Coup de coeur... Camille Laurens...
15 Mai 2018 , Rédigé par christophe Publié dans #Littérature
L'amitié ne lui semble pas un commencement, mais une fin - une fin pas au sens d'un but à atteindre, bien sûr, encore moins d'un aboutissement réussi, non : une fin au sens où c'est fini, où c'est la fin. L'amitié, pour elle, est la fin de l'amour, c'est tout. L'ami a donc été aimé autrefois, il ne l'est plus, déjà. Il matérialise sombrement le temps qui passe, le temps qui a passé. Quelquefois, elle a dit à des hommes, ou des hommes lui ont dit : "Restons amis".
Formule pléonastique, s'il en fut : qu'est-ce que l'amitié, sinon un reste ?
Aussi n'est-elle pas de celles dont on dira : "Elle a beaucoup d'amis et elle s'en flatte". Ce serait avouer à travers cette possession illusoire tout ce qu'elle a perdu, tout ce qu'elle n'a plus. L'ami est toujours triste, c'est une espèce de chagrin d'amour.
Camille Laurens - Dans ces bras-là
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