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Vivement l'Ecole!

Grand Débat - Et si tout cela n'était que "de la pipe"?...

16 Janvier 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Politique

Grand Débat - Et si tout cela n'était que "de la pipe"?...

Dans la France du « dégagisme», le débat n’a jamais eu bonne presse. Emmanuel Macron a théorisé le consensus, cette recherche de consensus tant reprochée à son prédécesseur. Il use du cynisme avec délectation. Ce fut encore le cas le 15 janvier dans l'Eure devant 400 maires. Un marathon monologué qui n'a fait qu'entretenir le flou très souvent utilisé par le candidat Macron.

Si quelqu'un a compris ce qu'allaient devenir l'ISF ou les 80 kms/h sur route, alors qu'il ne se gène pas pour m'expliquer.  Ce flou, outil de gouvernance en Macronie. Mais les mois ont passé et si le Président Macron n'a manifestement pas changé, les français, eux, ont compris les ressorts de la mise en scène.

Le Président, en ce mardi 15 janvier, s'est même laissé aller, une fois de plus, jusqu'à conseiller de « traverser une rue » pour  trouver facilement un emploi. Lui, le Macron triomphant, n'a jamais eu de rues à traverser. Pas de contradiction possible. Jupiter avait parlé et le "débat", à peine ouvert, trouvait là ses limites.

Ce Président n’a décidément rien compris à l’ « esprit français ». Il a perdu le fil de son "roman politique". Aujourd'hui le voilà seul face à un peuple en ébullition.

Nous sommes le pays de la dispute. De la contradiction érigée en principe. Le pays où TOUT est et fait débat. Du prix de la baguette de pain à la géopolitique la plus complexe. Bien fol est celui qui oublierait cela, réduisant le peuple français à un ensemble sans arêtes, sans passions, sans engueulades vite oubliées pour plus vite encore en inventer d’autres.

A la maison ou à la plage, j’ai encore en mémoire ces discussions enflammées entre mon professeur de père et ses amis, professeurs aussi pour la majorité d’entre eux. Au soleil du Maroc, ils s’écharpaient en parlant pédagogie, politique ou sport. Tout, absolument tout était comparé, soupesé, analysé. Le ton montait souvent. Puis tous se retrouvaient dans l’eau de l’Atlantique ou dans la cascade des éclats de rire provoqués par une plaisanterie venant, provisoirement, clore la discussion du jour.

J’ai encore à l'esprit ces émissions de télévision faisant du débat contradictoire leur raison d’être. Ah ces empoignades aux Dossiers de l’écran dont le générique me glaçait d’effroi !

Effacer tout cela, nier cette spécificité française – dans quel autre pays que le nôtre va-t-on jusqu’à nous fâcher sur des sujets aussi improbables et éloignés de nos préoccupations que les ventes d’armes aux États-Unis ou la politique africaine du Président Poutine ? Aucun ! – c’est ne rien comprendre à ce qui façonne la France : le débat contradictoire et tant pis s’il est ponctué par quelques « noms d’oiseaux ». La France, c’est Rabelais au banquet d’Astérix !

Hélas, un candidat devenu président de la République a tenté - et, à mon avis, heureusement échoué - de soumettre l’esprit français au nom du " En même temps ", au nom du " Ni droite ni gauche ", au nom du "dégagisme". Un aplanissement, une monotonie, un lac d’où seraient absentes les plus minuscules vaguelettes. Un pays plat où triompheraient les communicants. Il suffit de suivre les comptes « Twitter » du président de la République et ceux de ses « marcheurs » pour constater tristement la victoire des slogans, des éléments de langage sur les idées. La victoire des phrases creuses - «… Parce que c’est notre projet !!! » - hurlées dans les micros. La victoire de ceux qui parlent fort et qui pensent bas. La victoire des publicistes sur les écrivains. La victoire du spectaculaire sur la discrétion nécessaire à la réflexion longue. La victoire des talk-show où le « show » écrase le « talk ». La victoire de BFM TV et des Grandes Gueules de RMC sur France Culture, même si, dans un sursaut d’intelligence j’espère, cette dernière station de radio a gagné des auditeurs. La victoire de Closer sur Le Monde. La victoire de Tartuffe !

La France n’est en aucun cas ce pays voulu par Emmanuel Macron ! Encore faut-il lui opposer des forces contradictoires, des mouvements d’idées qui deviennent idéaux, une gauche renaissante et force de propositions.

Une gauche qui redonne force et corps aux espérances populaires, qui nourrisse les débats dont le président de la République et ses amis veulent priver le pays, qui rende à la politique ses lettres de noblesse.

Bref autre chose qu'un faux débat, encadré, limité.

A tel point que le citoyen français pourrait croire que tout cela, "c'est de la pipe"...

Christophe Chartreux

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Les chercheurs en éducation peinent à se faire entendre des politiques, notamment sur le poids des origines sociales... (+ commentaire)

16 Janvier 2019 , Rédigé par OZP Publié dans #Education

Les chercheurs en éducation peinent à se faire entendre des politiques, notamment sur le poids des origines sociales... (+ commentaire)

Une légende tenace voudrait que les chercheurs, notamment en sciences de l’éducation, imposent leur loi au ministère de l’Education nationale. Agathe Cagé porte témoignage de son peu de fondements, même si, dans son essai, "Faire tomber les murs entre intellectuels et politiques", elle s’intéresse davantage au peu d’échos que trouvent rue de Grenelle les travaux des sociologues. "Les voix qui portent à l’oreille des politiques sont d’abord et avant tout celles des administrations de l’Education nationale - dont on doit souligner l’immense qualité tout en disant leur méfiance, parfois, à l’égard des résultats de la recherche -, et celle, profondément conservatrices, des commentateurs médiatiques."

L’ancienne élève de l’ENS et de l’ENA vise plus particulièrement l’un d’entre eux. "Des constats partagés (par les chercheurs sur le poids des origines sociales, ndlr), il paraît impossible de tirer dans notre pays, en matière scolaire, un programme de politiques publiques ambitieux qui ne suscite pas immédiatement une levée de boucliers dès lors qu’il se donne comme priorité l’appui aux moins favorisés. Alain Finkielkraut continue à être invité sur les plateaux télévisés et dans les studios de toutes les radios pour se répandre en syllogismes absurdes (...) Malheureusement, les arguties réactionnaires diffusent et ancrent dans l’opinion publique l’idée que des politiques visant à casser le déterminisme social qui gangrène le système scolaire français seraient nécessairement des politiques de nivellement par le bas." Le producteur de Répliques n’est pas le seul. "J’avoue être restée stupéfaite d’entendre en 2015 des historiens aussi reconnus et brillants que Patrice Gueniffey ou Pierre Nora reprendre à leur compte des informations non vérifiées (...) sur une étude de la chrétienté qui serait devenue facultative dans les programmes d’histoire des collégiens, chassée par la soi-disant introduction de celle de l’Islam."

A contrario, Agathe Cagé évoque à plusieurs reprises l’exemple de Patrick Weil. Sa proposition, permettre aux meilleurs élèves de chaque lycée d’intégrer une filière sélective, ne coûtait rien. "Intellectuel hybride", aussi à l’aise, du fait de son parcours, avec les universitaires, les politiques et les administrateurs, excellent connaisseur de tous les codes, apte à traduire les propos des uns pour qu’ils puissent être entendus par les autres, il lui a fallu huit ans pour la voir devenir réalité. Huit années perdues, "ce sont des milliers de jeunes (...) auxquels on a retiré, chaque année d’inaction, une chance d’accéder par la force de leur mérite scolaire à des études supérieures".

L’auteure a "servi dans leurs cabinets trois ministres", V. Peillon, B. Hamon et N. Vallaud-Belkacem, et ceux-ci, commente-t-elle, n’ont pas "totalement su renverser la table".* Elle n’en reste pas moins convaincue que seule une réelle alliance "entre intellectuels et politiques" pourra "faire tomber les murs".

Extrait de touteduc.fr du 13.01.19 : Les chercheurs en éducation peinent à se faire entendre des politiques (Agathe Cagé)

Extrait de fayard.fr du 31.10.18 : Agathe Cagé.
Faire tomber les murs entre intellectuels et politiques

Commentaire

* Je suis en phase avec Agathe Cagé sans l'ombre d'une ambigüité.

Je tiens seulement à apporter une précision personnelle. Agathe Cagé écrit que Vincent Peillon, Benoit Hamon et Najat Vallaud-Belkacem "n'ont pas totalement  su renverser la table".

Je ne l'aurais pas dit ainsi. Je pense que tous les trois n'ont pas pu renverser la table. Il existe encore dans le monde de l'éducation des forces contraires à tout changement et ces forces d'inertie sont d'une "efficacité" diabolique et redoutable.

La volonté des trois ministres était là. Hélas, le rapport de force a souvent penché du coté des "immobilistes", le moindre mouvement de la part des locataires de la rue de Grenelle étant perçu comme autant d'agressions à l'encontre des enseignants ou de telle ou telle discipline.

C'est dommage, évidemment. Surtout lorsqu'on compare avec la politique éducative appliquée actuellement.

Christophe Chartreux

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Revue de Presse Education... Réformes — Parcoursup — Enseignants — Divers...

16 Janvier 2019 , Rédigé par Les Cahiers Pédagogiques Publié dans #Education, #Médias

Revue de Presse Education... Réformes — Parcoursup — Enseignants — Divers...

Quelques nouvelles des réformes en cours et à venir. Toujours des interrogations sur Parcoursup et sa nouvelle mouture. L’état des enseignants. et pour finir quelques infos diverses.

Réformes...

en cours et à venir !
Education : Macron veut « généraliser » les dédoublements de classes en CP et CE1 par Marie-Christine Corbier, mais pour les abonnés.
Le chef de l’Etat s’est adressé mardi aux maires et élus de Normandie, réunis à Grand-Bourgtheroulde dans l’Eure, pour le lancement du grand débat national.”

Les syndicats d’enseignants demandent l’abandon des évaluations des élèves de CP : "un caprice ministériel", selon le Snuipp-FSU
Selon Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat dans le primaire, ses collègues enseignants "ne souhaitent pas de nouveau mettre les élèves en difficulté", alors que s’annonce la semaine prochaine la deuxième phase des évaluations des élèves de CP, contre laquelle ils s’opposent.”

Le gouvernement lance un site pour aider les élèves de seconde à choisir leurs matières
Pour les élèves de seconde qui passeront le bac en 2021, il est déjà temps de choisir les trois spécialités qu’ils étudieront en classe de première, parmi une liste de douze matières proposées. Afin de guider la première génération de jeunes à appréhender la réforme du lycée, qui met fin aux traditionnelles filières S, ES et L, le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de l’Enseignement supérieur lancent cette semaine une simulation d’orientation en fonction du choix de matières : Horizons2021.”

Parcoursup

Un comité indépendant salue les avancées de Parcoursup
Composé de six membres, experts indépendants (spécialistes du droit, de la statistique, du numérique, de l’informatique, de l’économie et de l’éthique) nommés par la ministre, le Comité éthique et scientifique de Parcoursup (CESP) juge positivement la plateforme d’orientation et d’affectation qui, l’an dernier, a remplacé APB. Il évoque « un déploiement réussi », malgré quelques « bugs » techniques « vite réparés ». À preuve, avance-t-il, on estime à une vingtaine le nombre de recours contentieux pour 800 000 candidats.Le comité cite des avancées par rapport au précédent système.”

Parcoursup. Hiérarchisation, quotas… : un rapport propose des pistes d’amélioration
Le comité scientifique et éthique de Parcoursup, présidé par l’ancienne ministre Noëlle Lenoir, a remis, mercredi, un rapport de 160 pages et évoque plusieurs pistes d’amélioration : un retour partiel à une hiérarchisation des vœux et une réflexion sur les quotas boursiers. La saisie des vœux sur la plateforme doit démarrer mardi 22 janvier.”

Enseignants

Comment les profs dégringolent l’échelle sociale Par Héloïse de Neuville
“Une sévère et douloureuse désillusion. C’est le mal dont est atteint une grande partie des 880.000 enseignants français. Ils ont fait de longues études, travaillent plus de 40 heures par semaine en moyenne, exercent leurs fonctions dans des conditions dégradées et voient depuis plusieurs années leur pouvoir d’achat fondre.”

"Stylos rouges" : "Il faut faire plus" pour le pouvoir d’achat, mais "le point d’indice n’est pas le seul élément", juge Jean-Michel Blanquer
Le ministre de l’Education nationale souhaite que le mouvement de professeurs, né dans le sillage des "gilets jaunes", lui "désigne des interlocuteurs".”

Les profs en colères, « les stylos rouges » de l’académie de Créteil se rassembleront ce mercredi devant le rectorat à Créteil.
La page Facebook nationale des Stylos rouges compte plus de 65 000 abonnés. Rien que dans l’académie de Créteil, ils sont plus de 2 300 profs en colère. Ce mercredi, les Stylos rouges, du nom du mouvement lancé par les enseignants à la suite des Gilets jaunes, ont prévu de se rassembler à 15 heures devant le rectorat de Créteil.”

Divers

Bac : voici les 19 lycées champions de la mention très bien
Le taux de réussite au bac ? Préhistorique, il dépasse les 99 %. Le pourcentage de mentions ? Dépassé, il oscille entre 90 et 100 %. Aujourd’hui, les meilleurs lycées de ce pays ont encore déplacé le curseur pour se départager. La nouvelle bataille de réputation de ces établissements d’excellence se joue autour du taux de mentions très bien au diplôme passé par plus de 753 000 élèves en 2018.
Dans ce classement, établi à parti de données que vient de publier le ministère de l’Education nationale, on constate que seuls 19 lycées du pays parviennent à dépasser la barre de 50 % de cette distinction pour la session 2018 du bac général et technologique. Vertigineux quand on sait que la moyenne nationale se situait à 0,8 % d’une classe d’âge en 1990
.”

Cette Seine-et-Marnaise est la seule Française en lice pour le titre du meilleur prof du monde
Anne Fischer fait partie des cinquante enseignants finalistes du Global Teacher Prize 2019. Elle enseigne à l’école Charlemagne, à Villeparisis (Seine-et-Marne), à des enfants qui arrivent en France sans parler un mot de notre langue.”

La jeunesse délaissée de la France périphérique
Salomé Berlioux et Erkki Maillard signent un essai utile et touchant sur ces enfants oubliés de la République. Extraits.”

Bernard Desclaux

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Évaluations de CP : Et rebelote…

16 Janvier 2019 , Rédigé par Le Cafe Pedagogique Publié dans #Education

Évaluations de CP : Et rebelote…

EXTRAITS

La deuxième vague d’évaluation CP est prévue pour le 21 janvier. Tous les syndicats d’enseignants du premier degré appellent « à l’abandon du protocole d’évaluations », comme l’expliquait le café pédagogique dans son expresso du 15 janvier. Mais les enseignants, sur le terrain, qu’en pensent-ils ? Nous leur avions donné la parole lors de la passation des évaluations de septembre. Certains refusant tout bonnement de les faire passer à leurs élèves, d’autres l’ayant fait. Naouel Douma enseignante en CP à l’école Anatole France de Saint-Denis Pleyel (93), que nous avions déjà interviewé sur l’apprentissage de la lecture, et Nabil ben Yedder directeur de l’école Guillaume Apollinaire à Stains (93) ainsi que ses collègues expriment leurs réticences.

Stress et perte de confiance en soi des élèves

Naouel explique qu’elle avait déjà émis beaucoup de réserves quant à la passation du premier volet des évaluations, en septembre. « J’ai fait passer les évaluations nationales début octobre, donc assez tardivement, car notre équipe avait eu beaucoup de mal à prendre une décision. Hésitations confirmées à la lecture tous les items. Alors nous avons refusé d’infliger ça à nos petits élèves de CP, fraichement sortis de grande section ». L’inspectrice de la circonscription s’est donc déplacée dans l’école pour les convaincre de l’intérêt de l’exercice. Le débat a été riche, les enseignants présentant des arguments que l’IEN entendait parfaitement : longueurs et complexités des exercices – certains ressemblant plus à des pièges, notions évaluées que les élèves n’avaient même pas encore abordées et enfin, et surtout, le stress que cela engendrerait chez l’élève et ses parents. L’inspectrice a réussi à convaincre les enseignants, expliquant qu’il s’agissait juste d’une photographie à l’instant T. Alors, bon gré mal gré, et parce qu’ils semblaient être les seuls de la circonscription à refuser la passation, « nous les avons fait passer sans conviction, en expliquant aux élèves c’était comme un jeu, en les rassurant et en dédramatisant au mieux. D’ailleurs cela semblait même les amuser, surtout les exercices avec chrono ».

A l’école Apollinaire, même son de cloche. Évaluations trop longues et fastidieuses – avec cette même impression que certains exercices étaient surtout là pour piéger les élèves, selon les enseignantes qui notent aussi un vif sentiment d’échec et de frustration chez eux, loin du climat qu’elles souhaitaient instaurer dans la classe. « Nous avions réussi à instaurer une confiance, cela a donc été très difficile de ne pouvoir les aider lorsqu’ils ne comprenaient pas et qu’ils cherchaient notre approbation pour répondre aux questions ». Elles ont aussi été surprises que ces évaluations arrivent fin septembre, « les résultats sont, selon nous, biaisés car nous avions consacré tout le début du mois de septembre à faire des révisions. Nous avons aussi ressenti de l’incompréhension à leur lecture, elles étaient beaucoup trop longues et difficiles pour des élèves qui découvrent tout juste l’école élémentaire ». Malgré de fortes hésitations, l’équipe passe les évaluations. « On s’est demandé s’il était judicieux de faire passer ces évaluations, d’ailleurs en CE1 aussi. Je ne comprenais pas l’intérêt de leur forme mais aussi la pertinence de leur contenu » explique Nabil. 

(...)

Des résultats loin de la photographie du niveau des élèves

Les résultats sont parvenus aux enseignants un mois après la passation. « Nous avons été stupéfaits de leur présentation. Nous espérions avoir plus de détails et de réelles pistes de travail pour surmonter les difficultés de nos élèves.  Les résultats n’étaient pas réalistes et n’étaient pas représentatifs du niveau des élèves, certains ayant un très bon niveau mais étant très stressés ont été mis dans le groupe des « élèves à besoin » alors qu’ils ne le sont pas du tout » explique l’équipe enseignante de l’école Apollinaire. Finalement, des évaluations qui n’auront pas servi, « cela ne nous a été d’aucune utilité car nous nous étions fait notre propre avis sur nos élèves en les observant et en les évaluant par le biais de révisions, d’exercices et de jeux. » Comme Naouel, qui avoue, y avoir jeté un coup d’œil distrait, ne leur accordant aucun crédit. Quant aux parents, certains ont eu besoin d’être rassurés lors des passations, stressés par ce qu’elles signifiaient mais aussi par les angoisses que cela gênerait chez leurs enfants. Les enseignants les ont accueillis et rassuré. Ils ne leur ont d’ailleurs pas fait de retour suite aux résultats, « nous avons décidé, avec les collègues, de ne pas recevoir les parents et de ne pas leur transmettre les résultats que nous ne jugions pas représentatifs du niveau scolaire de leurs enfants » explique Nabil.

(...)

Des évaluations qui ne font toujours pas l’unanimité, décriées par les chercheurs, les syndicats et les pédagogues. Pourtant le ministre semble sourd aux appels de ces derniers…

Lilia Ben Hamouda

A lire en cliquant ci-dessous

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Paco Ibanez...

15 Janvier 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Victor Hugo...

15 Janvier 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Souvent, quand M. Madeleine passait dans une rue, calme, affectueux, entouré des bénédictions de tous, il arrivait qu’un homme de haute taille, vêtu d’une redingote gris de fer, armé d’une grosse canne et coiffé d’un chapeau rabattu, se retournait brusquement derrière lui, et le suivait des yeux jusqu’à ce qu’il eût disparu, croisant les bras, secouant lentement la tête, et haussant sa lèvre supérieure avec sa lèvre inférieure jusqu’à son nez, sorte de grimace significative qui pourrait se traduire par : « Mais qu’est-ce que c’est que cet homme-là ? - Pour sûr je l’ai vu quelque part. - En tout cas, je ne suis toujours pas sa dupe. »

Ce personnage, grave d’une gravité presque menaçante, était de ceux qui, même rapidement entrevus, préoccupent l’observateur.
Il se nommait Javert, et il était de la police.

Il remplissait à Montreuil-sur-mer les fonctions pénibles, mais utiles, d’inspecteur. Il n’avait pas vu les commencements de Madeleine. Javert devait le poste qu’il occupait à la protection de M. Chabouillet, le secrétaire du ministre d’état comte Anglès, alors préfet de police à Paris. Quand Javert était arrivé à Montreuil-sur-mer, la fortune du grand manufacturier était déjà faite, et le père Madeleine était devenu monsieur Madeleine.
Certains officiers de police ont une physionomie à part et qui se complique d’un air de bassesse mêlé à un air d’autorité. Javert avait cette physionomie, moins la bassesse.

Dans notre conviction, si les âmes étaient visibles aux yeux, on verrait distinctement cette chose étrange que chacun des individus de l’espèce humaine correspond à quelqu’une des espèces de la création animale ; et l’on pourrait reconnaître aisément cette vérité à peine entrevue par le penseur, que, depuis l’huître jusqu’à l’aigle, depuis le porc jusqu’au tigre, tous les animaux sont dans l’homme et que chacun d’eux est dans un homme. Quelquefois même plusieurs d’entre eux à la fois.

Victor Hugo - Les Misérables

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Revue de Presse Education... Réforme du lycée - Enseigner - Divers - Ailleurs - Ressources...

15 Janvier 2019 , Rédigé par Les Cahiers Pedagogiques Publié dans #Education

Revue de Presse Education... Réforme du lycée - Enseigner - Divers - Ailleurs - Ressources...

Les lycéens et les enseignants se mobilisent contre la réforme du lycée (général et professionnel). On évoque aussi l’enseignement et les technologies. Un petit tour à l’étranger avant quelques ressources.

Réforme du lycée

La réforme du lycée commence à mobiliser contre elle.
Réforme du bac : profs et parents grondent à Montbéliard
« Précipitation, hausses des effectifs ou des inégalités… La mesure inquiète fortement. Assurant le SAV, le recteur tente la pédagogie en arpentant le terrain. Exemple au lycée Germaine-Tillion à Montbéliard. »
Education : grève dans deux établissements scolaires de l’Essonne
« Une mobilisation du personnel du lycée Rosa-Parks de Montgeron est prévue ce mardi contre la suppression de l’enseignement musique et langues et cultures antiques. »
« Près de 250 lycéens se sont mobilisés ce mardi 15 janvier à Besançon (Doubs), pour contester plusieurs mesures, dont la réforme du baccalauréat et Parcours Sup. Des professeurs se sont associés au mouvement pour défendre la filière professionnelle. »
Rennes. Grève et manifestation : un appel à se mobiliser vendredi dans l’Éducation nationale
« Un collectif d’Ille-et-Vilaine lance un appel à la grève vendredi 18 janvier, le jour où Jean-Michel Blanquer sera en déplacement à Rennes. Il s’oppose aux réformes du ministre de l’Éducation nationale et à la plate-forme Parcoursup. »

Enseigner

C’est un des sujets favoris du ministre pour son école de la confiance. Mais cela fait un peu peur quand même...
Des algorithmes pour épauler les professeurs : comment l’intelligence artificielle peut lutter contre l’échec scolaire
« En Chine, le cours de M. Xiaoyong fait figure d’exception. Dans sa salle de classe, on entend presque les mouches voler. Pas de bavardages, ni d’élèves avec la tête en l’air. Les étudiants écoutent religieusement leur professeur. Depuis maintenant deux ans, ce dernier utilise une intelligence artificielle (IA), couplée à un système de reconnaissance faciale, qui analyse les visages des apprenants. Ce dispositif permet, explique l’enseignant chinois, de savoir en temps réel s’ils s’ennuient ou pas. M. Xiaoyong s’en sert comme base pour améliorer le contenu de ses cours et mieux capter l’attention de son auditoire. »

L’autorité des enseignants est un sujet important. Entre autorité naturelle et compétence à travailler, la formation initiale n’a pas vraiment choisi.
Régulièrement invoquée par le ministre de l’Éducation, elle est pourtant peu travaillée lors de leur formation.
« L’autorité est-elle innée ou s’apprend-elle ? L’institution scolaire forme-t-elle suffisamment ses professeurs à cette compétence considérée comme centrale par le monde enseignant, les élèves et les familles ? » Réservé aux abonnés

La méditation à l’école : laïciser une pratique spirituelle ?
« La méditation prend une place de plus en plus importante dans la vie quotidienne, au travail et maintenant à l’école. Son entrée dans la sphère éducative est-elle si anodine qu’il y paraît ? Comment expliquer le passage progressif de la méditation de la rubrique santé des médias à la rubrique « éducation » ?
L’entrée de cette pratique, à l’origine religieuse et bouddhiste, dans la sphère éducative publique et laïque pose une série de questions sur sa définition, ses modalités, ses liens avec les apprentissages et ses finalités. Avec l’entrée de la méditation de pleine conscience dans les écoles, peut-on laïciser une pratique spirituelle ? »

Divers

Fin des études, début des inquiétudes : la difficile transition vers une vie active
« Un autre diplôme, une autre spécialisation... beaucoup d’étudiants font tout pour retarder le moment de chercher un travail. Lorsque vient l’heure du grand saut, chacun l’aborde à sa manière. Certains, fonceurs ou téméraires, plongent tête la première. D’autres jaugent le bassin avec appréhension et ne diraient pas non à un temps de répit avant de s’immerger totalement dans le grand bain. A écouter les inquiétudes des étudiants en dernière année d’études supérieures, la métaphore illustre bien ce moment charnière où les uns et les autres doivent, de gré ou de force, quitter la vie étudiante et se lancer sur le marché du travail. »

Épidémie de myopie chez les jeunes : haro sur la techno !
« La question se pose en effet : quel est donc le lien entre l’usage des appareils électroniques et l’apparition ou l’évolution de la myopie ? »
Un article canadien qui semble vouloir diaboliser les écrans. A une autre époque, c’était la lecture la grande fautive...

Ailleurs

Au centre du Mali, la bataille des écoles Quand on risque sa vie pour l’école...
« Dans la région de Mopti, 149 000 élèves sont privés d’apprentissage à cause des menaces des groupes djihadistes. Professeurs et élèves se battent pour continuer d’enseigner et d’étudier. »

Les Stylos Rouges en France, les Tee-Shirts Rouges aux Etats-Unis, un même combat.
À Los Angeles, les profs en grève pour la première fois depuis 30 ans
« Classes surchargées, salaires trop bas, budgets en baisse et négociations en panne : les enseignants de Los Angeles ont lancé une grève inédite et retentissante, ce lundi 14 janvier. »
La grève des enseignants de Los Angeles pourrait faire boule de neige aux Etats-Unis
« Dans tous les Etats-Unis, organisations d’enseignants, mais aussi parents d’élèves, ont manifesté leur solidarité avec leurs collègues de Los Angeles, en portant notamment des t-shirts rouges, la couleur adoptée l’an dernier par les profs en grève ("Red4Ed", littéralement "du rouge pour l’éducation"). »

Ressources

Travailler ensemble pour enseigner mieux
« Les formes de travail collectif enseignant sont multiples et l’inscription dans les textes officiels effective.
En outre, la recherche a développé des outils pour permettre de réelles opportunités de développement professionnel au sein des établissements scolaires et des écoles par analyse de l’activité.
Ces coopérations ouvrent des perspectives, elles font émerger des leaderships partagés et renforcent les compétences collectives. Les conditions capacitantes sont évoquées. »

Politiques et dispositifs d’orientation : un bilan international
Auteur(s) : Yves DUTERCQ ; Christophe MICHAUT ; Vincent TROGER
“Le rapport dresse un bilan de l’orientation en France et dans plusieurs pays. Trois systèmes d’orientation contrastés (Espagne, Ontario, Corée du Sud) sont plus particulièrement étudiés à travers des choix politiques récents et des dispositifs. De nombreuses expérimentations visant à offrir une meilleure connaissance du monde professionnel et des études supérieures, à prévenir le décrochage scolaire, à accompagner les jeunes ont été initiés. Des initiatives ont également été mises en œuvre avec pour objectifs notamment de mieux repérer et d’assurer le suivi des jeunes « à risque » ou encore de favoriser les passerelles entre voies professionnelle, technologique et générale.” document en pdf ;

Géraldine Duboz

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Pour rappel... Les quatre conditions pour la maîtrise d’un socle commun par tous. D’après les travaux de Claude Thélot...

15 Janvier 2019 , Rédigé par christophe Publié dans #Education

Pour rappel... Les quatre conditions pour la maîtrise d’un socle commun par tous. D’après les travaux de Claude Thélot...

Les quatre conditions pour la maîtrise d’un socle commun par tous. D’après les travaux de Claude Thélot, Conseiller maître à la Cour des Comptes, ancien Président de la Commission du débat sur l’avenir de l’école

Le travail de Claude Thélot et de son équipe étant bien connu, je me contenterai d’en rappeler ici les grandes orientations. Il est souhaitable que les préconisations de cette Commission puissent être approfondies pour une mise en place progressive, mais rapide.

L’idée de socle commun n’est pas nouvelle mais la Commission présidée par Claude Thélot, à la demande de Jean Pierre Raffarin, l’avait mise au centre de ses préoccupations en insistant sur la nécessaire maîtrise par TOUS les élèves d’un « socle commun de connaissances, de compétences et des règles de comportements indispensables ».  C’était et cela reste une noble et grande ambition

(La nouvelle Loi votée en 2005 par le Parlement français dispose dans son article 9 de ce que le socle doit contenir).

Rappelons d’abord les 8 programmes d’actions définis dans le « rapport Thélot » pour permettre la réussite de tous les élèves :

  • La scolarité obligatoire : chaque élève devra maîtriser le socle commun des indispensables pour trouver la voie de sa réussite
  •  Repenser la définition et l’équilibre des voies de formation au lycée
  •  Aider les élèves à construire un projet éclairé et le respecter le mieux possible.
  •  Favoriser la mixité sociale sur tout le territoire
  •  Renforcer la capacité d’actions et la responsabilité des établissements scolaires
  •  Redéfinir le métier d’enseignant (Suivi des élèves/Relations avec les parents/Travail en équipes…)
  •  Construire une éducation concertée avec les parents
  •  Former avec des partenaires (les communes ; les services médicaux et sociaux ; les entreprises, les associations)

Quatre conditions sont absolument nécessaires à la maîtrise du socle commun :

  1.     Définir un socle opérationnel : pour le moment, cette définition n’existe pas car le Ministère de l’Education Nationale semble craindre les réactions des représentants des matières qui n’en feraient pas partie (sur la base d’ailleurs d’un malentendu dramatiquement stupide et dommageable)
  2.     Mettre en œuvre une personnalisation des apprentissages : Chaque élève devrait pouvoir progresser de façon différenciée, personnalisée. Or pour cela il faut revoir la formation des enseignants de manière profonde. Pour le moment, rien n’est fait car non prévu par la Lo
  3.     Diversifier fortement les moyens d’enseignement au sein des écoles primaires et des collèges : Il faut OFFICIELLEMENT reconnaître que la réussite éducative est diversement difficile à atteindre selon l’environnement des écoles et des collèges. Il faut donc mettre en place une très forte diversification qualitative et quantitative des moyens d’enseignement
  4.     Etablir les conditions de passage d’un cycle à l’autre : Seuls les élèves maîtrisant les compétences et savoirs du socle commun intègreront le CYCLE suivant. Cette condition devra être annoncée et répétée dès les rentrées successives composant chaque cycle : Primaire/Secondaire (Collège/Lycée). Ces avertissements ne seront efficaces qu’à la condition d’être accompagnés de diagnostics individuels permettant de passer très rapidement aux remédiations nécessaires. Pour cela, il faudra former les enseignants et leur donner des moyens d’actions.

Pour rappel : ces quatre conditions sont, soit trop timidement présentes, soit totalement absentes de la Loi votée au printemps 2005. Le mot « réussite pour tous les élèves » a bien été repris, MAIS la « chose » n’existe pas dans les faits sur le terrain. Pour le moment, l’engagement de la Nation envers sa jeunesse n’est pas tenu

Christophe Chartreux (2005)

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Apprendre la méditation aux enfants, est-ce bien le rôle de l'école laïque?...

15 Janvier 2019 , Rédigé par Slate Publié dans #Education

Apprendre la méditation aux enfants, est-ce bien le rôle de l'école laïque?...

La pleine conscience a fait son entrée à l’école, sans se soucier du mélange des genres entre spiritualité et laïcité.

La méditation prend une place de plus en plus importante dans la vie quotidienne, au travail et maintenant à l’école. Son entrée dans la sphère éducative est-elle si anodine qu’il y paraît? Comment expliquer le passage progressif de la méditation de la rubrique santé des médias à la rubrique «éducation»?

L’entrée de cette pratique, à l’origine religieuse et bouddhiste, dans la sphère éducative publique et laïque pose une série de questions sur sa définition, ses modalités, ses liens avec les apprentissages et ses finalités. Avec l’entrée de la méditation de pleine conscience dans les écoles, peut-on laïciser une pratique spirituelle?

D’après Edouard Gentaz, professeur en psychologie du développement, la méditation donne des résultats encourageants, certes, mais encore discutables en ce qui concerne la lutte contre l’anxiété, la gestion du stress et une meilleure connaissance de soi.

L’essor de cette pratique est soutenu par des professionnels de la santé et le psychiatre Christophe André a rencontré un franc succès en librairie en évoquant les bienfaits de la méditation en milieu hospitalier comme dans la vie quotidienne. Son intégration dans les programmes de recherches et les enseignements universitaires de médecine est devenue courante comme à Strasbourg, Paris ou Montpellier.

Du monde du travail à l’éducation

En tant que méthode de gestion du stress, la méditation ne pouvait qu’intéresser les milieux managériaux. La pleine conscience a donc acquis en quelques années une renommée auprès de tous les coachs en développement personnel et d’entreprises en faisant de cette pratique un outil au service de l’efficacité entrepreneuriale et d’une meilleure employabilité du salarié.

Par ailleurs, les progrès de certaines recherches semblent légitimer l’usage de la méditation en démontrant ses bienfaits pour la structure et le fonctionnement du cerveau. Matthieu Ricard, le très populaire moine tibétain et docteur en génétique cellulaire, met constamment en avant l’importance interactions entre méditation et neurosciences (voir lien en bas de page/Note du Webmaster) ainsi que la finalité spirituelle de cette pratique. Les succès éditoriaux d’Eline Snel et en premier lieu celui de son ouvrage Calme et attentif comme une grenouille, préfacé par Christophe André, apparaissent comme une première étape d’une intégration à la sphère éducative. À la suite de ces livres, devenus une sorte de méthode pédagogique, les publications pour présenter la méditation aux enfants ont déferlé.

Entre pédagogie et relaxation

Ces succès médiatiques –et les atouts reconnus par le corps enseignant lui-même– en font un outil pédagogique, entré dans plusieurs systèmes éducatifs pour améliorer le bien-être, l’attention et les performances des élèves comme au Canada ou aux Pays-Bas.

Avec la méditation, on évoque les émotions, les capacités d’attention, de bienveillance et de résilience de l’enfant. La question est donc de savoir comment mettre en œuvre dans l’enseignement public cette pratique, à l’origine spirituelle et qui touche à la psychologie et l’inconscient. Quand les enseignants et enseignantes l’introduisent dans leur classe, s’agit-il d’ailleurs réellement de méditation? Ou faudrait-il plutôt y voir un outil pédagogique, des séances de relaxation ou de sophrologie?

L’association pour la méditation dans l’enseignement semble coordonner de nombreux projets sans qu’un réel bilan et des résultats évaluables soient donnés. Un programme international nommé MBSR (Mindfulness-Based Stress Reduction) est défini comme un protocole pour l’usage de la méditation dans l’enseignement.

Cette intégration dans la sphère éducative est activement soutenue par Émergences, organisme qui cherche à diffuser toutes les notions et pratiques du développement personnel. On retrouve dans cette association Christophe André, Mathieu Ricard, Frédéric Perez, Ilios Kotsou, Frédéric Lenoir ou Céline Alvarez, qui ont conjointement publié l’ouvrage Transmettre, sorte de recueil des relations entre développement personnel et éducation.

Un cadrage à discuter

Le caractère religieux de la méditation est le plus souvent éludé mais il apparaît toutefois nécessaire de mener une réelle réflexion sur le fait d’intégrer dans l’enseignement public laïc une pratique spirituelle. Il convient de savoir pour quelles finalités on pratique la méditation: simple relaxation, exercices de respiration, développement de l’attention pour favoriser les apprentissages, réduction des violences scolaires, émancipation personnelle ou l’employabilité renforcée d’un futur salarié.

Cette pratique peut-elle être compatible avec l’école laïque? Est-ce à l’école d’enseigner la pleine conscience? Si c’est le cas, les enseignants et enseignantes doivent être formées. En s’intéressant à la «conscience» des enfants, se pose la question de la responsabilité de l’école et du corps enseignant.

Aucun choix n’a encore été fait par l’institution scolaire, laissant libre cours à toutes les actions et définition de la méditation, jusqu'à lui prêter une fonction de remplacement des punitions. L’Éducation nationale doit se poser la question des interventions de plus en plus nombreuses mais aussi disparates d’associations pas toujours agréées et d’un intérêt croissant des enseignants pour cette pratique qui ouvre effectivement un champ de perspectives inexploré.The Conversation

Sylvain Wagnon

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