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Vivement l'Ecole!

"La vie a plus d'imagination que toi"... Une lecture...

26 Février 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Education, #Politique

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"La vie a plus d'imagination que toi" est le très joli titre choisi par Najat Vallaud-Belkacem pour son livre en librairies à partir du 1er mars.

Ayant eu la chance et le privilège de lire l'ouvrage de la Ministre de L'Education Nationale, je voudrais en dire quelques mots simples.

Je ne suis pas critique littéraire. "Seulement", mais absolument, proche de l'auteure. A ce titre, et à ce titre uniquement, les quelques phrases qui suivent sont celles d'un homme engagé à ses cotés depuis longtemps et qui le restera, quelles que soient les circonstances futures. Je ne suis donc pas objectif et je l'assume totalement.

Autobiographie, témoignage, oeuvre politique, livre-bilan? Je dirais "une histoire de la France". Le parcours "féminin singulier", si singulier, d'une gamine née au Maroc, qui le quitte à quatre ans et devient Ministre de l'Education Nationale, après avoir occupé d'autres fonctions dont le Ministère du droit des femmes, le droit des femmes, un combat qui lui tient à coeur. Amiénoise, puis étudiante à Paris, Sciences Po, le mariage, des jumeaux, Lyon, Villeurbanne, Ségolène Royal, François Hollande... Une vie, à trente-neuf ans, déjà d'expérience(s).

Ce livre, dont je ne dévoile rien - les magazines se chargeront de publier les "bonnes feuilles" - est construit à l'image de la femme: pas de pathos - surtout pas! -, pas de règlement de comptes, aucune rancune ni rancoeur. Juste des mises au point, claires, des mensonges effacés par les vérités toujours bonnes à rappeler, des va-et-vient de l'enfance à aujourd'hui, un balancement agréable à suivre, sans un pouce de méchanceté, sans un pouce non plus de gentillesse gratuite, de guimauve facile, de "bisounourseries" ennuyeuses. De l'humour, des sourires... Aussi...

Celles et ceux qui espèreront trouver ces confidences dont les magazines people se nourrissent en seront pour leurs frais. Najat Vallaud-Belkacem n'est pas de celles qui exposent, qui exhibent ni qui utilisent leur vie privée. Ce chemin-là est heureusement balisé.

L'école, les enseignants en revanche y tiennent une place très importante. Essentielle. Ce livre, c'est aussi une déclaration de passion envers une profession. Malgré les désaccords, malgré les incompréhensions parfois, malgré les débats vifs, la locataire de la rue de Grenelle prouve dans ce livre, à chaque fois qu'elle en parle, son intérêt - le mot est faible - pour le métier d'enseignant. On perçoit même, qui sait, le désir un jour d'embrasser la carrière. Najat Vallaud-Belkacem dédie d'ailleurs son livre "aux millions de Louis Germain et de petits Camus". Tout est dit!

Najat Vallaud-Belkacem, en des temps présents menaçants, très menaçants, a voulu ce livre pour pouvoir dire sa confiance en la France dont elle raconte une histoire. La sienne. Il y a ça et tant d'autres choses que je laisse aux lecteurs le soin de découvrir.

L'histoire d'une petite fille à qui la maman disait souvent:

"Najat, la vie a plus d'imagination que toi!"...

Christophe Chartreux

La vie a plus d'imagination que toi, Najat Vallaud-Belkacem, Grasset, Paris 2017 (parution le 1er mars)

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GAUCHE. Najat Vallaud-Belkacem, qui raconte son parcours dans un livre, évoque la campagne présidentielle...

26 Février 2017 , Rédigé par Le Parisien Publié dans #Education, #Politique

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Ministre de l'éducation, Najat Vallaud-Belkacem, 39 ans, est l'un des rares poids lourds du PS engagé dans la campagne de Benoît Hamon. Elle avait soutenu Manuel Valls lors de la primaire . Candidate aux législatives à Villeurbanne (Rhône), la ministre de l'Education se raconte dans un livre* à la fois personnel et très politique, qui paraît cette semaine.

Pourquoi ce livre ? Il y a une motivation politique ?

NAJAT VALLAUD-BELKACEM. Oui, bien sûr. Je me suis fait un peu violence, je suis réticente à livrer des choses personnelles. Mais après l'attentat de Nice, il y a eu une extrême tension, quelque chose était en train de se briser en France. Pour que ce discours de fracture porté par le FN ne soit pas le seul dans le débat, j'ai voulu dire autre chose de notre pays. Me raconter est au fond une façon de raconter la France, telle que je la vois et telle que je l'aime.

Un parcours comme le vôtre, gardienne de chèvres au Maroc au départ, serait encore possible aujourd'hui ?

Je crois, oui. Il faut aussi raconter ces histoires pour nourrir l'espoir pour d'autres. On en fait trop aujourd'hui sur la noirceur du monde, sans jamais raconter les initiatives positives. Je m'adresse à une jeune Chloé, un jeune Ahmed en leur disant, oui, on peut faire tomber les barrières : ça vaut pour la vie tout court et pour la vie politique.

Vous parlez de votre mère, presque pas de votre père. C'est votre fibre féministe ?

C'est particulier d'avoir attendu l'âge de 4 ou 5 ans pour vivre au quotidien avec son père. Mon père travaillait en France dans les usines automobiles, il revenait l'été. Ensuite, il repartait et on ne le voyait quasiment plus. J'ai développé une proximité et une empathie supérieure à l'égard de ma mère. C'est peut-être là qu'est née ma fibre féministre (rires), joli lapsus ! Dans les combats que je mène, égalité entre les sexes, droit de disposer de sa vie, accès aux études, il y a au fond toujours une trace de ce que ma mère, comme d'autres, n'a pas eu.

L'alliance Bayrou-Macron, vous y voyez un tournant dans la campagne ?

Cela ne m'a pas surprise. C'est conforme aux intentions de dépassement des clivages de l'un et de l'autre. J'y vois beaucoup de confusion sur le sens du projet politique à venir, mais aussi sur la promesse de renouvellement, qu'il s'agisse des hommes comme des pratiques.

Vous ne vous êtes jamais posé la question de rallier Macron ?

Non. Je n'ai toujours pas la réponse à une question simple : dans un attelage composé aussi bien de gens de gauche que de l'ex-directeur de campagne de Bruno Le Maire, ou encore d'Alain Minc, qui décidera de la ligne politique ? Quelle majorité gouvernera ?

Le démarrage de la campagne de Hamon est poussif. N'aurait-il pas dû d'abord rassembler les candidats de la primaire ?

Il a fait un certain nombre de gestes, a constitué un conseil politique : qui veut y participer peut le faire. Les choses seraient plus simples sans Macron. On est un peu dans la situation de 2007 où il n'y a pas le soutien évident de tout le parti, avec en plus une offre concurrentielle, ce qui dédouane ceux qui n'ont pas une sympathie évidente pour notre candidat. La situation est délicate... Pire qu'en 2007.

Le revenu universel proposé par Benoît Hamon est-il, comme l'ont critiqué certains au PS, une atteinte à la valeur travail ?

L'intérêt, c'est que cette proposition n'est pas aboutie, qu'il reste à lui donner corps. Mais elle n'est pas contre le travail : pour un agriculteur dont les revenus mensuels sont de 400 EUR, qu'on puisse imaginer un revenu complémentaire d'existence me paraît loin d'être absurde et ne l'incitera sûrement pas à cesser de travailler.

Le PS a paru ménager François Fillon sur le Penelopegate, n'est-ce pas étrange ?

Les faits parlent d'eux-mêmes, nul besoin d'en rajouter. Nous, à gauche, il faut que nous parlions aux Français de ce qui les préoccupe, sinon on sait à qui profitera l'absence de débat sur le fond...

... à Marine Le Pen ?

Bien sûr. Aucune force politique ne sort gagnante d'un discours du « tous pourris ». Seule celle qui promet le chaos généralisé recueille les suffrages d'électeurs écoeurés. Mais les électeurs ont-ils objectivement tant de raisons d'être écoeurés ? C'est l'alerte que je lance dans mon livre : attention au dénigrement permanent des politiques, thème préféré des antisystèmes de tous bords, car au bout de ce chemin c'est le désir d'un régime autoritaire qui s'imposera.

Fillon peut-il rester candidat ?

La morale la plus élémentaire exigerait des responsables de la droite qu'ils prennent leurs responsabilités en imposant un autre candidat. Y compris par respect des votants à la primaire, qui ont été trompés. Mais si M. Fillon n'a pas la décence de se retirer, je constate aussi que M me Le Pen se place au-dessus des lois en se soustrayant à la justice. Son discours de fermeté ne s'applique visiblement ni à elle ni à son entourage.

Etes-vous d'accord avec Hamon lorsqu'il parle d'un « rendez-vous manqué entre Hollande et la banlieue » ?

Non, et je lui ai dit. Des efforts considérables ont été faits depuis cinq ans en matière d'éducation, de logements ou d'emploi des jeunes dans les banlieues. Sur les relations police-population, grâce à ce quinquennat, tout citoyen peut désormais saisir l'inspection générale de la police nationale et peut signaler tout comportement inadapté des forces de l'ordre.

L'émotion est toujours vive après l'affaire Théo. Comment calmer le jeu ?

Il fallait s'attendre à une expression d'émotion et de solidarité des jeunes. Mais les débordements, les blocages, la violence, dont Théo lui-même ne veut pas, sont inacceptables. Le gouvernement sera ferme. Il faut laisser travailler la justice maintenant.

Vous dites dans votre livre que vous vous succéderiez bien au ministère de l'Education...

En me relisant je me suis dit que j'allais passer pour celle qui s'accroche à son fauteuil (rire) ! Je pense à ce dont souffre l'Education nationale : ces politiques de stop and go désastreuses. On a besoin d'une continuité. Durant ce quinquennat, je n'ai pas remis en question la réforme du lycée adoptée par la précédente majorité. J'ai estimé que pour l'évaluer sincèrement il fallait lui laisser le temps de produire ses effets. J'espère que mes successeurs auront les mêmes scrupules.

* « La vie a plus d’imagination que toi »,Editions Grasset, 170 p, 17 €.

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Alain Bashung...

25 Février 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Robert Merle...

25 Février 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

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-Imaginez! Un sergent citant Shakespeare!
  Il parut sur le point de recommencer à rire, mais se domina.
  - Cela n'a rien d'extraordinaire. Je ne suis pas sergent dans le civil.
  - Oui, dit Gabet, la conscription. Et maintenant que j'y pense, même chez nous, il doit arriver des choses de ce genre.
  - Anglais à droite! Français à gauche! reprit-il aussitôt.
  - Je sais, dit-il en remontant sur son socle, la conscription... Mais même avec cette damnée conscription vous avez été battus, finalement.
  Il y eu un silence. L'Anglais avait l'air surpris et paraissait réfléchir.
  - En effet, finit-il par dire d'un ton poli, nous aussi, nous avons été battus.
  Mais Maillat eut l'impression que c'était bien la première fois que cette idée se présentait à lui, et que même maintenant, il ne l'accueillait pas sans réserves.
  - Anglais à droite! Français à gauche!

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La salle des professeurs, un jour...

25 Février 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Education, #Pédagogie

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La salle des professeurs, un jour... Il y a quelques temps... Je reste là, avec Isabelle, ma jeune collègue de français et nous nous mettons à plaisanter, à délirer… La pression retombe… Comme des comédiens qui sortent de scène, nous nous lâchons… Je la trouve formidable d’enthousiasme et je me dis que rien n’est perdu, que la jeune génération sait encore ce qu’enseigner signifie, que jamais ils n’accepteront les classes rêvées par certains...

La salle de classe rêvée par tous les passéistes et "anti-pédagos" qu' on peut lire et entendre ici et là. Ces personnes qui caricaturent la pédagogie, de mensonges en invectives, en propos outranciers…

Rêvées?...

La classe rêvée est une classe d'enfants silencieux, donc semblant attentifs. J'étais un enfant très silencieux et pas du tout attentif parfois. Mais au moins, je rassurais mon professeur qui m'ennuyait mortellement et passait son année assis derrière son bureau...

Car la classe rêvée est devant le professeur, si possible sur une estrade. Et les élèves prennent des notes. Ils grattent comme ils disent. On entendrait une mouche voler. Le professeur déverse son savoir, à des enfants triés préalablement sur deux ou trois critères, toujours les mêmes. Combien de fois ai-je entendu des collègues "corriger" la bonne moyenne d' un élève "coupable" d'avoir 18/20 en EPS et 15 en musique mais 8 en français et 9 en mathématiques. Il y a les matières "majeures" et les matières "mineures"! Ah mais!

La classe rêvée se lève à l'entrée du Proviseur (en passant, mes élèves se lèvent depuis 34 ans à l'entrée des surveillants... et du Principal évidemment). Ils se lèvent et, dans leur dos, se font des signes parfaitement compréhensibles aux initiés mais tout le monde est content... Ils sont debout.

La classe rêvée rend toujours ses devoirs à la maison à temps. Ils sont toujours parfaits. Il faut dire que la classe rêvée est issue en général d'un milieu socio-culturel très élevé... Ca aide à la maison...

La classe rêvée ne fatigue jamais le professeur. Il est toujours en pleine forme. 16 heures assis derrière son bureau, il est vrai que cela n'est pas épuisant. Surtout devant de tels petits génies...

La classe rêvée ne fait jamais de fautes d'orthographe. On met quand même quelques mauvaise notes. Il faut rester dans la moyenne acceptable. L'enseignant qui aurait l'outrecuidance d'oser avoir une classe à 16/20 de moyenne serait accusé de laxisme. La "constante macabre" chère à mon collègue André Antibi a de beaux jours devant elle ! On fait même tout pour qu' ils aient de temps à autre de très mauvaises notes. Il est plus facile de mettre un 0 qu'un 18/20. Piéger les élèves... Hummmmm ! Quel bonheur !

Mais bien évidemment, tout cela n'existe pas... Personne n'en veut n'est ce pas?

Au revoir Isabelle…

Christophe Chartreux

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L'Ecole, elle aussi, doit s'arrêter sur le "silencieux"...

25 Février 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Education

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"D'une rive à l'autre"... "D'un jour à l'autre"... "D'un chapitre à l'autre"... "D'une seconde à l'autre"... Autant de lieux et de moments qui nous font passer d'un état à un autre... Transformation liée à un "passage"... Nous la voyons, l'analysons, l'assimilons avant d'autres passages, d'autres changements...

Mais, nous ne voyons pas l'essentiel. C'est à dire le "à"... Ce moment qui sépare deux lieux, deux instants, deux êtres, deux états. Ce "à", c'est le pont qui relie deux rives mais dont l'utilité principale est ailleurs  : permettre aux êtres des deux rives de se rencontrer en son milieu.

Dans toutes transformations, dans tous passages, il y a ce lieu, ce moment, ce temps, invisible, inaudible, imperceptible, véritable trou noir ou silence entre deux notes d'une symphonie dont on attend la suite quand il faudrait goûter le moment où il semble ne rien se passer quand au contraire c'est LA que tout se passe.

"Nous regardons le changement mais nous ne l'apercevons pas" disait Bergson.

La politique n'échappe pas au "non aperçu" des bouleversements successifs que les commentateurs les plus savants analysent avec justesse. Pourtant, l'Histoire a souvent démontré à quel point leurs travaux étaient contredits par le réel. Pourquoi  ? Parce que toujours ils oublient d'aller se perdre dans les "trous noirs" qui séparent les "moments" de l'Histoire. Dans le "D'un jour à l'autre", il y a le jour et l'autre, mais il y a le "à" qu'ils mettent de côté provoquant l'erreur dans l'interprétation. Ils suppriment les silences d'une sonate de Bach. Alors le paradoxe devient ahurissant, car supprimant le silence, on n'entend ni ne comprend plus rien!

L'Ecole, elle aussi, doit s'arrêter sur le "silencieux" (plutôt que l'invisible) qui existe entre deux exercices, entre deux réflexions, entre deux cours, entre deux classes. Cet "entre-deux" constitué de moments indépendants de nous comme de nos élèves, c'est la cristallisation ou la décristallisation, parfois la non-cristallisation, des constructions pédagogiques patiemment échafaudées mais inutiles si l'on ne sait pas prendre le temps d' "entendre les silences". Ces "silences", ces séparations, ces écarts, ces discontinuités qui, si on les oublie, si on n'en tient pas compte, nous feront découvrir, sans qu'on s'en soit aperçu, que le changement a eu lieu, en bien ou en mal. Et nous ne serons alors que les répliques muettes du personnage de Proust revoyant un camarade perdu de vue depuis des années et disant: "...il avait gardé bien des choses d'autrefois. Pourtant je ne pouvais comprendre que ce fût lui". (Le Temps Retrouvé). Proust ne dit pas qu'il ne le reconnait pas. Il dit bien qu'il ne peut COMPRENDRE que ce camarade était le même sans l'être, à jamais, tout à fait.

De la jeunesse à l'âge adulte... Tout s'est passé dans le "à", dans le "trou noir", dans le "silence"... 

Il est donc essentiel, AVANT d'obtenir le "J'ai compris" ou le "Je n'ai pas compris", et de s'en contenter, de prendre le temps d'analyser l'échancrure qui, non pas sépare, mais RELIE les moments de nos explications, de nos exercices et interrogations. C'est l'exploration de nos "trous noirs" qui permettra à nos élèves comme à nous-mêmes de prévenir les échecs, d'en comprendre les mécanismes et évitera à tous de s' étonner d'être passés d'une page "A" l'autre sans avoir pris le temps d'analyser et de comprendre ce que fut ce "A"...

Christophe Chartreux

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Programme Education Macron... Carte scolaire... "Moi, avec la carte scolaire, je n’ai pas le droit de mettre mon gamin à l’école en centre-ville, c’est injuste. Il n’y a plus de petits blonds dans nos écoles"..

25 Février 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Education, #Politique

http://www.letelegramme.fr/france/colleges-ameliorer-la-mixite-sociale-09-11-2015-10841912.php

http://www.letelegramme.fr/france/colleges-ameliorer-la-mixite-sociale-09-11-2015-10841912.php

Extrait de la Revue de Presse des Cahiers Pédagogiques

Présidentielles

Réservé aux abonnés du Figaro : Éducation : « La décision centrale reprend toujours le dessus »Pour Philippe Tournier, secrétaire général du Syndicat des personnels de direction (SNPDEN-Unsa), la thématique de l’autonomie des établissements scolaires est « un grand classique des élections présidentielles ».”

Programme de Macron : ça se précise (et ça commence à déplaire)PROGRAMME MACRON 2017 - Le candidat d’En Marche ! calibre peu à peu son projet. Il compte supprimer 120 000 postes de fonctionnaires.”
“Programme de Macron pour l’éducation

Plus d’autonomie pour les écoles primaires. "Il faut arrêter de saupoudrer et assumer d’y investir de façon différenciée. Il faut donner plus à ceux qui en ont le plus besoin ", explique-t-il aussi, souhaitant pour le pays "une véritable autonomie pédagogique pour les établissements".

Réforme de la carte scolaire. "Moi, avec la carte scolaire, je n’ai pas le droit de mettre mon gamin à l’école en centre-ville, c’est injuste. Il n’y a plus de petits blonds dans nos écoles". Solution pour l’ancien ministre de Manuel Valls : "On doit absolument faire évoluer la carte scolaire".” Très curieux exemple ...

                                ______________________________________

Si la quasi totalité des candidats est d'accord pour instaurer plus de mixité socio-scolaire, je reste dubitatif quant au choix de l'illustration choisie par le candidat "En Marche".

"Il n’y a plus de petits blonds dans nos écoles"

Comme le dit justement Bernard Desclaux, auteur de la revue:

"Très curieux exemple"...

Christophe Chartreux

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Revue de Presse Education... Bilan - Présidentielles - Supérieur - Infos...

25 Février 2017 , Rédigé par Les Cahiers Pedagogiques Publié dans #Education, #Médias

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Une revue bien légère pour terminer cette semaine.

Bilan

CNESCO : Quel bilan !Nouvelle institution de l’éducation, le Cnesco publie à mi mandat un bilan d’action impressionnant de ses trois premières années. Les 21 rapports, 3 conférences de comparaisons internationales, 3 conférences de consensus tous de très haut niveau ont généré 500 000 pages vues et près de 40 000 visionnages de vidéo. Le Cnesco aurait-il réussi à rendre le débat sur l’Ecole audible et populaire ? Et si oui, quelle est sa formule ?

Nathalie Mons (Cnesco) : Informer le citoyen pour luter contre le populisme. “Vingt et un rapports scientifiques d’évaluation couvrant les champs cruciaux de l’école française (mathématiques et lecture, inégalités sociales, enseignement professionnel, métier d’enseignant…), 200 chercheurs mobilisés dans des diagnostics scientifiques de l’école, 600 praticiens associés à cette réflexion collective : en trois ans, le travail accompli par le Cnesco permet de mettre à la disposition de l’école et du débat public un bilan du système scolaire français. A l’occasion de la parution du rapport annuel 2016, Nathalie Mons, présidente, revient sur la démarche du Cnesco - une évaluation scientifique et participative - ainsi que sur la place particulière qu’y occupent les enseignants.”

Et puis notre ministre Najat Belkacem sur son compte Twitter nous propose son bilan en vidéo avec 202 questions #QAG et 10 textes de loi. Voici, résumées en 3 min, 5 années au service du progrès et de l’égalité.

Présidentielles

Réservé aux abonnés du Figaro : Éducation : « La décision centrale reprend toujours le dessus »Pour Philippe Tournier, secrétaire général du Syndicat des personnels de direction (SNPDEN-Unsa), la thématique de l’autonomie des établissements scolaires est « un grand classique des élections présidentielles ».”

Programme de Macron : ça se précise (et ça commence à déplaire)PROGRAMME MACRON 2017 - Le candidat d’En Marche ! calibre peu à peu son projet. Il compte supprimer 120 000 postes de fonctionnaires.”
“Programme de Macron pour l’éducation

Plus d’autonomie pour les écoles primaires. "Il faut arrêter de saupoudrer et assumer d’y investir de façon différenciée. Il faut donner plus à ceux qui en ont le plus besoin ", explique-t-il aussi, souhaitant pour le pays "une véritable autonomie pédagogique pour les établissements".

Réforme de la carte scolaire. "Moi, avec la carte scolaire, je n’ai pas le droit de mettre mon gamin à l’école en centre-ville, c’est injuste. Il n’y a plus de petits blonds dans nos écoles". Solution pour l’ancien ministre de Manuel Valls : "On doit absolument faire évoluer la carte scolaire".” Très curieux exemple ...

Supérieur

Pourquoi une telle course en avant des "Businesss schools"​ françaises, vers toujours plus de labels et accréditations internationales ? par Bruno Magliulo, Formateur/conférencier. Après avoir fait une présentation de toutes ces médailles, il conclue : “Bien plus, ces accréditations, qui furent longtemps un simple signe distinctif, sont progressivement devenues une norme que l’on se doit de pouvoir afficher si on veut être considéré comme faisant partie de la catégorie des "varies grandes écoles de commerce et management". Dans cette logique, cette course en avant vers le "toujours plus de labels internationaux" est loin d’être finie. Tout au contraire, elle est appelée à s’amplifier : à quand un quatrième label, et la quête effrénée de la "quadruple couronne" ? Ce phénomène est sans fin, épuisant, coûteux ! Au final, "the winers are..." les agences d’accréditation, qui se nourrissent de cette dérive vers le "toujours plus de labels".”

O21 : « Il faut lutter contre les stéréotypes de genre dans l’orientation scolaire » Une petite vidéo.

Infos

Gonesse inaugure son centre de ressource en Histoire de l’Education. “Ce samedi 25 février à 10h30, la ville de Gonesse inaugurera officiellement son nouveau centre de ressource en Histoire de l’Education. Le lieu réunira des documents de diverses époques, provenant des communes du Val d’Oise et de l’ancien département de Seine-et-Oise.

Un projet né après la fermeture du Musée de l’éducation du Val d’Oise à Saint-Ouen l’Aumône, en 2014. Le nouvel établissement entend conserver et collecter des témoignages relatifs à l’histoire de l’éducation dans le Val d’Oise, tout en valorisant le territoire en contribuant à la mise en œuvre de la politique culturelle, éducative et de la politique de la ville.”

Repenser l’espace classe avec les élèves pour reconquérir leur attention. “Bruno Vergnes est enseignant en français au collège Innovant Pierre Emmanuel de Pau. Il a participé au projet d’un nouvel espace d’apprentissage et de travail, en collaboration avec les élèves. Ce reportage vidéo a été réalisé dans le cadre des journées EIDOS 64 du 25 janvier 2017.”

Bonne fin de semaine

Bernard Desclaux

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Paul Desmond...

24 Février 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Musique

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Coup de coeur... Anne Révah...

24 Février 2017 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature

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Il y avait eu un processus psychologique, un état difficile à décrire où le corps n’avait pas entendu ce qui se passait en lui. Mais voilà qu’à la seconde où la gynécologue lui confirmait d’une voix ferme et chaleureuse qu’elle était enceinte, Bénédicte ouvrait ses yeux sur ce qui venait de se passer en elle pendant des semaines. Bénédicte en était là, enceinte pour de vrai. Il était temps de reprendre le fil de cette grossesse, au début.

Son dernier livre

Résultat de recherche d'images pour "Anne révah le pays dont je me souviens"

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