A Voir... Mai 68, la belle ouvrage... Sortie le 25 avril...
Les arguments de de Gaulle en début de film pour "expliquer" le mouvement sont exactement les mêmes que ceux entendus dans la bouche d'Emmanuel Macron et des ministres du Gouvernement...
Hélas la jeunesse de 2018 est dépolitisée, déçue, désabusée et sans projet de société qui la fasse véritablement rêver...
Ou alors ces rêves sont éparpillés dans plusieurs partis et associations qui ne se rejoignent pas...
Qu'attendons- nous? Nous sommes TOUS concernés!
CC
Coup de coeur... Cervantès...
Faut-il que je sois si malheureux errant qu'il n'y ait pas une fille, pour peu qu'elle me voie, qui ne s'amourache de moi ! Faut-il que la sans pareille Dulcinée soit si peu chanceuse, qu'on ne la laisse pas jouir en paix et à l'aise de mon incroyable fidélité ! Que lui voulez-vous reines ? Que lui demandez-vous, impératrices ? Qu'avez-vous à la poursuivre, jeunes filles de quatorze à quinze ans? Laissez, laissez-la, misérables; souffrez qu'elle triomphe et s'enorgueillisse du destin que lui fit l'amour en rendant mon coeur son vassal et en lui livrant les clefs de mon âme. prenez garde, ô troupe amoureuse, que je suis pour la seule Dulcinée de cire et de pâte molle; pour toutes les autres, de pierre et de bronze. pour elle, je suis doux comme miel; pour vous, amer comme chicotin. Pour moi, Dulcinée est la seule née; toutes les autres sont laides, sottes, dévergondées et de basse origine. C'est pour être à elle et non à nulle autre, que la nature m'a jeté dans ce monde.
Cervantès - Don Quichotte
A Voir... Libre... Sélection officielle Cannes 2018...
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"Libre", le film qui retrace le combat de Cédric Herrou sélectionné à Cannes
" Libre", du réalisateur français Michel Toesca, raconte le combat de l'agriculteur emblématique de la vallée de la Roya, Cédric Herrou. Des premières arrivées de migrants sur son terrain au...
Une étude universitaire conclut que les écoles privées n'enseignent pas mieux que les écoles publiques...
Une étude universitaire s'est intéressée aux résultats obtenus par les élèves français entre le CP et le CE2. Les conclusions remettent en cause de tenaces préjugés : l'avance de l'école privée sur le public s'explique uniquement par l'écart de classe sociale entre les élèves, et les élèves du privé ne progressent pas plus que leurs homologues.
Si vous avez déjà discuté avec un parent ayant scolarisé sa progéniture dans le privé, vous avez sans doute déjà entendu cet argument : la qualité de l'enseignement y serait supérieure à celle pratiquée dans les établissements publics. Une justification choc, et, disons-le, nettement plus facile à assumer que le désir d'entre- soi... Mais aussi un argument faux, d'après une étude publiée en décembre dernier dans la revue Education & Formations, et dénichée par un professeur tenant un blog sur France info : les meilleurs résultats de l'école privée s'expliqueraient uniquement par le milieu social plus favorisé dont proviennent ses élèves.
Pour mener leur travail, les universitaires* ont étudié les résultats scolaires obtenus par des milliers d'élèves du public et du privé, entre le CP et le CE2. Ils ont tout d'abord constaté un écart de niveau aux tests de français et de mathématiques, constaté dès l'entrée en CP : les jeunes élèves du privé obtiennent un score global de bonnes réponses (74%) supérieur de 2,3% à celui des enfants du public (71,7%). Deux ans plus tard, à l'entrée en CE2, l'écart entre public et privé n'est pas modifié, il a même diminué en mathématiques, passant à 1,2%. Première conclusion tirée par les auteurs : le mode d'enseignement pratiqué dans le privé en France n'a pas conduit à une augmentation de l'écart avec les élèves du public. Selon les auteurs, ces résultats "contredisent certaines idées préconçues (…) selon lesquelles le secteur privé serait favorable aux élèves ayant des difficultés scolaires ou issus de milieux sociaux modestes ou défavorisés".
Pas d'écart de niveau si on élimine le facteur sociologique
D'autant que ces fameux élèves de milieux modestes sont beaucoup moins nombreux dans le privé ! A ce titre, les conclusions de l'étude sont implacables : "36 % des élèves entrés au CP en 2011 dans une école privée ont un père de milieu social très favorisé contre 17 % des élèves dans une école publique". Il y a deux fois plus d'enfants de chef d'entreprise et de professions libérales dans le privé que dans le public ; davantage d'enfants de cadres. Il y a également deux fois moins d'enfants dont la mère n'a pas de diplôme, d'élèves ayant au moins un parent immigré, ou issus d'une famille monoparentale. Mises bout à bout, ces différences sociologiques pèsent très lourd : les experts ont neutralisé ces facteurs dans leur estimation de la différence de résultats scolaires, et ont conclu que l'écart « disparait si on tient compte du niveau scolaire et social en moyenne plus élevé des élèves scolarisés dans le privé. Il peut alors même s’inverser et faire apparaitre un avantage apparent pour les élèves du public ». Non seulement les pédagogies mises en place dans le privé ne seraient pas plus efficaces, mais en plus l'entre- soi ne favoriserait pas particulièrement les élèves du privé.
Les études internationales menées par l'OCDE confirment ces postulats : "Après contrôle du milieu socio-économique des élèves et des établissements, les établissements privés ne l’emportent plus sur les établissements publics que dans 8 pays et économies, et les établissements publics l’emportent sur les établissements privés dans 12 pays et économies." Ce n'est donc pas une pédagogie différenciée, mais un écart de classe sociale qui explique les meilleurs résultats bruts obtenus par l'enseignement privé. En France, un élève sur six est scolarisé dans ces établissements : c'est un des montants les plus forts en Europe.
Hadrien Mathoux
*Denis Fougère, directeur de recherche au CNRS ; Olivier Monso, chercheur à l'unité des méthodes et synthèses statistiques du laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques (LIEPP) ; Audrey Rain, chercheuse au Centre de recherche en économie et statistique (CREST) ; Maxime Tô, économiste
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Par Hadrien Mathoux Une étude universitaire s'est intéressée aux résultats obtenus par les élèves français entre le CP et le CE2. Les conclusions remettent en cause de tenaces préjugés : l...
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Une école américaine interdit l'expression «meilleure amie»...
Des parents du Massachusetts ont changé leur fille de maternelle après qu'une enseignante lui a demandé d'éviter de dire «meilleure amie», sous prétexte que d'autres élèves se sentiraient exclues.
Dans le Massachusetts, une écolière de quatre ans a récemment révélé à sa famille que sa maîtresse lui avait dit de ne pas utiliser l'expression «meilleure amie» à l'école. Choqués, les parents ont demandé des explications à la direction et reçu la lettre suivante:
«Dans notre expérience (sur plusieurs décennies), l'utilisation du terme “meilleur ami”, même dit d'une façon affectueuse, peut conduire à ce que d'autres enfants se sentent exclus, [...] ce qui conduit à la formation de “bandes” avec des “laissés-pour-compte”.»
Pas convaincus par la réponse, les parents ont décidé de changer d'école pour que leur fille puisse «exprimer ses sentiments librement».
«Nous leur disons qu'il n'a pas besoin de meilleur ami»
Même si les interdictions sont rares, le débat sur les risques qu'il y a à désigner un meilleur ami ou une meilleure amie sont pris au sérieux dans le milieu éducatif aux États-Unis. En 2010, le New York Times citait une conseillère d'orientation qui expliquait que son établissement encourageait les enfants à ne pas avoir de «best friend».
«Nous essayons de parler avec eux et de faire en sorte qu'ils aient des grands groupes d'amis au lieu d'être possessifs en amitié. Les parents disent parfois que Johnny a besoin de cet ami particulier. Nous leur disons qu'il n'a pas besoin de meilleur ami.»
Le but est d'éviter l'exclusion sociale et le harcèlement. Mais plusieurs psychologues soulignent l'importance des relations amicales fortes qui peuvent se développer entre deux enfants.
Interviewé dans le New York Times, le directeur d'une colonie de vacances explique qu'il utilise des «coachs d'amitié» qui encouragent les enfants à être amis avec tout le monde:
«Je ne pense pas que ce soit particulièrement sain pour un enfant de compter sur un seul ami.»
Ce genre de mesures fait partie d'une tendance à la surprotection de plus en plus critiquée aux États-Unis. Par exemple, certaines écoles organisent des événements sportifs sans vainqueurs ni perdants (pour éviter les déceptions et les classements traumatisants), et de nombreux enseignants évitent de corriger les devoirs avec des stylos rouges, car cette couleur est jugée trop agressive.
Claire Levenson
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Une école américaine interdit l'expression "meilleure amie"
Temps de lecture: 2 min - Repéré sur ABC News, New York Times Dans le Massachusetts, une écolière de quatre ans a récemment révélé à sa famille que sa maîtresse lui avait dit de ne pas ut...
http://www.slate.fr/story/160829/etats-unis-ecole-interdiction-exclusion-meilleure-amie
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Revue de Presse Education... Fin des blocages des universités - Questions d’orientation - Financements et mondialisation - Divers...
Fin des blocages d’universités
Les occupations d’universités prennent fin semble-t-il :
Universités : la police intervient à Nancy et à Metz pour lever des blocages selon Le Monde Campus.« Les forces de l’ordre ont évacué la faculté de lettres et sciences humaines de Nancy et des bâtiments du campus du Saulcy à Metz, bloqués par des étudiants. »
Toujours d’après Le Monde, les dégâts des occupations estimés à plus d’un million d’euros « La ministre de l’enseignement supérieur a notamment évoqué 300 000 euros concernant Paul-Valéry-Montpellier, et entre 200 000 et 300 000 euros pour le campus de Tolbiac. »
L’occasion pour ces universités vétustes d’une remise en état bienvenue ?
Des étudiants des dix Sciences Po expliquent leur opposition à la réforme de l’accès à l’université « Dans un communiqué commun, quelque 700 étudiants mobilisés au sein des dix Instituts d’études politiques français expliquent leur opposition à la loi orientation et réussite des étudiants. » Preuve qu’on peut avoir choisi une voie sélective et payante et se sentir néanmoins concernés par les conditions d’enseignement de la filière publique.
Questions d’orientation
Fin des CIO : après la sélection à l’université, le gouvernement s’attaque à l’orientation au lycée Marianne confirme que “Le gouvernement va transférer aux régions les compétences des Centres d’information et d’orientation (CIO), dévolues jusqu’ici à l’Education nationale. Les syndicats dénoncent une mesure qui pourrait entraîner selon eux des inégalités de traitement et un système biaisé par des intérêts économiques.”
Selon Mounir Mahjoubi interrogé par l’Etudiant : "Avec Parcoursup, jamais la procédure d’affectation postbac n’a été aussi transparente" « Algorithmes et Parcoursup, GAFAM et éducation, RGPD et protection des données… Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargé du numérique, revient sur les dossiers d’actualité associant enseignement supérieur et numérique, alors que la défiance envers les géants du Net n’a jamais été aussi forte. »
Financements et mondialisation
L’avenir incertain des lycées français à l’étranger
“Nombre de parents gestionnaires des lycées français à l’étranger s’inquiètent du désengagement financier de l’Etat et de l’augmentation continue des frais de scolarité.”
Dans un communiqué de presse, il affirme :« Aujourd’hui plus que jamais au sein de l’Europe, l’apprentissage des langues vivantes constitue un enjeu majeur pour les élèves français, un atout pour leur épanouissement personnel et un levier pour leur insertion dans un monde du travail dont l’évolution ne cesse de s’accélérer.
La maîtrise de l’expression orale, à des fins de communication pratique, doit être particulièrement recherchée. » C’est le sens de la mission que Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation confie ce 20 avril à Chantal Manes, inspectrice générale de l’Éducation nationale et Alex Taylor, journaliste. Favoriser l’oral avec seulement deux heures par semaine ?
Divers
« Parce que je suis une “femme, jeune, surdiplômée”, on ne m’a pas embauchée »
“Issue d’un milieu modeste, Léa a eu une scolarité exemplaire, d’un grand lycée parisien jusqu’à Sciences Po Grenoble. Mais une fois passé son concours, elle est tombée de haut.”
« Les architectes de demain veulent croiser les disciplines pour réinventer la ville »
L’étudiant Réda Mérida évoque, dans sa chronique, la révolution en cours dans les écoles d’architecture, qui s’ouvrent à de nombreuses disciplines.
“Sans lui, ma vie ne serait pas la même” : l’hommage vibrant et obstiné d’anciens élèves à leur prof
Le concert caritatif organisé par le lycée André Maurois de Bischwiller a déclenché cette année une vague de témoignages de reconnaissance envers un professeur de SES. Les anciens élèves de Julien Pellegrini racontent la relation instaurée avec leur professeur et comment elle les a inspirés.
C. Rossignol
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Revue de presse du mercredi 25 avril 2018
Les occupations d'universités prennent fin semble-t-il : Universités : la police intervient à Nancy et à Metz pour lever des blocages selon Le Monde Campus ." Les forces de l'ordre ont évacué...
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Dans les écoles, des Atsem en mal de reconnaissance...
EXTRAITS
Depuis le 19 avril, les agents spécialisés de l’école maternelle sont appelés à faire grève pour demander la revalorisation de leurs salaires et de leur statut.
C’est un matin comme un autre dans la classe de Sandra Lestruhaut, à l’école maternelle de Reuilly, dans le 12e arrondissement de Paris. La classe des moyens-grands est divisée en petits groupes. Pendant que l’institutrice s’occupe d’un exercice de graphie, Patricia Serret aide Samuele, Leah et Gabin à comprendre comment fonctionne le « jeu du corps humain ». Les enfants appellent Sandra Lestruhaut « maîtresse », et Patricia Serret « Patou ». Le nom de son poste est un acronyme qui ne leur dirait de toute façon pas grand-chose : Atsem, pour « agent territorial spécialisé de l’école maternelle » (on parle même plutôt d’ASEM à Paris).
Ils sont 50 000 en France à exercer ce métier méconnu, auquel on accède après un CAP « accompagnant éducatif petite enfance » ou qualification équivalente. Le 19 avril, les Atsem, qui aspirent à une plus grande reconnaissance, étaient appelés à faire grève pour demander la revalorisation de leurs salaires et de leur statut. Sans donner d’estimation exacte sur le suivi de cette grève, l’intersyndicale a appelé à une mobilisation reconductible sous différentes formes : grève de quelques heures, interpellation des parents…
« Si tu veux, je te prête mon Atsem »
Longtemps cantonnés dans l’imaginaire collectif au rôle de « dames de service », les Atsem ne s’occupent plus seulement de l’hygiène des enfants et du ménage dans les classes, et sont les fils rouges de la journée pour l’enfant. « Quand j’ai commencé, on était là pour leur laver les mains ou les emmener faire pipi, explique Patricia Serret. Aujourd’hui, les Atsem font partie du groupe classe. » « Ils sont les seuls adultes qu’ils voient du matin jusqu’au soir, en comptant la cantine et la sieste », ajoute Isabelle Daneyrole, directrice de la maternelle de Reuilly.
Ces agents municipaux – presque exclusivement des femmes – sont placés sous la double autorité de l’école et de la commune. Les Atsem peuvent aider aux ateliers organisés par l’enseignant, mais selon le collectif Atsem de France, qui rassemble 11 000 membres, c’est loin d’être le cas partout. La relation entre l’enseignant et l’Atsem, fondamentale, dépend de la bonne volonté des uns et des autres. « Certains enseignants se permettent des remarques déplacées, constate Gaëlle Le Notre, l’une des fondatrices du collectif. Ils se disent entre eux : “Si tu veux, je te prête mon Atsem.” Les agents ont une expertise, ils connaissent les enfants et ne veulent plus être considérés comme un meuble. »
La réforme des rythmes scolaires, en 2013, a contribué à transformer le rôle des Atsem. Désormais, les enfants terminent l’école plus tôt – l’emploi du temps définitif dépend des communes – et basculent sur un temps d’activité périscolaire (TAP). Dans de nombreuses écoles, par manque d’animateurs formés, ce sont les Atsem qui endossent ce rôle. Avec des journées plutôt chargées.
(...)
Pour ce collectif comme pour les auteurs d’un rapport conjoint des inspections générales de l’éducation et de l’administration (IGEN et IGA), publié en juillet 2017, la formation est désormais le nerf de la guerre. D’abord parce que la formation conjointe entre enseignants et Atsem serait un bon moyen d’améliorer le dialogue entre les deux parties. A Paris, où de telles formations existent, c’est un succès. « C’était passionnant d’apprendre autant sur le métier de l’autre, dont on ne connaît jamais tous les aspects », commente Patricia Serret.
Dans ce texte, l’IGA et l’IGEN insistaient sur l’importance d’une formation « renforcée » des Atsem. Longtemps centrée sur l’hygiène de l’enfant, la formation inclut peu d’éléments sur le développement de l’enfant. Les Atsem ont ainsi longtemps pâti d’une réputation commune à de nombreux métiers de la petite enfance, qui veut qu’« être mère » ou « aimer les enfants » suffise à savoir s’occuper d’eux.
Violaine Morin
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Dans les écoles, des Atsem en mal de reconnaissance
Depuis le 19 avril, les agents spécialisés de l'école maternelle sont appelés à faire grève pour demander la revalorisation de leurs salaires et de leur statut. C'est un matin comme un autre ...
Monsieur le Président des "otages"...
Plusieurs écrivains reviennent sur les déclarations d’Emmanuel Macron lors de son déplacement à Saint-Dié-des-Vosges le 18 avril. Sur le sens des mots.
Lors de votre récent déplacement à Saint-Dié-des-Vosges, le 18 avril, vous avez été interpellé par des manifestants auxquels vous avez intimé l’ordre de «ne pas être insultants». Quelques minutes plus tard, pourtant, lors d’un échange avec un cheminot gréviste, vous n’avez pas hésité à faire ce que vous interdisiez à vos détracteurs, enjoignant aux syndicalistes de la SNCF de «cesser de prendre les gens en otages». Il y a seulement quelques semaines, l’Histoire vous avait mis dans la position de rendre hommage à un otage, à un homme privé de sa liberté, et qui a payé de sa vie son courage, sa détermination, sa générosité. La mort héroïque du colonel Arnaud Beltrame, victime du terrorisme, a marqué tous les esprits, et elle a redonné à nombre de mots usés leur sens premier. Comme celui d’otage. Ce mot résonne aussi en écho à l’histoire du rail, puisque l’un des principaux dirigeants syndicalistes cheminots, Pierre Sémard, a été pris en otage par l’armée nazie d’occupation et fusillé le 7 mars 1942 avec d’autres militants ouvriers. Son souvenir reste vivace, et c’est d’une certaine manière amoindrir son message que d’utiliser les mots à mauvais escient pour stigmatiser ceux qui ont pris sa relève. Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde.
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Monsieur le Président des "otages",
Lors de votre récent déplacement à Saint-Dié-des-Vosges, le 18 avril, vous avez été interpellé par des manifestants auxquels vous avez intimé l'ordre de "ne pas être insultants". Quelques ...
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