A Voir... Bientôt... "Nos vies formidables"...
Margot, Jérémy, Salomé, César, Sonia…Ils ont entre 18 et 50 ans. Tout les sépare, sauf l’urgence de se reconstruire et de restaurer la relation à l’autre que l’addiction a détruite. Solidaires, ils ont comme seules règles, le partage, l’honnêteté, l’authenticité, la sincérité, l’humanité. Une bande incroyable de vivants qui crient haut et fort qu’on s’en sort mieux à plusieurs que seul.
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Nos vies formidables - Film (2019) - SensCritique
Nos vies formidables est un film de Fabienne Godet. Synopsis : Margot, Jérémy, Salomé, César, Sonia...Ils ont entre 18 et 50 ans. Tout les sépare, sa ...
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Blâmer les ados pour le temps passé devant leurs écrans n’est pas la solution...
On ne peut pas attendre des enfants qu'ils aient la capacité innée à résister à des manipulations cognitives aussi finement pensées.
Scène de la vie domestique moderne. Un enfant de 6 ans joue sur la tablette de sa grand-mère. Il y est autorisé parce qu’il s’agit d’une espèce de jeu d’échecs. Depuis dix minutes, l’enfant pollue l’espace sonore à base d’exclamations telles que «chuis trop fort», «paf, encore gagné», et des «t’es nuuuuulle» criés à la tablette en se penchant dessus.
Je ne sais pas comment cela se produit, mais parfois, de temps à autre, les parents disent des trucs pas trop pourris à leurs enfants. Ce jour-là, fatiguée d’entendre l’enfant fanfaronner, j’ai fini par lui lâcher: «Tu crois que tu es plus fort que la machine? À ton avis, quel est le but de la machine? Gagner contre toi? Eh bien pas du tout, la machine a été programmée pour une seule chose: te faire rester le plus longtemps possible devant elle. Et là, à ton avis, elle a gagné ou pas?».
Ça lui en a bouché un coin. La machine n’était pas comme lui, elle ne cherchait pas à gagner. Elle ne cherchait rien d’ailleurs. Elle avait été programmée par d’autres gens pour capter son attention.
Pour une éducation au design
Mais en vérité, je n'aurais sans doute jamais pensé à lui faire cette réponse si je n'avais pas la chance de participer à des réunions du comité de prospective de la Cnil (Commission nationale de l'informatique et des libertés). Ce sont des réunions avec des gens intelligents qui parlent numérique (je le précise parce que ce n’est pas si fréquent). Lors de la dernière séance, il y a eu une discussion sur l’économie de l’attention. Comment le design était au service du piratage de l’attention. Les applis et les sites sont dessinés, pensés, conçus pour capter notre attention. Le débat portait sur le fait de déterminer si c’était condamnable ou pas.
Quelqu’un a fait le parallèle avec les supermarchés. La légère pente qui entraîne le chariot vers tel rayonnage, la musique, la lumière, la mise en place des produits, tout incite à l’achat et ce n’est pas illégal. N'est-ce pas la même chose pour le numérique? Quelqu’un d’autre a dit: «C’est vrai, c’est comme in real life, la frontière est très mince entre l'incitation et la manipulation mais il y a le problème de l’addiction». S’il faut faire un parallèle avec le monde IRL, c’est avec l’univers des casinos. Dans un casino, il n’y a jamais l’heure; c’est pareil sur les sites et applis. Le temps doit y être annihilé. Jamais un concepteur ou une conceptrice ne mettra une horloge bien visible, un décompte permanent du temps passé dessus. Le temps doit y être sans fin, comme un fil d’actualité qui se déroule à l’infini.
Ces discussions sont intéressantes mais restent malheureusement cantonnées à un petit cercle. C’est aux enfants et aux ados qu’il faudrait expliquer tout cela. On a commencé à les éduquer aux médias et à l’image mais il faut aussi une éducation au design, comment les créateurs et créatrices font des choix non pas dans un but esthétique ou purement pratique mais pour capter leur attention.
Tristan Harris le raconte bien avec l’exemple de Snapchat. L’appli a créé une fonctionnalité, Snapstreak, qui comptabilise le nombre de jours de suite où deux utilisateurs ou utilisatrices ont communiqué. Donc si vous avez 15 ans, vous n’avez pas envie que le compteur se remette à zéro, et cela vous encourage à envoyer un snap tous les jours à cette personne pour augmenter ce chiffre.
Il faudrait expliquer cela aux ados, sans leur interdire de s’en servir mais en leur fournissant les outils d’analyse des sites et applications qu’elles et ils utilisent le plus souvent, parce que rien n’est innocent, aucun choix d’emplacement de bouton, aucune couleur. Et c’est d’autant plus nécessaire que leur socialisation étant souvent indissociable de leur téléphone, il devient difficile de leur en restreindre l’usage.
Exposition quasi permanente
À défaut de restreindre, leur expliquer est déjà un premier pas. Et qui permet de sortir du réflexe qu'on peut tous et toutes avoir, à savoir blâmer l'ado en question pour sa mauvaise gestion des écrans; alors qu'en réalité, la question est beaucoup plus politique et qu'on ne peut pas attendre d'elle ou de lui qu'il ait la capacité innée à résister à des manipulations cognitives aussi finement pensées.
Mais c’est un exercice compliqué dans la mesure où l'on n’imagine pas qu'internet pourrait être différent –la plupart des gros sites s’étant tous alignés sur les mêmes standards. Mais par exemple, que se passerait-il si on ne voyait pas immédiatement sous un post son nombre de likes? S’il fallait cliquer pour chercher cette information? Ou si elle n’était visible que par l'auteur ou l'autrice du post? Cela changerait bien sûr énormément de choses dans notre façon de regarder ce post –et de poster du contenu.
Il faudrait presque recommander aux enfants d’être déconcentrés quand ils sont devant un écran
C’est une sorte de grammaire visuelle à laquelle nous sommes exposés en quasi permanence mais qu’on ne connaît pas, ou dont on ne (re)connaît pas la finalité. Plus paradoxal encore: il faut apprendre le recul analytique et critique permanent sur des objets qui, précisément, annihilent les réflexes critiques. Récupérer son attention dans cette économie qui repose sur la captation de l’attention, passe forcément par prendre du recul et réfléchir à ce qu’on a sous les yeux. C’est drôle parce que je dis souvent aux enfants de se concentrer. Ils ont tendance à faire trois choses à la fois (ils veulent toujours raconter leur journée au moment précis où ils se brossent les dents). Or leur attention est totalement capturée par ces outils. Il faudrait presque leur recommander d’être déconcentrés quand ils sont devant.
Et puis se pose une question: qui pour prendre en charge cette éducation? Les parents? Mais eux-mêmes n’ont pas ce bagage culturel. (Avouez, qui est déjà allé sur le site de l’éducation au numérique?) C’est même l’inverse. En vieillissant, on se sent dépassé par la technologie, et finalement on demande à nos enfants de nous aider à nous en servir. Pourtant, il y aurait quelques principes de base qu’on pourrait peut-être maîtriser, comme l’utilisation des données personnelles et la captation de l’attention (la seconde étant évidemment au service de la première). L’école? Pareil, il faudrait des profs qui connaissent bien le sujet, donc qu’on a pu former (des moyens!) et auxquels on donne des heures pour organiser ces cours (des moyens!).
Ou alors, il faudrait que ces grandes entreprises s’engagent à utiliser un design plus vertueux, ce que Google a tenté avec l'annonce d'un smartphone qui aide à la déconnexion. Mais comme le rappelait Valérie Peugeot à la réunion de la Cnil, pour cela, il faudrait changer d’abord le modèle économique de ces sociétés. Pour conclure, je ne peux que vous encourager vivement à lire l'excellent résumé de ces questions par Hubert Guillaud.
Titiou Lecocq
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Blâmer les ados pour le temps passé devant leurs écrans n'est pas la solution
Temps de lecture: 5 min Scène de la vie domestique moderne. Un enfant de 6 ans joue sur la tablette de sa grand-mère. Il y est autorisé parce qu'il s'agit d'une espèce de jeu d'échecs. Depuis ...
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Slate.fr - Culture, politique, économie, tech, sciences, santé
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Débat Philippe Meirieu/Anne Coffinier: A quoi sert l'école?
Mercredi 13 février, de 18h30 à 20h30, à la Maison des Mines et des Travaux publics, 270 rue Saint-Jacques, 75005 Paris.
ToutEduc vous propose un débat entre Anne Coffinier et Philippe Meirieu. La première est la fondatrice de la "Fondation pour l'école" qui soutient le mouvement des écoles "hors contrat" ou "indépendantes". Le second est la figure emblématique des pédagogues, et l'objet de détestation des anti-pédagogues. Ils occupent des places très différentes sur l'échiquier de la réflexion sur l'éducation mais ont suffisamment d'estime l'un pour l'autre pour que le débat soit possible, et ils nous font confiance pour le mener car ils savent que, journalistes, nous avons les questions, mais ne prétendons pas avoir les réponses.
Nous leur demanderons à quoi sert l'Ecole. L'interrogation peut sembler incongrue. Une double actualité la justifie pourtant. D'une part, l'essor des écoles "indépendantes" témoigne d'une volonté de répondre à des besoins qui ne sont pas, actuellement, satisfaits par l'Ecole publique ni par les établissements sous contrat. Quels sont ces besoins ? En quels termes invoquer leur légitimité ? Du côté du ministère, avec le dédoublement des CP et CE1 en éducation prioritaire et avec les recommandations sur les méthodes de lecture et de mathématiques, se développe un discours sur l'efficacité didactique sans que la visée politique soit explicitée. Or les pédagogues ont toujours insisté sur le lien entre leurs pratiques et la construction d'une société.
Ce débat, au cours duquel la salle aura largement la parole, est prévu le mercredi 13 février, de 18h30 à 20h30, à la Maison des Mines et des Travaux publics, 270 rue Saint-Jacques, 75005 Paris. PSL (Paris Sciences Lettres) est en effet partenaire de ToutEduc pour cet évènement. Entrée libre mais uniquement sur inscription (sur notre site ou à l'adresse debat@touteduc.fr). Et surtout, n'hésitez pas à diffuser l'information dans tous vos réseaux, à "rerouter" cette lettre, exceptionnellement libre de tout droit de reproduction et diffusion.
Nous avons besoin de vous !
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La lettre du 16 janvier 2019 ToutEduc vous propose un débat entre Anne Coffinier et Philippe Meirieu. La première est la fondatrice de la "Fondation pour l'école" qui soutient ...
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100 ans des droits de l’enfant...
1919 : l’ouvrage de Janusz Korczak Comment aimer un enfant est publié
2019 : la Convention internationale des droits de l’enfant a 30 ans
Toute la vie et la pensée de Korczak ont été vouées à l’enfant, à sa protection, à sa dignité, à ses droits.
Dès 1914, il s’intéresse à l’enfance et demande la création d’une association internationale pour la protection de l’enfance.
En 1919, la Société des Nations (SDN) est créée. Elle met en place un Comité de protection de l’enfance, c’est le début de la reconnaissance des Droits de l’Enfant au niveau international. Korzack suit les travaux du Comité et publie Comment aimer un enfant.
En 1924, la SDN adopte la Déclaration de Genève. Le texte reconnaît l’existence de droits spécifiques aux enfants avec la responsabilité des adultes.
Déporté en 1942 dans le camp de Treblinka avec les enfants de son orphelinat dans le ghetto de Varsovie qu’il ne voulait pas abandonner, Janusz Korczak ne reviendra pas.
Mais la voie est ouverte pour les droits de l’enfant !
Le 20 novembre 1959, l’Assemblée générale des Nations Unies adopte la Déclaration des droits de l'enfant. De nombreux États sont en désaccord, le texte n’est pas contraignant, mais il ouvre le chemin, il définit en dix principes les droits de l’enfant qui devient un véritable sujet de droit.
Les 10 principes de la Déclaration :
1. Le droit à l’égalité, sans distinction de race, de religion ou de nationalité.
2. Le droit à une attention particulière pour son développement physique, mental et social.
3. Le droit à un nom et à une nationalité.
4. Le droit à une alimentation, à un logement et à des soins médicaux appropriés.
5. Le droit à une éducation et à des soins spéciaux quand il est handicapé mentalement ou physiquement.
6. Le droit à la compréhension et à l’amour des parents et de la Société.
7. Le droit à l’éducation gratuite et aux activités récréatives.
8. Le droit aux secours prioritaires en toutes circonstances.
9. Le droit à une protection contre toute forme de cruauté, de négligence et d’exploitation.
10. Le droit à la formation dans un esprit de solidarité, de compréhension, d’amitié et de justice entre les peuples.
(...)
Catherine Chabrun
Suite et fin à lire en cliquant ci-dessous
100 ans des droits de l'enfant - Catchabrun.over-blog.com
1919 : l'ouvrage de Janusz Korczak Comment aimer un enfant est publié 2019 : la Convention internationale des droits de l'enfant a 30 ans Toute la vie et la pensée de Korczak ont été vouées à...
http://www.catchabrun.com/2019/01/100-ans-pour-les-droits-de-l-enfant.html
Du nouveau du côté des ''Stylos rouges''? Oui, mais....
Lundi dernier, ce mouvement s'est présenté dans un communiqué de presse comme un ''mouvement professionnel'' ''au moyen d'action différent unifiant tout le corps éducatif". Et il rencontre la compréhension déclarée de la plupart des syndicats (du privé comme du public, ce qui est inédit) en mettant en avant la ''revalorisation du métier d'enseignant tant socialement que financièrement''
Cette convergence bienveillante de syndicats du privé et du public est tout à fait nouvelle historiquement. On avait pu remarquer dans la plate-forme publiée sur le compte ""Facebook'' des ''Stylos rouges'' début janvier la présence d'une revendication elle aussi inédite : "donner la possibilité aux enseignants du privé d'aller dans le public sans repasser le concours", même si l'essentiel n'était pas là comme en témoigne l'intitulé des trois têtes de chapitres des revendications regroupées: "Revalorisation de notre métier", "Exiger une vraie bienveillance de l'Etat pour ses élèves", "Reconnaître la qualité de notre fonction et de notre travail''
Le 9 janvier, après que plusieurs syndicats du public aient fait part de leur intérêt pour le mouvement des "stylos rouges", les deux fédérations CFDT (le SGEN pour le public et la FEP pour le privé) ont été les premières organisations à déclarer publiquement que leurs revendications sont "légitimes" et correspondent aux "constats posés par plusieurs organisations syndicales représentatives".
Jeudi dernier, presque toutes les organisations syndicales de l'enseignement privé ont signé un communiqué commun pour dire que "les agents sont confrontés au mépris de (leur) employeur", l'Etat, et pour "réaffirmer les revendications qu’elles portent", souvent "depuis de nombreuses années" alors que "la mobilisation des 'stylos rouges' fait émerger une profonde colère des enseignantes et enseignants de l’Éducation nationale et de l’Agriculture".
Ce qui est moins inédit (mais qui est mis au premier plan par les ''Stylos rouges'') c'est la question de la ''reconnaissance'' (à savoir non seulement la ''revalorisation du métier'' d'enseignant, mais aussi : ''reconnaître la qualité de notre fonction et de notre travail'' ). C'est en effet de longue date ( de très longue date) le ressenti profond de la plupart des enseignants.
On n'en prendra pour preuve que ce long passage de l'ouvrage de l'historien Antoine Prost ( ''l'Ecole et la Famille dans une société en mutation'', pages 326-327 ) paru en 1981: "Il se peut que leur prestige ait reculé depuis, comme ils le pensent dans leur immense majorité en 1972 (sondage Cofremca de mai 1972); mais à voir le même thème repris de génération en génération avant, on se demande si la nostalgie d'un âge d'or où l'enseignant était quelqu'un de bien considéré n'est pas un trait caractéristique du milieu lui-même. L'autodépréciation , le sentiment d'être ignoré, délaissé, mal compris, envahissent en tout cas le corps enseignant qui s'imagine avoir dans le public une réputation plus négative que celle dont il jouit effectivement. Ce sentiment d'incompréhension s'explique aisément. Le métier est difficile à faire comprendre: comment expliquer le travail du professeur, l'ennui des copies, la fatigue des cours, et cette angoisse sourde qu'engendre la rencontre d'une classe, et que la plupart refoulent? Qui n'a pas fait ce métier en ignorera toujours la charge".
C'était il y a exactement 37ans et demi... En fin manoeuvrier qu'il est (c'est le plus politicien de la trentaine de ministres de l'Education nationale qui se sont succédé sous la cinquième République) Jean-Michel Blanquer n'a pas manqué de profiter de ce terreau (de longue date, mais régulièrement méconnu comme tel) ) pour en remettre une couche et se donner le beau rôle (à peu de frais réels) en déclarant sur "Ouest- France'' hier: "une société qui estime ses enseignants est une société qui va bien"
Claude Lelièvre
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Du nouveau du côté des ''Stylos rouges''? Oui, mais....
Lundi dernier, ce mouvement s'est présenté dans un communiqué de presse comme un ''mouvement professionnel'' ''au moyen d'action différent unifiant tout le corps éducatif". Et il rencontre la ...
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Coup de coeur... Harper Lee...
- Je préférerais que vous ne tiriez que sur des boîtes de conserves, dans le jardin, mais je sais que vous allez vous en prendre aux oiseaux. Tirez sur tous les geais bleus que vous voudrez, si vous arrivez à les toucher, mais souvenez-vous que c'est un péché que de tuer un oiseau moqueur.
Ce fut la seule fois où j'entendis Atticus dire qu'une chose était un péché et j'en parlai à Miss Maudie.
- Ton père a raison, dit-elle. Les moqueurs ne font rien d'autre que de la musique pour notre plaisir. Ils ne viennent pas picorer dans les jardins des gens, ils ne font pas leurs nids dans les séchoirs à maïs, ils ne font que chanter pour nous de tout leur coeur. Voilà pourquoi c'est un péché de tuer un oiseau moqueur.
Harper Lee - Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur
Fake news : "Les journalistes doivent sensibiliser les enfants, c'est notre responsabilité" explique Thomas Sotto...
Aider les enfants à déjouer les pièges de l'info, voilà la mission d'"Escape News", programme hebdomadaire à la fois ludique et instructif, diffusé tous les samedis à 18h00 sur france 4. Thomas Sotto, son présentateur, était l'invité de franceinfo vendredi 18 janvier 2019.
Apprendre à douter, telle est la mission que s'est donnée Escape News, une émission éducative et ludique d’initiation aux médias et aux réseaux sociaux. Chaque semaine, quatre adolescents doivent résoudre des énigmes autour d'une thématique d'actualité. Basée sur le principe de l'"escape game", l'émission permet aux adolescents de découvrir les rouages de la fabrique de l’information en éprouvant ses pièges.
À travers les codes du jeu on apprend aux enfants à sourcer une vidéo, à être sensibles au contexte. On leur apprend à se poser des questions.
Thomas Sotto, présentateur à franceinfo
Un nouveau rôle que le présentateur prend très à cœur : "Si il faut qu'on aille dans les écoles pour leur expliquer comment faire le distingo entre une vraie info d'une fausse, allons-y ! C'est notre responsabilité".
Escape News, le samedi à 18h00 sur france 4
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Escape News - Tous les épisodes en streaming - france.tv
Les vidéos et les replay - Escape News sur France 4 - voir et revoir toutes les émissions et programmes de france-4 sur france.tv
Professionnalisation des enseignants et démocratisation scolaire...
Nous cherchons dans cet article à confronter l’« offre de professionnalisation » en formation initiale aux dynamiques de socialisation et de développement professionnel des enseignants débutants du premier degré. Nous adoptons pour cela l’angle particulier de leurs difficultés à faire apprendre une partie de leurs élèves, majoritairement de milieux populaires. Notre étude repose sur des entretiens menés avec des enseignants-stagiaires en fin de formation, les textes officiels nationaux cadrant la formation des maîtres, les maquettes et descriptifs des enseignements de master MEEF, des supports et des notes de cours recueillis dans plusieurs ÉSPÉ. Les données montrent que la formation initiale occulte majoritairement ou isole les apports des recherches qui appréhendent les pratiques enseignantes et les difficultés des élèves comme socialement construites et situées. Malgré des injonctions à mettre en place de « bonnes pratiques », considérées comme « efficaces », ou même démocratisantes, les enseignants du primaire ont finalement peu de ressources en formation initiale pour agir sur les conditions d’un accès égal pour tous aux savoirs scolaires.
Texte intégral à lire en cliquant ci-dessous
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Professionnalisation des enseignants et démocratisation scolaire : ...
Sans pour autant être réduites à leur seule utilité sociale, les sciences de l'éducation se sont institutionnalisées dans le paysage universitaire depuis 1967 avec l'augmentation progressive ...
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Les enseignants sont-ils formés pour réduire les inégalités scolaires ?
Alors que la réforme de la formation des enseignants sera un des grands chantiers de 2019, la capacité des nouveaux enseignants à agir face aux élèves défavorisés doit sans doute être une p...
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