l’émancipation, non seulement comme choix, mais comme dépassement de soi (« Nous sommes libres de transcender toutes transcendances », annonce Simone de Beauvoir) qui anime les combats féministes sur notre continent.

Face au verrouillage du politique par la finance et l’hyperconnexion, et contre la déclinologie ambiante et l’autodestruction écologique, l’espace culturel européen pourrait être une réponse audacieuse. Peut-être la seule qui prend au sérieux la complexité de la condition humaine dans son ensemble, les leçons de sa mémoire et les risques de ses libertés.

Julia Kristeva (Ecrivaine et psychanalyste)

La tribune est à lire dans son intégralité en cliquant ci-dessous

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Bryan Ferry...

24 Mai 2019 , Rédigé par christophe

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Coup de coeur... Arthur Rimbaud...

24 Mai 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Chanson de la plus haute tour

Oisive jeunesse
A tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah ! Que le temps vienne
Où les coeurs s'éprennent.

Je me suis dit : laisse,
Et qu'on ne te voie :
Et sans la promesse
De plus hautes joies.
Que rien ne t'arrête,
Auguste retraite.

J'ai tant fait patience
Qu'à jamais j'oublie ;
Craintes et souffrances
Aux cieux sont parties.
Et la soif malsaine
Obscurcit mes veines.

Ainsi la prairie
A l'oubli livrée,
Grandie, et fleurie
D'encens et d'ivraies
Au bourdon farouche
De cent sales mouches.

Ah ! Mille veuvages
De la si pauvre âme
Qui n'a que l'image
De la Notre-Dame !
Est-ce que l'on prie
La Vierge Marie ?

Oisive jeunesse
A tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah ! Que le temps vienne
Où les coeurs s'éprennent !

Arthur Rimbaud.

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Les réparties de Nina

LUI. - Ta poitrine sur ma poitrine,
Hein ? nous irions,
Ayant de l'air plein la narine,
Aux frais rayons

Du bon matin bleu, qui vous baigne
Du vin de jour ?...
Quand tout le bois frissonnant saigne
Muet d'amour

De chaque branche, gouttes vertes,
Des bourgeons clairs,
On sent dans les choses ouvertes
Frémir des chairs :

Tu plongerais dans la luzerne
Ton blanc peignoir
Rosant à l'air ce bleu qui cerne
Ton grand oeil noir

Amoureuse de la campagne,
Semant partout,
Comme une mousse de champagne,
Ton rire fou :

Riant à moi, brutal d'ivresse,
Qui te prendrais.
Comme cela, - la belle tresse,
Oh ! - qui boirais

Ton goût de framboise et de fraise,
Ô chair de fleur !
Riant au vent vif qui te baise
Comme un voleur,

Au rose églantier qui t'embête
Aimablement :
Riant surtout, à folle tête,
À ton amant !...

- Ta poitrine sur ma poitrine,
Mêlant nos voix,
Lents, nous gagnerions la ravine,
Puis les grands bois !...

Puis, comme une petite morte,
Le coeur pâmé,
Tu me dirais que je te porte,
L'oeil mi-fermé...

Je te porterais, palpitante,
Dans le sentier :
L'oiseau filerait son andante :
Au Noisetier..

Je te parlerais dans ta bouche :
J'irais, pressant
Ton corps, comme une enfant qu'on couche,
Ivre du sang

Qui coule, bleu, sous ta peau blanche
Aux tons rosés :
Et te parlant la langue franche...
Tiens !... - que tu sais...

Nos grands bois sentiraient la sève
Et le soleil
Sablerait d'or fin leur grand rêve
Vert et vermeil.

Le soir ?... Nous reprendrons la route
Blanche qui court
Flânant, comme un troupeau qui broute,
Tout à l'entour

Les bons vergers à l'herbe bleue
Aux pommiers tors !
Comme on les sent toute une lieue
Leurs parfums forts !

Nous regagnerons le village
Au ciel mi-noir ;
Et ça sentira le laitage
Dans l'air du soir ;

Ça sentira l'étable, pleine
De fumiers chauds,
Pleine d'un lent rythme d'haleine,
Et de grands dos

Blanchissant sous quelque lumière ;
Et, tout là-bas,
Une vache fientera, fière,
À chaque pas...

- Les lunettes de la grand-mère
Et son nez long
Dans son missel ; le pot de bière
Cerclé de plomb,

Moussant entre les larges pipes
Qui, crânement,
Fument : les effroyables lippes
Qui, tout fumant,

Happent le jambon aux fourchettes
Tant, tant et plus :
Le feu qui claire les couchettes
Et les bahuts.

Les fesses luisantes et grasses
D'un gros enfant
Qui fourre, à genoux, dans les tasses,
Son museau blanc

Frôlé par un mufle qui gronde
D'un ton gentil,
Et pourlèche la face ronde
Du cher petit...

Que de choses verrons-nous, chère,
Dans ces taudis,
Quand la flamme illumine, claire,
Les carreaux gris !...

- Puis, petite et toute nichée
Dans les lilas
Noirs et frais : la vitre cachée,
Qui rit là-bas...

Tu viendras, tu viendras, je t'aime !
Ce sera beau.
Tu viendras, n'est-ce pas, et même...

ELLE. - Et mon bureau ?

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La rivière de Cassis

La Rivière de Cassis roule ignorée
En des vaux étranges :
La voix de cent corbeaux l'accompagne, vraie
Et bonne voix d'anges :
Avec les grands mouvements des sapinaies
Quand plusieurs vents plongent.

Tout roule avec des mystères révoltants
De campagnes d'anciens temps ;
De donjons visités, de parcs importants :
C'est en ces bords qu'on entend
Les passions mortes des chevaliers errants :
Mais que salubre est le vent !

Que le piéton regarde à ces claires-voies :
Il ira plus courageux.
Soldats des forêts que le Seigneur envoie,
Chers corbeaux délicieux !
Faites fuir d'ici le paysan matois
Qui trinqué d'un moignon vieux.

Arthur Rimbaud

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A Voir... Sibyl - Avec Virginie Efira...

24 Mai 2019 , Rédigé par Liberation Publié dans #Cinéma

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Europe : quelle place accordent les 28 à l'éducation?...

23 Mai 2019 , Rédigé par France Info Publié dans #Education

Quelle place tient l'éducation dans le budget de la France ? Investissons-nous plus que nos voisins européens ?

L'école est gratuite en Europe, mais coûte cher aux États. Environ 1 400 € par an et par élève en moyenne. En tête des pays qui investissent le plus dans l'éducation, le Luxembourg qui dépense 4 700 € par an, contre 250 en Roumanie. Mais pour mieux comparer les efforts consentis, il faut ramener ces chiffres au PIB (produit intérieur brut). Ainsi, l'éducation représente 3% du PIB de la Roumanie, contre 7% en Suède. La France est au-dessus de la moyenne avec 5,5% du PIB. Résultat, 7% des élèves quittent le système scolaire prématurément en Suède, 9% en France et 18% en Roumanie.

Le Sud à la traîne sur les langues

Sur les langues, les pays du sud sont à la traîne alors que dans le nord de l'Europe, les polyglottes sont largement majoritaires, exception faite au Royaume-Uni où 65% des individus avouent ne parler aucune langue étrangère. 

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