Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Vivement l'Ecole!

Chantal Chamberland...

30 Juin 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

Lire la suite

Coup de coeur... Alberto Moravia...

30 Juin 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Il demeurait debout devant le trottoir de ciment sur lequel gisaient les lézards, tenant le jonc serré dans sa main; sur son corps et sur son visage il sentait encore l'excitation qui l'avait envahi pendant le carnage, non plus ardente comme alors, mais ternie par le remords et la honte.

En outre, il percevait que, à son habituelle sensation de cruauté et de puissance, s'était ajouté, cette fois, un trouble particulier, encore inconnu, inexplicablement physique, qui provoquait en lui, en même temps que le remords et la honte, un indéfinissable sentiment d'épouvante. Comme s'il découvrait en lui-même un caractère absolument anormal, dont il devait être honteux, qu'il lui fallait garder secret pour ne pas avoir honte également devant les autres et qui, en conséquence, le mettait à part de ses semblables.

Alberto Moravia - Le Conformiste

Lire la suite

#Marchedesfiertes2018 - A mes élèves homosexuels, trans, bi...

30 Juin 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Education, #Politique

#Marchedesfiertes2018 - A mes élèves homosexuels, trans, bi...

A mes élèves homosexuels, trans, bi...

C'est aux adolescents, nos élèves, auxquels je pense en écrivant ces lignes. Aux adolescents, filles et garçons, qui sentent confusément ou de manière absolument certaine qu'ils sont et seront homosexuels.

A quoi pouvaient penser, il y a quelques mois mais encore aujourd'hui, ces jeunes filles et garçons en voyant et en écoutant des milliers de Français, avec, parmi eux peut-être, des parents qui ignorent tout de la sexualité de leurs propres enfants, défiler en hurlant leur opposition, pour beaucoup leur haine, au mariage pour tous, mais d'abord à l'homosexualité, cette "déviance", cette "inversion", cette "atteinte intolérable à l'ordre naturel de l'humanité"  ? N'étaient-ils pas, ces jeunes homosexuels, en droit d'avoir peur, tout simplement peur, face à ce déferlement d'intolérance  ?

J'ai eu, j'ai et j'aurai des élèves homosexuels. Devenu athée mais d'éducation traditionnellement catholique, baptisé, communié et confirmé, je peux concevoir les interrogations, les doutes, les interpellations. Je ne peux, en revanche, accepter les appels à l'ostracisation, à la stigmatisation, au rejet, à l'isolement, à l'enfermement dans des caricatures abominables amenant certains à comparer les homosexuels à des singes. A des singes!!!

Alors, pour mes élèves homosexuels, avec tant d'autres je me suis battu à ma manière afin que leur droit à l'égalité de choix - celui de se marier ou pas civilement, celui d'adopter ou pas - leur soit reconnu comme il l'est déjà dans de nombreux pays très catholiques comme l'Espagne et le Portugal.

Je pense à ces centaines, peut-être ces milliers de filles et garçons moqués, insultés, traités de PD, de tapettes, de fiottes, de gouines, de goudous, de lopettes, d'invertis, de tarlouzes. Le corpus dans ce domaine est d'une "richesse" infinie. Au XXIème siècle le triangle rose a disparu. Les mots sont restés. La honte aussi.

Pour mes élèves homosexuels, je me battrai encore - car les haines n'ont pas disparu; les agressions violentes en témoignent encore -  afin que soit effacée cette honte qui n'a pas lieu d'être. Je me battrai au nom de traditions familiales chrétiennes -  tout en étant moi-même devenu athée - qui m'ont permis d'être d'abord à l'écoute, d'être d'abord dans le partage, d'être d'abord dans l'amour des autres et du prochain, quelle que soit son orientation sexuelle.

Pour mes élèves homosexuels, je défendrai et appelle à défendre la dignité à laquelle ils ont droit.

Pour tous mes élèves enfin, je me battrai pour construire une société civile tendant le plus possible vers l'égalité et vers la compréhension des uns entre les autres, hétérosexuels, homosexuels, trans et bi dont le point commun est d'AIMER...

Christophe Chartreux

Lire la suite

Se référer au passé selon Michèle Riot-Sarcey...

30 Juin 2018 , Rédigé par France Culture Publié dans #Education, #Politique, #Histoire

Michèle Riot-Sarcey, professeur émérite d’histoire contemporaine de l’Université Paris 8, a codirigé avec Claudia Moatti l’ouvrage collectif "Pourquoi se référer au passé ?" (Editions de l’atelier, janvier 2018)

"Il faut faire une histoire globale où tous les enjeux du passé pourraient être restitués, avec le racisme, l'antisémitisme, la misogynie, montrer qu'ils ont accompagné l'histoire de l'humanité." Michèle Riot-Sarcey 

Michèle Riot-Sarcey est professeure émérite d'histoire contemporaine à l'Université Paris 8, spécialiste d'histoire politique française, elle a contribué à introduire le concept de genre en France. Elle est l'auteure, entre autre, de La Différence des sexes, et du Réel de l'utopie, et plus récemment du Procès de la liberté, une histoire souterraine du XIXème siècle en France. 

Elle vient de diriger avec l'historienne Claudia Moatti Pourquoi se référer au passé, qui paraît aux Éditions de l'Atelier. Pour s'y référer, et comment l’interpréter. L'historienne y préconise de restituer au passé tout son potentiel critique pour nourrir nos actions, plutôt que de tenter de rejouer le passé. Il s'agit de penser l'Histoire dans un temps qui ne serait pas linéaire, mais toujours recommençant, en mouvement, en progrès 

"Ceux qui usent du passé en maîtrisent l'instrumentalisation. Il est interprété pour légitimer une pensée commune que l'on voudrait imposer." Michèle Riot-Sarcey

Lire la suite

Revue de Presse Education... Numérique — Pédagogie — Supérieur — Pourquoi ? — Ressources...

30 Juin 2018 , Rédigé par Les Cahiers Pedagogiques Publié dans #Education, #Médias

Revue de Presse Education... Numérique — Pédagogie — Supérieur — Pourquoi ? — Ressources...

Temps calme annonçant les vacances. Un peu de numérique, de pédagogie, de supérieur, quelques “pourquoi ?” et des ressources.

Numérique

Le Sénat demande un nouveau plan numérique. “"Réduits à de simples consommateurs fascinés par le déferlement incessant des innovations, il nous faut impérativement remettre de la verticalité dans notre relation au numérique et rester acteur de notre destin. C’est à cette condition que la France pourra rester dans la compétition mondiale". C’est un appel à la mobilisation, contre les Gafam et pour une reprise en mains de notre avenir que Catherine Morin Desailly (centriste), présidente de la Commission de la culture et de l’éducation du Sénat, a lancé le 28 juin. Dans un nouveau rapport elle appelle à lancer un énième plan numérique, axé sur la formation et à faire du numérique la grande cause nationale de 2019.”

Numérique éducatif : Pourquoi ça ne marche pas ?Alors que la Commission de la culture et de l’éducation du Sénat publie un rapport appelant à un énième plan numérique, la même commission, mais coté Assemblée nationale, auditionne sur le numérique éducatif. De nombreux acteurs ont été entendus, y compris le Café pédagogique. Mais qu’ont-ils à dire sur l’échec de l’intégration du numérique à l’Ecole ? Les témoignages de l’Inspection générale et des éditeurs scolaires ont apporté des éclairages intéressants à ce sujet.”

Pédagogie

Rémi Brissiaud : Les recommandations Blanquer et la résolution de problèmes arithmétiques à l’école. “La deuxième circulaire ministérielle concernant l’enseignement des mathématiques à l’école élémentaire traite de la résolution de problèmes arithmétiques. Ce thème, complexe, était le principal point faible du rapport du CNESCO (1). La circulaire constitue-t-elle un progrès ? Elle est plus précise mais elle l’est pour le meilleur, certains points théoriques sont mieux explicités, comme pour le pire : certaines recommandations sont aventureuses. C’est une conséquence du fait que cette circulaire avance un cadre théorique qui est loin de correspondre à l’état actuel des connaissances sur le sujet. L’activité de résolution de problèmes, sauf cas particuliers, doit en effet être conçue comme résultant de la compréhension de la situation, puis l’usage de propriétés conceptuelles des opérations et, enfin, le calcul. Or, l’usage de connaissances conceptuelles est totalement absent du texte ministériel. D’où ses recommandations aventureuses.”

Jean-Pierre Astolfi : L’erreur, un outil pour enseigner. " Qu’y a-t-il de commun entre une expression algébrique, l’expression d’un gène et une expression familière ? Entre une fonction digestive, une fonction affine et une fonction grammaticale ? Entre l’expansion du groupe nominal et celle des Trente Glorieuses ? Entre un pronom réfléchi, un rayon réfléchi et un élève réfléchi ?" Voilà quelques raisons bien communes de commettre des erreurs en classe. Car les erreurs sont le pain quotidien de l’enseignant. Dans cet ouvrage, qui est devenu un classique, Jean Pierre Astolfi en fait la liste et invite à les décrypter. Parce que les élèves progressent de leurs erreurs. Jusqu’au 14 juillet, le Café pédagogique vous fait cadeau de ce livre fondateur pour votre adhésion à l’association éditrice du Café pédagogique.”

Supérieur

Le gouvernement empêtré dans un débat à hauts risques sur le diplôme de licence par Marie-Christine Corbier. “Un projet d’arrêté ministériel mettrait fin à la possibilité, pour les seules universités, de délivrer le diplôme de licence.Le ministère plaide « l’incompréhension » et promet d’« amender » le texte. Les grandes écoles s’engouffrent dans la brèche ainsi ouverte.”

Parcoursup : à mi-parcours, encore 170.000 jeunes sans affectation. “La deuxième phase d’admission Parcoursup a démarré le 26 juin et 20% des candidats n’ont, pour l’instant, aucune place garantie à la rentrée prochaine.”

Pourquoi ?

Economie : pourquoi la Finlande fait mieux que la France par Pascal Nguyen. “LE CERCLE/ECLAIRAGE - Les performances économiques de la Finlande sont meilleures que celles de la France alors que les deux pays s’appuient sur un modèle socio-économique proche. Comment expliquer cette différence ?” réservé aux abonnés, dommage.

Hugues Draelants : Le redoublement est-il vraiment moins efficace ? "Dans le monde de la recherche en éducation, l’idée que le redoublement est une pratique globalement négative s’est largement imposée suite à un certain nombre de synthèses, déjà anciennes, de la littérature de recherche américaine sur la question. Le ré-examen de cette littérature montre que ses conclusions qui aboutissent à la dénonciation pédagogique du redoublement sont fondées sur des études méthodologiquement fragiles et des méta-analyses qui tendent à occulter les débats au sein de la communauté scientifique sur les effets du redoublement. Par ailleurs, les résultats des recherches plus récentes qui utilisent des méthodologies beaucoup plus sophistiquées montrent que les études antérieures ont sous-estimé les effets positifs du redoublement. Si les résultats des recherches scientifiques actuelles sont nettement plus favorables au redoublement, il reste néanmoins impossible dans l’état actuel des connaissances de départager de manière incontestable le redoublement et le passage automatique de classe", écrit Hugues Draelants dans une nouveau numéro des Cahiers du Girsef. Il avait développé cette idée récemment dans une note du conseil scientifique de la Fcpe."

Ressources

Regards sur la citoyenneté à l’école, n°125, juin 2018 par Ravez Claire. “Depuis une dizaine d’années, l’éducation à la citoyenneté fait dans le champ scolaire français l’objet de mutations curriculaires fréquentes, les textes officiels se succédant les uns aux autres. Ce Dossier de veille n° 125 se propose de replacer ces évolutions dans les questionnements plus larges qui informent la réflexion éducative, scientifique et internationale, sur ce thème.”

Présentation du rapport 2017 de la médiatrice de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur. “La médiatrice de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur a fait le point sur les mesures prises en réponse aux recommandations du rapport 2016 et a présenté les nouvelles recommandations du rapport 2017, en mettant l’accent sur deux sujets ayant donné lieu à réclamations :
- l’accompagnement des personnels par l’administration dans la préparation de leur dossier de retraite ;
- la poursuite et la réussite des études supérieures pour les jeunes en situation de handicap
.”

Bon week-end
Bernard Desclaux

Lire la suite

Le bac et le certificat d’études...

30 Juin 2018 , Rédigé par France Culture Publié dans #Education, #Histoire

Les premiers se souviennent de leur certificat d’études tandis que les seconds attendent les résultats du bac. Archives et reportages, du 20ème au 21ème siècle.

Hier le certificat d’étude, aujourd’hui le bac : le jour J, ils hurlent de joie, courent en rond comme des joueurs de foot en faisant le signe de la victoire, sautent partout, embrassent n’importe qui, pleurent et rient, soulagés, épuisés d’avoir tant attendu, fiers de les avoir bien eux et d’avoir gagné le match. 

Le jour de l’examen par contre, ils sont tremblants, concentrés, sans voix, la gorge sèche, ils vont comme à l’abattoir ou en faisant semblant de rien. Né en 1882 et officiellement enterré 100 ans plus tard, le certif’ ou certificat d’étude primaire a servi plus d’un siècle à mesurer le niveau d’instruction, marquer la fin de l’école obligatoire et l’entrée dans la vie active. 

Le matin du certificat, ma mère a fermé sa boutique pour m’encourager. Elle m’a fait répéter mes fables et mes départements.

Le grand frère baccalauréat, encore plus ancien, puisqu’il remonte à Napoléon 1er, l’a remplacé peu à peu dans les esprits. A la différence du premier le bac est aujourd’hui une condition nécessaire mais pas suffisante pour rentrer dans la vie active, un simple passeport pour aller à l’université ou dans les grandes écoles, une formalité sine qua non.

Tu l’as eu ??

Tous les deux n’en restent pas moins les examens que l’on a passés, la 1e fois que l’on a été jugé, récompensé, sanctionné officiellement pour son travail, avec quelque chose de très démocratique :  les copies anonymes, les coins repliés, les barèmes et les commissions d’harmonisation...

1ère diffusion le 30/12/2010

Chanson de fin : "Chamaleon" par Creedence Clearwater Revival - Album : Pendulum (1970) - label : Fantasy Records.

  • Reportage : Elise Andrieu et Sonia Kronlund
  • Réalisation : Emmanuel Geoffroy et Véronique Vila (et François Caunac)
Lire la suite

Mozart... Concertos 2, 3 et 5 pour violon...

29 Juin 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

Lire la suite

Coup de coeur... Simone Veil... Lisez ces lignes Monsieur le Président de la République...

29 Juin 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature, #Histoire

"Ce qui ruine le pessimisme fondamental des adeptes de la banalisation, c'est à la fois le spectacle de leur propre lâcheté, mais aussi, en contrepoint, l'ampleur des risques pris par les justes, ces hommes qui n'attendaient rien, qui ne savaient pas ce qui allait se passer, mais qui n'en ont pas moins couru tous les dangers pour sauver des juifs que, le plus souvent, ils ne connaissaient pas. Leurs actes prouvent que la banalité du mal n'existe pas. Leur mérite est immense, tout autant que notre dette à leur égard. En sauvant tel ou tel individu, ils ont témoigné de la grandeur de l'humanité."

Simone Veil - Une Vie

Lire la suite

Cahiers de vacances : qu’en pensent les profs?...

29 Juin 2018 , Rédigé par VousNousIls Publié dans #Education

Cahiers de vacances : qu’en pensent les profs?...

EXTRAITS

Durant les vacances d’été, faut-il investir dans des cahiers de vacances ? Nous avons posé la question à des enseignants de primaire et de collège.

"Des cahiers de mots-croisés, de défis intellectuels… sont plus profitables !"

Mélanie, enseignante de SVT en collège dans l’académie de Poitiers :

« En tant que parent, je comprends la tentation… Acheter un cahier de vacances à ses enfants pour qu’ils « ne perdent pas ». A supposer qu’un enfant perde quoi que ce soit en se reposant, en s’ouvrant à autre chose. Il y a selon moi deux catégories d’élèves ciblées. Tout d’abord ceux qui ont des difficultés scolaires, et dont les parents espèrent que cela va les aider. Peut-être que ceux-là en tirent un certain bénéfice, si le cahier est utilisé dans les derniers jours de vacances, pour se rafraîchir la mémoire et reprendre des habitudes de travail. Il y a ensuite ceux qui sont doués à l’école, et qui sont susceptibles de s’ennuyer en vacances, intellectuellement s’entend. Mais pour ces enfants, cela peut avoir un effet pervers : les activités des cahiers de vacances sont souvent cadrées et répétitives, ce qui peut lasser les plus motivés. Des cahiers de mots-croisés, de défis intellectuels ou sportifs, de découverte de la nature… sont à mon sens bien plus profitables car stimulants sans avoir de côté rébarbatif. N’oublions pas que c’est un marché avant d’être un besoin pédagogique… »

(...)

"Pense-t-on réellement aux enfants lorsqu’on achète un cahier de vacances ?"

Jérémy, professeur des écoles dans l’académie d’Orléans-Tours :

« Les cahiers de vacances, depuis longtemps, trônent dans les magasins à, l’approche de l’été et de plus en plus tôt. Les parents en achètent pour se donner bonne conscience ou par réelle volonté de bien faire. Mais les enfants dans tout cela, pense-t-on réellement à eux lorsqu’on les achète ? Oui diront certains, « j’ai même pris celui avec son personnage préféré ». Moi je dirais non. Acheter un cahier de vacances comme on achète 3kg de pommes en choisissant les goldens parce qu’on les préfère, ce n’est pas comme acheter un outil pédagogique auquel on doit donner du sens. Si on fouinait dans les maisons on trouverait un grand nombre de cahiers avec seulement quelques pages de faites. Car les enfants, pour faire plaisir au début se prêtent au jeu, mais se lassent vite de faire des devoirs quand il n’y a pas école. Au lieu de dépenser quelques euros dans les cahiers, il faudrait peut-être songer à ce qu’on peut leur apprendre par le jeu, par l’échange, par la découverte sans que cela ne coûte rien, et que ça ne ressemble en plus même pas à des devoirs. »

(...)

"L’utilisation du cahier de vacances permet aux parents de se donner bonne conscience"

Olivier, directeur d’école primaire dans l’académie de Nancy-Metz :

« Pour ma part, je ne suis pas pour les cahiers de vacances. Certains enfants en réclament parce qu’ils ont besoin d’être rassurés et, dans ce cas, il ne faut pas hésiter à leur en procurer, le choix est très large… Pourtant, l’utilisation systématique du cahier de vacances permet plus aux parents de se donner bonne conscience ! Il faut, me semble-t-il, profiter de cette période sans cours pour aiguiser la curiosité des enfants à tout ce qui les entoure : lieux de vacances, nature, quartier. Il y a vraiment de quoi faire. Les enfants ont besoin de cette période de vacances sans contrainte scolaire pour comprendre qu’on peut apprendre partout. Je préconise à mes élèves et leurs parents de choisir un livre ou plusieurs et de les partager ensemble pendant ce temps de vacances et ainsi de se créer des moments conviviaux qui seront à mon avis plus porteurs que n’importe quel cahier de vacances.
Je conseillerais par contre aux parents de remettre les enfants en condition de travail une dizaine de jour avant la rentrée, en proposant de refaire des activités du dernier cahier du jour, par exemple. Les vacances sont les vacances ! »

Lire la suite

Service national: internement obligatoire confié à l'Education nationale...

29 Juin 2018 , Rédigé par Mediapart Publié dans #Education, #Politique

Service national: internement obligatoire confié à l'Education nationale...

EXTRAITS

C’est une confirmation : le service national universel (SNU) tourne à la farce mais elle ne fait rire personne. Après des mois de tergiversation, l'annonce du projet, confiée à ... Blanquer, confirme que dans cette entreprise de surveillance renforcée des jeunes, c'est bien l'école qui est en première ligne.

Seraient concernés au premier chef les lycéens, les 16-18 ans, sans doute jugés plus malléables que les plus âgés. Le service se décomposerait en deux périodes d’internement obligatoire de 12 jours chacun, pris sur les vacances scolaires. Les internats des lycées et les centres de vacances (qu’on ne savait pas si spacieux pour accueillir 700 ou 800 000 jeunes…) seraient mis à contribution pour l’hébergement.

(...)

Sur le coût estimé de cette plaisanterie, les chiffres varient : un, deux ou trois milliards d’euros par an, allez savoir ; le SNU, c’est un peu comme l’EPR de Flamanville, il faut compter avec les dépassements. Mais le premier projet envisagé pendant la campagne électorale montait jusqu’à 30 milliards d’euros sur la durée du quinquennat. La France est un pays riche… Comme il n’est pas question de toucher aux dépenses militaires, sanctuarisées (quelque 300 milliards d’euros pour la loi de programmation militaire), ce sont bien évidemment les budgets civils et, singulièrement, celui de l’Education nationale, qui seront chargés de mettre la main à la poche et de financer la « promesse du candidat Macron », le caprice du président.

Pourtant, la fermeture de centaines de classes est programmée à la rentrée prochaine ; de nombreux établissements se trouvent dans un état de délabrement avancé (les écoles de Marseille défrayent régulièrement la chronique mais elles ne sont pas les seules). Pour cette rentrée, le sous-encadrement des élèves sera encore patent, des postes non occupés, les élèves handicapés inscrits si l’on a l’argent pour faire les travaux). Mais d’argent il n’y a pas. D’autres priorités, comme le SNU.

(...)

B Girard

Le billet complet est à lire en cliquant ci-dessous

Lire la suite
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>