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Vivement l'Ecole!

Souvenir... Souvenir...

6 Décembre 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

Qu'on me donne l'obscurité puis la lumière
Qu'on me donne la faim la soif puis un festin
Qu'on m'enlève ce qui est vain et secondaire
Que je retrouve le prix de la vie, enfin !

Qu'on me donne la peine pour que j'aime dormir
Qu'on me donne le froid pour que j'aime la flamme
Pour que j'aime ma terre qu'on me donne l'exil
Et qu'on m'enferme un an pour rêver à des femmes !

On m'a trop donné bien avant l'envie
J'ai oublié les rêves et les "merci"
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l'envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu'on me donne l'envie !
L'envie d'avoir envie !
Qu'on allume ma vie !

Qu'on me donne la haine pour que j'aime l'amour

Pour que j'aime le silence qu'on me fasse des discours
Et toucher la misère pour respecter l'argent !

Pour que j'aime être sain, vaincre la maladie
Qu'on me donne la nuit pour que j'aime le jour
Qu'on me donne le jour pour que j'aime la nuit
Pour que j'aime aujourd'hui oublier les "toujours" !

On m'a trop donné bien avant l'envie
J'ai oublié les rêves et les "merci"
Toutes ces choses qui avaient un prix
Qui font l'envie de vivre et le désir
Et le plaisir aussi
Qu'on me donne l'envie !
L'envie d'avoir envie !
Qu'on rallume ma vie !

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Qu'as-tu appris à l'école mon fils?... Graeme Allwright...

5 Décembre 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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PIRLS 2016 : plan ministériel hors-sujet...

5 Décembre 2017 , Rédigé par Se-UNSA Publié dans #Education, #PIRLS

PIRLS 2016 : plan ministériel hors-sujet...

Les résultats de l’édition 2016 de l’étude internationale PIRLS sont tombés. Même si elles demeurent juste au-dessus de la moyenne, les performances en compréhension de l’écrit des élèves français élèves en fin de quatrième année de scolarité obligatoire (CM1) ont encore baissé. Ce sont les processus de compréhension les plus complexes (interpréter et apprécier) qui le plus fortement régressé.

A une situation des plus préoccupantes, le ministre répond par un plan hors-sujet axé sur  le déchiffrage et la maîtrise du code. Avec son programme « maîtrise de la langue française », il évacue la question de l’accès au sens et privilégie les apprentissages formels en relançant les découpages traditionnels (orthographe, grammaire, vocabulaire).

Le SE-Unsa rappelle que les élèves testés par PIRLS 2016 ont débuté leur scolarité en 2009 et subi pleinement la politique éducative de l’ère Sarkozy : programmes de 2008, semaine de 4 jours, suppression de postes, réduction de moitié des enseignants spécialisés en  Rased, quasi-disparition de la formation initiale et continue.

Ce qui a été si facile à démolir est beaucoup plus long à reconstruire. Ainsi, il faudrait laisser du temps aux derniers programmes de 2015, élaborés dans le consensus, en prenant appui sur les travaux de la recherche. Pourtant, ils seraient déjà remis en cause par des progressions et repères annuels et des « ajustements nécessaires ».

Pour le SE-Unsa, le ministre passe à côté de l’occasion de mobiliser l’ensemble de la communauté éducative pour relever le défi majeur de la maîtrise de la langue et de l’accès de tous à une compréhension autonome de l’écrit.

Pour le syndicat, il faudrait un grand plan de formation initiale et continue ambitieux et inscrit dans la durée. Avec les neuf heures annuelles prévues par le ministre, nous sommes très loin du compte.

Paris, le 5 décembre 2017

Stéphane Crochet, Secrétaire général

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Quand le Ministre copie sur la Ministre...

5 Décembre 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Education, #PIRLS

Quand le Ministre copie sur la Ministre...

Quelques différences néanmoins:

1- Najat Vallaud-Belkacem ne faisait pas de l'exercice de la dictée la seule solution pour améliorer la compréhension de l'écrit. Elle intégrait les pratiques d'orthographe dans un ensemble;

2- Najat Vallaud-Belkacem avait su entendre les enseignants. Voir lien ci-dessous.

Tout ceci n'avait pas empêché l'ex Ministre d'être accablée d'injures sur les réseaux dits "sociaux" et attaquée dans des chroniques cruelles et moqueuses écrites ou dites par des éditorialistes d'une incompétence totale.

Hâte, vraiment, de lire et d'entendre ce qu'il en sera les jours prochains. Je prends le pari qu'un Christophe Barbier va se pâmer d'aise devant les "géniaaaaaaaaaaaaaaaaales" solutions proposées par le Ministère de l'Education Nationale.

Christophe Chartreux

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Coup de coeur... Daniel Pennac...

5 Décembre 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

« – Pas de panique, dans vingt-six ans il possèdera parfaitement son alphabet. Ainsi ironisait mon père pour distraire ses propres craintes. Bien des années plus tard, comme je redoublais ma terminale à la poursuite d'un baccalauréat qui m'échappait obstinément, il aura cette formule : – Ne t'inquiète pas, même pour le bac on finit par acquérir des automatismes : … Ou, en septembre 1968, ma licence de lettres enfin en poche : – Il t'aura fallu une révolution pour la licence, doit-on craindre une guerre mondiale pour l'agrégation ? Cela dit sans méchanceté particulière. C'était notre forme de connivence. Nous avons assez vite choisi de sourire, mon père et moi. Mais revenons à mes débuts. Dernier né d'une fratrie de quatre, j'étais un cas d'espèce. Mes parents n'avaient pas eu l'occasion de s'entraîner avec mes aînés, dont la scolarité, pour n'être pas exceptionnellement brillante, s'était déroulée sans heurt. J'étais un objet de stupeur, et de stupeur constante car les années passaient sans apporter la moindre amélioration à mon état d'hébétude scolaire. « Les bras m'en tombent », « Je n'en reviens pas », me sont des exclamations familières, associées à des regards d'adulte où je vois bien que mon incapacité à assimiler quoi que ce soit creuse un abîme d'incrédulité. Apparemment, tout le monde comprenait plus vite que moi. – Tu es complètement bouché ! Un après-midi de l'année du bac (une des années du bac), mon père me donnant un cours de trigonométrie dans la pièce qui nous servait de bibliothèque, notre chien se coucha en douce sur le lit, derrière nous. Repéré, il fut sèchement viré. – Dehors, le chien, dans ton fauteuil ! Cinq minutes plus tard, le chien était de nouveau sur le lit. Il avait juste pris le soin d'aller chercher la vieille couverture qui protégeait son fauteuil et de se coucher sur elle. Admiration générale, bien sûr, et justifiée : qu'un animal pût associer une interdiction à l'idée abstraite de propreté et en tirer la conclusion qu'il fallait faire son lit pour jouir de la compagnie des maîtres, chapeau, évidemment, un authentique raisonnement ! Ce fut un sujet de conversation familiale qui traversa les âges. Personnellement, j'en tirai l'enseignement que même le chien de la maison pigeait plus vite que moi. Je crois bien lui avoir murmuré à l'oreille : – Demain, c'est toi qui vas au bahut, lèche-cul. »

Daniel Pennac - Chagrin d'école

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Lecture : pas de contre-sens, monsieur le ministre!...

5 Décembre 2017 , Rédigé par Mediapart - Claude Lelievre Publié dans #Education

Lecture : pas de contre-sens, monsieur le ministre!...

Selon les résultats de ''PIRLS'', les élèves français de CM1 ne sont pas mal placés dans la comparaison internationale pour les deux premiers niveaux de compréhension en lecture (et donc pour les apprentissages premiers), mais médiocres et en déclin pour les deux niveaux les plus élevés.

Selon les résultats de ''PIRLS'', les élèves français de CM1 ne sont pas mal placés dans la comparaison internationale pour les deux premiers niveaux de compréhension en lecture (et donc pour les apprentissages premiers), mais médiocres et en déclin pour les deux niveaux les plus élevés.

Les résultats de l'enquête PIRLS (Progress in International Reading Literacy Study) viennent de paraître. L'enquête a été menée au printemps 2016, c'est à dire auprès d'élèves dont le cursus scolaire a été régi pour l'essentiel par les programmes de 2008 (les ''nouveaux programmes'' ayant commencé à être mis en application à la rentrée scolaire 2015) ; des programmes élaborés sous le ministère de Xavier Darcos fin 2008 , et ''mis en musique'' aussi sous le ministère de Luc Chatel (et de son DGESCO Jean-Michel Blanquer).

PIRLS est composé d’une série de textes (des récits littéraires et des écrits ''informatifs'') accompagnés de questions présentant quatre niveaux de difficultés . Niveau 1 : restitution des faits ; niveau 2 : analyse de rapports de cause à effet ; niveau 3 : mise au jour d’informations présentes implicitement dans le texte : niveau 4 : analyse critique des intentions de l'auteur.

Les élèves français sont en difficulté sur les questions complexes de niveaux 3 et 4. En quinze ans, le score sur ces questions a ainsi reculé de 523 à 501, tandis qu’il baissait beaucoup plus modérément sur les compétences 1 et 2, passant de 529 à 521. Nous sommes donc passés largement sous la moyenne des pays comparables au nôtre (une moyenne de l'ordre de 520) pour les niveaux élevés de compréhension de lecture ; mais nous sommes honorablement placés pour les deux premiers niveaux (ce qui montre que nos élèves savent « lire » au sens de « décoder » simplement les textes).

Alors, on peut espérer que l'on nous épargnera les sempiternelles débats sur les apprentissages premiers (lesquels offrent certes la possibilité d'engranger facilement des bénéfices politique sur une base ''populiste'' de fait) afin de porter l'attention sur ce qui nous plombe en réalité par rapport à beaucoup d'autres pays. Comment progresser aux niveaux 3 et 4 de compréhension de l'écrit ? That is the question ! Quel va être le choix du ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer: focaliser de façon responsable sur cette question là ; ou mouliner dans tous les sens ?

Claude Lelièvre

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Classement PIRLS/Compétences lecture... Médiocre pour la France, mais pourquoi?...

5 Décembre 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Education, #PIRLS

Classement PIRLS/Compétences lecture... Médiocre pour la France, mais pourquoi?...

Le classement PIRLS - Pirls porte sur les compétences en lecture à la fin du CM1 - est donc dévoilé aujourd'hui. Sans tenir compte, au passage, de la création, en France, des cycles. Le cycle 3 étalé sur trois ans désormais: CM1/CM2/6e. Ce qui évidemment biaise les comparatifs avec les autres pays qui n'ont pas tous les mêmes "attendus" au même moment à des ages équivalents.

Les mauvais classements de la France s'enchaînent depuis des années et le dernier en date ne déroge pas à la règle: 34e sur 50 pays étudiés.

Quels enseignements tirer de cette dernière étude PIRLS?

1- les élèves français savent lire. Les méthodes d'apprentissage de la lecture ne sont pas mises en cause;

2- les élèves français sont beaucoup plus en difficultés en revanche lorsqu'il s'agit de comprendre ce qu'ils lisent, d’interpréter et d'argumenter. Sachant que l' "argumentation" en France n'est pas exigée en CM1. D'où cette difficulté de lecture d'une étude qui met de coté des pans entiers d'exigences de tel ou tel pays, comparant des "systèmes" très différents;

3- Un démarrage précoce de la lecture a des "avantages durables": (Source France Info/Voir lien ci-dessous)

"Cette étude montre que les bons lecteurs ont des environnements familiaux qui soutiennent l'apprentissage de la lecture. Plus il y a de livres, d'appareils numériques à la maison, de parents éduqués ou qui aiment lire et plus les enfants auront des facilités pour lire. Les enfants dont les parents ont démarré très tôt "des activités d'alphabétisation dès leur plus jeunes âge sont mieux équipés" pour la lecture, notamment une fois arrivés à l'école primaire. Et même au-delà puisqu' ensuite, une fois étudiants, ils ont acquis une base solide qui leur permette de comprendre plus facilement des sujets plus compliqués.

Le fait inquiétant est la "diminution de l'attitude positive des parents envers la lecture depuis 2011 dans 31 pays". Globalement, il y a de moins en moins de parents qui lisent dans 31 pays et 17 % des parents des élèves interrogés n'aiment pas lire."

France Info

De là à dire qu'il faille faire apprendre le code systématiquement aux élèves de GS, voire commencer en MS, il y a un pas à ne pas franchir. Le mot "alphabétisation", dans ce contexte, mériterait d'être remplacé par "acculturation à l'écrit", qui renvoie à la compréhension des textes lus par le maître, à la construction du projet de lecteur personnel (oui, même à 3/4 ans c'est possible) et à la connaissance par la pratique des fonctions de l'écrit (l'écrit sur tous les supports, livres bien sûr mais aussi journaux, et même, horreur ! écrans...)

4- Les élèves français sont, plus que tous les autres, angoissés par la peur de l'échec;

5- Les collègues PE n'évoluent pas dans des conditions matérielles identiques à bien des pays classés dans l'étude. Que ce soit concernant les locaux - oui, l'architecture scolaire DOIT devenir un sujet essentiel - que la dotation en matériel informatique performant, accompagnée d'une formation initiale et continue permettant une optimisation de l'utilisation de ces matériels;

6- La France n'a pas fini de "payer" la saignée de 80 000 postes opérée entre 2007 et 2012. Un tel "massacre" ne peut pas rester, hélas, sans conséquences durables;

7- Enfin - mais il existe bien d'autres explications que les sites spécialisés ne manqueront pas de fournir - les écarts sociaux sont beaucoup plus facteurs de difficultés en France que dans les autres pays.

                                   __________________________________

Compléments:

(...)

"Pourquoi ces lacunes ? Le temps passé par les maîtres et maîtresses à enseigner les fondamentaux n’est clairement pas en cause : l’école de Jules Ferry est l’une de celles au monde où l’on consacre le plus d’heures à la lecture et l’écriture. Ces activités représentent, selon l’enquête, pas moins de 37 % du temps global dans la scolarité des enfants, contre 27 % en moyenne dans les autres pays concernés par l’étude. Les professeurs de l’hexagone sont par ailleurs aussi expérimentés que leurs collègues à l’étranger, avec 16 ans d’ancienneté en moyenne.

En revanche, si la quantité est là, la qualité des cours interroge. Selon l’enquête, de tous les 50 pays concernés, c’est en France que les maîtresses se disent le moins satisfaites de leur métier et de leurs conditions d’enseignement. La France est aussi l’un des Etats qui forme le moins ses professeurs."

(...)

"La Pologne, dont les résultats étaient encore inférieurs à ceux des Français lors du dernier classement en 2011, enregistre une remontée spectaculaire et se classe 6e."

Source: Le Parisien

http://www.leparisien.fr/societe/niveau-de-lecture-des-ecoliers-la-france-derniere-en-europe-05-12-2017-7433781.php

Le cas de la Pologne est TRES intéressant lorsqu'il s'agit d'analyser les raisons de sa remontée:

"... la formation des enseignants a été élargie pour se focaliser aussi bien sur les compétences, la vocation et la manière d’aider les élèves à être performants. La Pologne s’est également fixé des objectifs élevés dans l’intégration à l’école des enfants en bas âge. Ainsi à l’horizon 2020, 90% des enfants âgés de 4 à 5 ans devront être scolarisés."

Source: Edupronet/Voir lien ci-dessous

Un classement médiocre qui interroge... Le Ministère saura-t-il apporter les bonnes réponses?

Pour l'instant, c'est loin d'être le cas. Le détricotage des mesures mises en place entre 2012 et 2017 n'est pas un bon signal envoyé à nos collègues PE.

Christophe Chartreux

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Revue de Presse Education... Réformes - Supérieur - A venir - Ressource...

5 Décembre 2017 , Rédigé par Les Cahiers Pedagogiques Publié dans #Education, #Médias

Revue de Presse Education... Réformes - Supérieur - A venir - Ressource...

Des réactions et des commentaires autour des réformes, et un peu d’information sur le supérieur.

Réformes

Le credo de Blanquer sur les neurosciences inquiète des chercheurs. “Alors que le ministre souhaite s’en inspirer pour revoir les méthodes d’apprentissage, cinquante-six spécialistes, dont le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, craignent leur « prédominance » dans l’approche gouvernementale de l’école.”

Réforme du bac. De premières pistes émergent. “À mi-parcours de la concertation en vue d’une réforme du baccalauréat, promesse de campagne du candidat Macron, quelques pistes émergent pour refonder cet examen bicentenaire, dont la transformation affecterait les trois années du lycée et accompagnerait les nouvelles modalités d’accès à l’université.”

Pour ou contre le redoublement ? Publié le 10 juin 2017, mais remis à jour par Bruno Magliulo. “Dans une interview accordée au journal "Le Parisien" du 7 juin 2017, le nouveau ministre francais de l’Éducation Nationale - Jean-Michel Blanquer - avait annoncé qu’il allait très prochainement remettre sur le chantier la question du redoublement. C’est désormais acté : un projet de décret traitant de ce point a été examiné le 29 novembre 2017 par une commission chargée de préparer un texte définitif à soumettre au Conseil supérieur de l’éducation (le CSU), le 14 décembre prochain. Il y est clairement fait mention du rétablissement de la possibilité de décider d’un redoublement (ou, comme il est recommandé de le dire en termes moins stigmatisants : un "maintien de classe").”

Maths, philo, SVT… la bataille des matières qui resteront au bac est lancée. Le Figaro fait le point sur les inquiétudes. “La consultation lancée par le ministère de l’Éducation nationale pour moderniser l’examen et réformer le lycée inquiète les enseignants.”

Signalé par le Café pédagogique : Une nomination : “Par arrêté du Premier ministre, du ministre de l’éducation nationale et de la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation en date du 30 novembre 2017 :

Mme Lise DERVIEUX, administratrice hors classe de l’institut national de la statistique et des études économiques, est nommée directrice de projet (groupe III), à la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, à l’administration centrale des ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, pour une durée de dix-huit mois.

Elle est chargée de conduire un projet d’amélioration de la qualité de l’ensemble des opérations de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance et de coordonner les travaux ministériels avec les instances de la statistique publique.”

“conduire un projet d’amélioration de la qualité de l’ensemble des opérations”, que c’est joliment dit ! On s’en amuse beaucoup sur les réseaux sociaux.

Eric Charbonnier (OCDE) : « Jean-Michel Blanquer doit donner plus d’autonomie aux collèges », interviewé par Irène Inchauspé. “Si les syndicats ne « bronchent pas » jusqu’ici, c’est parce que les précédentes réformes n’ont pas été évaluées.”

"Classe inversée". Une pédagogie qui séduit de plus en plus de profs. “"Classe inversée". Une pédagogie qui séduit de plus en plus de profs. “La méthode de la "classe inversée", qui consiste à faire découvrir les leçons à la maison pour se concentrer en classe sur les exercices, séduit de plus en plus d’enseignants.”

Concours d’enseignement : la baisse du nombre de places a-t-elle un impact sur l’attractivité ?Dans le secondaire, le nombre de postes ouverts aux concours externes diminue de 35 % en 2018 comparé à 2017, tandis que le nombre de candidats inscrits est presque stable.”

Handicap : Cluzel annonce sur RTL 11.200 créations de postes d’auxiliaires de vie scolaire. “INVITÉE RTL - La secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées recrutera ces personnels avec un contrat estampillé Éducation nationale dès la rentrée de septembre 2018.”

Supérieur

Le Café pédagogique signale : Durée d’enseignement et encadrement réduits dans le supérieur professionnel. Décret n° 2017-1652 du 30 novembre 2017 modifiant les dispositions du code de l’éducation relatives aux stages et aux périodes de formation en milieu professionnel.

Et le Courrier Picard indique : Refonte des formations à l’université : la colère gagne les personnels. “Après la manifestation des étudiants vendredi dernier, les enseignants et agents se retrouveront en assemblée générale jeudi prochain, pour « discuter des conséquences » des restrictions budgétaires prévues en 2018.”

Harcèlement sexuel à l’université : une difficile levée de l’impunité. “Campagnes de sensibilisation, actions de prévention et de formation, mise en place de cellules spécialisées… les universités se mobilisent. Mais les remontées de cas concrets sont difficiles et les peines souvent dérisoires.”

Un témoignage : Harcèlement sexuel à l’université : « Il s’est servi de mes failles ». “Un enseignant en psychologie de Lille-III a été sanctionné pour harcèlement sexuel à l’encontre de plusieurs étudiantes.”

Et un autre sur un autre thème que je connais bien : « J’ai tenu bon face à la conseillère d’orientation » dit "Hélène, 26 ans, volontaire en service civique, [qui] raconte comment elle a réussi à obtenir des informations précises de sa conseillère d’orientation." Recherche d’informations ou de conseil ?

A venir

Première étude sur les robots de téléprésence à l’école : des élèves plus impliqués.
Le Michigan State University vient de publier les résultats d’une expérience conduite auprès d’étudiants qui ont utilisé des robots de téléprésence pour suivre les cours de cette faculté américaine à distance. Résultat : les étudiants connectés sont plus impliqués et interagissent plus avec les enseignants et camarades présents en cours.”

Ressource

Trois études internationales sur l’éducation à la citoyenneté, sur Eduveilles. “Chacune à leur manière – avec ou sans la France, de façon quantitative ou qualitative, centrée sur le discours institutionnel ou celui d’acteurs individuels (élèves, enseignants, personnels de direction) -, ces études permettent d’actualiser et de croiser les regards, sur les enjeux éducatifs du champ : définition et attributs de la citoyenneté sous-jacents au type d’éducation qui en est promu, modalités curriculaires de délivrance de l’éducation à la citoyenneté, formation initiale et continue des enseignants, évaluation des effets de cette éducation.”

Bernard Desclaux

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Quand l'Afrique anglophone enterre la "Françafrique" face à un Emmanuel Macron soudain sans humour...

4 Décembre 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Politique, #Françafrique, #Macron

Et tout à coup, Monsieur le Président de la République ne fait plus du tout dans l'humour...

Deux phrases à retenir mais je laisse chacun écouter la totalité du discours du  President Akufo-Addo (en anglais). car il est là le discours fondateur de la fin de la Françafrique, décidée par l'Afrique et non imposée par la France!

"Il est temps que les africains cessent de conduire leurs politiques sur la base de ce que souhaitent l’UE ou la France";

"60 ans après les "indépendances", il est temps que les pays africains financent eux-mêmes leur éducation et leur santé. Sous ce rapport, il est urgent de rompre avec la mentalité d’assistés et de mendiants éternels."

On est très loin de la pantalonnade de Ouagadougou...

Ce discours, manifestement et visiblement fort mal vécu par un Emmanuel Macron plus habitué à donner des leçons qu'à en recevoir, n'a pas été très commenté par les habituel-lle-s "snipers" sévissant sur les réseaux dits "sociaux"...

Ni par les quelques médias si prompts à retransmettre les moindres faits et gestes d'un Président omniprésent.

Comme c'est bizarre...

Christophe Chartreux

Traduction du discours du Président du Ghana, Nana Akufo-Addo

« J’espère que le commentaire que je m’apprête à faire au sujet de ce problème ne va offenser personne dans cette salle.

Nous ne pouvons plus continuer à mener, dans nos pays, dans nos régions une politique sur la base de l'aide des occidentaux, de l’Europe, de l’union européenne ou la France.

Cela n’a pas marché, ça ne marche pas et ça ne marchera pas !

Il est de notre responsabilité de trouver des moyens pour développer nos nations par nous-mêmes.

Ce n’est pas juste qu’un pays comme le Ghana, 60 ans après son indépendance continue à définir son budget de l’éducation et de la santé sur la base des financements provenant du contribuable européen.

Au stade où nous sommes, nous devions être capable de financer nous-mêmes nous besoins de base. Nous allons considérer les 60 années à venir comme une période de transition où nous pourrons être capable de voler de nos propres ailes.

Notre objectif n’est plus de compter sur ce que le contribuable français pourra nous donner. Nous accepterons cependant tout apport que le contribuable français pourra nous apporter à travers son gouvernement. Nous n’allons pas tout simplement tourner le dos à tout apport de l’autre.

Cependant, malgré tout ce qu'il a subi, ce continent reste celui qui détient 30% de toutes les ressources naturelles les plus importantes du monde. C’est le continent qui a de vastes terres fertiles et la plus grande population jeune, qui constitue une Énergie et le dynamisme dont ce continent a besoin.

Regardez ces jeunes qui font preuve d’ingéniosité pour trverser le Sahara et la Méditerranée. Nous avons besoin de cette Énergie et de cette ingéniosité sur notre continent. Et cette énergie-là, nous l’aurons ici sur notre continent si nous implantons des systèmes politiques qui montrent à ces jeunes qu'ils sont l’espoir, qu’il y a des opportunités ici en Afrique.

Les phénomènes de migration ne sont pas nouveaux. Ils sont aussi vieux que l’humanité et s’expliquent par le fait que les gens qui quittent chez eux le font parce que leur pays ne leur donne aucun espoir.

Ceux d’entre vous qui connaissent l’histoire de l’Europe au 19e siècle savent que les grandes vagues d’immigration en Europe au 19e siècle partaient de l’Italie et de l’Irlande. Des vagues et des vagues d’italiens et d’irlandais ont migré aux USA à la recherche du rêve américain parce qu’il n’y avait pas d’opportunité de travail en Irlande et en Italie.

Aujourd’hui, vous n'entendez plus parler de cette immigration-là.

Les jeunes italiens et irlandais restent chez eux. Nous voulons que les jeunes africains restent aussi en Afrique (applaudissements). Pour cela, nous devons refuser cet état d’esprit d’assistés. Cet état d’esprit qui consiste à demander ce que la France fera pour nous (La France peut faire ce qu’elle veut de son propre gré et si cela coïncide avec nos intérêts, "tant mieux" comme on dira en Français).

Mais notre principale responsabilité en tant que leader et en tant que citoyen c’est de développer nos propres pays, de mettre sur pied des systèmes de gouvernance qui font des leaders, des personnes responsables de leurs actes et qui utilisent les moyens mis à leur disposition pour le bien du peuple et non pour leurs propres intérêts.

Notre préoccupation devrait consister à nous demander ce que nous devons faire pour éviter que l’Afrique continue à mendier de l’aide et à demander l’aumône dans ce 21e siècle.

Quand tu regardes l’Afrique et considérant ses ressources, c’est l’Afrique qui devrait donner de l’argent à d’autres pays.

Nous avons des ressources énormes sur ce continent. Nous devons avoir l’état d’esprit du gagnant, nous dire que si les autres ont réussi, alors nous aussi nous pouvons réussir et une fois que nous aurons cet état d’esprit, nous nous demanderons chaque fois "comment se fait-il que que la Corée [du Sud], Singapour, la Malaisie qui ont eu leur indépendance au même moment que nous, sont au sommet du classement des pays les plus riches du monde?"

On nous a appris qu’à l’époque des indépendances le revenu au Ghana était supérieur à celui de Corée [du Sud]. Que s’est-il passé pour que ces pays réussissent cette transition 60 ans après quand nous sommes où nous sommes (à quémander)?

Sans vouloir offenser le président français, car je suis francophile et je n’ai aucun problème avec la coopération française, mais notre défi majeur, notre part de responsabilité devrait être de créer les conditions nécessaires afin que nos jeunes cessent de braver tous ces dangers pour aller en Europe.

Ils n’y vont pas parce qu’ils veulent, mais parce qu’ils ne pensent pas qu’il y a des opportunités dans nos propres pays. Ces conditions, nous pouvons les créer si nous changeons cette mentalité de personnes qui dépendent des autres, cette mentalité d’assistés.

Et si nous y parvenons, nous verrons que dans une décennie l’Afrique émergera et on aura une nouvelle génération d’africains et en ce moment, les indépendances dont on a parlé pendant la période dite d’indépendance deviendront réelles et effectives.

J’espère qu’en disant cela, je n’offense pas l’intervieweur ou certains de mes amis dans l’assistance. Ceci est ce à quoi je crois fermement.

C’est pourquoi le slogan de mandat est : Nous voulons construire le Ghana sans recours aux aides. Un Ghana qui est indépendant, un Ghana qui se suffit qui vole de ses propres ailes. Monsieur le président voilà la contribution que je peux apporter."

Nana Akufo-Addo

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Adele...

4 Décembre 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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