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Vivement l'Ecole!

A Lire... le triomphe de l'artiste - Tzvetan Todorov...

23 Février 2017 , Rédigé par Liberation Publié dans #Littérature, #Art

Dernier ouvrage de l’essayiste disparu le 7 février, «le Triomphe de l’artiste» explore les rapports tendus entre le pouvoir soviétique et les créateurs de 1917 à 1941, notamment à travers le cas du peintre Malevitch.

On finit par où on a commencé, de manière différente parce qu’on a changé et puis vieilli, mais sans rien oublier. En 1964, un étudiant bulgare de 25 ans, Tzvetan Todorov, découvre et traduit à Paris des textes des formalistes russes, dont ceux du linguiste Roman Jakobson, qu’il va bientôt connaître. L’un explique comment est fait le Manteau de Gogol ; l’autre, comment est composé Don Quichotte.

Avec une liberté d’éclaireur et une précision de graveur, ces fantômes soulèvent le rideau de fer et ouvrent un continent : celui de l’analyse des textes par et pour eux-mêmes. Adieu Lanson, adieu Sainte-Beuve, adieu les fabricants critiques de médaillons bourgeois : pour une littérature de texte, non de contexte. L’espace des mots rejoint l’espace russe dans sa neige analytique, son étendue, sa griffe, sa blancheur aux frontières repoussées.

Leurs œuvres ont été écrites dans les années 1910, 1920 - au moment où la révolution s’annonçait, puis fouettait. En 1964, beaucoup sont morts depuis longtemps : suicide, exécution, déportation, dépression, misère, maladie. Les survivants sont exilés ou surveillés. La sanglante moustache stalinienne est passée. Cependant, ce qui les a tués ou martyrisés continue de rappeler cette phrase de Marina Tsvetaeva (qui se pend en 1941, et à qui Todorov a consacré un long portrait analytique, en 2005, dans sa préface à Vivre dans le feu) : «Le communisme, en chassant la vie vers l’intérieur, a donné une issue à l’âme.» Quelle issue ? Quelle âme ? Todorov ne retournera pas vivre en Bulgarie communiste. Son premier livre, celui où il traduit les formalistes russes, s’intitule Théorie de la littérature. C’est un acte de naissance et de libération.

(...)

Philippe Lançon

Tzvetan Todorov Le Triomphe de l’artiste Flammarion, 336 pp., 20 €.

Suite et fin ci-dessous

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Education - 2012-2017 au Parlement : 202 QAG et 10 lois au service du progrès et de l'égalité...

23 Février 2017 , Rédigé par Dailymotion Publié dans #Education, #Politique

Merci Madame la Ministre...

Merci Najat...

CC

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Au-delà de l’esprit des lieux, nous nous préoccupons des lieux de l’esprit – Discours pour l’inauguration du Campus Jourdan...

23 Février 2017 , Rédigé par Najat Vallaud-Belkacem Publié dans #Education

Résultat de recherche d'images pour "campus jourdan"

Retrouvez ici le discours de Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour l’inauguration du Campus Jourdan, haut lieu des Sciences Sociales, ce jeudi 23 février 2017. Le président de la République, François Hollande a dévoilé la plaque inaugurale en présence de la ministre et de la maire de Paris, Anne Hidalgo et de la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse.

Monsieur le Secrétaire d’État, cher Thierry,
Madame la présidente du Conseil régional d’Île-de-France,
Madame la Maire de Paris, chère Anne Hidalgo,
Monsieur le Recteur de Paris, cher Gilles Pécout,
Monsieur le directeur de l’École normale supérieure,
Monsieur le Directeur de l’École d’économie de Paris,
Monsieur le Président de l’Université Paris Sciences et Lettres,
Mesdames et messieurs les chercheuses et les chercheurs,
Mesdames et messieurs les professeurs,
Mesdames et messieurs les étudiantes et les étudiants,
Mesdames et messieurs,
Chers amis,

Évoquer l’enseignement supérieur et la recherche, parler de l’École d’économie de Paris, comme de l’École Normale supérieure, fait surgir un certain nombre d’images.

On pense d’abord à de grands esprits, à l’intensité du travail intellectuel, et l’on voit des articles, des écrits et des thèses qui participent de cette grande aventure de l’humanité qu’est la recherche scientifique et la formation.

Pourtant, tout ce travail de l’esprit ne se déploie pas abstraitement, dans le ciel des idées. Pourtant, dans la formation comme dans la recherche, le lieu a son importance.

Oui, dans le quadrangle d’Oxford ou de Cambridge, s’affirme la volonté de former, entre étudiants et enseignants, une communauté autonome, à l’écart de la ville. Et cette autonomie des universités, bien avant l’an 2007, c’est elle qui s’affirmait au cœur de Paris, dans la Sorbonne, par la relation particulière qui l’unissait au Vatican.

L’histoire de l’enseignement supérieur et de la recherche est donc, par bien des aspects, inséparable des bâtiments et des espaces, qui, au fil des siècles, ont accueilli les universités et les grandes écoles.

L’évolution même des campus nous raconte, par les changements architecturaux, l’évolution de la relation entre les lieux d’études et la société dans laquelle ils prennent place.

On parle souvent de l’esprit des lieux, et avec la jetée aux Ernest, l’architecte témoigne de son respect vis-à-vis des traditions ulmiennes : la toponymie de ce campus Jourdan fait ainsi écho à la célèbre cour aux Ernest du 45 rue d’Ulm, et d’un campus à l’autre, c’est bien l’esprit des lieux qui est préservé.

Mais au-delà de l’esprit des lieux, il est essentiel, aujourd’hui, de se préoccuper des lieux de l’esprit : voilà ce qui est au cœur de l’événement qui nous rassemble aujourd’hui.

Ce campus, bâti dans les années 1940, n’était plus adapté, non seulement en termes architecturaux, mais aussi par rapport à la recherche telle qu’elle se fait aujourd’hui.

Vous savez, au fil des échanges que j’ai pu avoir avec des scientifiques, des chercheurs, il y a toujours un épisode qui revient. Celui de la conversation-révélation.

Ce moment où se précise la pensée, où surgit une interrogation, un étonnement, n’est plus solitaire, comme ce fut le cas pendant longtemps, en tout cas dans les anecdotes qui jalonnent l’histoire des sciences et de la recherche.

C’était Newton faisant la sieste sous un pommier, c’était Archimède se plongeant dans son bain : c’est, aujourd’hui, le dialogue, l’échange, la dimension collective qui s’affirme.

C’est au cours d’une conversation à la machine à café que la problématique d’une thèse vient se préciser ; c’est une remarque d’un confrère qui permet d’affiner le protocole nécessaire à une enquête en sciences sociales, au détour d’un échange informel, assis sur un banc ; car la recherche ne se fait pas uniquement dans les laboratoires et les bibliothèques, la vie de l’esprit n’a pas d’horaires fixes, la pensée ne cesse pas de fonctionner à 19h00 pour reprendre le lendemain à 9h00.

Ce qu’offre ce campus Jourdan rénové, c’est donc à la fois un environnement de travail adapté, mais aussi un lieu de vie, collectif, dans lequel les chercheuses et les chercheurs, comme les étudiantes et les étudiants, pourront échanger.

Je salue à cet égard le travail qui a été conduit dans la conception du bâtiment autour des lieux de convivialité, où, j’en suis sûre, se vérifiera le fameux « effet  coin café » cher à l’IAS (Institute for Advanced Studies) de Princeton.

Cet effet, très sérieux en dépit de son appellation, souligne que de tels espaces sont source d’innovation par le croisement des sciences qu’ils permettent.

Ces échanges, quand on voit les équipes et les institutions accueillies sur ce campus, ne manqueront certainement pas d’être stimulants et innovants.

Jourdan accueille ainsi l’Ecole d’économie de Paris, les départements d’économie, de sciences sociales et de géographie de l’ENS, l’équipe de J. Peter Burgess, la bibliothèque Jourdan de sciences humaines et sociales, le Centre Maurice Halbwachs (CMH) ; le Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP) ; le Centre européen d’études républicaines (CEDRE), créé à PSL avec le soutien de l’ENS et de l’EPHE, sous le patronage du Président de la République et des espaces d’étude et de travail pour les étudiants du Cycle pluridisciplinaire d’études supérieures de PSL.

Au cœur de cet espace, une véritable complémentarité s’instaure : entre les disciplines, entre les institutions, entre l’enseignement et la recherche.

Il faut souligner aussi tout ce qu’apporte un tel regroupement de vos équipes, de vos écoles, en termes de synergie et de dynamique.

C’est cette dynamique qui a été soutenue au fil de ce quinquennat, et qui doit l’être encore dans les années qui viennent, à la fois au niveau national et local, et je veux, à cet égard, saluer l’investissement de la Région dans ce projet.

(...)

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Aux intellectuels démissionnaires et désabusés... Marc Crépon...

23 Février 2017 , Rédigé par Libération Publié dans #Politique

https://cequejaidanslatete.wordpress.com/2013/03/14/etes-vous-des-intellectuels/

https://cequejaidanslatete.wordpress.com/2013/03/14/etes-vous-des-intellectuels/

On finit par être lassé de ces tribunes d’intellectuels fatigués, prophètes de malheur d’un autre âge que leur vision pessimiste de l’histoire et de la société conduit à tous les renoncements et toutes les démissions de l’action de la pensée. Dans une tribune récente publiée dans les colonnes, il est vrai rarement «progressistes», du Figaro, Jacques Julliard est le dernier à s’engager dans cette voie inutile. Il serait temps, selon lui, de donner congé à toute espérance et toute croyance dans la possibilité d’un «progrès moral et politique» de l’humanité que les totalitarismes du XXe siècle auraient renvoyé aux oubliettes de l’histoire. Agacé par les usages partisans du terme, l’historien oublie l’essentiel. Repartons de la condition humaine et de son historicité. Si elle ne s’identifie ni à une nature humaine ni à une quelconque essence de l’homme, c’est qu’elle est «progressive». Elle l’est, au sens où ce qui évolue, au gré des générations, c’est notre sensibilité à la violence, notre perception, l’identification de phénomènes comme «violents», et à ce titre inacceptables. Sous l’effet d’actions militantes, relayées par le travail du législateur, nos seuils de tolérance se modifient. Des formes de violence très déterminées que la société tolérait finissent par lui paraître intolérables.

(...)

Mais qui a dit que le progrès devait être linéaire et qu’il mettait à l’abri des régressions ? Une chose est sûre : ce n’est pas cette renonciation désabusée à l’idée de progrès qui semble être dans l’air du temps qui les empêchera ! Un dernier exemple le confirmera : le combat interminable pour une abolition universelle de la peine de mort. Ce fut une lutte de longue haleine qui est loin d’être achevée. Pour peu qu’on se reporte à quelques-unes des grandes voix qui l’ont portée, celles de Victor Hugo, d’Albert Camus ou de Robert Badinter, on comprend mieux ce qui est en jeu dans le déplacement des seuils de tolérance : donner à voir, rendre visible, comme le savait Michel Foucault, ce qui reste sinon abstrait ou caché. La violence profite toujours du défaut des facultés, l’entendement, la raison, mais au moins autant l’imagination. La peine de mort, il fallait donc donner au public la possibilité de se la représenter très concrètement pour que la sensibilité commune ne soit plus en mesure de la supporter. Voilà la raison d’être du Dernier Jour d’un condamné ou de Réflexions sur la guillotine. «Un jour viendra…» pensait Victor Hugo ! On ne saurait résumer plus efficacement ce que porte l’idée de progrès. Cela supposait, à tout le moins, un peu d’imagination, dont il se pourrait bien que tant d’intellectuels soient aujourd’hui dramatiquement dépourvus. Et pourtant, au moins autant que pour les deux précédents, ce troisième exemple est porteur d’une inquiétude qui devrait les réveiller. D’abord, dans de nombreux pays où la peine de mort est encore pratiquée et les exécutions fréquentes, les Etats ne semblent pas près de s’en passer, à plus forte raison quand ils bénéficient d’un soutien populaire. Rien de moins universel, donc, que ce seuil de tolérance qui rend la peine de mort insoutenable. Ensuite, là même où ce seuil semblait avoir été dépassé, l’abolition entrée dans les esprits et passée dans les mœurs, il se trouve des forces idéologiques et politiques pour réclamer le rétablissement de la peine capitale et gagner du terrain dans l’opinion.

(...)

Marc Crépon, Directeur du département Philosophie/ENS Paris

Le texte complet est à retrouver en cliquant ci-dessous

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Sortir... Vermeer et les maîtres de la peinture de genre - Le Louvre/Paris 22 février au 22 mai 2017...

23 Février 2017 , Rédigé par Le Louvre Publié dans #Education, #Art

« Le sphinx de Delft » : c’est ainsi que l’on désigne Vermeer, figeant le peintre dans une attitude énigmatique et solitaire. L’exposition permet au contraire aux visiteurs de comprendre comment Vermeer et les peintres de scènes de genre actifs en même temps que lui rivalisaient les uns avec les autres dans l’élaboration de scènes élégantes et raffinées – cette représentation faussement anodine du quotidien, vraie niche à l’intérieur même du monde de la peinture de genre.

Le troisième quart du 17e siècle marque l’apogée de la puissance économique mondiale des Provinces-Unies. Les membres de l’élite hollandaise, qui se font gloire de leur statut social, exigent un art qui reflète cette image. La « nouvelle vague » de la peinture de genre voit ainsi le jour au début des années 1650 : les artistes  commencent alors à se concentrer sur des scènes idéalisées et superbement réalisées de vie privée mise en scène, avec des hommes et des femmes installant une civilité orchestrée. Notre objectif vise à mettre en évidence les relations entre ces artistes, à tout le moins à présenter les pièces d’un dossier largement inédit.

Information importante :

L’accès aux expositions Vermeer et les maîtres de la peinture de genre et Valentin de Boulogne s’effectue exclusivement sur réservation d’un créneau horaire de visite à retirer sur place le jour même.

Et toutes les informations supplémentaires en cliquant ci-dessous

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Pédophilie : comment l'Éducation nationale corrige ses dysfonctionnements...

23 Février 2017 , Rédigé par France Inter Publié dans #Education

Résultat de recherche d'images pour "pedophilie ecole"

En 2016, trente enseignants ont été radiés pour des faits de pédophilie ou de pédopornographie. Des cas notamment décelés grâce à un nouveau dispositif juridique.

C'est un dispositif qui était attendu depuis la multiplication des affaires. Et notamment après celle de Villefontaine, en mars 2015. Le directeur de l'école primaire de cette petite ville iséroise y avait abusé d'une soixantaine d'enfants alors qu'il avait déjà été condamné. Il s'est depuis suicidé en prison. À l'époque, la ministre de l'Éducation nationale parlait de dysfonctionnements structurels notamment avec la justice. Depuis, la loi du 14 avril 2016 encadre la transmission des informations entre la justice et l'Éducation nationale. Et depuis février 2016, le ministère contrôle les antécédents judiciaires de ses 850 000 agents en contact avec des mineurs.

Ce jeudi, Najat Vallaud-Belkacem présente ces dispositifs en dévoilant un chiffre : trente enseignants ont été radiés pour des faits de pédophilie ou de pédopornographie l'année dernière.

"Le contrôle a permis de porter à notre connaissance dix condamnations dont l'Éducation nationale n'avait pas connaissance" Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale.

L'article complet à lire et à écouter en cliquant ci-dessous

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Bayrou/Macron... Souvenons-nous... (Vidéo + commentaire)

22 Février 2017 , Rédigé par L'Obs Publié dans #Politique

Plus les tweets de François Bayrou parlant d'Emmanuel Macron en cliquant sur le lien en bas de page.

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Il faut de l'inconstance désormais en politique pour faire carrière...

Peut-être est-ce que je soutiens un candidat qui perdra, mais je ne me vautrerai pas dans le déshonneur des trahisons ni de l'opportunisme.

Participer à la primaire (J'ai soutenu Manuel Valls) c'était accepter de soutenir ensuite le vainqueur. Quel qu'il soit...

Mr de Rugy s'y était engagé. Il a trahi sa parole.

Je suis militant PS. C'est ma "famille". On peut faire bien des reproches à Benoit Hamon. Je ne me suis pas gêné pour les lui adresser. Mais il a gagné et il est légitime.

Les enjeux sont ceux qui nous attendent. Pas ceux qui sont derrière nous depuis des semaines ou des mois.

Parmi ces enjeux il en est certains supérieurs à tous les autres: la fidélité en amitié, en politique et en un candidat que je soutiens absolument.

En la France ouverte, plurielle, éducative, culturelle...

Que ceux qui trahissent par intérêt, opportunisme ou faiblesse passent leur chemin... Je n'ai rien à leur dire...

Christophe Chartreux

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Pink Floyd...

22 Février 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Roger Vailland..

22 Février 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

Résultat de recherche d'images pour "roger vailland la fête"

Duc les écoute distraitement. Le sentiment de malaise s'étend maintenant au souvenir de toute la promenade, depuis le moment où ils ont quitté la maison. Il s'est mal engagé dans cette journée, il l'a gauchement saisie, comme quand on prend mal un écrou, si on insiste, on fausse le filet de la vis, il faut savoir revenir en arrière à temps; cela fait partie de l'art de vivre. Le sentiment de malaise s'étend maintenant aux journées précédentes, à ce roman qu'il commence d'écrire et avec lequel il ne se sent pas encore en amitié;

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