Coup de coeur... Casanova...
Les nuits éternelles de l'hiver me désolaient. J'étais obligé de passer dix-neuf mortelles heures positivement dans les ténèbres, et dans les jours de brouillards qui, à Venise, ne sont pas rares, la lumière qui entrait par le trou de la porte n'éclairait pas assez mon livre. Ne pouvant pas lire, je tombais un peu dans la pensée de mon évasion, et une cervelle toujours occupée dans une même pensée parvient facilement aux confins de la folie. Je contemplais comme un souverain bonheur celui de posséder une lampe à huile, et ma joie fut grande lorsque, après avoir pensé à me la procurer par ruse, j'ai cru d'en avoir trouvé les moyens.
Casanova - Histoire de ma fuite des prisons de la République de Venise
A Voir... Lady Bird... Portrait attachant d'une ado américaine... Dernière année de lycée après le 11/09...
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"Lady Bird", la chronique enchantée d'une ado en crise signée Greta Gerwig
Pour son premier film en salles ce mercredi 28 février, Greta Gerwig raconte avec grâce la dernière année de lycée d'une ado attachante dans l'Amérique de l'après-11 Septembre. Elle a 17 ans...
http://www.telerama.fr/cinema/lady-bird,-chronique-enchantee-dune-ado-en-crise,n5503753.php
A Lire... Changer le monde, changer sa vie - Enquête sur les militantes et les militants des années 1968 en France
Cet ouvrage va profondément modifier notre regard sur les années 68 : nous n’y rencontrons pas de têtes d’affiche, mais les militants ordinaires des syndicats ouvriers, de l'extrême gauche et du mouvement féministe ; il n’est pas centré sur Paris mais sur cinq métropoles régionales : Marseille, Lyon, Nantes, Rennes et Lille ; et il embrasse les années 68, la période 1966-1983, délaissée par les historiens et les sociologues. Cinquante ans après l’événement mai 1968, que sont les militants devenus ? Quatre années de recherches par un collectif d'une trentaine de chercheurs qui viennent substituer au discours convenu sur les soixante-huitards parisiens un portrait de groupe vivant, concret et surprenant.
Actes Sud
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Olivier Fillieule : " Une prégnance de l'événement dans la mémoire collective "
Pour le sociologue Olivier Fillieule, qui commente les résultats de notre sondage Harris Interactive, l'opinion publique a plutôt bien résisté à la diffusion, ces dernières années, d'une id...
Revue de Presse Education... Réformes et conséquences - Intégration - Ailleurs...
L’actualité éducative est plus calme aujourd’hui. On parle encore des conséquences des réformes passées et à venir, pédagogie et on ira voir à l’extérieur de nos frontières.
Réformes et conséquences
Classes à 12 élèves : le prix à payer. Un bilan assez complet pour les écoles primaires sur le blog de L’instit Humeurs.
« C’était la grande mesure éducative du programme présidentiel d’Emmanuel Macron. Dans les écoles situées en éducation prioritaire, les classes de CP et de CE1 allaient être dédoublées et passer à 12 élèves. Tout le monde avait salué la mesure. Mais sur le terrain, très rapidement, les questions ont commencé à se poser. Si 12 000 postes sont nécessaires pour financer cette mesure et que seules 4 000 créations de postes sont prévues, où se trouvent les 8 000 restants ? »
On parle aussi des conséquences des CP à 12 pour les collèges qui doivent faire cette année avec moins de moyens.
Le collège, grand perdant des réformes de l’éducation nationale
« Alors que le ministère de l’éducation nationale aime à rappeler qu’il faut « miser sur l’enseignement primaire » et que la réforme du bac fait la « une » des journaux, un grand perdant des chantiers en cours apparaît : le collège. Peu après l’annonce fin janvier de la dotation horaire globale (DHG), l’enveloppe allouée par les rectorats à chaque établissement scolaire, plusieurs collèges situés en zone d’éducation prioritaire (ZEP) en Ile-de-France se plaignent de la baisse de leur « marge ». Des actions ont été organisées (jours de grève, rassemblements, blocages), parfois en lien avec les parents d’élèves. »
Et ce n’est pas seulement en Ile-de-France : à Châtellerault et en Haute Garonne par exemple.
Réforme du bac : les enseignants alertent sur leur manque à gagner
« Les enseignants demandent la création d’une nouvelle indemnité d’examen "épreuves en cours d’année" pour remplacer celle qu’ils touchaient en corrigeant les copies du bac. »
Intégration
Le parcours du combattant des 380 000 élèves en situation de handicap. A lire dans le Bondy Blog
« Ce mois-ci, dans #ViesScolaire, il est question du handicap à l’école. Qu’est-ce que l’école inclusive ? Quelles sont les difficultés quotidiennes rencontrées par les élèves en situation de handicap ? Comment améliorer leurs situations, celles de leurs parents et des professionnels ? Réponses ici. »
Si je travaille bien à l’école, vais-je trahir mes parents ? Un article très intéressant.
« Le conflit de loyauté est le fruit d’un décalage entre ce que l’enfant vit et entend à l’école et chez lui, lorsqu’il vit dans des conditions précaires. Le langage, les règles, les habitudes diffèrent d’un monde à l’autre. "Il comprend qu’il n’est pas dans le modèle que ses parents lui apprennent", dit Marie-Aleth Grard.
Le dilemme est le suivant : "Je suis entre deux choix, je dois choisir, si je choisis cela, je refuse ou je rejette l’autre."
L’enfant qui craint de trahir sa famille et son milieu peut, "de façon tout à fait inconsciente, [être bloqué dans ses] apprentissages". »
Ailleurs
A Cambridge, des professeurs en grève contre la réforme des retraites
« L’université anglaise a entamé un mouvement de grève de quatorze jours reconductible contre une baisse anticipée de 10 à 40 % des allocations de retraite pour les professeurs et le personnel. »
On réfléchit à l’amélioration de l’enseignement dans l’espace francophone au Gabon.
« En procédant à l’ouverture de cette rencontre à laquelle prennent part, jusqu’au 2 mars prochain, 84 participants venus de 15 pays d’Afrique francophone, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a souligné l’importance d’un capital humain bien formé.
Quatre-vingt quatre participants venus de quinze pays francophones d’Afrique subsaharienne sont réunis depuis hier matin à l’hôtel Boulevard de Libreville, et ce jusqu’au 2 mars prochain, dans le cadre des travaux du deuxième regroupement international des équipes nationales du Pasec (Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la Confemen). »
Nigeria : le gouvernement confirme la disparition de 110 élèves à Dapchi. « "Le gouvernement fédéral peut confirmer que 110 étudiantes de l’école publique de Dapchi, dans l’Etat de Yobe, n’ont pas été retrouvées, après que des assaillants, suspectés être d’une faction du groupe de Boko Haram ont envahi leur établissement lundi 19 février", selon un communiqué du ministère nigérian de l’Information. »
On termine sur une note plus sympathique : un chat qui s’est installé dans une école primaire en Turquie. Cat Wanders Into Third-Grade Class — And Decides He’s Never Leaving
« No one knows where he came from, but he changed everything for the students »
Géraldine Duboz
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Revue de presse du mardi 27 février 2018
L'actualité éducative est plus calme aujourd'hui. On parle encore des conséquences des réformes passées et à venir, pédagogie et on ira voir à l'extérieur de nos frontières. Classes à 12...
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Revue-de-presse-du-mardi-27-fevrier-2018
Le système d'éducation, une bonne fois pour toutes! (Vidéo à voir et à diffuser... S'il vous plait...)
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Bien loin des caricatures sur les jeunes, sur une génération égoïste et égocentrique. Une "amie" facebook a partagé cette vidéo récemment. C'est tout de même curieux qu'un si jeune homme s...
https://jlepeintre.wordpress.com/2018/02/27/il-a-tout-compris/
Coup de coeur... Le livre des mille et une nuits...
Dinarzade, la nuit suivante, appelant sa sœur quand il en fut temps, la pria de continuer le conte du pêcheur. Le sultan, de son côté, témoigna de l’impatience d’apprendre quel démêlé le génie avait eu avec Salomon. C’est pourquoi Scheherazade poursuivit ainsi le conte du pêcheur.
Sire, le pêcheur n’eut pas sitôt entendu les paroles que le génie avait prononcées, qu’il se rassura et lui dit : « Esprit superbe, que dites-vous ? Il y a plus de dix-huit cents ans que Salomon, le prophète de Dieu, est mort, et nous sommes présentement à la fin de siècles. Apprenez-moi votre histoire, et pour quel sujet vous étiez renfermé dans ce vase. »
A ce discours, le génie regardant le pêcheur d’un air fier, lui répondit : « Parle-moi plus civilement ; tu es bien hardi de m’appeler esprit superbe. » « Hé bien, repartit le pêcheur, vous parlerai-je avec plus de civilité, en vous appelant hibou du bonheur ? » « Je te dis, repartit le génie, de me parler plus civilement avant que je te tue. » « Hé pourquoi me tueriez-vous, répliqua le pêcheur ? Je viens de vous mettre en liberté ; l’avez-vous déjà oublié ? » « Non, je m’en souviens, repartit le génie, mais cela ne m’empêchera pas de te faire mourir ; et je n’ai qu’une seule grâce à t’accorder. » « Et quelle est cette grâce, dit le pêcheur ? » « C’est, répondit le génie, de te laisser choisir de quelle manière tu veux que je te tue. » « Mais en quoi vous ai-je offensé, reprit le pêcheur ? Est-ce ainsi que vous voulez me récompenser du bien que je vous ai fait ? » « Je ne puis te traiter autrement, dit le génie ; et afin que tu en sois persuadé, écoute mon histoire :
» Je suis un de ces esprits rebelles qui se sont opposés à la volonté de Dieu. Tous les autres génies reconnurent le grand Salomon, prophète de Dieu, et se soumirent à lui. Nous fûmes les seuls, Sacar et moi, qui ne voulûmes pas faire cette bassesse. Pour s’en venger, ce puissant monarque chargea Assaf, fils de Barakhia, son premier ministre, de me venir prendre. Cela fut exécuté. Assaf vint se saisir de ma personne, et me mena malgré moi devant le trône du roi son maître. Salomon, fils de David, me commanda de quitter mon genre de vie, de reconnaître son pouvoir, et de me soumettre à ses commandements. Je refusai hautement de lui obéir ; et j’aimai mieux m’exposer à tout son ressentiment, que de lui prêter le serment de fidélité et de soumission qu’il exigeoit de moi. Pour me punir, il m’enferma dans ce vase de cuivre ; et afin de s’assurer de moi, et que je ne pusse pas forcer ma prison, il imprima lui-même sur le couvercle de plomb son sceau, où le grand nom de Dieu était gravé. Cela fait, il mit le vase entre les mains d’un des génies qui lui obéissaient, avec ordre de me jeter à la mer ; ce qui fut exécuté à mon grand regret. Durant le premier siècle de ma prison, je jurai que si quelqu’un m’en délivrait avant les cent ans achevés, je le rendrais riche, même après sa mort. Mais le siècle s’écoula, et personne ne me rendit ce bon office. Pendant le second siècle, je fis serment d’ouvrir tous les trésors de la terre à quiconque me mettrait en liberté ; mais je ne fus pas plus heureux. Dans le troisième, je promis de faire puissant monarque mon libérateur, d’être toujours près de lui en esprit, et de lui accorder chaque jour trois demandes, de quelque nature qu’elles pussent être ; mais ce siècle se passa comme les deux autres, et je demeurai toujours dans le même état. Enfin, chagrin, ou plutôt enragé de me voir prisonnier si long-temps, je jurai que si quelqu’un me délivrait dans la suite, je le tuerais impitoyablement et ne lui accorderais point d’autre grâce que de lui laisser le choix du genre de mort dont il voudrait que je le fisse mourir. C’est pourquoi, puisque tu es venu ici aujourd’hui, et que tu m’as délivré, choisis comment tu veux que je te tue. »
Ce discours affligea fort le pêcheur. « Je suis bien malheureux, s’écria-t-il, d’être venu en cet endroit rendre un si grand service à un ingrat. Considérez de grâce votre injustice, et révoquez un serment si peu raisonnable. Pardonnez-moi, Dieu vous pardonnera de même. Si vous me donnez généreusement la vie, il vous mettra à couvert de tous les complots qui se formeront contre vos jours. » « Non, ta mort est certaine, dit le génie ; choisis seulement de quelle sorte tu veux que je te fasse mourir. » Le pêcheur le voyant dans la résolution de le tuer, en eut une douleur extréme, non pas tant pour l’amour de lui, qu’à cause de ses trois enfants dont il plaignait la misère où ils allaient être réduits par sa mort. Il tâcha encore d’apaiser le génie. « Hélas ! reprit-il, daignez avoir pitié de moi, en considération de ce que j’ai fait pour vous. » « Je te l’ai déjà dit, repartit le génie, c’est justement pour cette raison que je suis obligé de t’ôter la vie. » « Cela est étrange, répliqua le pêcheur, que vous vouliez absolument rendre le mal pour le bien. Le proverbe dit, que qui fait du bien à celui qui ne le mérite pas, en est toujours mal payé. Je croyais, je l’avoue, que cela étoit faux ; en effet, rien ne choque davantage la raison et les droits de la société ; néanmoins j’éprouve cruellement que cela n’est que trop véritable. » « Ne perdons pas le temps, interrompit le génie, tous tes raisonnements ne sauroient me détourner de mon dessein. Hâte-toi de dire comment tu souhaites que je te tue. »
La nécessité donne de l’esprit. Le pêcheur s’avisa d’un stratagème. « Puisque je ne saurais éviter la mort, dit-il au génie, je me soumets donc à la volonté de Dieu. Mais avant que je choisisse un genre de mort, je vous conjure, par le grand nom de Dieu qui étoit gravé sur le sceau du prophète Salomon, fils de David, de me dire la vérité sur une question que j’ai à vous faire. »
Quand le génie vit qu’on lui faisoit une adjuration qui le contraignait de répondre positivement, il trembla en lui-même, et dit au pêcheur : « Demande-moi ce que tu voudras, et hâte-toi… »
Le jour venant à paraître, Scheherazade se tut en cet endroit de son discours. « Ma sœur, lui dit Dinarzade, il faut convenir que plus vous parlez, et plus vous faites de plaisir. J’espère que le sultan notre seigneur, ne vous fera pas mourir qu’il n’ait entendu le reste du beau conte du pêcheur. » « Le sultan est le maître, reprit Scheherazade ; il faut vouloir tout ce qui lui plaira. » Le sultan, qui n’avait pas moins d’envie que Dinarzade d’entendre la fin de ce conte, différa encore la mort de la sultane.
Le collège, grand perdant des réformes de l’éducation nationale...
EXTRAITS
Plusieurs établissements situés en ZEP sont inquiets de la baisse des heures complémentaires. En Seine-Saint-Denis, des dispositifs de soutien aux élèves sont menacés.
Alors que le ministère de l’éducation nationale aime à rappeler qu’il faut « miser sur l’enseignement primaire » et que la réforme du bac fait la « une » des journaux, un grand perdant des chantiers en cours apparaît : le collège. Peu après l’annonce fin janvier de la dotation horaire globale (DHG), l’enveloppe allouée par les rectorats à chaque établissement scolaire, plusieurs collèges situés en zone d’éducation prioritaire (ZEP) en Ile-de-France se plaignent de la baisse de leur « marge ». Des actions ont été organisées (jours de grève, rassemblements, blocages), parfois en lien avec les parents d’élèves.
Derrière le sigle barbare de DHG se cachent divers dispositifs, susceptibles de disparaître si les heures complémentaires – attribuées en plus des heures « planchers » obligatoires pour tous les enfants – ne sont pas reconduites. Elles permettent d’organiser du travail en demi-groupe, des heures de soutien, des projets… Et sont, de l’avis général, essentielles à la bonne marche des établissements défavorisés.
(...)
En Seine-Saint-Denis, la baisse de la DHG a été constatée dans des collèges des réseaux d’éducation prioritaire (REP) et REP +, ainsi que dans plusieurs lycées pour la rentrée 2018. Les heures complémentaires baissent depuis plusieurs années, au point que, selon certains enseignants, le volume horaire d’un collégien en REP ressemble de plus en plus à celui d’un élève scolarisé hors éducation prioritaire. A cela s’ajoute un alignement progressif du département sur le reste de l’académie. Des heures complémentaires gagnées en 1998 et baptisées les « heures 93 » sont en train de disparaître progressivement.
(...)
La question des heures de cours peut parfois se superposer à d’autres problèmes de moyens : à Pierrefitte-sur-Seine, à L’Ile-Saint-Denis et à Stains, au moins trois établissements ont réclamé depuis janvier des postes supplémentaires en vie scolaire. Au collège Pablo-Neruda de Pierrefitte-sur-Seine, on espère un troisième poste de conseiller principal d’éducation (CPE) après l’agression d’une élève fin décembre. Au collège Sisley de L’Ile-Saint-Denis, on réclame un deuxième poste de CPE et trois de surveillants. Dans ces établissements, des grèves de dix à quinze jours, en janvier, n’ont pas donné les résultats escomptés, même si le rectorat s’est engagé pour un poste supplémentaire de surveillant à Pierrefitte.
(...)
Les oubliés des politiques actuelles
Face à ces revendications, le rectorat de Créteil rappelle que la Seine-Saint-Denis reste le département le mieux doté de l’académie et défend une politique qualitative, loin de la « religion des moyens » que le ministre Jean-Michel Blanquer a dénoncée sur France 2, le 15 février, face au député (LFI) de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière.
Pour Marc Douaire, de l’observatoire de l’éducation prioritaire, l’impression d’être les oubliés des politiques actuelles est inévitable pour les enseignants de collège, puisque la stratégie du ministère est de miser sur le primaire. Et ce, « même si les moyens sont calculés distinctement pour les écoles et les collèges ».
(...)
Violaine Morin
Article à lire dans son intégralité en cliquant ci-dessous
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Le collège, grand perdant des réformes de l'éducation nationale
Plusieurs établissements situés en ZEP sont inquiets de la baisse des heures complémentaires. En Seine-Saint-Denis, des dispositifs de soutien aux élèves sont menacés. Alors que le ministère...
La seule façon d’apprendre, c’est de contester...
La grande historienne Suzanne CITRON, qui vient de disparaître à 96 ans, aimait répéter la phrase de Jean-Paul Sartre. Pas seulement une phrase, toute sa vie elle a contesté l’enseignement de l’histoire comme un puissant moyen de propager la manière de voir de la classe dominante, dans l’éducation comme dans la vie publique. Son livre majeur, LE MYTHE NATIONAL (1987), qui démonte cette construction idéologique, a marqué une rupture et une prise de conscience face aux détournements de l’histoire.
La critique des médias s’est développée contre un élément majeur dans la fabrique de l’opinion, mais d’autres moyens tout aussi déterminants sont épargnés, comme l’enseignement de façon générale et l’enseignement de l’histoire en particulier.
La terreur de la précarité a poussé tout l’enseignement vers le formatage et la soumission. Peu importent le sens et le contenu, l’impératif avant tout est d’acquérir examens et diplômes. Depuis 2011, AGGIORNAMENTO, un groupe d’enseignants inspirés par Suzanne CITRON et dont fait partie Laurence DE COCK, lutte pour un renouvellement de l’histoire et de la géographie dans l’enseignement.
Un entretien de Daniel Mermet avec Laurence De Cock, historienne, enseignante, co-auteure du livre La Fabrique scolaire de l’histoire (2ème édition, Agone, 2017), préfacé par Suzanne Citron.
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La seule façon d'apprendre, c'est de contester | Reportages | Là-bas si j'y suis
En hommage à l'historienne SUZANNE CITRON, Daniel MERMET reçoit LAURENCE DE COCK La grande historienne Suzanne CITRON, qui vient de disparaître à 96 ans, aimait répéter la phrase de Jean-Paul...
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