Coup de coeur... André Gide...
“J'aimerais te donner une joie que ne t’aurait donnée encore aucun autre. Je ne sais comment te la donner, et pourtant, cette joie, je la possède. Je voudrais m’adresser à toi plus intimement que ne l’a fait encore aucun autre. Je voudrais arriver à cette heure de nuit où tu auras successivement ouvert puis fermé bien des livres cherchant dans chacun d’eux plus qu’il ne t’avait encore révélé ; où tu attends encore ; où ta ferveur va devenir tristesse, de ne pas se sentir soutenue. Je n’écris que pour toi ; je ne t’écris que pour ces heures. Je voudrais écrire tel livre d’où toute pensée, toute émotion personnelle te semblât absente, où tu croirais ne voir que la projection de ta propre ferveur : Je voudrais m’approcher de toi et que tu m’aimes.”
André Gide - Les Nourritures Terrestres
Dédoublement de CP: "Des résultats en dessous de l'attendu"
EXTRAIT
Dédoublement des CP : Des résultats mais peut mieux faire
"C'est un premier grand jour car ce sont les premiers résultats sur une politique phare du ministère". Pour donner les premiers résultats des évaluations sur les CP dédoublés, tout le ministère s'est déplacé le 23 janvier. JM Blanquer est intervenu dans le JT de TF1. Son directeur de cabinet, le directeur de la Dgesco et la directrice de la Depp ont communiqué les résultats à la presse. Selon le ministère 2000 élèves en français et 3000 en maths auraient nettement amélioré leurs résultats. L'étude de la Depp montre donc une amélioration sensible des résultats en français et en maths mais moitié moins forte que ce qu'on pouvait attendre.
(...)
Des résultats en dessous de l'attendu
L'étude de la Depp publiée le 23 janvier évoque des écarts types de 8% en français et 13% en maths. On est donc sur des scores très moyens par rapport à ce qui état attendu. Pour le ministère la faite e revient aux enseignants qui n'ont pas assez modifié leurs pratiques...
Le ministère profite aussi de cette publication pour vanter pour la première fois officiellement les mérites de l'association Agir pour l'école, une association proche de l'Institut Montaigne et de JM Banquer. Il se garde pourtant de donner des chiffres ! " Un article sur les données de la cohorte 2015-2016 de CP estime l’impact du programme à 20% d’écart type pour la fluence et 30% d’écart type pour la compréhension écrite; il est en cours de publication", précise le dossier de presse. Autrement dit il ne concernerait pas les CP dédoublés et il n'y a toujours aucune évaluation scientifique à l'(appui de ce soutien . Aujourd'hui 2700 élèves de CP Rep+ subissent le protocole d'Agir pour l'école.
Les progrès réalisés dans les classes dédoublés sont bien réels et il faut en créditer le ministre même si ces dédoublements ont été réalisés en prélevant des moyens ailleurs, sans que cela coute un poste supplémentaire. On peut quand même s'interroger sur la modestie des résultats par rapport à al communication officielle. D'autres outils (les maitres + ?), d'autres démarches pédagogiques que l'accent mis sur le déchiffrage auraient peut -être permis d'avoir de meilleurs résultats. Pour les 100% de réussite promis aux familles il reste du chemin...
François Jarraud
Billet complet à lire en cliquant ci-dessous
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Dédoublement des CP : Des résultats mais peut mieux faire
"C'est un premier grand jour car ce sont les premiers résultats sur une politique phare du ministère". Pour donner les premiers résultats des évaluations sur les CP dédoublés, tout le minist...
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Quand les dédoublements entraînent des conséquences néfastes et pourtant prévisibles
CC
Adresse ci-dessous à copier-coller...
http://www.leparisien.fr/yvelines-78/sartrouville-a-turgot-1-le-dedoublement-des-cp-gonfle-les-effectifs-des-autres-classes-03-09-2018-7874673.php
Jeudi, une journée d'action dans le secondaire. What else?... Par Claude Lelièvre...
A l'appel de plusieurs syndicats d'enseignants et de lycéens une journée de manifestations et de grèves qu'ils estiment importante aura lieu contre divers aspects de la politique scolaire actuelle. Les ''Stylos rouges'' doutent que ce type d'action puisse être efficace et l'emporter. Mais que proposer d'autres? Retour sur un épisode historique significatif, celui du premier semestre 2003.
Le 28 janvier 2003 les cinq principales fédérations de l'Education nationale (la FSU, l'UNSA-Education, le SGEN-CFDT, la Ferc-CGT et la FEN) appellent à une grève d'un jour contre "l'abandon de la priorité à l'éducation". Ils jugent que "le premier ministre n'a apporté aucune réponse concrète aux revendications "des personnels de l'éducation.
Une seconde journée nationale de grève a lieu le 18 mars 2003. Elle est moins suivie que la première, alors même que l'annonce de la décentralisation de quelque 110000 personnels non-enseignants dans le giron des collectivités locales a été faite. Selon le ministère 30% des enseignants du primaire, 34% des enseignants de collèges et 26 % des professeurs de lycée , ont fait grève . A peine 26% des personnels ATOS (administratif, technique, ouvrier et de service) ont suivi le mouvement (alors qu'ils étaient les premiers concernés).
A partir de mai 2003, la question des retraites s'ajoute à ce contentieux (il est notamment annoncé que les personnels vont subir l'allongement progressif de la cotisation de 37,5 annuités à 40 annuités). Dix autres journées nationales de grève vont alors se succéder jusqu'au 19 juin 2003, date à laquelle le ministère de l'Education nationale annonce 10,6 % d'enseignants grévistes en moyenne dans les écoles, 12 % dans les collèges, 6% dans les lycées généraux, 4% dans les lycées professionnels; et 6 % de grévistes parmi les personnels non-enseignants.
Les onze appels nationaux à des journées de grève ont rythmé des temps forts nationaux des actions syndicales. Mais à partir de fin avril et surtout de mai 2003, le mouvement s'est amplifié et durci à partir d'initiatives locales qui ont pu être particulièrement fortes dans certaines régions: les académies de Créteil, de Montpellier, d'Aix-Marseille et de la Réunion.
Il y a eu des occupations de rectorats et d'inspections académiques, des blocages de dépôt de bus ou de péages autoroutiers, des opérations escargots sur les routes, des jets d'exemplaires du livre du ministre de l'Education nationale Luc Ferry, des menaces sur la tenue du baccalauréat.
Selon Denis Paget (le co-secrétaire général du SNES-FSU, le principal syndicat des enseignants de collège et de lycée) "les formes policées du syndicalisme ont tendance à céder le pas à des formes plus radicales [...]. Les gens de ma génération portent en eux une espèce de légalisme et de respect du métier. Cela apparaît beaucoup moins fort chez les jeunes enseignants".
Des enseignants - et là encore surtout des jeunes - se retrouvent aussi sur Internet. Depuis fin mai 2003, plusieurs sites relaient les interrogations à propos de la suite à donner au mouvement. Sur ''20pourtous.free.fr'', des professeurs proposent par exemple d'''attribuer automatiquement 20 à tous les élèves". D'autres , comme ''reseaudesbahuts.lautre.net'' veulent réfléchir ''sur la durée à une contre-offensive à la destruction programmée de l'Education nationale".
Signe des temps (de nouveaux temps) "Le Monde'' du 25 avril 2003 titre: "Bataille virtuelle sur Internet":"Le Web prend un peu plus chaque jour l'allure d'une gigantesque assemblée générale électronique: on y débat, on s'y engueule [...]. Tour à tour, FO, la CGT, le Groupe des Dix-Solidaires ont vu leur messagerie bloquée par un afflux de courriers électroniques identiques destinés à soutenir la réforme [...]. Une association d'adhérents de l'UMP, la Droite libre, a revendiqué cette ''contre-manifestation électronique: ils bloquent la France, nous bloquons leur mail''
L'usage d'Internet a pu aussi favoriser la discussion des mots d'ordre des syndicats et la constitution plus ou moins formelle de coordinations locales débouchant sur des grèves ''reconductibles'', en continu, par périodes plus ou moins longues.
Cela a toujours été minoritaire; mais, au plus fort de l'action, les syndicats du second degré ont estimé à environ 3000 le nombre des collèges et lycées publics (sur 7800) touchés dans des proportions variables par des mouvements de grèves reconductibles, eux-mêmes plus ou moins longs.
Or une jurisprudence du Conseil d'Etat (arrêt Omont de 1978) prévoit la possibilité de défalquer les jours non travaillés (les mercredis par exemple) , les week-ends et les jours fériés, compris entre deux journées de grèves. Ce mode de calcul, qui peut paraître étonnant, vise à corriger les effets du prélèvement par ''trentième'' ( une journée de grève, en application d'une loi de 1977, prévoit la retenue d'un trentième de salaire et des primes mensuelles par jour de grève): sans cette jurisprudence, un enseignant en grève reconductible pourrait percevoir jusqu'à un tiers de son traitement même s'il n'effectue aucune heure de cours (du fait du ''paiement'' des trentièmes correspondant aux week-ends et jours fériés). Les grèves reconductibles ont pu être fort douloureuses financièrement, et certains s'en souviennent encore.
Peu à peu, on se rapproche de la mi-juin où les épreuves du baccalauréat vont commencer par celles de philosophie. La question du boycott du baccalauréat est posée. In fine les syndicats d'enseignants sont contre.
Une enquête par sondage menée fin mai 2003 par l'institut CSA sur "L'image des syndicats d'enseignants auprès des Français" indique que 88% des sondés ont dit être d'accord avec l'assertion suivante: "l'exercice du droit de grève ne doit pas empêcher les élèves de passer leurs examens" (dont 72% ''tout à fait d'accord'').
Le ministère a rappelé aux recteurs (fin mai 2003 également) quelles doivent être les mesures à adopter. Si des enseignants convoqués comme jury aux examens font savoir qu'ils ne se présenteront pas, les recteurs peuvent les requérir individuellement et par courrier. Il ne s'agit pas d'une réquisition, comme le prévoit la loi de 1938 sur la nation en temps de guerre, mais d'un rappel à l'ordre. Si les enseignants l'ignorent, ils ne seront plus considérés comme grévistes mais en situation de faute professionnelle et soumis à un système de sanctions allant de l'avertissement à la révocation sans pension. Les actions d'entrave violente à l'accès aux salles d'examen seront considérées comme délictuelles et relèveront du droit pénal.
Le dénouement se joue à Paris fin juin 2003. Le 16 juin, une assemblée générale des professeurs de philosophie des trois académies d'Ile-de-France (Créteil, Versailles, Paris) vote à une courte majorité ("relative'') le principe d'une poursuite de l'action durant les corrections: 95 sur les 220 professeurs présents (91 contre, 23 absentions et 11 ne prenant pas part au vote). Et ils se divisent encore dans une assemblée générale le 27 juin sur trois modalités envisagées: la rétention des notes, le principe d'une sur-notation (par exemple de 15 à 20) , ou une notation indéchiffrable pour gêner le travail des jurys.
Doit-on considérer que l'épilogue est donné par une certaine Dominique Morvan dans "Le Monde" du 1er septembre 2003: "On s'est contentés vis à vis du gouvernement de petites menaces du genre: ''Attention, vous n'êtes pas gentils, on ne va peut-être pas surveiller les épreuves du bac''. Et on y est allés quand même. Ensuite on a dit: ''Attention , vous n'êtes toujours pas gentils, on ne va peut-être pas corriger les copies''. Et on l'a fait aussi. Enfin on a dit: "Attention, vous n'êtes décidément pas gentils, on va peut-être surnoter. ''Cela, en revanche, on ne l'a pas fait!''
Claude Lelièvre
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Jeudi, une journée d'action dans le secondaire. What else?
A l'appel de plusieurs syndicats d'enseignants et de lycéens une journée de manifestations et de grèves qu'ils estiment importante aura lieu contre divers aspects de la politique scolaire actuel...
Coup de coeur... Albertine Sarrazin...
Gina me considère avec pitié, et repart dans le récit de ses démêlés avec les poulets, l’Interpol et tout. Je fais triste figure devant une telle organisation, moi qui n’ai pour tout associé qu’un tout petit casseur, qui n’a que quinze ans de passés, passés en taule mais ça c’est du passé, une insignifiante relègue en guise d’épée de Damoclès, arme blanche et périmée, et puis ce sourire, ce côté sociable, cette cordiale blondeur…
Le soir, Gina en est à raconter sa propre cavale, car, comme tout le monde, elle a essayé de s’évader :
« J’étais moi aussi à l’atelier du bas, avec Liliane et Josette (ses coïnculpées : je crois qu’elles ont trimbalé ensemble un petit coffiot modèle pour dames) au rez-de-chaussée, l’atelier a une porte-fenêtre qui donne directo sur la promenade. L’an dernier, la surveillante laissait la grille ouverte et se cassait au Greffe, une heure toutes seules comme ça, tu penses si… on n’avait pas encore été à l’instruction, on était là depuis à peine quinze jours, ça valait encore le coup de les mettre. Ces putains de filets nous ont donné une idée. Avec les rouleaux du fil, on a fait les échelons ; et pour les montants, on a tressé, tressé… des kilomètres de bobine, qu’on lui a usé, à ce confectionnaire de…
Albertine Sarrazin - La Cavale
Stanislas Dehaene ou l'incarnation du changement de pied...
Le Ministère de l'Education Nationale est, depuis quelques mois, doté d'un Nième organisme appelé "Conseil Scientifique de l'Education Nationale". A sa tête, un neuroscientifique professeur au Collège de France, Stanislas Dehaene.
Deux informations circulent au sujet de :
- son avis sur la semaine de 4 jours à l'école primaire ;
- sa position par rapport à l'apprentissage de la lecture.
La semaine de 4 jours
Stanislas Dehaene s'est toujours opposé, comme l'actuel Ministre de l'Education Nationale à une certaine époque, à la semaine de 4 jours à l'école. Par exemple - mais j'aurais pu produire des dizaines d'autres sources - sur le site "Canal Académie" :
« Rien de la lecture n’est évident pour l’enfant. Il faut s’entraîner un peu tous les jours, avec des périodes de sommeil pour consolider l’apprentissage. En ce sens, la concentration de l’apprentissage sur une semaine de 4 jours est une absurdité » poursuit Stanislas Dehaene.
Pourtant, rappelle Jean-Michel Blanquer, la semaine de 5 jours au lieu de 4 existe déjà. « C’est la semaine de 9 demi-journées par semaine que les recteurs et inspecteurs d’académies sont invités à appliquer. Le cadre administratif et juridique le permet déjà. Il faut en effet une bonne répartition du temps comme le dit Stanislas Dehaene, mais jusqu’à présent, le problème n’a pas tellement été un problème d’ordre ministériel, mais un problème de responsabilisation des adultes, localement ». (Voir lien/source 1 en bas de page)
Quelle ne fut pas la surprise générale - sauf peut-être pour quelques médias privés de mémoire et militants politiques devenus très distraits - d'entendre le même néo-Président de commission scientifique affirmer sur France Inter le 11 janvier 2018 : "Semaine de 4 jours : Je ne suis pas sûr qu'il y ait erreur". (A réécouter/Lien 2 en bas de page)
Pour un scientifique, toujours très affirmatif dans ses déclarations, cette soudaine hésitation ne laisse pas de surprendre la communauté éducative. Car n'étant "pas sûr", doit-on comprendre que notre éminent chercheur, s'il cherche incontestablement beaucoup, n'a pas encore trouvé les Graal annoncés avec tambours et trompettes d'une renommée peut-être factice.
L'apprentissage de la lecture
Quant à ses positions sur l'apprentissage de la lecture, le monde des médias et réseaux relaient depuis quelques jours l'absolue confiance de Stanislas Dehaene en la seule méthode syllabique, le fameux B-A/BA.
Pourtant, les écrits et propos de notre chercheur, sont loin d'être aussi tranchés:
"Pour la lecture par exemple, la recherche en sciences cognitives a clairement démontré la supériorité de l’approche « phonique », l’enseignement systématique des correspondances graphème-phonème. Cependant, cela ne signifie en aucun cas que nous faisons l’apologie d’une méthode unique (« la » syllabique). Lorsqu’un ministre de l’éducation a voulu imposer le « b-a ba », j’ai réuni des chercheurs au Collège de France pour rappeler que les choses ne sont pas si simples. La seule chose qui importe au tout début de la lecture, c’est l’enseignement explicite et systématique des correspondances entre l’ordre temporel du langage parlé (la séquence de phonèmes) et l’ordre spatial de ce qui est écrit (l’agencement des graphèmes, de gauche à droite). Méthodes analytiques et synthétiques peuvent être toutes les deux phoniques. Dans l’état actuel des connaissances, on ne peut affirmer que l’une marche mieux que l’autre. On peut assembler des lettres en syllabes et en mots (b+a=ba, approche synthétique), mais aussi partir d’un vrai mot et le décomposer en graphèmes (approche analytique). Encore faut-il employer une progression rigoureuse, qui parte de mots très simples, avec un tout petit nombre de graphèmes connus de l’enfant, avant d’introduire progressivement des mots plus complexes. Partir d’un mot comme « fou », expliquer qu’il est composé de « f » et « ou », que si on change le premier son on obtient « chou »… : c’est une méthode analytique qui fonctionne (et qu’il ne faut surtout pas confondre avec l’approche globale, où l’attention ne se focalise pas sur la composition interne des mots). La recherche continue, et l’on redécouvre par exemple l’importance du geste d’écriture. Ecrire le mot lentement au tableau tout en l’épelant, faire tracer les lettres par l’enfant, sont bénéfiques, notamment parce que ces méthodes soulignent l’organisation spatiale et temporelle du mot. " (Lien/Source 3 en bas de page)
Nous pourrions, sur ce sujet toujours sensible en France, produire bien d'autres propos de Stanislas Dehaene, tous allant dans le même sens: la méthode syllabique, présentée aujourd'hui sous l'autorité du même Dehaene comme DEVANT être LA méthode à suivre, ne présente aucun caractère miraculeux.
A l'écoute et à la lecture de ces propos, très contradictoires pour le moins, une question se pose : Stanislas Dehaene tient-il un discours lorsqu'il travaille dans son laboratoire et un autre, plus politiquement correct, lorsqu'il siège à la tête de la commission ministérielle? Il serait bon d'obtenir des éclaircissements rapides. Si la nature a horreur du vide, l'éducation a horreur des changements de pied.
Christophe Chartreux
https://www.franceinter.fr/emissions/interactiv/interactiv-11-janvier-2018
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/03/13032014Article635302900918362864.aspx
La bienveillance en éducation : approches compréhensives et critiques...
EXTRAIT
Ce numéro thématique propose onze textes sur la notion de bienveillance en éducation. Les usages de plus en plus nombreux du mot bienveillance, dans de nombreux discours sur l’éducation, nous ont incités à nous y intéresser scientifiquement, afin de mieux comprendre sa signification, au-delà des prescriptions officielles et des effets de mode. Les articles présentent différentes approches et analyses : des problématiques des professionnels de l’éducation, mais également des regards historiques, philosophiques ou critiques.
Les textes sont à lire en cliquant ci-dessous
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N° 29 | 2018 La bienveillance en éducation : approches compréhensi...
Ce numéro thématique propose onze textes sur la notion de bienveillance en éducation. Les usages de plus en plus nombreux du mot bienveillance, dans de nombreux discours sur l'éducation, nous o...
Revue de Presse Education... Enseignement — Supérieur — Ressources...
Pas grand chose dans l’actualité de l’éducation, alors profitons en pour plonger dans quelques ressources intéressantes.
Enseignement
« Les évaluations de CP sont biaisées »
“Le sociologue de l’éducation Pierre Merle montre les limites des évaluations de CP, alors qu’une deuxième série de tests, unanimement contestés par les syndicats enseignants, doit démarrer la semaine du 21 janvier.” Propos recueilli par Denis Peiron pour La Croix.
Obligation de neutralité et liberté d’expression. Devoir de réserve pour les enseignants : une nouvelle vassalité ?
“rappel des faits Le rappel à l’ordre d’une enseignante à Dijon par son rectorat invite à questionner le fonctionnement et les limites d’une pratique.” L’Humanité donne la parole à Emmanuel Pierrat, avocat et écrivain, Jean-Rémi Girard, président du Snalc, professeur de français en lycée à Asnières-sur-Seine et Évelyne Bechtold-Rognon Professeure de philosophie, présidente de l’Institut de recherches de la FSU.
Supérieur
Parcoursup : le Défenseur des droits demande plus de transparence sur la procédure d’affectation
“Il se dit "favorable à l’idée d’anonymiser les candidatures déposées dans Parcoursup afin que le lieu de résidence ne soit pas visible".”
Parcoursup 2019 : acte 2 par Bruno Magliulo, formateur/conférencier
“Le mardi 22 janvier 2019, au terme de la phase 1 de Parcoursup (phase d’information), s’ouvrira la très cruciale phase 2, dite d’ "inscription et formulation des voeux" pour les candidats à une admission en première année de l’enseignement supérieur français. Les élèves concernés sont pour la plupart scolarisés en classe terminale (au titre d’un établissement secondaire français ou étranger). Ce sont aussi ceux qui demandent à entrer en première année de l’enseignement supérieur au terme d’une année de césure, ainsi que ceux qui sont désireux de se réorienter en première année de l’enseignement supérieur au terme de la présente année de scolarité supérieure.”
A l’université, une nouvelle éducation sentimentale, par Marine Miller
“Le temps des études supérieures est un moment propice à la découverte et l’expérimentation amoureuse, entre prise d’indépendance familiale et découverte d’un nouveau monde social. Reportage à l’université de Bordeaux.”
Ressources
Le conflit des deux écoles : inclusion ou méritocratie républicaine par Torres Jean Christophe
“Depuis la réforme Haby et la fin des orientations ouvertement différenciées dans le parcours éducatif, le système scolaire a fondamentalement intégré la valeur centrale de l’inclusion/intégration des élèves comme sa dimension à la fois constitutive et la plus consensuelle.”
“Il existe donc bien un conflit entre deux écoles, entre deux fins éducatives. Et ce conflit des valeurs, entre logique d’inclusion et logique d’excellence, est incontestablement l’un des plus essentiels – et sans doute même le plus important par ses incidences – dans la crise que traverse aujourd’hui notre système éducatif qui se cherche encore un centre – celui-ci n’étant pas pour l’heure, à l’évidence, l’élève lui-même.”
Haine des médias, haine de la démocratie ? par Jean-Michel Zakhartchouk sur son blog
“Dans le domaine que je connais le mieux, l’éducation, j’aurais beaucoup de reproches à faire aux médias classiques. En tout premier lieu à ceux qui s’y connaissent fort peu et qui éditorialisent à tours de clavier, énonçant des opinions d’un simplisme parfois consternant. Un jour, un journaliste spécialisé approuvait largement mes propos quand je qualifiais les éditorialistes « le malheur du journalisme » dans le domaine de l’école (et sans doute pas seulement). Quant aux personnes plus spécialisées, en dehors de quelques figures qui se comptent sur les doigts des deux mains si on est généreux, on est frappé parfois par leur méconnaissance de l’histoire de l’école, mais aussi parfois de son présent.”
Rappel à cette occasion : Travailler avec le dessin de presse
Publication disponible uniquement au format numérique (PDF - epub), en téléchargement depuis notre site. Hors-série numérique n° 49 - juin 2018. Dossier coordonné par Florence Castincaud
L’école obligatoire peut être mieux pilotée (1) Par Marc Bablet sur son blog
“On a vu dans les trois précédents billets comment est conduit le pilotage du premier degré. Il s’agit maintenant de comprendre les enjeux du pilotage de l’école obligatoire et de faire des propositions pour améliorer ce processus dont il faut reconnaître qu’il a progressé dans le temps mais qu’il peut encore gagner en efficacité et démocratisation.”
Et pour terminer un article de François Audigier de 2000 et publié dans La Lettre de l’AIRDF, Année 2000, n° 26 pp. 6-10 : L’écrit en histoire et en géographie dans l’enseignement primaire et secondaire français,
Bernard Desclaux
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Revue de presse du lundi 21 janvier 2019
Pas grand chose dans l'actualité de l'éducation, alors profitons en pour plonger dans quelques ressources intéressantes. " Les évaluations de CP sont biaisées " " Le sociologue de l'éducation...
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