Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Vivement l'Ecole!

Trois Cafés Gourmands... Bonne année 2019!...

31 Décembre 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

Lire la suite

Coup de coeur... Boris Vian...

31 Décembre 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Le jardin s'accrochait partiellement à la falaise et des essences variées croissaient sur ses parties abruptes, accessibles à la rigueur, mais laissées le plus souvent à l'état de nature. Il y avait des calaïos, dont le feuillage bleu-violet par-dessous, est vert tendre et nervuré de blanc à l'extérieur ; des ormandes sauvages, aux tiges filiformes, bossuées de nodosités monstrueuses, qui s'épanouissaient en fleurs sèches comme des meringues de sang, des touffes de rêviole lustrée gris perle, de longues grappes de garillias crémeux accrochés aux basses branches des araucarias, des sirtes, des mayanges bleues, diverses espèces de bécabunga, dont l'épais tapis vert abritait de petites grenouilles vives, des haies de cormarin, de cannaïs, de sensiaires, mille fleurs pétulantes ou modestes terrées dans des angles de roc, épandues en rideaux le long des murs du jardin, rampant au sol comme autant d'algues, jaillissant de partout, ou se glissant discrètes autour des barres métalliques de la grille. . Plus haut, le jardin horizontal était divisé en pelouses nourries et fraîches, coupées de sentiers gravelés. Des arbres multiples crevaient le sol de leurs troncs rugueux.

Boris Vian - L'arrache-coeur

Lire la suite

Pourquoi les changements voulus par Jean-Michel Blanquer sont inquiétants pour l'École publique....

31 Décembre 2018 , Rédigé par Huffington Post Publié dans #Education, #Politique

Pourquoi les changements voulus par Jean-Michel Blanquer sont inquiétants pour l'École publique....

C'était en août 2018...

CC

                            _______________________________________________

L’objectif inavoué du ministre de l’Education nationale apparaît clairement: libéraliser l’Ecole publique

En cette rentrée scolaire 2018-2019, et malgré une campagne médiatique particulièrement réfléchie, méthodique, offensive et menée tout au long de l'été -de multiples interviews, déclarations, l'objectif inavoué du ministre de l'Education nationale apparaît malgré tout clairement: libéraliser l'Ecole publique dans l'esprit même du rapport Cap 22 récemment dévoilé par un syndicat, rapport que le gouvernement comptait dissimuler jusqu'à cet automne.

Trois exemples significatifs viennent éclairer ce qui se met en place lors de cette rentrée et sur le prochain budget, en prolongement des décisions et mesures prises depuis l'élection présidentielle en matière d'éducation.

Les suppressions de postes

Au beau milieu de cet été le premier Ministre Edouard Philippe a invoqué une baisse démographique dans le second degré -totalement mais sciemment erronée pour mieux justifier les suppressions de postes alors que 40.000 élèves de plus sont attendus en 2019, après une augmentation déjà significative de 30 000 élèves en 2018 -chiffres pourtant...ministériels.

Après les suppressions de postes effectuées en 2018, la politique de gel des moyens pour l'Ecole se confirme donc, remettant ainsi en cause la priorité budgétaire à l'Education et ramenant à une juste réalité la pseudo priorité "au primaire" présentée sans discontinuer notamment au travers de la réduction des effectifs en CP et CE1 en éducation prioritaire, quand dans le même temps la scolarisation des 2 ans, les écoles en milieu rural ou encore des dispositifs comme le "Plus de maîtres que de classes" -sont malmenés.

L'évaluation, prélude à la rémunération au mérite des enseignants

En multipliant pour cette année scolaire les évaluations nationales des acquis des élèves - début CP, mi CP, début CE1, début 6ème, début seconde générale, technique et professionnelle -, le Ministre réactive le vieux projet de Nicolas Sarkozy – piloté à cette époque par... Jean Michel Blanquer, alors Directeur général de l'Enseignement Scolaire – d'une évaluation des enseignants par le résultat des élèves, fondée sur les évaluations nationales, avec les conséquences financières qui en découleraient...

Comme si les résultats des élèves dépendaient stricto sensu des seuls enseignants!

D'autre part, et toujours dans le même esprit, la prime REP+ de 3000 euros -versée aux enseignants des Réseaux d'Education Prioritaire-, promesse électorale du candidat à la présidentielle Emmanuel Macron, sera finalement subordonnée aux résultats des élèves, étalée entre 2018 et 2020, source évidente de mise en compétition, d'iniquités et d'injustices entre les enseignants.

La multiplication des postes à profil

Au prétexte de répondre à des besoins spécifiques des établissements scolaires, le Ministre se place dans la droite ligne du rapport Cap 22 en annonçant un "développement significatif des postes à profil".

Outre le fait que ce dispositif mis en place sous les ministres Darcos et Chatel ainsi que dans d'autres pays européens -notamment en Suède, en Angleterre et aux Pays-Bas avec le "New Public Management" - a fait la preuve de son inefficacité, il conduirait de facto à la suppression des commissions paritaires, portant un nouveau coup à la concertation, au dialogue social et à la reconnaissance des partenaires reconnus de l'Education nationale.

Ajoutons enfin à ces exemples concrets le projet de mise en place accélérée de la réforme territoriale avec le remplacement des académies actuelles par 13 académies calquées sur les 13 régions – recommandation du rapport Cap 22 -, projet qui engendrera immanquablement des suppressions de postes administratifs et d'enseignants tout en rendant plus opaque et plus arbitraire le mouvement de mutations des enseignants.

Mise en concurrence des enseignants et des établissements scolaires, rémunération au mérite inévitablement source d'iniquités et de différenciations infondées, remise en cause de la priorité budgétaire à l'enseignement public et fragilisation du dispositif de mobilité des personnels enseignants: c'est bel et bien une Ecole libérale que le Ministre met en place, à l'encontre du principe démocratique du droit à la réussite pour tous , principe qui devrait pourtant prévaloir partout sur le territoire de la République.

Yannick Trigance

Lire la suite

Enseignants : "Le travail invisible ne peut donner lieu à une reconnaissance"...

31 Décembre 2018 , Rédigé par Le Point Publié dans #Education

Enseignants : "Le travail invisible ne peut donner lieu à une reconnaissance"...

Pour la sociologue Françoise Lantheaume, plus de la moitié du travail fourni par les profs passe inaperçu. Une invisibilité dont souffre la profession.

 

Le Point : Vous êtes, avec Christophe Hélou, l'auteur d'un livre, La Souffrance des enseignants, sous-titré Une sociologie pragmatique du travail enseignant. Est-ce que l'absence de reconnaissance du véritable temps de travail fourni par les professeurs fait partie des causes de cette souffrance ?

Françoise Lantheaume : Vous supposez - à juste titre - que l'un des problèmes du travail invisible, c'est qu'il ne peut pas donner lieu à une reconnaissance. En effet, il s'agit là de l'une des difficultés majeures du travail enseignant. Or on sait bien que l'une des sources de la souffrance des enseignants c'est la faiblesse de la reconnaissance de leur travail, particulièrement par leur hiérarchie et par leurs pairs. Dans ces conditions, les enseignants ont tendance à se reposer beaucoup sur la reconnaissance des élèves, mais elle est aléatoire car les élèves ne sont pas toujours en mesure d'apprécier leur programmation didactique, le choix de leurs outils pédagogiques, de leurs critères d'évaluation, etc.

Pourquoi, selon vous, la hiérarchie et plus globalement la société sont-elles incapables de reconnaître ce travail invisible fourni par le corps enseignant ?

Il y a deux questions. Du côté du groupe professionnel, il existe une histoire qui a contribué à construire cette invisibilité. Le statut des enseignants pour le secondaire est fondé uniquement sur le face-à-face avec les élèves, on parle des 15 heures des agrégés, des 18 heures des certifiés comme s'il s'agissait de leur seul temps de travail.

Autre aspect, les prescriptions multiples. Depuis la décentralisation, les enseignants reçoivent des injonctions de l'État et du niveau local. Celles-là ne sont pas toujours convergentes et sont souvent floues, elles laissent beaucoup de marge d'interprétation aux professionnels. D'un côté, cela leur offre une certaine autonomie mais, de l'autre, ils doivent aussi inventer eux-mêmes des façons de faire qu'ils ne peuvent pas immédiatement rendre visibles, car ils se demandent si c'est bien ce que l'on attend d'eux. J'ajoute que la précarité augmente dans l'Éducation nationale, la variété des statuts change aussi le rapport au métier et à sa conception, ce que les uns pensent devoir faire n'est pas forcément ce que les autres pensent devoir faire. Voilà qui complexifie encore les choses et crée les conditions d'un travail invisible faute de débat entre les professionnels : du fait d'une incertitude sur les règles de métier, chacun se débrouille comme il peut avec des pratiques invisibles.

Du côté de la société, cette absence de reconnaissance est assez normale, on ignore toujours le métier de l'autre. L'expérience de l'enseignement que le citoyen, le journaliste, le politique possèdent, c'est toujours une expérience d'élève.

Des stéréotypes, des perceptions perdurent, mais je pense que les enseignants y contribuent involontairement en ayant des difficultés à rendre visible la dimension invisible de leur travail.

Est-ce qu'institutionnaliser ce temps de travail invisible pourrait être une solution satisfaisante ?

Certains aspects du travail enseignant mériteraient sans doute d'être institutionnalisés. Cependant, je pense que c'est une illusion de croire que tout le travail invisible doit être institutionnalisé. C'est dans ce travail invisible que se fabriquent de nouvelles façons de faire, des règles de métier, et cela demande du temps avant de le rendre visible, d'en débattre, de le mettre sur la place publique. De plus, comme dans tout métier, une part du travail n'est pas accessible à la conscience, il s'agit d'une part très routinisée, tellement intégrée qu'on ne se rend même pas compte qu'on l'exécute.

À quoi pensez-vous ?

Je pense au travail sur l'évaluation, notamment. Pour évaluer leurs élèves, les enseignants prennent des indices qui ne relèvent pas de la notation, mais il est très difficile de leur faire expliciter cela. Il suffit pourtant de les observer au travail pour voir que leurs gestes, leur façon d'être attentifs, d'être en alerte, d'observer font partie de leur travail d'évaluation. Mais ce sont des choses très fines, compliquées à décrire.

Autre exemple, les professeurs sont en permanence en situation de vigilance pour alimenter leurs cours. Leurs sorties culturelles au cinéma, au théâtre, voire leurs loisirs leur servent professionnellement. Quand les chirurgiens sortent du bloc opératoire, quand ils vont faire du sport, un voyage ou vont au cinéma, ils ne rapportent pas ces activités à leur métier.

Un rapport de l'Insee datant de 2010 évalue à quarante heures hebdomadaires le temps de travail des enseignants. Cela vous paraît-il juste ?

Toutes les études faites depuis vingt ans confirment ce chiffre, on tourne autour de quarante à quarante-deux heures. C'est donc une profession sous-payée au regard de leur qualification - les enseignants ont un master, beaucoup ont un doctorat - et au regard du niveau de compétences de plus en plus diverses qui leur est demandé.

Quand vous entendez des politiques demander que les enseignants fassent plus d'heures, cela vous semble-t-il réaliste ?

Ces discours témoignent d'une grande méconnaissance du métier. Si des propos comme cela étaient tenus sur d'autres professions, cela ferait un scandale. Le travail des enseignants s'est intensifié d'une part par l'augmentation du nombre de tâches et d'autre part par la diversification de ces tâches. Par exemple, avant, on ne demandait pas aux enseignants de faire de l'aide à l'orientation, du soutien, des projets pluridisciplinaires, etc.

Lantheaume Françoise & Hélou Christophe. "La souffrance des enseignants. Une sociologie pragmatique du travail enseignant". Paris, PUF, 2008, 173 p.

Laureline Dupont

Lire la suite

Mozart par Elina Garança...

30 Décembre 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

Lire la suite

Coup de coeur... Guy Debord...

30 Décembre 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature, #Politique

Ainsi le spectacle ne serait rien d’autre que l’excès du médiatique, dont la nature, indiscutablement bonne puisqu’il sert à communiquer, est parfois portée aux excès. Assez fréquemment, les maîtres de la société se déclarent mal servis par leurs employés médiatiques ; plus souvent ils reprochent à la plèbe des spectateurs sa tendance à s’adonner sans retenue, et presque bestialement, aux plaisirs médiatiques. On dissimulera ainsi, derrière une multitude virtuellement infinie de prétendues divergences médiatiques, ce qui est tout au contraire le résultat d’une convergence spectaculaire voulue avec une remarquable ténacité. De même que la logique de la marchandise prime sur les diverses ambitions concurrentielles de tous les commerçants, ou que la logique de la guerre domine toujours les fréquentes modifications de l’armement, de même la logique sévère du spectacle commande partout la foisonnante diversité des extravagances médiatiques.

Guy Debord - La société du spectacle

Lire la suite

Aux origines de la photo documentaire française...

30 Décembre 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Art, #Culture

À l’occasion de l’exposition, au Centre Pompidou, « Photographie, arme de classe », l’historienne de l’art Damarice Amao explique comment, dans les années 1920-1930, se mit en place en France un langage photographique à la fois militant, critique et esthétique.

L'exposition, gratuite, rassemble quelque 150 photos, affiches, collages et petits films. Sous-titrée « La photographie sociale et documentaire en France, 1928-1936 », elle propose des documents rares témoignant d'une époque où des photographes amateurs ouvriers, épaulés par des professionnels, décidèrent de se servir de « l'arme » des photos pour dénoncer leurs conditions de vie, le système social et économique, les violences policières.

Damarice Amao est co-commissaire de cette exposition (à laquelle nous avons aussi consacré un porfolio). Historienne de l'art et de la photographie, spécialiste d'Éli Lotar, Damarice Amao revient dans cet entretien sur la genèse du mouvement de ces « photographes révolutionnaires », leurs liens avec les artistes qui leur étaient contemporains (et notamment les surréalistes) et l'acuité du pouvoir de la photographie à cette époque.

couvphotographie

Le catalogue de l'exposition
Photographie, arme de classe
Sous la direction de Damarice Amao, Florian Ebner et Christian Joschke
Éd. Textuel et Centre Pompidou
303 pages, environ 250 photographies et documents
Format : 28 × 21,70 cm
49 euros

Exposition du 7 novembre 2018 au 4 février 2019, de 11 heures à 21 heures. Galerie de photographies, Centre Pompidou, 75004 Paris. Entrée libre.

Sophie Dufau

Lire la suite

Penser aux frontières du politique ...

30 Décembre 2018 , Rédigé par France Culture Publié dans #Politique

Penser aux frontières du politique ...

EXTRAIT

Deux livres qui nous emmènent aux frontières du politique. Dans Faire tomber les murs, publié chez Fayard, Agathe Cagé se penche sur la relation entre intellectuels et responsables politiques qui, regrette-t-elle, vivent dans des mondes étanches. La question est ancienne : qui doit penser, décider et conduire les actions pour répondre aux grands défis de notre temps ? L’auteur, politiste, énarque, qui a participé en tant que secrétaire générale à la campagne présidentielle de Benoit Hamon, connaît le problème de l’intérieur. Elle plaide ici pour un rapprochement dont elle donne quelques clés. C’est une toute autre question politique qui est posée par Nadia Tazi dans Le Genre Intraitable publié chez Acte Sud. La philosophe se penche sur ce qu’elle appelle les « politiques de virilité dans le monde musulman ». Si ce thème de la virilité est tabou dans ce monde musulman, il se révèle sous la plume de Nadia Tazi comme un incroyable révélateur des rapports à l’autre. Je vous propose de commencer par le livre d’Agathe Cagé, Faire tomber les murs : entre intellectuels et politiques.

Agathe Cagé - Faire tomber les murs : entre intellectuels et politique

C’est le deuxième livre publié dans la collection Raison de plus chez Fayard, une collection dirigée par Najat Valaud Belkacem. Or, il se trouve qu’Agathe Cagé, normalienne, politiste, énarque a travaillé pour l’ancienne ministre socialiste de l’éducation nationale… une expérience qui entre autre alimente ce livre.

Car il s’agit ici de comprendre pourquoi, malgré les nombreux contacts, les intellectuels de gauche puisque c’est essentiellement d’eux qu’il s’agit semblent si impuissants à peser sur les décisions politiques de leur propre camp. Le constat d’Agathe Cagé est simple : les projets de transformation de la France sont légions, ils ont été laissés en jachère par des politiques qui ne savent pas parler à l’université, qui maîtrisent mieux les techniques du marketing et de la communication que les fondamentaux d’une technique de recherche. Et à l’autre bout du spectre, les intellectuels ne comprennent pas, ou feignent de ne pas comprendre, que les exigences et les contraintes des décideurs ne sont pas celles de l’universitaire. Au lieu de composer, de prendre une position hybride, ils préfèrent se refermer dans une critique trop facile.

Agathe Cagé tente de tenir en équilibre sur cette ligne de crête en montrant à travers des exemples concrets comme la réforme de l’éducation, de la fiscalité, de la dépendance, de la fin de vie, du revenu universel… ce qui a fait qu’intellectuels et politiques ont pu mener ensemble à bout une transformation de la société, ou bien pourquoi ils sont restés au milieu du guet. 

(...)

Raphaël Bourgois

Suite et fin à lire en cliquant ci-dessous

Lire la suite

"Najat Vallaud-Belkacem encourageait les dispositifs de mixité sociale... Alors on a cherché, cherché, cherché..."

30 Décembre 2018 , Rédigé par Le Cafe Pedagogique Publié dans #Education, #Politique

"Najat Vallaud-Belkacem encourageait les dispositifs de mixité sociale... Alors on a cherché, cherché, cherché..."

C'était en juillet 2018...

CC

                       __________________________________________________________

EXTRAITS

C'était en un temps déjà ancien. François Hollande était président. Najat Vallaud-Belkacem était ministre de l'Education nationale et elle encourageait les dispositifs de mixité sociale afin d'en finir avec les collèges-ghettos. Dans le cadre du renouveau en marche, on s'est demandé ce que devenaient ces dispositifs. On a cherché, cherché, cherché...

En ces temps nouveaux, Emmanuel Macron, 39 ans, est président. Jean-Michel Blanquer est ministre de l'Education nationale. Il n'est d'ailleurs pas si nouveau que ça puisqu'il a occupé les postes clés de la maison - recteur, directeur général de l'enseignement scolaire ... Il s'illustra notamment en appliquant sans faillir la politique de suppression des 80 000 postes sous Nicolas Sarkozy.

Depuis sa nomination, les annonces se succèdent. En fait de " nouveautés ", on parlera plutôt de marche arrière.

La réforme du collège est de facto abandonnée avec le retour des classes bilangues, celui du latin et du grec (qui n'avaient pas vraiment disparu) et avec l'extinction des EPI (les enseignements pratiques interdisciplinaires).

(...)

" Le trop d'expédients peut gâter une affaire " (Le chat et le renard)

Enfin, la star des annonces, qui se veut la plus symbolique et la plus consensuelle de l'ère Macron : la réduction à 12 du nombre d'élèves en CP dans les écoles en REP+ (les réseaux d'éducation prioritaire les plus sensibles).

Cela se corse lorsque l'on passe à la mise en musique. Où trouver les profs pour ces nouvelles classes de 12 ? Et où trouver les salles pour dédoubler les classes actuelles ?

Au passage, on donne un coup d'arrêt, voire on supprime, un dispositif lancé sous Hollande et que l'on n'avait pas encore évalué : le " Plus de maîtres que de classes ". 

Et dans tout ça, quid des dispositifs de mixité sociale dans les collèges ? Encouragés par Najat Vallaud-Belkacem, des inspecteurs, des principaux, des élus départementaux, s'étaient pris la tête pour arriver à mélanger davantage les élèves issus de divers milieux sociaux au sein des collèges.

Souvent, il a fallu modifier la carte scolaire, créer des secteurs multicollèges, sans heurter les parents toujours anxieux de voir leurs enfants en côtoyer d'autres, issus des quartiers. Beaucoup d'énergie et de temps fut donc dépensé.

(...)

En journaliste consciencieuse, on a encore cherché dans les déclarations du ministre. Et il a fallu se rendre à l'évidence : les dispositifs de mixité sociale sont tombés aux oubliettes.  

Véronique Soulé

Le billet complet est à lire ci-dessous

Lire la suite

Berry...

29 Décembre 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

Lire la suite
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>