Coup de coeur... Joy Sorman...
Depuis longtemps déjà le lion m'a détrôné, ravalé au rang de bouffon même si mon aspect imposant impressionne encore un peu. Mais les hommes me suspectent de douceur et de bonhomie - ma tête trop arrondie, trop fournie en poils soyeux, ce brun trop duveteux, cet air mélancolique et cette prédisposition à devenir peluche, serrée contre un cœur enfantin, dernier rempart face à la peur de l'obscurité quand il est l'heure de dormir. L'ours est passé du côté des enfants, il n'y aura pas de retour possible, rien ne pourra défaire cette malédiction et cet attachement, à moins que je ne décapite sur-le-champ un jeune spectateur.
A voir... L'amant d'un jour... 31 mai...
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Cannes 2017 : " L'amant d'un jour ", la déroute sentimentale selon Philippe Garrel
Impossible de faire sans la famille Garrel cette année à Cannes. Alors que le fils, Louis, joue les seconds rôles de luxe chez Arnaud Desplechin (" Les fantômes d'Ismaël ", présenté en ouver...
Passation de pouvoir : discours de Najat Vallaud-Belkacem... (Video)
Merci Madame la Ministre...
Merci Najat!
J-M Blanquer ministre: «la société civile a bon dos»!... Par Claude Lelièvre...
On pourrait dire, au contraire, qu'il s'agit d'un membre éminent de la «technostructure» et d'un choix «petit bras» du président de la République Emmanuel Macron dans le domaine de la politique scolaire.
Universitaire agrégé de droit public, directeur depuis plusieurs années de la prestigieuse école de commerce ''Essec'', Jean-Michel Blanquer a mené en effet une carrière éclair dans la haute hiérarchie de l'Education nationale. De 2004 à 2012, il a été recteur de Guyane, directeur adjoint de cabinet au ministère de l'Education nationale, recteur de l'académie de Créteil, et enfin DGESCO (directeur général de l'enseignement scolaire). Il n'a jamais été immergé dans différentes strates de l'Education nationale, contrairement à son successeur Jean-Paul Delahaye (d'abord professeur dans un collège, puis IEN, directeur d'école normale, inspecteur d'académie, inspecteur général et finalement DGESCO). On voit la différence. Et pas la ''société civile'' ( pour autant que cela peut avoir un sens quelque peu précis).
C'est sans doute surtout l'effet d'un choix ''petit bras'' (au moins pour le moment) du nouveau président de la République en matière de politique scolaire. On en a quelques indices. Durant l'entre-deux-tours, « le chantier de l'éducation et de la culture » a rétrogradé de la première à la deuxième place dans les tracts d'Emmanuel Macron. Dans l'ordre protocolaire de la liste de la composition du gouvernement, le ministère de l'Education nationale est passé de la troisième place (en ne comptant pas le Premier ministre) à la onzième (sur 17 ).
Par ailleurs, le périmètre du ministère de l'Education nationale ne comprend plus les enseignements supérieurs. Or, si l'on veut mettre sérieusement en place la réforme des baccalauréats (et des entrées dans les enseignements supérieurs) esquissée dans le programme d'Emmanuel Macron, il faut l'inscrire dans une réflexion et des décisions concernant l'ensemble des années scolaires ou universitaires allant de bac- 3 à bac +3. Et le mieux, alors, est qu'il y ait un ministère de l'Education nationale incluant les enseignement supérieurs. Et le mieux aurait été le choix d'un politique qui s'est tout particulièrement préparé à cette perspective, à savoir Benoist Apparu.
A cet égard, le choix de Jean-Michel Blanquer apparaît comme un ''choix par défaut'', politique, (mais pas de ''société civile''). Certes Jean-Michel Blanquer s'est déjà prononcé publiquement pour un baccalauréat resserré sur quatre épreuves. Mais il n'est pas allé au-delà. Or le projet présidentiel d'Emmanuel Macron allait bien au-delà potentiellement (même s'il était - ou est – encore à débroussailler)
Lors de la présentation de son programme, le 2 mars dernier, le candidat d'« En marche ! » a proposé un baccalauréat avec seulement 4 épreuves obligatoires, le reste étant composé d'un contrôle continu, en évoquant sa volonté de réduire le coût de l'examen jugé trop important à cause du nombre des épreuves .
Sur le site d'« En marche ! »(même si la proposition est identique) il s'agissait « au lycée, de revoir la forme du baccalauréat (4 matières obligatoires à l'examen final et le reste en contrôle continu) afin de rendre possible de nouvelles formes d’organisation du temps scolaire et de nouveaux parcours, qui prépareront mieux à la poursuite d’études et à l’insertion professionnelle ».
Il s'agissait aussi de « libérer » les universités : la possibilité d’afficher des prérequis à l’entrée de la licence (alors que la sélection est aujourd’hui exclue, en principe, à l’entrée du premier cycle universitaire) :« Pour une licence en sciences, ces prérequis pourront être des acquis minimaux en mathématiques, en sciences physiques ou en sciences de la vie et de la terre. Un lycéen ne disposant pas de ces prérequis pourra s’inscrire après avoir comblé ses lacunes, par des cours d’été ou par la validation de modules universitaires. ». Quid ? A plus tard?
Claude Lelièvre
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J-M Blanquer ministre: "la société civile a bon dos"!
On pourrait dire, au contraire, qu'il s'agit d'un membre éminent de la "technostructure" et d'un choix "petit bras" du président de la République Emmanuel Macron dans le domaine de la politique ...
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"Ce pays a encore besoin de gauche..." Najat Vallaud-Belkacem (candidate PS Législatives 6ème circonscription)

A l'heure de quitter le gouvernement, la ministre a fait un détour par les studios de Lyon 1ère
Ecoutez l'interview au micro de Paul Satis
Blanquer ministre de l'Education nationale : au secours, Sarkozy revient !...
Jean-Michel Blanquer...
a occupé les plus hautes fonctions dans l’EN à une époque que l’on peut considérer comme l’une des pires de l’histoire de l’enseignement : les années Sarkozy. On ne parle pas ici simplement de la suppression de dizaines de milliers d’emplois qui ont marqué la période mais du fait que Blanquer, par son dogmatisme, par sa méconnaissance certaine d'un domaine où les clichés lui suffisent, par sa brutalité, son refus du débat, a largement contribué à déstabiliser lourdement un système éducatif qui n’en avait pas besoin.
(...)
Parmi ses titres de gloire, on citera en vrac :
la suppression de la formation des enseignants (à qui il suffisait de distribuer un DVD pour leur expliquer comment faire leur travail...);
la mise à mal de l’éducation prioritaire;
la promotion de méthodes simplistes et caricaturales d'enseignement (point de salut hors de la syllabique);
les désastreux programmes 2008 de l'enseignement primaire mais aussi des créations ubuesques dont il est manifestement très fier, comme les ruineux internats dits « d'excellence » (dont le principe consiste à prélever les meilleurs élèves des établissements défavorisés pour les rassembler à l’écart du menu peuple des collèges);
ou encore les ERS (établissements de réinsertion scolaire conçus comme des lieux mi-d’enfermement mi-d’éducation pour des élèves qualifiés de « perturbateurs ») , gadgets typiquement sarkozyens, tellement coûteux et inutiles qu'ils ne lui ont pas survécu.
(...)
B. Girard
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Blanquer ministre de l'Education nationale : au secours, Sarkozy revient !
Si l'on considère la nomination d'un ministre comme un signal fort, alors celle de Blanquer à l'éducation est incontestablement un très mauvais signal : avec lui, c'est la droite dure qui revie...