Coup de coeur... Pierre Adrian...
22 Septembre 2022 , Rédigé par christophe Publié dans #Litterature
Je quittai la grande maison par la route de la mer. Je longeai le sentier côtier. Le ciel se dégageait comme promis. Ia brise se leva. Il était onze heures du matin en vacances. Une heure douce et parfaite. Le creux de matinée infinisait la journée. J'étais heureux. J'avais le cœur léger sur mon vélo, seul maître de moi-même. Je gagnai la côte sauvage et j'aurais dú deviner, en cycliste aguerri, que si je roulais sans effort c'était que le vent me poussait. Dans la lande, les ajoncs pliaient. Les chevaux broutaient la bruyère, impassibles. Plus loin, les vagues se brisaient sur les écueils sans un bruit. La mer shampouinait des récifs. Il faudrait revenir ici le soir. Je ne connaissais pas plus beau coucher de soleil que celui de la côte sauvage. Souvent on n'entendait que le vent et la mer semblait muette. C'était le spectacle le plus saisissant. Ces vagues s'acharnaient sur le granit en silence. Le soleil déclinait puis se noyait dans l'océan, quelque part vers Ouessant. La lumière crevait les yeux.
Pierre Adrian - Que reviennent ceux qui sont loin
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