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A.R.
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Blog consacré principalement à l'éducation, la pédagogie mais aussi à la politique, à l'art, à la musique. Soutient Najat Vallaud-Belkacem. Intolérant avec l'intolérance. Parti Socialiste.
Qu’il soit étranger rendait encore plus improbable toute interprétation de son comportement, modelé par une culture dont je ne connaissais que l’aspect touristique, les clichés. J’avais d’abord été découragée par ces limites évidentes à la compréhension mutuelle, renforcées par le fait que, s’il s’exprimait assez bien en français, je ne parlais pas sa langue. Puis j’ai admis que cette situation m’épargnait l’illusion de croire à une parfaite communication, voire fusion, entre nous. Dans le léger décalage de son français par rapport à l’usage habituel, dans l’hésitation que j’éprouvais quelquefois sur le sens qu’il attribuait à un mot, je mesurais à chaque instant l’à-peu-près des échanges de paroles. J’avais le privilège de vivre depuis le début, constamment en toute conscience, ce qu’on finit toujours par découvrir dans la stupeur et le désarroi : l’homme qu’on aime est un étranger.
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A.R.
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Lecture, évaluations... Blanquer démine les polémiques de la rentrée
A moins d'une semaine de la rentrée pour 12,8 millions d'élèves et 884.000 enseignants, le ministre de l' Education nationale Jean-Michel Blanquer s'est plié ce mardi 29 août à l'exercice de ...
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http://demain-lecole.over-blog.com/2017/08/education-colere-et-mecontentement.html
" Tous les enfants de France doivent connaître la Marseillaise" a affirmé récemment le Ministre de l'Education Nationale lors d'une de ses (très) nombreuses apparitions médiatiques. C'était, de mémoire, sur LCI.
Très en verve, le Ministre précisait même la classe qui se prêterait, d'après lui, le mieux à cet apprentissage de l'hymne national: le CM1. Pourquoi le CM1? Nul ne sait exactement.
Toujours est-il que cette déclaration m'a incité à relire les programmes des cycles (et non des classes. Les cycles ne sont manifestement pas la tasse de thé de la rue de Grenelle. Va-t-on assister à une Nieme marche arrière dans ce domaine également? L'avenir le dira).
La Marseillaise, donc, est déjà l'objet de toutes les attentions aux cycles 2, 3 et 4, c'est à dire l'ensemble de la scolarité d'un écolier puis d'un collégien. La consultation attentive des programmes permet de s'en assurer.
Chacun pourra également jeter un oeil sur la page Eduscol, site officiel du Ministère (lien ci-dessous), mettant en ligne depuis fort longtemps de nombreux renseignements et liens utiles pour faire apprendre notre hymne national aux enfants de France...
Christophe Chartreux
Enseigner La Marsellaise à l'école primaire - Éduscol
Un enregistrement de l'hymne national par la Maîtrise de Radio France et les musiciens de l'Orchestre National de France mis à disposition des écoles et des établissements
http://eduscol.education.fr/cid55237/enseigner-la-marsellaise-a-l-ecole-primaire.html
Jacques ne connaissait ni le nom de vice, ni le nom de vertu ; il prétendait qu'on était heureusement ou malheureusement né. Quand il entendait prononcer les mots récompenses ou châtiments, il haussait les épaules. Selon lui la récompense était l'encouragement des bons ; le châtiment, l'effroi des méchants. Qu'est-ce autre chose, disait-il, s'il n'y a point de liberté, et que notre destinée soit écrite là-haut ? Il croyait qu'un homme s'acheminait aussi nécessairement à la gloire ou à l'ignominie, qu'une boule qui aurait la conscience d'elle-même suit la pente d'une montagne ; et que, si l'enchaînement des causes et des effets qui forment la vie d'un homme depuis le premier instant de sa naissance jusqu'à son dernier soupir nous était connu, nous resterions convaincus qu'il n'a fait que ce qu'il était nécessaire de faire.
[...]
D'après ce système, on pourrait imaginer que Jacques ne se réjouissait, ne s'affligeait de rien ; cela n'était pourtant pas vrai. Il se conduisait à peu près comme vous et moi. Il remerciait son bienfaiteur, pour qu'il fît encore du bien. Il se mettait en colère contre l'homme injuste ; et quand on lui objectait qu'il ressemblait alors au chien qui mord la pierre qui l'a frappé : "Nenni, disait-il, la pierre mordue par le chien ne se corrige pas ; l'homme injuste est corrigé par le bâton". Souvent il était inconséquent comme vous et moi, et sujet à oublier ses principes, excepté dans quelques circonstances où sa philosophie le dominait évidemment ; c'était alors qu'il disait : "Il fallait que cela fût, car cela était écrit là-haut.
Véronique Decker
institutrice, directrice d'une école élémentaire à Bobigny, auteure de "Trop classe ! Enseigner dans le 9-3" et de "L'école du peuple".
Les profs face aux réformes : un cas d'école
A quelques jours de la rentrée scolaire, la première du quinquennat Macron, le ministre de l'éducation nationale Jean Michel Blanquer a entrepris une tournée médiatique pour présenter les ré...
A quelques jours de la rentrée scolaire, de nombreuses interrogations sont soulevées par des décisions annoncées il y a un certain temps pour certaines d'entre elles, très récemment pour d'autres.
1- La semaine de 4 jours, librement autorisée pour les communes et écoles ayant fait ce choix, commence à révéler des conséquences pourtant prévisibles:
- une désorganisation administrative et humaine dans les circonscriptions, absolument sans précédent;
- la fin des activités périscolaires;
- le non renouvellement de milliers de contrats aidés ne trouvant plus leur place puisque sans activités d'encadrement après la classe. Auquel s'ajoutent les contrats aidés potentiels qui ne seront pas embauchés. C'est un scandale absolu!
De nombreuses communes - le chiffre grossit chaque jour - ne pourront assurer la rentrée, faute de personnels. Du jamais vu!
J'invite chacun à mesurer les détresses humaines provoquées par des décisions précipitées, drames humains qui n'ont manifestement pas été anticipés.
Voir lien en bas de page à partir de 9 minutes 14 secondes.
2- Des évaluations devront, c'est une injonction, être réalisées dès cette rentrée scolaire et sous 15 jours en début de CP. Les 6e seront évaluées également d'ici décembre.
Cette décision a été annoncée une semaine avant la rentrée qui approche. Cette méthode "verticale" n'est pas la meilleure qui soit pour construire l' "école de la confiance".
Ces évaluations, dont de nombreux items en CP n'ont qu'un lointain rapport avec les apprentissages de maternelle ainsi que ceux de 6e ne respectent pas les cycles mis en place il y a plusieurs années.
Cycle 1: maternelle
Cycle 2: CP/CE1/CE2
Cycle 3: CM1/CM2/6e
Cycle 4: 5e/4e/3e
Des évaluations en fin de cycle, au mois de mai/juin auraient pu se comprendre (et se préparer). Très curieusement, alors que le Ministre de l’Éducation Nationale estime que les vacances de Toussaint (15 jours) sont trop longues et "provoquent du décrochage", rien n'est trouvé à redire cette fois, en plaçant des évaluations après deux mois d'inactivités scolaires. Lesquelles ne risquent plus, tout à coup, de provoquer le moindre "décrochage".
Pour finir, les évaluations de CP ne feront l'objet d'aucune remontée nationale et resteront au niveau des circonscriptions.
Celles de 6e remonteront au niveau national de manière anonyme.
Pourquoi cette différence? Un mystère de plus.
Les professeurs de CP et de 6e sont donc chargés d'évaluer - c'est dans l'air du temps - les résultats du travail de leurs collègues de maternelle et de CM2.
- dans quel but? Séparer le bon grain de l'ivraie dès le CP? Trier... Encore trier?... Oubliant le principe d'éducabilité des élèves...
- quelles seront les suites données chaque année? (Ces évaluations devront être réalisées chaque année!)
Pourquoi ne pas faire confiance aux collègues de CP et de 6e qui sont les mieux à même de déterminer les lacunes de tel ou tel élève?
(En cycle 3, les collègues de CM2 ont transmis élève par élève, lors de réunions communes fin juin, TOUS les "cas" particuliers passant en 6e. Nous connaissons DEJA les problèmes posés. Pour rappel.)
Cessons enfin de faire croire que l'assemblage hétéroclite de mesures dispersées pourront venir à bout des difficultés de certains de nos élèves.
Difficultés que chaque enseignant connait:
20% d'élèves (toujours issus, pour l'immense majorité, des mêmes catégories sociales) ne maîtrisent pas ou peu la lecture;
98 000 élèves sont sortis du système scolaire sans diplôme en 2015/2016. (C'était 150 000 jusqu'en 2014).
Il a beaucoup été question d' "école de la confiance" et d' "autonomie" laissée aux équipes pédagogiques. C'est tout l'inverse qui se construit... C'est là une bien mauvaise surprise...
Qu'on ne s'étonne pas des déceptions ni du mécontentement qui, chaque jour, font leur chemin!
Christophe Chartreux.
PS: je garde un silence poli au sujet de la distribution de Fables dans 3 académies (pourquoi 3?), de la rentrée en chantant, de l'apprentissage de La Marseillaise en primaire et du "retour" du redoublement (jamais supprimé)...
Journal 13h00 Édition du mercredi 30 août 2017
Revoir la vidéo en replay Journal 13h00 Édition du mercredi 30 août 2017 sur France 2, émission du 30-08-2017. L'intégrale du programme sur france.tv
https://www.france.tv/france-2/journal-13h00/231751-edition-du-mercredi-30-aout-2017.html
EXTRAITS
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Parents d’élèves stressés, cette rentrée scolaire n’est pas pour vous. A « J – 6 » du retour en classe, le ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer, a annoncé, mardi 29 août, entre autres « nouveautés » de l’année, le lancement d’« évaluations diagnostiques » à réaliser dans toutes les classes de CP et de 6e. Deux étapes clés de la scolarité que beaucoup de familles vivent déjà comme des moments anxiogènes.
Les domaines évalués, à ces deux niveaux, sont les mêmes : français et mathématiques. Le calendrier est presque aussi serré pour les 828 000 élèves de 6e, testés en novembre, que pour les 750 000 enfants de CP qui devraient l’être courant septembre — et même « plutôt durant les quinze premiers jours », se sont entendu dire les syndicats d’enseignants conviés Rue de Grenelle, lundi, pour se voir présenter les protocoles.
Au sortir de la réunion, ils n’ont pas caché leur scepticisme, en particulier face au « cahier d’exercices » à utiliser au CP. « Tout — ou presque — passe par le papier et le crayon, relève Claire Krepper, du syndicat SE-UNSA. Est-ce bien légitime à 6 ans, quand on entre à peine dans l’écrit ? » Cette syndicaliste a compté treize exercices — représentant trente-sept items — sur lesquels les enfants auront à plancher en français, et neuf en maths, soit vingt-six items. « Cela fait beaucoup, à un moment où ces élèves ne sont pas encore lecteurs, souffle Stéphane Crochet, du même syndicat, surtout s’il faut s’y atteler en classe entière ! »
Entre autres exemples retenus lors de la présentation, les syndicats citent une série de symboles — une lettre, un chiffre, un point d’interrogation, un triangle —, face à laquelle l’élève devra identifier d’abord le chiffre, puis la lettre, puis une syllabe. Autre exemple : une série de trois images — une tulipe, une tortue, un ballon — soumise à l’enfant afin qu’il repère laquelle des trois ne comporte pas le même son (« tu », à identifier) que les deux autres. « Le corpus de mots utilisé est déconnecté du vocabulaire maîtrisé à cet âge », regrette Francette Popineau, du Snuipp-FSU. « Les questions se focalisent sur la reconnaissance de lettres, de syllabes, reprend-elle, plutôt que sur la compréhension, qui aurait pu être davantage valorisée. »
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Mattea Battaglia
Suite et fin en cliquant ci-dessous
Des évaluations en mathématiques et en français seront systématisées en début de CP et de 6e
Le ministre de l'éducation, Jean-Michel Blanquer, a notamment annoncé mardi le lancement d'" évaluations diagnostiques " qui débuteront courant septembre. Le Monde | * Mis à jour le | Par Matt...