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Vivement l'Ecole!

Mariee Sioux...

30 Novembre 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Chers amis...

30 Novembre 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Divers

Chers amis...

Chers amis,

En raison d'une soirée chargée, le blog reprendra demain...

A très vite...

CC

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La "société ouverte" prônée par Macron : une réalité ?...

30 Novembre 2018 , Rédigé par France Culture Publié dans #Culture, #Politique

Nous sommes les témoins du retour de la clôture politique (fascismes, racismes, exclusions) et d’un discours qui réduit la société ouverte au marché. Dans ce contexte, il est urgent de relancer l’ouverture réelle.

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Aluisio, récompensé par Blanquer, expulsable dix jours plus tard...

30 Novembre 2018 , Rédigé par Liberation Publié dans #Education

Aluisio, récompensé par Blanquer, expulsable dix jours plus tard...

Aluisio Cunda Quintai, lycéen de 18 ans, arrivé en France il y a quatre ans, est menacé d’expulsion «pour non-intégration» alors qu’il est délégué de classe, meilleur élève de son lycée…

Tribune. Etre félicité le 5 novembre par le ministre de l’Education nationale en personne. Recevoir de ses mains le prix de la Croix-Rouge. Poser avec lui en photo, comme un symbole d’une intégration en pleine réussite. Et être brutalement condamné dix jours plus tard à quitter sans délai le territoire français, comme un expulsé de plus, par un jugement préfectoral expéditif. Motif invoqué : «Non-intégration notable dans la société française.» C’est la situation que vit depuis quelques jours Aluisio Cunda Quintai, lycéen de 18 ans. Prononcée fin août par la préfecture de Marseille, puis levée in extremis par le tribunal, son obligation de quitter le territoire français (OQTF) vient d’être confirmée par la préfecture.

Le destin d’Aluisio, ces dernières années, comme celui de nombreux mineurs isolés en France, était déjà en forme de montagnes russes. Alternance de longues périodes d’angoisse, dans l’attente de verdicts imprévisibles, souvent à peine étayés d’explications, et de regains d’espoir, selon que se rapprochait ou s’éloignait provisoirement l’épée de Damoclès de l’expulsion, jamais vraiment ôtée d’au-dessus de sa tête. Enfui en 2015 d’Angola où ses parents, menacés de mort, craignaient pour sa vie, Aluisio est arrivé en France à 14 ans, il y a quatre ans. D’abord hébergé à Arles en centre pour mineurs isolés, il n’a pas tardé à être soumis aux fameux tests osseux, dentaires et pileux dénoncés par l’Union européenne et par toutes les instances de défense des droits de l’homme, tant pour leur inhumanité que pour leur fiabilité quasi nulle, maintes fois critiquée par la communauté scientifique. Pas de chance : les pseudo-tests ont décidé qu’Aluisio venait tout juste d’avoir 18 ans. L’acte de naissance demandé en urgence aux autorités angolaises, attestant qu’il en avait bien 14, comme affirmé depuis le début, n’a pas été jugé digne d’être pris en compte - chacun sait bien qu’en Angola on ment et que tous les papiers sont faux.

Aluisio a dû quitter le centre pour mineurs. C’est-à-dire, en l’absence d’autre prise en charge par l’Etat, qu’il s’est retrouvé à la rue, avec en prime une amende de plusieurs milliers d’euros pour avoir «profité des services à l’enfance» de notre pays. Recueilli par deux familles arlésiennes, inscrit par elles au collège, il a peu à peu fait son chemin en quatrième, puis en troisième, apprenant rapidement le français, impressionnant camarades et professeurs, suscitant l’admiration générale, finissant l’année 2016 avec le titre, remis par le conseil général des Bouches-du-Rhône, d’«élève le plus méritant de l’établissement». Tout allait bien. Enfin l’évidence semblait admise : qu’il avait tout simplement trouvé sa place en France.

Nouveau choc en août dernier, alors qu’Aluisio, élu délégué de classe en début de seconde au lycée professionnel Frédéric-Mistral de Nîmes, venait de terminer son année en ayant obtenu les félicitations à chaque trimestre et reçu l’appréciation générale d’«élève exemplaire» : la police l’arrête lors d’un contrôle de routine. Il est aussitôt placé en centre de rétention, puis soumis par la préfecture de Marseille à une OQTF avec exécution immédiate. Trois jours plus tard, une centaine de personnes se pressent devant le tribunal : familles d’accueil, professeurs, camarades de classe, associations, signataires de la pétition en ligne, journalistes de France 3, La Provence, Mediapart. Est-ce la pression médiatique ? L’iniquité décidément trop grande de la décision préfectorale ? Au soulagement général, l’OQTF est levée par la juge Sarac-Deleigne.

La vie reprend. Pour de bon, cette fois, peut-on penser. Aluisio fait sa rentrée en première, poursuit sa formation de géomètre-topographe, reçoit les éloges de son maître de stage, est élu délégué des délégués au conseil d’administration du lycée, suit par ailleurs une formation de la Croix-Rouge qui lui vaut, donc, ce prix remis par Blanquer. Fête avec sa famille d’accueil ses 18 ans et des perspectives qui s’éclairent, protégées par une décision de justice enfin rendue.

Et puis arrive ce courrier : la préfecture, contre l’avis de la juge, confirme l’OQTF. Tout est à recommencer. Nouveau recours. Nouvelle attente. Nouvelle angoisse. Nouvelle mobilisation générale. Pour réclamer quoi ? Que soit simplement entendue l’évidence ? Elle le sera. Impossible d’imaginer qu’il en soit autrement. Il est déjà bien assez rageant de savoir que les préfectures de notre pays n’ont pas mieux à faire que de s’acharner sur des Aluisio.

Sylvain Prudhomme écrivain, chroniqueur à «Libération»

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Revue de Presse Education... Du vrac, rien que du vrac...

30 Novembre 2018 , Rédigé par Les Cahiers Pedagogiques Publié dans #Education, #Médias

Revue de Presse Education... Du vrac, rien que du vrac...

Une revue qui vous propose un petit panorama d’infos du début de semaine proposées en vrac.

Du vrac, rien que du vrac

Evaluation de l’Ecole : indépendance ou mise sous tutelle ? Par Yannick Trigance, Conseiller régional Île-de-France
En s’opposant au renouvellement du budget de l’instance indépendante chargée d’expertiser notre système scolaire, Jean-Michel Blanquer met un coup d’arrêt à une politique reconnue par le monde de l’éducation.”

« Le débat sur l’enseignement de SES doit s’inscrire dans une logique professionnelle et non idéologique »
Dans une tribune au « Monde », un collectif d’enseignants de sciences économiques et sociales (SES) estime que les critiques des universitaires adressés aux nouveaux programmes de sciences économiques et sociales sont biaisées et négligent les questions de didactique.”

Loi pour une « école de la confiance » : l’éducation sous contrôle Par Sylvie Plane, professeure émérite de sciences du langage, spécialiste des questions d’éducation
Avec son projet de réforme, le ministre Jean-Michel Blanquer veut fixer une norme de progression des élèves tout en réglant ses comptes avec la formation des enseignants.”

« La formation au numérique, une tâche immense pour l’éducation nationale » Par Serge Abiteboul, chercheur à l’INRIA
"L’enseignement de l’informatique au collège et au lycée est insuffisant, souligne le chercheur Serge Abiteboul, dans une chronique au « Monde ». Pour préparer l’avenir des citoyens, tous les enseignants doivent être formés aux nouvelles technologies."

Éducation. La colère monte dans les lycées professionnels par Olivier Chartrain
Nouvelle mobilisation aujourd’hui dans les établissements contre une réforme qui ne passe pas.”

Saint-Claude : les élus lutteront contre la fermeture du centre d’information et d’orientation
Après certains services de l’hôpital, au tour du CIO (Centre d’information et d’orientation) d’être menacé. Lors du conseil municipal, mardi soir, les élus ont voté une motion pour le maintien de la structure. Celle-ci a été rédigée sous forme de lettre au recteur d’académie.” Beaucoup d’autres CIO en France sont aussi concernés.

Alexis Martinez : « La flexibilité de la salle de cours peut être pratiquée par tous », Architecte DPLG, ancien professeur des écoles, Alexis Martinez est proviseur adjoint au lycée Clément-Ader de Tournan-en-Brie (77)
Les bâtiments scolaires traversent les générations et ne se renouvellent que très lentement. Alors, à quoi bon, alors que les maux de l’enseignement sont nombreux, vouloir mettre au premier plan la question de l’architecture scolaire  ?

Le chef d’établissement au Danemark
Le système éducatif danois s’est caractérisé ces dernières années par moins de prescriptions du gouvernement central aux établissements scolaires et plus d’autonomie à l’échelon local. De nouvelles relations ont été établies entre l’équipe de direction et les enseignants à travers un nouveau partage des rôles et des responsabilités (par exemple la planification hebdomadaire et annuelle des cours, des éléments de gestion financière) tandis que le ministère fixait des objectifs à évaluer dans le domaine de l’enseignement et des apprentissages. Des évaluations nationales sont maintenant mises en œuvre à différents niveaux de scolarité ainsi qu’un système d’assurance qualité qui demande aux établissements ainsi qu’aux autorités locales de rendre compte de leurs efforts de développement. Chaque élève se voit assigner un plan individuel et obligatoire chaque année pour toutes les disciplines scolaires.”

Université : les étudiants extracommunautaires mis à contribution
Les universités manquant de ressources, l’idée qu’une hausse substantielle des droits d’inscription serait une solution fait son chemin. La décision vient d’être prise pour les étudiants hors Union européenne. Elle reste écartée pour tous les autres, assure le gouvernement.”

La marchandisation des études contre la démocratisation de l’enseignement supérieur Par Les Économistes Atterrés
Éric Berr et Léonard Moulin, membres du collectif d’animation des Économistes atterrés, dénoncent la marchandisation de l’enseignement supérieur en marche. Avec la hausse des frais d’inscription décidée pour les étudiants étrangers, le gouvernement entend achever la transformation du service public de l’enseignement supérieur en un vaste marché.”

Bernard Desclaux

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Serge Reggiani...

29 Novembre 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de Coeur... Jacques Rancière...

29 Novembre 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

«Mon titre pourrait laisser attendre quelque nouvelle odyssée de l’image, nous conduisant de la gloire aurorale des peintures de Lascaux au crépuscule contemporain d’une réalité dévorée par l’image médiatique et d’un art voué aux moniteurs et aux images de synthèse. Mon propos pourtant est tout différent. En examinant comment une certaine idée du destin et une certaine idée de l’image se nouent dans ces discours apocalyptiques que porte l’air du temps, je souhaiterais poser la question: est-ce bien d’une réalité simple et univoque qu’ils nous parlent? N’y a-t-il pas, sous le même nom d’image, plusieurs fonctions dont l’ajustement problématique constitue précisément le travail de l’art?»

Jacques Rancière - Le Destin des Images

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Loi pour une «école de la confiance» : l'éducation sous contrôle ...

29 Novembre 2018 , Rédigé par Liberation Publié dans #Education

Loi pour une «école de la confiance» : l'éducation sous contrôle ...

Avec son projet de réforme, le ministre Jean-Michel Blanquer veut fixer une norme de progression des élèves tout en réglant ses comptes avec la formation des enseignants.

Tribune. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, s’apprête à faire voter la loi pour «une école de la confiance», dont le logo figure par avance sur les documents du site du ministère. Pour fournir les éléments de langage, il a publié en mai 2018 Construisons ensemble l’école de la confiance, ouvrage dans lequel le mantra «confiance» est martelé plus de 80 fois. Il s’agit bien évidemment d’effacer le mot «refondation» qui donna son nom à la loi sur l’école votée sous la gauche. Mais il s’agit aussi pour le ministre de profiter de cette loi pour imposer ses vues sur l’éducation et régler des comptes avec la formation et le recrutement des enseignants, quitte à déstabiliser profondément les systèmes scolaires et universitaires.

Obsession de la performance

La future loi est motivée par le désir d’instaurer «l’obligation scolaire à 3 ans». Le prétexte est mince puisque seule l’«instruction» est obligatoire dans le droit français aujourd’hui et que quasiment tous les enfants sont scolarisés dès 3 ans. Mais la loi aura néanmoins une incidence financière, en augmentant la contribution de l’Etat à l’enseignement privé.

Cet abaissement officiel de l’obligation scolaire fournit surtout au ministre l’occasion d’intervenir sur l’école maternelle, en justifiant une éventuelle réfection des programmes ou en légitimant les tests d’entrée au cours préparatoire. Car le ministre veut absolument contrôler la manière dont l’apprentissage de la lecture se prépare en maternelle. Rien ne doit être perdu : «Il s’agit d’utiliser au mieux les 11 000 heures que l’élève va passer à l’école [depuis l’âge de 3 ans] jusqu’à ses 18 ans.» (1) La dernière année de maternelle devient donc une classe préparatoire au cours préparatoire.

Dès cette année les élèves sortant de maternelle ont subi à leur entrée au CP une batterie de tests vérifiant qu’ils étaient bien en règle avec les apprentissages attendus d’eux. Une seconde série d’épreuves aura lieu bientôt pour contrôler qu’ils progressent selon le rythme officiel.

En effet, dans un monde qui a l’obsession de la performance, l’idée que des enfants progressent à des rythmes différents et ont des entrées différentes dans les apprentissages est inacceptable.

Il s’agit donc tout d’abord de dépister au plus vite ceux qui ne marchent pas au pas. Mais il s’agit aussi, dans le même temps, d’augmenter les performances des élèves. Pour cela, le ministère entreprend de fixer des normes ayant pour point de repère non pas la moyenne des performances observées chez les élèves d’une classe d’âge donnée, mais les meilleures performances réalisées par les plus avancés d’entre eux. L’idéologie de l’élève augmenté, du zéro défaut, se met en place.

Prétention de maîtriser la formation des enseignants

Pour imprimer à l’école la transformation idéologique que souhaite le ministre, il faut agir sur la formation des enseignants. Mais la tactique a changé depuis l’époque où, devenant Directeur général de l’enseignement scolaire (DGESCO) sous Sarkozy, il participait aux manœuvres qui avaient abouti à la suppression de la formation.

Désormais, l’ambition du ministre de l’éducation nationale est de maîtriser la formation des enseignants, et pour cela, il doit soustraire cette prérogative à un autre ministère, celui de l’Enseignement supérieur et de la recherche (MESR). On le voit régulièrement poser avec sa collègue Frédérique Vidal. Ces photos des deux ministres, quasiment main dans la main comme le fait Theresa May en plein Brexit avec ses homologues européens, laissent penser que tout va bien entre eux. Mais dans les faits les choses ne sont ni simples ni sereines.

Les premiers coups portés par Blanquer contre l’autre ministère concernent la recherche : il insinue qu’il saurait mieux s’occuper de la recherche en éducation que ne le fait sa collègue du MESR. Ainsi, dans son ouvrage, il laisse entendre que les Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), qui forment les enseignants et dépendent du ministère de l’enseignement supérieur, puisqu’ils délivrent un master, auraient besoin de se mettre à la recherche. Sans doute n’a-t-il pas lu le rapport publié en 2017 par le MESR, «Enquête nationale sur les forces de recherche impliquées dans le champ de l’apprentissage et de l’éducation». Il y aurait appris que les ESPE sont des acteurs puissants de la recherche et que les travaux qui en sont issus satisfont pleinement aux normes en matière de publication.

Empêcher toute pensée critique

Pour justifier les prétentions de son ministère en matière de recherche, Blanquer invoque l’existence d’un Conseil scientifique dont il s’est doté. Cependant, quelle que soit la compétence de ses membres, cette instance n’obéit pas aux règles universitaires : dans l’enseignement supérieur et la recherche, la désignation des personnes au sein d’une instance n’est pas le fait du prince, elle procède du choix opéré par la communauté scientifique concernée.

Le ministre exhibe cependant l’argument du conseil scientifique pour transformer en «instituts» l’école des cadres de l’Education nationale et les écoles supérieures formant les enseignants. Cette opération pourrait lui permettre de contrôler au plus près ce qui est enseigné et d’empêcher toute pensée critique.

Last but not least : des enseignants pour moins d’un smic par mois

La nouvelle loi va avoir un avantage immédiat pour le budget du ministre : il y est prévu une nouvelle catégorie de personnels : les étudiants qu’on recrutera comme assistants d'éducation (AED), et qui exercent normalement des tâches de surveillance, seront désormais aussi amenés à enseigner. D’après la lecture que les interlocuteurs du ministère ont fait des documents de la DGRH, ces étudiants qui n’ont pas encore de licence, pourront donc accomplir le tiers du service d’un enseignant, pour 266 euros par mois. Faites le calcul : pour 798 euros par mois vous pouvez remplacer un professeur des écoles ou un professeur du secondaire. Tentant, non ?

(1) P.26

Sylvie Plane professeure émérite de sciences du langage, spécialiste des questions d'éducation

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Non, 1/4 des jeunes de 18 à 34 ans n’ont pas « jamais entendu parler de la Shoah »...

29 Novembre 2018 , Rédigé par Payknow Publié dans #Histoire, #Education

Non, 1/4 des jeunes de 18 à 34 ans n’ont pas « jamais entendu parler de la Shoah »...

EXTRAIT

Une étude avec beaucoup de chiffres. Une étude selon laquelle 1/4 des Français ne connaîtraient pas la Shoah.

CNN, c’est sérieux ça CNN.

Aucun journaliste francophone ne prend le temps de décrypter l’étude, de la lire réellement et se contente de retranscrire ce que les autres médias (américains) ont écrit.

Pourquoi c’est bidon ?

On ne leur a pas demandé si ils avaient entendu parler de l’extermination des juifs, de la Shoah,… On leur a demandé si ils connaissaient le mot Holocauste par la question « A quel niveau estimez-vous vos connaissances sur l’Holocauste ? ».
Le mot holocauste n’est plus trop utilisé au « profit » de Shoah depuis un petit temps. Et du coup, ça biaise le résultat puisqu’on peut imaginer que certaines personnes ne connaissent tout simplement pas le terme qui est bien plus utilisé en anglais qu’en français.

(...)

Vincent Flibustier

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Frank Sinatra...

28 Novembre 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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