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Vivement l'Ecole!

Service universel - Aux armes citoyen.ne.s?... Les Détricoteuses... (Vidéo)

30 Avril 2018 , Rédigé par Mediapart Publié dans #Education, #Politique, #Histoire

Plusieurs partis ou mouvements politiques ont fait figurer dans leur programme des dernières élections le rétablissement du service national obligatoire, et Emmanuel Macron a annoncé son rétablissement. Les justifications tournent autour du rôle que pourrait ou devrait jouer l’armée dans la fabrique de l’unité nationale. Est-ce à dire que le lien armée-nation se serait distendu depuis la professionnalisation de l’armée et la suppression (en fait la suspension) du service militaire en 1997 ? Faudrait-il rétablir une armée-creuset, lieu d’une méritocratie parfaite ? Au fond, qu’est-ce que l’armée ? Les détricoteuses, aux côtés de l’historienne Raphaëlle Branche, saisissent l’occasion de ces nouveaux débats pour interroger la place de l’armée dans l’histoire nationale et déconstruire quelques mythes. 

Mathilde Larrère - Laurence De Cock

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Yves Simon...

30 Avril 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Mohamed Choukri...

30 Avril 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Un matin, je montai sur le figuier et je vis Assia  à travers les branches.  Assia, ce devait être la fille du propriétaire de ce jardin. Elle marchait lentement vers le bassin.  Elle va peut être me voir et prévenir son père, un homme qui ne souriait jamais,  tel mon père qui, par sa violence, devait ressembler à bien d'autres hommes. La fille se retourna comme pour observer quelque chose ou quelqu'un, ou pour entendre des voix. J'aperçus ses yeux. Noirs et immenses. Très vifs. Elle faisait presque peur.  Si je ne la connaissais pas, j'aurais dit une diablesse. Elle s'approchait avec délicatesse du bassin en se retournant. Avait-elle peur ? Pourquoi ce tâtonnement  et ces hésitations ? Pourquoi marchait-elle ainsi ?  Debout sur la marche qui  mène vers le bassin, elle se regardait  comme si elle était seule au monde.  Elle retira sa ceinture. Son corps m'apparut dans toute son innocence. Sa robe s'ouvrit telle les ailes d'un oiseau  qui tente en vain de s'envoler . Elle glissa sur ses épaules et je découvris son buste d'une blancheur éblouissante.  Ele se retourna de nouveau. J'eus  comme un vertige tant le plaisir était fort.  J'étais ravi et stupéfait. Jamais auparavant mon corps n'avait connu un tel bouleversement.  Je tremblai. Une figue tomba.  J'en avalai une autre.  Mon panier perdait ses figues. Le soleil se leva.  Il était d'un rouge vif : un oeuf renversé  dans un plat bleu. Les animaux saluaient cet éveil.  Certains chantaient et roucoulaient. Au loin brayait un âne que je ne voyais pas. En fait , je ne voyais que celle qui ... se dévêtait. Assia nue. Je m'imaginais toute la planète dans sa nudité : les arbres perdant leurs feuilles,  les animaux quittant leur chevelure. Nu. Tout l'univers se mettait nu.  La robe glissa sur le corps d'Assia.  Toute nue. Assia  complètement nue. La fille du propriétaire du jardin était nue !  

Mohamed Choukri - Le Pain Nu

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A Voir... Les anges portent du blanc... Le 2 mai...

30 Avril 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Cinéma

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Guide CP - " On n'enseigne pas comme on monte un meuble ! "

30 Avril 2018 , Rédigé par Snuipp-FSU Publié dans #Education, #Pédagogie

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" On n'enseigne pas comme on monte un meuble ! " Ainsi est titré le communiqué du SNUipp-FSU qui dénonce le caractère injonctif et partial du guide de 130 pages que vient de diffuser Jean-Michel Blanquer à l'attention des enseignantes et des enseignants de CP. L’acte d’enseigner ne peut se résumer à des recettes simplistes et on ne lutte pas contre l’échec scolaire en publiant des bréviaires.

En publiant en même temps que quatre circulaires de préconisations aux enseignants un guide de 130 pages pour enseigner au CP, le ministre de l’Éducation enterre le concept d’école de la confiance dont il prétendait s’inspirer depuis la rentrée. Car c’est bien une mise au pas des enseignants à laquelle il se livre avec des injonctions visent à encadrer de façon directive les pratiques et les méthodes choisies par les enseignants, en niant totalement leur professionnalité, leur réflexion sur leur métier, leur engagement et les actions qu’ils mènent chaque jour dans leur classe auprès de leurs élèves.

Des injonctions contradictoires avec les programmes

Dans un communiqué, le SNUipp-FSU a déploré qu'à un moment où " les questions de réussite scolaire se posent avec acuité à toute la communauté éducative et en premier lieu au ministre, celui-ci fait le choix de se polariser sur des questions de "méthodes" en diffusant aujourd'hui un guide pour enseigner la lecture et l’écriture au CP. " Quel est le statut de ce texte qui place délibérément les enseignants devant des injonctions contradictoires ? " S'interroge le syndicat.

Des prescriptions rétrogrades

Donnant comme de coutume la priorité de l'information à la presse plutôt qu'aux enseignants, le ministre a déclaré dans les colonnes du Parisien  proposer « les méthodes du XXIème Siècle qui puisent au meilleur de la tradition et de la modernité ». Certaines des prescriptions rétrogrades du guide évoquent effectivement une école d’autrefois à l’efficacité fantasmée que la majorité des élèves quittaient à 12 ans. Quant à la modernité, la référence quasi-exclusive aux neurosciences censées apporter une validation objective aux méthodes qui marchent renvoie plutôt à l’ancien monde où existait une pensée officielle.

Une opération de com qui néglige les vrais leviers pour améliorer l'école

A nouveau dans cette opération de communication avant tout destinée à l'opinion publique, le ministre occulte de manière délibérée l’indispensable formation des enseignants et l’amélioration des conditions d'apprentissage des élèves. Faire peser la responsabilité sur les enseignants et leurs méthodes lui permet en effet de ne pas aborder la question budgétaire et celle d’une école primaire sous-investie qui ne sera pas la priorité du gouvernement. Le Snuipp conclut son communiqué en dénonçant cette " pratique inacceptable " , il appelle les enseignants " à  continuer d’inscrire leurs pratiques dans le cadre institutionnel prévu par la loi, c’est-à-dire appliquer les programmes en faisant usage de leur liberté pédagogique et en s’appuyant sur les travaux de toute la recherche

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Aucune méthode n’a su garantir à 100% la réussite des enfants en lecture...

30 Avril 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Education, #Pédagogie

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Instructions du 20 juin 1923 relatives au nouveau plan d’études des Ecoles Primaires Elémentaires (Bibliothèque pédagogique EDSCO, Editions scolaires, Chambéry 1950, (Edition originale,  page 10) :

LECTURE : « Nous ne préconisons aucune méthode : la meilleure sera celle qui donnera les résultats les plus rapides et les plus solides. Entre la méthode d’épellation et la méthode syllabique ou la méthode globale, nous ne faisons aucun choix. »

Si l’enseignement de l’écriture n’a guère changé à l’exception de l’art et la manière de former les « anglaises », si celui du calcul s’est transformé dans la lettre mais pas dans l’esprit, l’enseignement de la lecture reste l’épicentre des plus violentes polémiques qui ont secoué les 50 dernières années du XXème siècle et les premières années du siècle qui commence.

A notre droite, les tenants de la méthode alphabétique qui, pensent ils, a fait ses preuves depuis la IIIème République auprès de ceux qui accédaient à l’instruction. A notre gauche, les tenants de la méthode dite « globale », élaborée par Ovide Decroly. En caricaturant et pour faire court, la méthode alphabétique permet de mémoriser les lettres puis de les combiner entre elles. La méthode globale permet de mémoriser des mots. Dans cette querelle, on retrouve les durs et les mous, les croyants et les athées, plus quelques intégristes fanatiques. Et encore ! Pour le grand public, la querelle n’oppose que deux méthodes. Mais l’affaire se complique singulièrement quand on sait qu’il existe beaucoup d’autres manières d'apprendre à lire !

Une seule chose est sûre : aucune méthode n’a su garantir à 100% la réussite des enfants en lecture.

Ceci est d’autant plus vrai que la querelle s’est accompagnée d’imprécations, d’imprécisions, de non-dits, d’interprétations, de mensonges même. N’a-t-on pas accusé la méthode globale de provoquer des troubles de la mémoire et de rendre certains enfants dyslexiques ? On sait aujourd’hui qu’il n’en est rien mais la rumeur a laissé des traces indélébiles. Très récemment, on a même eu le culot d’expliquer les révoltes des banlieues par cette même méthode globale ! Les enfants lisent mal, c’est la faute à Decroly, donc ils brûlent des voitures ! Ah?

En 2018, il n’est en tout cas pas un seul maître en France pour prétendre n’utiliser QUE la méthode globale. En revanche, tous ou presque mélangent les genres : un zeste d’alphabétique, trois gouttes de globale et une sauce toute personnelle. Le cocktail fut d’ailleurs officialisé lors d’un colloque organisé en 1979 par Christian Beullac - très loin d'être un gauchiste-  Ministre de l’Education Nationale. Devant une assistance médusée et regardant le bout de ses chaussures, Colette Chiliand, psycholinguiste, concluait en ces termes :

« On ne peut pas réellement savoir si une méthode est bonne ou mauvaise. Quand le maître qui l’applique est convaincu, il y a toujours un taux exceptionnel de réussite. Quand il ne l’est pas, quand il obéit à untel ou untel, à une mode du moment, c’est l’échec ! »

Qu’on se le dise !.... en relisant les instructions officielles de 1923!

Christophe Chartreux

PS: j'ajoute que, contrairement aux élucubrations mult fois répétées par Natacha Polony - entre autres -  sur les plateaux de télévision et sans le moindre contradicteur d'ailleurs, nos élèves SAVENT lire!

Les problèmes sont ceux de la COMPREHENSION de ce qu'ils lisent!

QUAND va-t-on ENFIN écouter les experts de terrain? On les appelle des professeurs...

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« Certains médias parlent de l’école sans la connaître »...

30 Avril 2018 , Rédigé par VousNousIls Publié dans #Education, #Médias

« Certains médias parlent de l’école sans la connaître »...

EXTRAIT

Professeure travaillant sur les questions liées à l'école, Danièle Manesse a vu le traitement médiatique de l’actualité éducative se dégrader au cours de sa carrière. Entretien.

Danièle Manesse est professeure émérite de sciences du langage à l’Université Paris 3 – Sorbonne nouvelle.

Comment sont représentés les enseignants dans les médias ?

C’est une question délicate, car il n’y a pas une manière homogène de parler des enseignants et de l’école. Comme la question de l’école est hautement politique, nous ne pouvons pas dire que L’Humanité représente les enseignants de la même manière que le Figaro, car justement c’est un sujet qui divise.

Lorsque j’étais chercheuse à l’Institut National de Recherche Pédagogique, j’ai participé à la mise en place du collège unique. C’était une grande espérance démocratique, mais une partie de l’opinion, et par conséquent des journalistes, étaient complètement contre car ils avaient gardé une conception du secondaire qui ne convenait qu’à une partie sélectionnée de la population. Depuis la fin des années 70 il n’y a pas une idée sur l’école, et je n’ai connu que des batailles.

Les médias jouent-ils un rôle dans ces batailles ?

Ils jouent un rôle très important, qui n’a fait que s’accroître, car l’école est devenue de plus en plus un lieu conflictuel, en partie à cause de la montée du chômage. L’école est embarquée dans des évolutions sociales qui la dépassent et donnent lieu à différentes analyses, évidemment. Il y a des manières différentes de parler de l’école, avec notamment une dramatisation considérable de la part de certains médias ! J’ai travaillé pendant 40 ans en banlieue populaire et ce qui me frappe, c’est la désinformation, la manière dont certains médias parlent de l’école sans la connaître.

(...)

Propos recueillis par  Antoine Desprez

Suite et fin en cliquant ci-dessous

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Une jeunesse rebelle...

30 Avril 2018 , Rédigé par Fondation Jean-Jaures Publié dans #Education, #Politique, #Histoire

Photo

D’où est sorti Mai 68 ? Que s’est-il passé pendant ce printemps fabuleux ? Comment comprendre ses lendemains, de l’utopie chimérique à l’utopie réaliste, de la révolution à la réforme ?

Venez débattre avec Henri Weber, figure de Mai 1968, cofondateur de la Jeunesse communiste révolutionnaire, puis de la Ligue communiste révolutionnaire, auteur deRebelle jeunesse (Robert Laffont, mai 2018), lors d’une rencontre publique animée par Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès.

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La liberté pédagogique n'est plus?...

30 Avril 2018 , Rédigé par Questions de Classe(s) Publié dans #Education, #Politique, #Pédagogie

Le Parisien numéro 20180426

Jean-Michel Blanquer, annonce dans Le Parisien le retour au B.A BA pour lutter contre la baisse de niveau avec notamment des dictées quotidiennes – déjà préconisées par Najat Vallaud Belkacem – et le calcul mental quotidien – déjà en place depuis quelques années... Le tout sur des cahiers quadrillés comme il faut !

Quatre circulaires sont publiées avec des recommandations qui ressemblent fort à des directives  : « La liberté pédagogique n’a jamais été l’anarchisme. »
Des livrets, véritables guides de 130 pages sont partis pour les écoles et ainsi « conseiller » les bonnes pratiques pédagogiques aux professeurs de CP. Pour produire ce guide « fondé sur l’état de la recherche », Jean-Michel Blanquer s’est reposé sur le Conseil scientifique qu’il a mis en place cette année avec à sa barre Stanislas Dehaene.

Bannir toutes les méthodes pédagogiques qui ne seraient pas purement syllabiques, comme si l’étude des syllabes n’existait pas dans les autres méthodes ! Le fantasme de la méthode globale lui est bien utile pour rassurer et flatter l’opinion publique. 

L’école de la confiance, pour qui ? 

Certainement pas pour les enseignants !

Lecture critique des conceptions du ministre sur la lecture et l’étude de la langue. 

1. Pour la lecture

Les mauvais résultats de la France aux enquêtes internationales dont la dernière de PIRLS ont motivé le ministre. Pour lui, le retour au B.A BA est une évidence, sauf que les élèves français déchiffrent très bien, mais ont de grosses difficultés dans la compréhension de textes complexes. 
Alors ? 

Les résultats de l’enquête seraient-ils un prétexte pour préconiser la phonétique, méthode prônée par le Conseil scientifique et révélée efficace par l’imagerie cérébrale ? Ah, les sciences cognitives !

Avec comme logique : 

Former de bons lecteurs et des lecteurs actifs… Accéder au sens des textes et au plaisir… nécessite durant toute la scolarité obligatoire (à partir de 3 ans ?) un travail régulier et structuré qui permette aux élèves d’acquérir des automatismes et de maîtriser les mécanismes de la lecture pour lire de manière fluide et aisée.

(...)

Catherine Chabrun

Suite et fin à lire en cliquant ci-dessous

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