Coup de coeur... Afonso Cruz...
Rosa est avec sa grand-mère, et elle a vraiment honte d'être là, au milieu de la rue, à côté d'elle. Elle éloigne un peu ses pieds quand l'urine touche la semelle de ses chaussures, mais elle ne peut s'écarter autant qu'elle le voudrait, car Antonia s'accroche à sa robe pour garder l'équilibre.
C'est là, dans des situations comme celle-ci, qu'elle regrette le plus l'absence de son grand-père. S'il vivait encore, les choses seraient différentes. Lui revient alors en mémoire le jour où il s'est jeté dans le puits.
Rosa avait presque cinq ans quand son grand-père, l'haleine sentant l'eau-de-vie, lui avait dit qu'il allait revenir tout de suite, qu'il n'en avait pas pour longtemps. Et ensuite il avait boité jusqu'au puits, s était laissé tomber la tête la première. Le corps avait cogné contre les parois en pierre, parce que c'était l'été et qu'il n'y avait presque pas d'eau. Rosa était restée immobile, sans savoir que faire, mais au bout de quelques minutes, tremblant de tout son corps sous le soleil, elle s'était approchée du rebord et elle l'avait appelé. Quand sa grand-mère l'avait trouvée, elle était encore en train de l'appeler. Le vieux flottait tout en bas, un bras tordu au-dessus de la tête et un bout de chemise en moins, qui était resté accroché aux parois du puits.
Afonso Cruz - Jésus Christ buvait de la bière
Parcoursup a privatisé l'orientation des futurs étudiants et c'est indigne du pays de Jules Ferry!...
Le service public de l'orientation au sens large du terme, qu'il concerne les lycées publics ou associés au service public d'éducation s'est trouvé dépecé et dévalorisé.
Depuis de longues années, les futurs étudiants, les familles, les établissements d'origine et d'accueil vivaient tant bien que mal avec "APB" - Admission Post-Bac, ce parcours d'orientation basé sur un outil imparfait, qui au fil du temps, s'est ankylosé parce que ceux qui l'ont conçu comme un outil technique, ne l'ont pas vu autrement et n'en ont fait qu'un ersatz de la politique éducative.
Oui il était devenu injuste, dévoyé et dont le summum a abouti avec le tirage au sort pour certaines filières. Le "vieux monde" avait déjà entrouvert la porte aux officines privées qui aidaient les jeunes futurs bacheliers à préparer leur orientation car les moyens publics attribués ont été en régulière diminution. Le temps dédié aux enseignants, les CIO et personnels formés moins nombreux alors que le nombre d'étudiants potentiel s'accroissait, que les discours officiels mettaient en avant l'élévation du niveau de qualification...sans compter aussi un maquis d'une telle complexité pour les parents que malgré la bonne volonté de la grande majorité, l'orientation a toujours été, ces dernières années un bricolage plus ou moins heureux...
Le service public de l'orientation au sens large du terme, qu'il concerne les lycées publics ou associés au service public d'éducation s'est trouvé dépecé et dévalorisé. Les officines privées se sont engouffrées dans cette brèche, offrant ainsi, moyennant des forfaits plus ou moins élevés, un appui pour ce temps décisif dans le parcours des élèves. Le vieux monde avait, là aussi, ouvert la porte à une forme de marchandisation de l'éducation, renforçant de fait les inégalités sociales et scolaires.
Le "nouveau monde" a balayé en quelques mois "APB" pour le remplacer par un nouvel outil "parcoursup". Je reconnais le nom plus "dans l'air du temps"... Mais au delà du nom, c'est la philosophie-même de l'outil dont il convient de prendre la mesure. Si "APB" était un outil davantage technique que "politique", "Parcoursup" est devenu au vu et su de tous un outil tout aussi technique que politique! La marchandisation de cette étape au coeur de la politique éducative de l'orientation est devenue une évidence. Et pour réussir à se frayer un chemin cohérent, juste et porteur d'un projet, l'appel au secteur privé pour la rédaction de CV, lettre d motivation, préparation d'entretien est devenu incontournable. Les journaux multiplient les petites annonces, les forfaits sont tous plus attrayants les uns que les autres, le "coaching" par téléphone aussi...Les "box sérénité" que l'on croyait dédiées au séjours en amoureux sont maintenant des cadeaux pour une orientation réussie! Au pays de Jules Ferry, l'inversion des valeurs et des idéaux est total.
L'égalité des chance ou leur réduction n'est plus le phare de notre politique éducative. La jungle "néolibérale" est devenue le territoire des marchands du temple! Et c'est l'Etat, garant de la cohésion sociale, qui favorise ce fonctionnement. Réductions fiscales, TVA à taux réduit... Autant de termes que l'on n'imaginait pas pouvoir être appliqués à un bien public. Oui l'éducation, au même titre que l'eau, l'air, le logement est un bien public, un droit acquis de longue lutte afin que chacun quelle que soit son origine sociale puisse avoir la chance de monter dans l'ascenseur social, même si depuis quelques années, il monte "plus lentement" et fait parfois l'objet de pannes à répétition.
La solution du gouvernement pour le réparer ou faire en sorte qu'il le soit est de faire que moins de monde puisse monter dedans et donc que les plus habiles, fortunés, ceux issus de milieux sociaux et culturels plus aisés réussissent à l'emprunter, quel que soit l'outil d'orientation mis en place. Au fond, la marchandisation de l'école à travers le développement des officines privées, encouragé par l'Etat s'adosse bien à la philosophie néolibérale et individualiste d'un gouvernement qui marche "sur une jambe droite bien musclée" invitant chaque élève à devenir "entrepreneur de sa vie, qu'il construise, dès la fin du collège, son parcours dans une optique utilitariste qui serve le marché."
Ce n'est pas le modèle que je souhaite pour les jeunes que j'ai le plaisir de côtoyer, qui manifestent le désir d'apprendre, pour construire leur insertion sociale et professionnelle dans un monde qu'ils souhaitent plus solidaire, coopératif, moins concurrentiel et individualiste.
Bertrand Gaufryau
L’ampleur de la crise de l’éducation des enfants réfugiés...
Plus de 3,5 millions d’enfants réfugiés de 5 à 17 ans n’ont pu aller à l’école au cours de l’année académique passée, souligne le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, dans un rapport publié aujourd’hui.
D’après ce rapport, ce sont quelque 1,5 million d’enfants réfugiés qui n’ont pu aller à l’école primaire et 2 millions d’adolescents réfugiés qui ne sont pas à l’école secondaire.
« Sur les 17,2 millions de réfugiés qui relèvent de la compétence du HCR, la moitié sont des enfants », a déclaré Filippo Grandi, le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés. « L’éducation de ces jeunes est d’une importance cruciale pour le développement pacifique et durable des pays d’accueil et pour leurs pays d’origine, quand ils pourront y retourner. Mais par rapport aux autres enfants et adolescents du monde, l’écart en termes d’opportunités se creuse sans cesse davantage pour les réfugiés. »
Le rapport : “Laissés pour compte : La crise de l’éducation des réfugiés”, compare les sources et statistiques du HCR en matière d’éducation pour les réfugiés aux données de l'UNESCO, l'Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture, sur l'état de la scolarisation dans le monde. À l'échelle mondiale, 91 pour cent des enfants vont à l'école primaire. Pour les réfugiés, ce chiffre est nettement inférieur et n'atteint que 61 pour cent – et dans les pays à faibles revenus, il est inférieur à 50 pour cent.
En grandissant, les enfants réfugiés se heurtent à des obstacles grandissants : seuls 23 pour cent des adolescents réfugiés sont inscrits en école secondaire, par rapport à 84 pour cent à l’échelle mondiale. Dans les pays à faible revenu, seuls 9 pour cent des réfugiés ont accès à l’école secondaire.
Pour ce qui est de l’éducation post-secondaire, la situation est critique. Dans le monde, les inscriptions en post secondaire se situent à 36 pour cent. Pour les réfugiés, en dépit d’améliorations importantes grâce aux investissements dans des bourses et d’autres programmes, le chiffre stagne à 1 pour cent.
La communauté internationale n’atteindra pas ses Objectifs de développement durable — 17 objectifs visant à transformer le monde jusqu’en 2030 — si elle n’agit pas pour inverser ces tendances. L’objectif quatre, “Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie”, ne sera pas réalisé sans la prise en compte des besoins en éducation des populations vulnérables, y compris les réfugiés et autres personnes déracinées. De surcroît, les perspectives de nombreux autres objectifs de développement relatifs à la santé, la prospérité, l’égalité et la paix seront compromises si l’éducation est négligée.
Ce rapport lance un appel pour placer l’éducation comme élément essentiel des réponses aux situations d’urgence de réfugiés, et pour qu’elle soit inscrite dans la planification à long terme et dotée d’un financement fiable. Il exhorte les gouvernements à inclure les réfugiés dans leurs systèmes d’éducation nationaux, car il s’agit de la mesure la plus efficace, la plus équitable et la plus durable, et il souligne certains des efforts significatifs entrepris pour mettre en œuvre une telle politique, même dans des pays où les ressources atteignent déjà leurs limites.
Les conclusions du rapport soulignent en outre l’importance d’un enseignement de qualité et des réseaux de soutien nécessaires à l’échelle nationale et internationale pour maintenir le niveau de formation des enseignants, leur motivation et leur capacité à avoir un impact positif sur les classes les plus dures au monde. De nombreux récits personnels figurant dans le rapport montrent que les réfugiés sont avides d’éducation — car ils sont conscients du pouvoir transformateur qu’elle peut avoir sur leurs vies — mais qu’il existe bien trop peu d’enseignants, de salles de classe, de livres d’enseignement et de mécanismes de soutien pour répondre à l’énorme demande.
Il s’agit du deuxième rapport annuel du HCR sur l’éducation. Le premier rapport “Missing Out” (en anglais) a été publié en amont du sommet de l’Assemblée générale de l’ONU pour les réfugiés et migrants en septembre dernier. La Déclaration de New York pour les réfugiés et migrants, signée par 193 pays, met l’éducation au cœur de l’intervention de la communauté internationale.
« En dépit du vaste soutien obtenu pour la Déclaration de New York, un an plus tard les réfugiés risquent toujours d’être laissés pour compte en matière d’éducation », a déclaré Filippo Grandi. « Veiller à ce que les réfugiés aient un accès équitable à une éducation de qualité relève d’une responsabilité partagée. Il est grand temps que, tous, nous passions des paroles à l’action. »
Selon le rapport du HCR, les inscriptions d’enfants réfugiés en âge de scolarité primaire ont augmenté de 50 à 61 pour cent au cours de l’année académique écoulée, principalement grâce à l’amélioration des politiques et aux investissements dans l’éducation des réfugiés syriens, ainsi qu’à l’arrivée d’enfants réfugiés en Europe où l’éducation est obligatoire. Au cours de cette même période, l’accès au secondaire a stagné, puisque moins d’un adolescent réfugié sur quatre est inscrit à l’école.
Des entraves importantes persistent, principalement parce qu’un réfugié sur trois vit dans des pays à revenus faibles. Ces réfugiés-là sont ceux qui sont le moins susceptibles d’aller à l’école, six fois moins qu’à l’échelle mondiale. Les pays qui les accueillent ont souvent des difficultés à mobiliser les moyens nécessaires pour éduquer leurs propres enfants et sont confrontés à la tâche de trouver des places supplémentaires dans les écoles, des enseignants correctement formés et qualifiés et du matériel scolaire adapté pour des dizaines, voire des centaines ou des milliers de nouveaux venus qui, de surcroît, sont nombreux à ne pas parler la langue d’enseignement et à avoir manqué environ quatre années de scolarité.
« Les progrès que nous observons dans les inscriptions des enfants réfugiés syriens indiquent clairement qu’il est possible de renverser la situation de crise de l’enseignement pour les enfants réfugiés », a ajouté Filippo Grandi. « Mais le niveau catastrophique des inscriptions d’enfants réfugiés vivant dans les pays à revenus faibles indique clairement la nécessité d’investir dans ces pays hôtes souvent oubliés. »
Contacts et matériel pour les médias :
La version multimédia du rapport (en anglais) se trouve à l’adresse http://www.unhcr.org/left-behind
Pour de plus amples informations sur ce sujet – dont les contacts pour les médias, une version PDF, ainsi que les photos, vidéos, infographies et animations y relatives -, veuillez consulter http://www.unhcr.org/left-behind-media
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Dans un rapport, le HCR souligne l'ampleur de la crise de l'éducation des enfants réfugiés
Plus de 3,5 millions d'enfants réfugiés de 5 à 17 ans n'ont pu aller à l'école au cours de l'année académique passée, souligne le HCR, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés, dans u...
A Lire... La méchanceté en actes à l'ère numérique - François Jost
Dans son livre “la Méchanceté en actes à l'ère numérique”*, le sémiologue François Jost examine la violence produite par les médias. Et montre comment celle-ci est décuplée sur le web.
La suite en lien ci-dessous
François Jost : "Sur le net, les trolls s'affranchissent des règles de la vie en société"
Dans son livre “la Méchanceté en actes à l'ère numérique”*, le sémiologue François Jost examine la violence produite par les ...
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François Jost: "La méchanceté en actes à l'ère numérique" - Idées
Avec François Jost, sémiologue, sociologue, spécialiste de l'image et des médias, auteur de " La méchanceté en actes à l'ère numérique " (Cnrs Editions).
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La tête d'affiche - François JOST pour son ouvrage "La méchanceté en Actes, à l'ère...
Radio, télévision, presse, Internet,... la méchanceté semble étendre chaque jour un peu plus son territoire. Pour vérifier cette impression, François JOST ausculte l'histoire des médias et ...
https://www.rtbf.be/auvio/detail_la-tete-d-affiche?id=2320547
Culture - "Donner un chéquier est plus visible qu’aider l’école. C’est plus « com »..."
EXTRAITS
Dans sa chronique, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde », observe que la ministre de la culture, bien que sincère, multiplie les prises de parole maladroites.
Chronique. Vous savez ce que veut dire « faire une Nyssen » ? Etre évasif, enfiler les perles et les généralités. Mais aussi ne pas finir ses phrases, ne pas savoir synthétiser ni porter un discours clair. Des responsables politiques qui prennent la parole pour ne rien dire, ou pour répondre à côté, il y en a des tonnes, et ça ne date pas d’hier, mais c’est un art de manier la langue de bois et de répondre quand on n’a rien à dire.
Aucun emballage chez Françoise Nyssen, la ministre de la culture, qui multiplie les prises de parole maladroites. Les réactions, au début, y compris dans son entourage, c’était : « Soyez indulgent, elle n’est pas du métier, et puis elle est très sympathique. » Tout cela est vrai. Mais ça fait dix mois que ça dure.
On pourrait énumérer ses sorties hasardeuses, par exemple quand elle s’enferre dans l’idée de faire voyager La Joconde, alors qu’elle sait le tableau trop fragile pour sortir du Louvre. Alors ça n’a pas loupé. Le 9 mars, l’humoriste François Morel a livré sur France Inter une chronique cruelle autour du « parler Nyssen » après un entretien qu’elle a donné sur cette même station, où ses réponses se limitaient à « l’important, c’est de réfléchir ».
On dira que, l’essentiel, ce ne sont pas les mots, mais les actes. Sauf qu’une ministre de la culture, sans même convoquer Malraux, se doit d’avoir de l’allure à l’oral. D’autant qu’un verbe faible décrédibilise l’action. Et puis, pour l’instant, les actes forts, on les cherche. Françoise Nyssen est championne de la réflexion. De la table ronde. Jack Lang, lui, avait fait ces consultations bien avant d’être nommé ministre, ce qui lui avait permis de prendre plusieurs mesures importantes dans les six mois qui avaient suivi sa nomination, en 1981.
(...)
Un plan généreux, mais à côté de la plaque
Prenons le passe culture de 500 euros que touchera, à partir de septembre, chaque jeune le jour de ses 18 ans. La question est de savoir ce qu’il pourra acheter. Le but et de l’inciter à aller au musée, au théâtre, à l’opéra, ou à lire un roman. Mais les jeunes veulent surtout voir des films populaires, s’abonner à Spotify, voyager ou aller au restaurant.
C’est un casse-tête, et un tel passe fut d’ailleurs un échec partout où il fut mis en place, notamment en Italie. De plus, si l’Etat se retrouve à dépenser 400 millions d’euros par an (le coût de la mesure) pour que ces deniers finissent en grande partie dans les poches des champions de l’industrie culturelle et des plates-formes numériques, dont certaines bafouent le droit d’auteur, ce serait désastreux. Ce qui n’a pas empêché Françoise Nyssen, qui n’est déjà pas gâtée avec ce dossier, de dire qu’elle trouve normal que Star Wars figure dans l’offre.
(...)
Non, l’enjeu central est de sensibiliser les jeunes à la culture et qu’ils la pratiquent, avant qu’ils ne la consomment. Ça se joue à l’école dès l’âge de 6 ans. Ça se joue dans les conservatoires de musique. Ça se joue dans les centaines d’associations culturelles qui font un travail de terrain. C’est là qu’il faut un engagement massif de l’Etat. Nombre d’experts le disent, mais ces « sachants » ne sont pas à la mode.
Dans ce domaine, l’Etat annonce quoi ? Rien ou presque. Ah si, la création à la rentrée 2019 de chorales à l’école. Cette dernière mérite bien mieux. Par exemple, les 400 millions d’euros annuels prévus pour financer le passe culture. Mais donner un chéquier est plus visible qu’aider l’école. C’est plus « com ».
Michel Guerrin
La chronique est à lire dans son intégralité en cliquant ci-dessous. (Pour abonnés)
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" Françoise Nyssen a des convictions et des idées, plus que d'autres dans le passé. Mais elle rame "
Dans sa chronique, Michel Guerrin, rédacteur en chef au " Monde ", observe que la ministre de la culture, bien que sincère, multiplie les prises de parole maladroites. Le Monde | * Mis à jour le...
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Et si Mai 68 n'avait pas eu lieu... Bel exercice d'uchronie...
EXTRAIT
Exercice de style : et si « Mai68 » n’était pas advenu, la faute à un trou dans le calendrier ? Admettons que les mois d’avril et de mai 1968 n’aient pas existé et imaginons ce qui se serait passé... Attention, uchronie !
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Exercice de style : et si " Mai68 " n'était pas advenu, la faute à un trou dans le calendrier ? Admettons que les mois d'avril et de mai 1968 n'aient pas existé et imaginons ce qui se serait ...
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Sortir... Palais des Beaux-Arts Paris - Jusqu'au 20 mai... "Images en lutte..."
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École nationale supérieure des beaux-arts de Paris
http://www.beauxartsparis.com/fr/expositions/expositions-en-cours
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Beaux-Arts : la lutte s'affiche
Affiches, tracts, journaux muraux, quotidiens dont les unes s'arrachent et se placardent... L'imagerie de 68, quel que soit son support, est d'abord une affaire de volatilité. Au seuil du palais de
http://next.liberation.fr/theatre/2018/03/30/beaux-arts-la-lutte-s-affiche_1640108
Revue de Presse Education... Maternelle - Supérieur - Apprentissage - IA - Ressources...
Une actualité copieuse entre réformes de la maternelle et de l’apprentissage, ParcourSup et les violences en université. Plus quelques infos sur l’IA et des ressources pour ce week-end prolongé.
Maternelle
L’école et la peur d’échouer. “L’école décourage-t-elle d’apprendre et cela dès la maternelle ? Dans le débat actuel sur l’école maternelle, le conseil scientifique de la Fcpe publie une nouvelle étude qui montre comment l’école contribue à fabriquer les inégalités scolaires. Fallait-il prendre la maternelle en exemple alors que la scolarisation précoce semble menacée ? Sur l’impact du fonctionnement de l’école sur le sentiment de bien être à l’école dans son rapport aux résultats scolaires, on aurait pu aussi bien sortir, en positif, la recherche de Camille Terrier. C’est ce que nous choisissons de faire…”
Les apprentissages premiers en école maternelle à l’ère du numérique : contribution du projet LINUMEN. “Depuis une dizaine d’années, les applications mobiles proposées pour smartphones et tablettes ont vu leur nombre croître de façon exponentielle. Les différentes plateformes de téléchargement (par exemple, App Store, Google Play) ont développé une abondante offre de logiciels dont une part importante est consacrée aux applications à finalités éducatives ou ludo-éducatives destinées à des enfants fréquentant l’école maternelle ou élémentaire.” par Youssef Tazouti, Professeur des universités en Psychologie de l’éducation, 2LPN (Laboratoire Lorrain de Psychologie et Neurosciences, EA. 7489), Université de Lorraine et Annette Jarlégan, Professeure des universités en sciences de l’éducation, LISEC (Laboratoire Interuniversitaire en Sciences de l’Education et de la Communication, EA. 2310), Université de Lorraine.
Quels enjeux pour l’école maternelle obligatoire à 3 ans ? Par Laurent Husson, Maître de Conférences en philosophie, Université de Lorraine. Il indique que “La définition d’une obligation scolaire devra également s’accompagner de trois autres éléments.
La définition des contenus de cette scolarité obligatoire ;
La définition des obligations de fréquentation et d’assiduité ;
Les sanctions relatives au défaut d’instruction ou d’assiduité.”
Maternelle à 3 ans, pourquoi des communes s’inquiétentpar Marie Piquemal. “Selon le ministère de l’Education nationale, il devrait être possible d’abaisser l’âge de l’obligation scolaire sans que les communes ne soient tenues de participer au financement des maternelles privées.”
Joyeuses Pâques : deux cadeaux historiques au privé ! Par Claude Lelièvre sur son Blog : Histoire et politiques scolaires. “Hier, « Libération » a titré le premier : « scolarisation obligatoire à trois ans : le cadeau discret de Macron au privé ». Mais il existe aussi un autre cadeau, non moins discret : la participation des établissements privés aux examens du baccalauréat via le « contrôle continu » à la sauce Blanquer.”
Supérieur
Parcoursup : des algorithmes locaux pour remettre de l’ordre par Natacha Lefauconnier, Laura Taillandier. “Alors que la procédure Parcoursup a le feu vert définitif de la Cnil pour être mise en place, les universités vont entrer dans le vif du sujet. Objectif : paramétrer leur algorithme pour élaborer un préclassement des dossiers avant d’examiner les candidatures dans le détail. Ou presque.”
Parcoursup : comment vont être classés vos dossiers par les Universités, Studyrama vous l’explique.
Parcoursup. Emmanuel Macron veut que l’algorithme soit publié. “Le président de la République a annoncé jeudi 29 mars vouloir rendre public l’algorithme de Parcoursup. Il préconise également la création d’un « Giec de l’intelligence artificielle ».”
Plusieurs article à propos des mouvements dans les universités.
Incidents et blocages : que se passe-t-il dans les universités ? Sud-Ouest fait le point.
Universités : « Le mouvement est en train de prendre » par Faïza Zerouala. “Nantes, Bordeaux, Montpellier... Une douzaine de facultés sont bloquées pour protester contre la réforme d’accès à l’enseignement supérieur. Spécialiste des mobilisations étudiantes, la chercheuse Julie Le Mazier évoque un mouvement qui manque encore de coordination nationale, mais qui connaît une accélération.” Réservé aux abonnés.
Entre agressions et blocages, le ton monte dans les universités françaises. “Alors que les examens approchent et que la délicate réforme de l’enseignement supérieur commence à s’appliquer.”
Violences à la fac : le président de l’université de Montpellier donne sa version des faits sur le Figaro.fr Etudiant.
Un diplôme venu de l’étranger, Bachelor : révolution dans l’enseignement supérieur français ? Par Justine Hugues. “Importé du système anglo-saxon, ce cursus en trois ans prolifère au sein des établissements d’enseignement supérieur de l’Hexagone. De par ses enseignements concrets et variés, sa proximité avec les entreprises et son ouverture à l’international, le bachelor séduit toujours plus de bacheliers. Les étudiants y voient aussi l’opportunité d’intégrer de grandes écoles, sans passer par la case prépa. Regards croisés sur son irrésistible essor.”
Apprentissage
Réforme de l’apprentissage : une menace pour les centres de formation d’apprentis ruraux ? “Le projet de loi sur la formation professionnelle, l’apprentissage et l’assurance-chômage devrait être présenté en conseil des ministres fin avril, pour une discussion parlementaire à partir du mois de juin. Les régions craignent que les nouvelles mesures en matière d’apprentissage aient des conséquences néfastes sur les centres de formation d’apprentis (CFA) situés en zone rurale, mais aussi sur ceux dont les domaines de formation sont en déficit d’image ou rares.”
Sylvie Brunet : « La réforme de l’apprentissage est un atout pour rénover notre modèle social ». “C’était l’intitulé de la conférence animée par Sylvie Brunet, le 15 mars au Château Ricard. Présidente de la section du travail et de l’emploi au Conseil économique et social, Sylvie Brunet a mené la concertation sur la réforme de l’apprentissage. Une vingtaine de ses propositions figurent parmi les 44 du texte. Entretien.”
Inquiétude chez les personnels d’orientation avec le Projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Dans sa Section 2, L’orientation et l’offre de formation, Article 10 Orientation, on trouve p. 26 : “III.– “Les missions exercées par les délégations régionales de l’office national d’information sur les enseignements et les professions en matière de diffusion de la documentation ainsi que d’élaboration des publications à portée régionale relatives à l’orientation scolaire et professionnelle des élèves et des étudiants sont transférées aux régions, à la collectivité de Corse et aux collectivités territoriales de Martinique et de Guyane.”
IA
Jean-Gabriel Ganascia, spécialiste en intelligence artificielle : « L’Europe doit avoir un projet collectif sur ce sujet ». Interview de Jean-Gabriel Ganascia, professeur à l’université Pierre et Marie Curie, informaticien, spécialiste en intelligence artificielle, président du comité d’éthique du CNRS
Rapport Villani : ces 5 secteurs que l’intelligence artificielle va révolutionner. Des extraits du rapport sur l’éducation, la santé, l’agriculture, le transport et la sécurité.
Ressources
Les neurosciences en débat. TRIBUNE. Psychanalyse et neurosciences sont-elles irréconciliables ? Le débat n’est pas récent, mais il refait surface depuis la création du Conseil scientifique de l’Éducation nationale. Par Franck Ramus. “Le psychanalyste lacanien Gérard Pommier réclamait le 24 mars, sur Le Point.fr, la démission du président du Conseil scientifique, Stanislas Dehaene, et critiquait fortement le rôle des neuroscientifiques, mettant en cause l’un d’eux. Ce dernier, Franck Ramus, directeur de recherche au CNRS et professeur de psychologie attaché à l’École normale supérieure de Paris, tient à réagir à ce qu’il appelle « les vérités alternatives de Gérard Pommier ».”
Art : la représentation de l’enseignant à travers la peinture. “Si l’Histoire de l’art est souvent liée à la représentation de l’enfance, l’enseignant y a-t-il également une place ? Eclairage avec Delphine Campagnolle, Directrice du Musée National de l’éducation de Rouen.”
“L’enseignement est-il un thème abordé en peinture ?
Oui, c’est un thème abordé en peinture, d’abord traité par la scène de genre, notamment dans la peinture hollandaise du XVIIème siècle. Cela pouvait être également l’objet de scènes burlesques, comme des scènes de tavernes de peintres flamands, qui sont en quelque sorte des caricatures de notre société. Il faut savoir que la représentation d’un maître faisant classe chez lui (à l’époque, les maîtres d’écoles font classe à leur domicile) font l’objet de représentations de peintres qui vont montrer les difficultés de cet enseignement, qui à l’époque, est un enseignement de méthodes individuelles.”
Bernard Desclaux
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Revue de presse du vendredi 30 mars 2018
Une actualité copieuse entre réformes de la maternelle et de l'apprentissage, ParcourSup et les violences en université. Plus quelques infos sur l'IA et des ressources pour ce week-end prolongé...
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Revue-de-presse-du-vendredi-30-mars-2018