Des mythes à pied d'oeuvres...
EXTRAITS
À l'occasion du Mondial en Russie, Le Nouveau Magazine Littéraire publie un article paru dans le numéro de juillet-août 2016. Pour le journaliste Bernard Morlino, plutôt que ronchonner sur l'overdose de foot-spectacle, peut-être faut-il (re)lire les nombreux écrivains qui ont dit leur amour de ce sport. Et aussi, en sens inverse, considérer les grands footballeurs comme des artistes.
Bernard Morlino
Le billet complet est à lire en cliquant ci-dessous
/https%3A%2F%2Fwww.nouveau-magazine-litteraire.com%2Fhubfs%2F043_dpa_1396754.jpg%3Ft%3D1529079814694%23keepProtocol)
À l'occasion du Mondial en Russie, Le Nouveau Magazine Littéraire publie un article paru dans le numéro de juillet-août 2016. Pour le journaliste Bernard Morlino, plutôt que ronchonner sur ...
https://www.nouveau-magazine-litteraire.com/idees/mythes-a-pied-oeuvres-
/https%3A%2F%2Fwww.nouveau-magazine-litteraire.com%2Fhubfs%2FStaging%2Fimg%2Fbanner-bg.jpg%3Ft%3D1529079814694)
Le Nouveau Magazine Littéraire
Bernard Morlino À l'occasion du Mondial en Russie, Le Nouveau Magazine Littéraire publie un article paru dans le numéro de juillet-août 2016. Pour le journaliste Bernard Morlino, plutôt que ...
En finir avec le déclinisme, ce prétexte utile aux adversaires de l'égalité...
Une société courageuse, sûre des valeurs qu’elle défend, ne doit pas faire l’impasse sur une analyse rigoureuse du bilan de son École. Sans flagellation inutile, pour pouvoir regarder l’avenir avec lucidité. Oui, François Dubet a raison : tous ceux – et nous en faisons partie – qui ont lutté ces trente dernières années pour donner le meilleur de ce que nous pensions pertinent pour nos élèves ; tous ceux qui se sont engagés dans un processus de remise en cause des pratiques enseignantes ; tous ceux qui ont proposé, innové, réfléchi, assumé au quotidien les réformes ou les ouvertures pédagogiques, milité pour une autre École, tous ceux-là ne doivent pas baisser les bras. Ne doivent plus accepter la dictature du déclinisme permanent.
Nous interroger sur des évidences
Témoignons de cette volonté de toujours remettre l’ouvrage sur le métier et de ne jamais abdiquer quand il s’agit de l’Éducation.
La société française a intériorisé le modèle de socialisation par l’École qui se met progressivement en place, dès le XVIIème siècle, dans les villes en Occident, et dont l’École de la IIIème République n’est finalement que le prolongement. Cette forme scolaire imprègne nos esprits au point de nous interdire une interrogation sur des questions pourtant simples et essentielles, prémices à la fondation d’une autre École. Oui, en ce début du troisième millénaire, il est possible et urgent de nous interroger sur des évidences.
- Faut-il conserver la classe comme structure de référence ?
- La notion de programme a-t-elle encore du sens dans le monde mouvant actuel ?
- L’établissement scolaire doit-il être une structure ouverte ou protégée ?
- Les disciplines scolaires (et savantes) doivent-elles être le cadre premier de toute programmation de l’enseignement ou la ressource à des questions anthropologiques que se pose tout individu (la vie, l’organisation en société, la gestion durable des ressources…) ?
Ces questions appartiennent à tous et ne doivent pas être confisquées par quelques-uns. L’école est l’affaire de tous : ce devrait même - avec d’autres questions sociétales (la santé, les retraites, la dépendance, l’emploi, l’organisation des territoires…) - être le champ prioritaire de l’exercice de la citoyenneté.
Le réalisme et la raison invitent à admettre que « tout » n’est pas possible en même temps ni tout de suite : l’important sera de déterminer, avec pragmatisme, la feuille de route pour les dix ans à venir.
Deux mandats présidentiels en somme...
Avant cela, il conviendra d'en finir avec le cancer du déclinisme.
Rompre avec le déclinisme
Il nous revient, enseignants, de combattre le déclinisme, de le dire avec force et d' indiquer les voies permettant cette rupture devenue urgente après des années de pessimisme fabriqué par les porte-voix d'une "contre bien-pensance" omniprésente.
Rompre avec le déclinisme, c'est briser la dictature des fatalités imposées par quelques-uns. C'est redonner du sens à nos vies futures. C'est revivifier nos manières de penser. C'est avoir à nouveau le courage d'inventer quand, depuis dix ans au moins, la doxa dominante impose la peur du présent comme du lendemain, faisant du passé la seule "valeur refuge".
Avec Raphaël Glucksmann, je dis: "Nous allons bientôt mourir. Nous le sentons, le savons, le répétons jusqu'à la nausée. Notre scène publique ressemble au mur des Lamentations".
Mais je dis aussi, toujours avec lui, qu'il est temps de briser ce mur, de faire taire rancunes et rancoeurs, d'assécher nos larmes, d'imaginer un contre-discours pour enfin débattre, temps de "réapprendre à aimer et à dire ce que nous sommes".
Et, au-delà, ce à quoi nous aspirons:
à vivre... Enfin!
Christophe Chartreux
Les citations entre guillemets sont empruntées à Raphaël Glucksmann dans un livre que je recommande absolument:
Notre France - Dire et aimer ce que nous sommes. Allary édition Paris 2016
Coup de coeur... Georges Bernanos...
Mais d’être un professeur de doute, quel supplice chinois ! Encore, dans la force de l’âge, la recherche des femmes, l’obsession du sexe congestionne habituellement les cerveaux, refoule la pensée. Nous vivons dans le demi-délire de la délectation morose, coupé d’accès de désespoir lucide. Mais d’année en année les images perdent leur force, nos artères filtrent un sang moins épais, notre machine tourne à vide. Nous remâchons dans la vieillesse des abstractions de collège, qui tenaient de l’ardeur de nos désirs toute leur vertu ; nous répétons des mots non moins épuisés que nous-mêmes ; nous guettons aux yeux des jeunes gens les secrets que nous avons perdus. Ah ! l’épreuve la plus dure est de comparer sans cesse à sa propre déchéance l’ardeur et l’activité d’autrui, comme si nous sentions glisser inutilement sur nous la puissante vague de fond qui ne nous lèvera plus …
Georges Bernanos - Sous le soleil de Satan
A Voir... Les Filles du feu... Documentaire... Stéphane Breton...
/http%3A%2F%2Fscd.rfi.fr%2Fsites%2Ffilesrfi%2Fimagecache%2Frfi_16x9_1024_578%2Fsites%2Fimages.rfi.fr%2Ffiles%2Faef_image%2Fa-filles-3397206.jpg-r_1920_1080-f_jpg-q_x-xxyxx_0.jpg)
"Les Filles du feu", un témoignage exceptionnel sur les combattantes kurdes
Le documentaire « Filles du feu » sort ce mercredi 13 juin dans les salles en France et nous emmène en Syrie. En 2016, le cinéaste et ethnologue Stéphane Breton est
Décryptage : Où en est vraiment la "popularité" de JM Blanquer?...
EXTRAITS
Rappelez vous. C'était le 20 mai. Le Journal du dimanche publiait un sondage IFOP très favorable au ministre de l'éducation nationale. Mais en même temps incohérent. Alors que le ministre de l'éducation nationale pourrait se présenter aux municipales à Bordeaux, voilà une situation curieuse qui méritait décryptage...
Un ministre très populaire?
Dans son édition du 20 mai, le Journal du dimanche (JDD) titrait "Blanquer : Ce qui a déjà changé à l'école" et publiait un entretien flatteur pour le ministre. L'article s'appuyait sur un sondage IFOP contradictoire. 56% des français se déclaraient satisfaits du ministre (44% insatisfaits) mais seulement 28% pensaient que la situation s'est améliorée à l'école, 32% qu'elle a empiré et 40% qu'elle n'a pas changé. Voilà un ministre qui donne satisfaction mais dont l'action serait négative !
Le sondage était d'autant plus surprenant que le même IFOP, pour Paris Match, publiait en mai 2018 un sondage sur les personnalités politiques accordant seulement 27% de satisfaits à JM Blanquer contre 18% d'insatisfaits et un gros bataillon de 55% de sans opinion. JM Blanquer restait inconnu encore de la moitié des Français.
Le responsable du sondage IFOP n'a pas répondu à nos questions. Mais deux nouveaux sondages permettent de mieux saisir la popularité de JM Blanquer au moment où certains, comme Sud Ouest, pensent qu'il pourrait être candidat à la mairie de Bordeaux.
(...)
JM Blanquer est-il plutôt populaire ou impopulaire ? On ne le saura jamais. C'est surtout encore un inconnu pour la moitié des Français. Une trait revient dans tous les sondages : c'est un personnage clivant politiquement. Pour Les Echos aussi seulement 12% des électeurs de gauche lui sont favorables contre 33% de ceux de droite. Et ça c'est plus gênant pour un rêve bordelais...
François Jarraud
Blanquer son action ne convainc pas
L'article complet est à lire en cliquant sur le lien de bas de page
/http%3A%2F%2Fwww.cafepedagogique.net%2FSiteCollectionImages%2F1506184.jpg)
Décryptage : Où en est vraiment la "popularité" de JM Blanquer ?
Rappelez vous. C'était le 20 mai. Le Journal du dimanche publiait un sondage IFOP très favorable au ministre de l'éducation nationale. Mais en même temps incohérent. Alors que le ministre de ...
http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2018/06/15062018Article636646443812845242.aspx
ACCESSUP - Les politiques d'accès à l'enseignement supérieur...
EXTRAIT
Porteurs du projet: Agnès van ZANTEN & Denis FOUGERE
Discipline(s): économie , sociologie
Durée: 36 mois
Projet soutenu par le LIEPP depuis septembre 2015
Le projet ACESSUP vise à étudier les politiques d’accès à l’enseignement supérieur dans une perspective englobant à la fois leur conception, leur mise en œuvre et leurs effets, ce qui est rarement fait dans les recherches qui s’intéressent généralement à l’un ou l’autre seulement de ces processus. A partir d’une approche croisant les approches théoriques et méthodologiques de l’économie et de la sociologie, la recherche se focalisera tout d’abord sur la construction et l’articulation de ces politiques au niveau national à partir du début des années 2000 en s’intéressant aux objectifs de ces politiques et à leurs liens avec les intérêts, les visées, les représentations et les ressources des différents acteurs impliqués dans leur conception et leur impulsion. Elle examinera aussi comment les directives nationales sont réinterprétés, mises en œuvre et complétées par d’autres initiatives à l’échelon d’une région, l’Ile de France (IDF), en étudiant les perspectives et les pratiques des autorités politiques et éducatives régionales ainsi que les logiques à l’œuvre dans les établissements d’enseignement. Enfin, le projet analysera aussi les effets de cette politique grâce à un travail sur les données (déjà transmises aux responsables de la recherche) sur les vœux d’orientation dans le supérieur des lycéens d’IDF en 2014.
(...)
Dans les médias:
Les concours, une tradition française faussement méritocratique, article dans Le monde du 09/02/2018 avec l'interview d'Agnès van Zanten.
Comprendre les inégalités lors de l’orientation vers l’enseignement supérieur, article dans Cogito #4 - Lettre de la Recherche de Sciences Po.
La question des inégalités sociales au cœur de la réforme de l’université, article dans le Monde du 20/12/2017.
Classement des lycées 2017: pour les familles, une donnée parmi d’autres, entretien d'Agnès van Zanten dans Le Monde Campus du 22/03/2017.
APB 2017: Les diplômes qui donnent du travail, article dans Le Nouvel Obs du 9/02/2017.
APB, les conseils d’orientation donnés aux élèves varient selon leur milieu, entretien avec Agnès van Zanten dans Le Monde du 20/01/2017.
Suite et fin à lire en cliquant ci-dessous
/https%3A%2F%2Fwww.sciencespo.fr%2Fliepp%2Fsites%2Fsciencespo.fr.liepp%2Ffiles%2FUSPC%20nouveau%205.jpg)
ACCESSUP - Les politiques d'accès à l'enseignement supérieur | Sciences Po liepp
Le projet ACESSUP vise à étudier les politiques d'accès à l'enseignement supérieur dans une perspective englobant à la fois leur conception, leur mise en œuvre et leurs effets, ce qui est ra...
https://www.sciencespo.fr/liepp/fr/content/accessup-les-politiques-dacces-lenseignement-superieur
/http%3A%2F%2Fwww.cafepedagogique.net%2FSiteCollectionImages%2F1506181.jpg)
Agnès Van Zanten : De la fabrique de l'orientation au marché de l'éducation
Comment se construisent les inégalités dans l'orientation post bac des lycéens ? Quelle part les lycées y prennent-ils dans la façon dont ils traitent l'orientation de leurs élèves ? Agnès ...
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/06/15062018Article636646443844407540.aspx
Ajustement des programmes... Des conseils d'enseignement piétinés... La légitimité des cycles mise à mal...
Ce calendrier qui laisse peu de temps pour la concertation donne encore une fois l'impression d'un travail précipité. Cette annonce survient au moment où les chefs d'établissement réunissent les conseils d'enseignement et où les équipes bouclent les projets. C'est faire bien peu de cas de tout le travail préparatoire déjà réalisé pour préparer l'année scolaire qui vient.
Quant à la proposition de repères annuels qui devraient être appliqués dans les 2 mois, c'est faire preuve encore une fois de méconnaissance du calendrier propre aux établissements et détruire à bas bruit toute la logique actuelle de l'organisation des enseignements. Introduire des repères annuels dans des programmes de cycles alors que depuis 2016 les collègues ont effectué un énorme travail de collaboration pour organiser leurs enseignements sur 3 ans, c'est encore une fois accorder bien peu de confiance aux enseignants.
Programmes : encore des ajustements ? - ÉCOLE ET SOCIÉTÉ
Des " ajustements " des programmes des cycles 2, 3 et 4 applicables dès la rentrée 2018 seront présentés lors du prochain Conseil supérieur de (...)
http://ecoleetsociete.se-unsa.org/Programmes-encore-des-ajustements
« Faire un projet en histoire, ce n’est jamais banal. » - Les Cahiers Pédagogiques...
Entretien avec les coordonnateurs du dossier, Benoit Falaize et Alexandra Rayzal
Qu’est-ce qu’enseigner l’histoire aujourd’hui ? Quels sont les enjeux de cet enseignement et comment doit-on s’y prendre pour que les élèves construisent un rapport apaisé, critique et intégrateur au passé de la société humaine et à l’Histoire ? Le dossier de notre dernier numéro regorge de pratiques et de projets très divers.
(...)
L'entretien est à lire en cliquant ci-dessous
/http%3A%2F%2Fwww.cahiers-pedagogiques.com%2FIMG%2Fjpg%2Frayzal-falaize.jpg)
" Faire un projet en histoire, ce n'est jamais banal. "
Qu'est-ce qu'enseigner l'histoire aujourd'hui ? Quels sont les enjeux de cet enseignement et comment doit-on s'y prendre pour que les élèves construisent un rapport apaisé, critique et intégrat...
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Faire-un-projet-en-histoire-ce-n-est-jamais-banal